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Me revoici avec le deuxième tome des Chimères de Vénus, aussi enthousiasmant que le premier tome.
A nouveau, l'intrigue évoque aussi bien le Monde Perdu, d'Arthur Conan Doyle que les romans d'aventures de Jules Vernes. Hélène est toujours à la recherche son fiancé, évadé du bagne et déclaré mort, mais elle est intimement convaincue qu'il est toujours en vie et elle ne recule devant aucune épreuve pour le rejoindre, ... Et tout ceci alors que les dinosaures menacent, aussi bien sur terre que dans les airs ou sous la mer.

Nous retrouvons les personnages du premier tome, plus ou moins sympathiques, et d'autres viennent encore enrichir l'intrigue et il n'y a pas le moindre temps morts alors que les péripéties s'enchaînent à un rythme soutenu.

Même si les personnages sont un peu lisses ou figés, j'ai bien aimé les dessins soignés et richement colorés qui restituent aussi bien les fastes d'une station balnéaire cythéréenne que le smog de la colonie britannique, en passant par la jungle ou les fonds marins foisonnants de vie. le découpage original des pages apporte encore de l'énergie au récit.

J'ai à nouveau passé un excellent moment avec Les Chimères de Vénus, une bande-dessinée ultra dépaysante...
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J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette saga, qui se déroule dans l'univers du Château des étoiles, et j'avais même été davantage convaincue par ce premier tome que par la série d'Alex Alice.

Dans ce second tome qui offre une double narration, nous retrouvons, d'une part, Hélène Martin qui est prête à tout pour retrouver son amour perdu sur Vénus et, d'autre part, ce fameux amant, Aurélien d'Hormont, qui cherche à retrouver son chemin après avoir fui les bagnes de Napoléon III.

Les deux amoureux vont réussir à établir le contact grâce à un télépathe, à la demande d'Hélène, ce qui rendra l'alternance du récit plus naturelle et fluide.

Une fois de plus, j'ai plongé dans le récit sans la moindre hésitation, captivée par cet univers steam punk à la Jules Verne et les questionnements politiques qui sous-tendent le récit avec la bataille pour la conquête spatiale... de plus, l'histoire est magnifiquement illustrée et apporte une touche surnaturelle avec les étranges créatures qui se baladent près d'Aurélien.

J'aime beaucoup le fait que, dans cette histoire, les femmes prennent la place qu'on refuse de leur donner. Hélène n'est pas une demoiselle en détresse : elle a du caractère et elle est prête à braver les dangers pour sauver Aurélien ! le récit est prenant et c'est agréable de prendre le temps d'observer le superbe travail d'illustration et de couleur !
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Dans cette seconde partie, Hélène garde espoir et continue de chercher Aurélien. le faste de la Nouvelle-Cythère ne l'intéresse pas. Courageuse et obstinée, elle rejoint les territoires des colons anglais et demande qu'on la conduise sur l'île magnétique.

Au cours de cette aventure uchronique se déroulant sur Vénus au XIXème siècle, on retrouve les sympathiques Bartholomée et Juste, mais aussi l'inquiétant télépathe Sar Pélardon. J'aime particulièrement le franc-parler de Prudence. Un nouveau personnage féminin fait son apparition avec Mrs. Barrymore, une scientifique remarquable que son mari tente de cantonner à son rôle d'épouse.

Le vocabulaire est très recherché et les dessins sont plutôt jolis. L'album propose une plongée distrayante dans un univers de science-fiction. Cela dit, j'ai été un peu moins transportée par ce second opus.

L'ultime rebondissement donne toutefois envie de découvrir la suite des aventures d'Hélène et le mystère entourant l'île magnétique. Pour cela, il faudra lire le troisième et dernier tome.
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Alors qu'Aurelien dérive parmis les sargasses jusqu'à la mystérieuse île magnétique, Hélène est prête à tout pour le retrouver sur cette planète peuplée de dangers.

Il y a beaucoup d'aventures dans cette histoire où la faune et la flore sont autant un danger qu'un ravissement. On ne s'ennuie pas une seconde au côté d'Hélène si pleine de volonté.
La bande dessinée sait placer de petits moments d'humour et se jouer des clichés anglais ou macho. Venus est la planète des femmes comme le dit si bien Prudence, et ce sont elles qui mènent la danse !
Bref un bon moment de lecture avec des dessins frais et colorés.
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Avec son univers vernien toujours aussi appuyé, mâtiné désormais de Spielberg (Jurassic Park, Abyss) et même de Lovecraft (Montagnes Hallucinées), ce tome riche en aventure nous emmène loin dans ces nouvelles contrées encore inconnues. Et c'est un bonheur de retrouver la belle édition de Rue de Sèvres et le riche travail des auteurs pour célébrer cela !

J'ai beaucoup aimé le dépaysement et la dynamique de ce tome où tout ne fait que rebondir pour nous emmener plus loin dans la quête de l'héroïne pour retrouver son poète d'amoureux. Avec une double narration hypnotisante grâce à de très beaux effets de mise en page circulaires et hélicoïdales, Alain Ayroles, Etienne Jung et Thierry Leprévost, nous embarque dans une suite d'aventures non stop avec d'un côté la découvertes quasi mystiques des sargasses par Aurélien et de l'autre la folie qui s'est emparée de la planète nouvellement colonisée avec Hélène. Un duo fort réussit.

Impossible de s'ennuyer le temps de cette lecture à l'action menée tambours battants. A peine arrivés, nous allons à la découverte de la nouvelle Cythère, cité éphémère et artificielle sujet de tous les rêves. Mais nos héroïnes n'ont pas le temps de poser bagages que prisent dans un piège, elles repartent à l'assaut de leur rêve, ou plutôt de celui d'Hélène de retrouver son poète. Entre course-poursuite sur les eaux de Vénus, rencontre avec les autorités britanniques et découvertes des profondeurs des mers de Vénus, le lecteur ne peut qu'être subjugués par ce vaste panel de lieux, personnages et actions, le tout porté par un trait des plus lumineux grâce à la palette riche en couleurs vives et dorées de Thierry Leprévost. Je suis totalement sous le charme !

Il y a du Jules Vernes dans le texte, du Spielberg dans les ambiances d'aventure et d'exploration d'Hélène, mais du Lovecraft dans les rencontres et aventures vécues par Aurélien et toujours une belle part de mystères pour garder quelque chose pour le troisième et dernier volet après ce grand coup d'accélérateur qu'on connaît ici. Les auteurs manient les genres avec brio et rythme, que l'on soit à dos de dino, dans un salon huppé, au cours d'une séance de spiritisme, à lutter contre la nature, dans les entrailles d'engins humains de toutes tailles ou confronté à ce que l'homme est en train de faire de Vénus, nous avons toujours des étoiles plein les yeux en découvrant la richesse de l'imagination des auteurs qui empruntent à merveille à l'uchronie steampunk slash planet opéra vénusien. Avec de telles références impossible de ne pas ressentir le pouvoir de l'immersion souhaitée par les auteurs.

J'ai adoré navigué sur les voies nombreuses et aventures empruntées par Hélène et ses acolytes pour aller rejoindre son cher et tendre. Cela m'a offert par la même occasion une grinçante critique du colonialisme à la française dans une Vénus métaphore de la Terre. L'aventure pure et simple fut également au rendez-vous cajolant mon âme d'enfant, le tout dans un rythme soutenu ne laissant pas le temps de reprendre son souffle et avec des compositions graphiques pleines d'astuces pour nous faire rebondir d'une scène à l'autre et sentir les différents points de vue selon ce qu'on vivait. C'est exaltant ! Place maintenant à un dernier tome qui aura pour mission d'entretenir ou percer les mystères restant de cette planète si propice à l'évasion !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Ce cycle des chimères des Venus à l'origine était destiné à poursuivre un peu l'aventure dans l'ambiance du château des étoiles, mais c'est devenu bien plus qu'un produit secondaire.

La série a en effet une vraie cohérence et l'on se plaît à se balader aux côtés de la belle Helène, bien proche de déclencher une guerre entre anglais et Français dans un univers stream punk à la Jules Verne où le message politique contre la colonisation n'est pas absent.

Petite référence aussi aux aventures de Tintin, au travers du concepteur de sous-marin, amateur d'opéra (et pourquoi pas de la Castafiore) et qui manque de sa qualifier de zouave (ah je fais le zouave !!! )

On suit ces aventures avec grand plaisir.
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Quel plaisir de retrouver "la belle Hélène" et sa gouvernante Prudence à l'assaut de Vénus !

Si la jeune femme est associée de façon récurrente par les hommes du récit à la déesse portant le même nom que la planète sur laquelle ils se trouvent, Hélène n'est pas une demoiselle en détresse et reste déterminée à retrouver son poète.

Par le biais d'un personnage télépathe, les auteurs parviennent habilement à établir une sorte de lien entre les amoureux, ce qui permet d'éviter une véritable alternance dans les points de vue et qui rend l'ensemble très fluide. Malin !

Usant de sa grande intelligence (et de tout son courage), notre brillante héroïne va se retrouver dans des circonstances imprévues, mais qui lui seront finalement favorables.

Côté graphismes, on retrouve exactement la même ambiance et les mêmes couleurs que dans le premier tome. Les auteurs ont pu se faire plaisir en nous faisant découvrir les profondeurs de Vénus et l'atmosphère vernienne est omniprésente.

Je n'en dis pas plus pour ne rien dévoiler, donc n'hésitez pas et jetez-vous sur les Chimères de Vénus !
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Ce second volet intensifie les aventures. Cette planète recèle donc encore bien des surprises et des animaux exotiques, tant sur terre que sous la mer.
Les femmes tiennent encore le haut du pavé prêtes à tout - c'est assez ingénieux et tellement bien vu - dignes scientifiques et aventurières! Leurs volontés surpassent tous les obstacles et amènent le groupe à pousser les limites.
Le graphisme et les couleurs sont toujours aussi dingues.
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Imaginez les récits de Jules Verne, les mondes incroyables qu'il a créés, imaginés, inventés, rêvés, … et demandez à Alain Ayroles d'en faire de même : voilà qui donne lieu à « Les Chimères de Vénus » ! le simple fait de concevoir la conquête spatiale plus de 100 ans avant la réalité, envisager que l'Homme puisse atteindre d'autres planètes avant même que ce ne soit chose faite de nos jours, … et voilà que le grand Empire Anglais et la France Napoléonienne se disputent les terres de Vénus !

Alors on plonge (et c'est le cas de le dire dans ce deuxième opus sur trois) dans un décor victorien mâtiné de préhistoire, signé Etienne Jung. Tout y est : les usines cracheuses de fumées rendant l'air irrespirable, les grands hôtels où l'élégance bataille avec le luxe, les tenues sophistiquées, les trains à vapeur, … le dessinateur n'a pas lésiné sur les détails pour se croire, non seulement sur une autre planète, mais carrément à une autre époque !

Un trait fin, minutieux mais qui reste relativement figé dans les expressions des personnages. Immobiles, sans émotions là où toute la trame hurle la nécessité de faire transparaître un sentiment, même infime. Quant à la colorisation de Thierry Leprévost, on ressent l'étude des teintes utilisées à l'époque, illuminant les grandes salles de bal et les maquillages de ces dames, accentuant les regards, assombrissant les zones inconnues de ce monde, …

Une plongée dans les entrailles des mers Vénusiennes où notre héroïne, la belle Hélène Martin, ne lésine pas sur les efforts et sur la ruse pour retrouver son fiancé perdu au confins de cette planète encore inconnue. Une quête aux aspects coloniaux avec des tricératops en guise d'éléphants et pléthores de soldats d'époques, comme les zouaves, les hussards, … pour protéger ce beau monde.
Lien : https://sambabd.net/2023/05/..
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Suite des aventures d'Hélène dont la quête est de retrouver son amoureux échappé du bagne vénusien et sauvé par les mystérieuses sargasses, sorte de créatures partageant une pensée universelle comme les fourmis et utilisés comme esclaves par les colons terriens.
La guerre entre les français et anglais se poursuit aussi inutile et dispendieuse que celle qui fut mené au XIXeme siecle. Un graphisme et un esthétisme belle époque qui privilégie les couleurs franches et les créatures qui se partagent entre monstres de la préhistoire et esthétisme Belle époque.
Une jolie histoire romantique à souhait.
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