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EAN : 9782846262231
Au Diable Vauvert (13/11/2009)
4.15/5   55 notes
Résumé :
"On ne bâtit rien sur le désespoir, fors la haine, mais avec la colère et l'usure des souffrances qui se répètent, avec la faim et la peur du lendemain, avec nos seuls coudes serrés pour nous tenir chaud, et nos larmes en écho, et nos rires enfuis, un jour, avec juste ça, entre hommes et femmes, nous n'aurons plus besoin que d'un rêve pour nous éveiller."

Dans cette cité médiévale où règnent recruteurs, faiseurs de dîme et de gabelle, les poètes meure... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Pas vraiment surprenant, pas non plus passionnant, il m'a manqué quelque chose pour être convaincue, et là de suite je ne sais pas trop quoi.

Tout m'a semblé trop simpliste, trop facile peut-être même. Je doute que dans notre réalité, ceci puisse "marcher".
Et puis je me méfie des beaux "parleurs", donc ici le personnage "Parleur" ne m'a pas vraiment parlé...
Un comble !
Bref, pas mal, sans plus.
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J'ai passé la moitié du livre à me demander quelle allait être l'histoire et quel était le but de l'auteur. J'ai fini par comprendre que l'objectif poursuivi par Ayerdhal était de nous proposer une utopie politique, et d'imposer sa vision des choses. On le connait très engagé, notre ami Ayerdhal.
Néanmoins, je suis très moyennement militante, et le temps d'arriver à "l'enclave" du titre, je me suis fermement ennuyée.
Par ailleurs, les "lettres" entre chaque chapitres m'ont semblé incompréhensibles, avec des noms de personnages dont on entend à peine parler le reste du temps. Bref, je m'aperçois que l'aspect politique m'ennuie - j'ai donc mal choisi mon roman !
Outre ces aspects négatifs, j'ai tout de même apprécié les 200 dernières pages où l'on assiste à la mise en place réelle de l'utopie et l'évolution des personnages. J'ai apprécié l'histoire au final, mais pour ma part, la première partie était beaucoup trop longue. Je pense comprendre les intentions de l'auteur, je pense qu'il y a une "leçon" derrière tout ça, un appel à la "révolte" citoyenne, surtout connaissant le gaillard... Mais il faut croire que je suis imperméable aux agitateurs !
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L'histoire d'un quartier qui apprend à s'unir et à se défendre dans des temps difficiles où pillages et meurtres pour un quignon de pain sont monnaie courante. Nous suivons une galerie de personnages attachants, de Parleur jusqu'à Vini, la narratrice, sans oublier le "Gros" qui tient Les Enseilvains, le bar qui est le centre vital du quartier. C'est bien raconté, le message humaniste transparaît, malgré les difficultés dans ces temps de disette. Mais voilà, j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu cette histoire, de bien des manières différentes. On connaît la fin, le message, les péripéties, bref je n'ai pas été "embarqué" faute d'originalité.
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Le quartier de la Colline croule sous les taxes et ses habitants ne savent pas s'ils passeront l'hiver. Un homme, arrivé l'année précédente, tente de les aider. On le surnomme Parleur, parce qu'il a la parole facile et le verbe haut. Pour lui, la solidarité peut sauver la Colline, si celle-ci s'organise et s'éloigne du pouvoir de la Citadelle. Mais ni le Prince ni le Dogme ne l'entendent de cette oreille...

Chroniques d'un rêve enclavé relève-t-il du genre fantasy ? Pour ma part, j'aurais tendance à dire oui, même si la magie est ici tout à fait expliquée. En bon cartésien, Ayerdhal nous propose une magie réalisée par un prestidigitateur. Néanmoins, si on se place au niveau des gens qui la voient, ou qui la subissent, elle paraît bien réelle. En plus, même si ce roman est bien loin du manichéisme rencontré dans bon nombre de livres d'heroic fantasy, l'antagonisme entre deux clans (les oppresseurs et les oppressés, plutôt qu'entre le Mal et le Bien) est bien présent. Même s'ils ne mènent pas une quête à proprement parlé, on a bien ici un groupe de gens qui cherchent une sorte de "graal" inatteignable : la liberté ! Bref, une fantasy différente, mais de la fantasy quand même (et je sais que plein de gens ne seront pas d'accord avec moi).

Pour une chronique beaucoup plus complète, suivre ce lien :
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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L'hiver va être dur pour les habitants de la Colline. La famine va vite s'installer. Non pas que la récolte a été mauvaise, mais l'interminable guerre du Prince et la Ghilde appauvrit le pays.
Vini dessine les mots pour les gens du village, c'est un écrivain public. Elle pleure et souffre de l'absence de son frère Karel assassiné pour ses idées. Karel, c'était le poète de la Colline, celui qui soufflait les mots à l'oreille de ceux qui voulaient bien les entendre et les écrivait sur les murs pour ceux qui ne l'entendaient pas.
Un jour, alors qu'elle rêvasse perchée sur son arbre, arrive un étranger que l'on nommera très vite Parleur. Parleur cite les écrits de Karel et connait les pensées du poète.
Cet étranger va éveiller – réveiller – les consciences et toucher le coeur des hommes pour servir de catalyseur. Les habitants de la Colline qui vont finir par rêver d'une gestion de leur village en autarcie, d'une « démocratie anarchique ». La révolte contre l'ordre établi les mènera loin. Et nous lecteur, allons les suivre … du début à la fin de leur rêve …
Si le monde ne te convient pas, tu n'as qu'à le changer.
J'ai pris mon temps pour lire ces pages. Non pas parce que c'est long, mais parce que ces écrits le mérite. Vous me connaissez, j'aime la poésie des mots, et la mise en musique des idées. Des lectures comme la Horde du Contrevent ou Délius, une chanson d'été m'ont transportées. Ayerdhal m'a emmené de la même façon. Ses descriptions sont magiques. Se dessinent devant nos yeux ses paroles.
C'est tout simplement violent, utopique et beau. Un conte engagé qui touche au plus profond de notre être.
Lien : http://www.valunivers.fr/201..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On ne bâtit rien sur le desespoir, fors la haine, mais avec la colère et l'usure des souffrances qui se répètent, avec la faim et la peur du lendemain, avec nos seuls coudes serrés pour nous tenir chaud, et nos larmes en échos, et nos rires enfuis, un jour, avec juste ça, entre hommes et femmes, nous n'aurons plus besoin que d'un rêve pour nous éveiller.
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On ne bâtit rien sur le désespoir, fort la haine, mais avec la colère et l'usure des souffrances qui se répètent, avec la faim et la peur du lendemain, avec nos seuls coudes serrés pour nous tenir chaud, et nos larmes en écho, et nos rires enfuis, un jour, avec juste ça, entre hommes et femmes, nous n'aurons plus besoin que d'un rêve pour nous réveiller.
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Le devoir n’est ni ce qui est dicté par ceux qui jonglent avec le pouvoir, ni ce qui découle de leurs intérêts. Le devoir, c’est être juste aux yeux des déshérités.
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Les hommes devraient pleurer davantage, pour éviter aux enfants de devoir le faire à leur place.
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Si le monde ne te convient pas, tu n’as qu’à le changer.
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Vidéo de  Ayerdhal
Extrait de la conférence "Scintillements! Hommage à Ayerdhal, maître de la SF et du thriller" aux Imaginales 2019.
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