AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 104 notes
5
5 avis
4
7 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je me suis franchement régalée a lire cette BD, mais surtout avec la play list ... Et puis ça fait du bien aux oreilles de retrouver les Ramones, Patti Smith , les B52's et bien d 'autres.

Des graphismes un peu a la Gotlib, avec un humour un peu a la Gotlib aussi. (Je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser), sont super adaptés a cette histoire ou Otto ado un peu bizarre en classe de terminale, qui regarde les filles, enfin plutôt une en particulier , pompom girl avec une paire de seins a faire damner un saint. Avec deux copains, ils décident d'aller a des concerts a the bank . Lieu culte du punk perdu dans le trou du cul du monde, mais qui rameute pas mal de groupes connus et moins connus. La vie d'Otto va complètement changer à partir de ce jour là.

Cette BD est juste hilarantes , brillantes, pleines de détails. Une BD qui sort des normes et qui fait du bien
Commenter  J’apprécie          534
Il a suffi d'une petite poignée de B.D pour que Derf Backderf devienne un de mes auteurs de B.D préférés. Il faut dire que cet auteur a indéniablement un ton et un style personnels et il se montre souvent plus subtil que ce qu'on pourrait penser de prime abord. Backderf est capable d'être trash sans que ça ne sonne gratuit, et ça ce n'est pas donné à tout le monde. « Mon ami Dahmer » parvenait à éviter tout voyeurisme malsain sur un sujet pourtant propice aux débordements les plus craspecs. « Trashed » évoquait un problème majeur de notre époque tout en étant drôle. « Punk rock et mobile homes » confirme tout le bien que je pense de l'auteur. Ce récit initiatique à la sauce punk est jouissif.

Le récit est bien mené et s'avère finalement plutôt fin. Derrière l'humour bas de plafond (mais vraiment drôle) il y a une tonalité douce-amère, un regard plein de nostalgie sur un moment éphémère, sur cette parenthèse géniale qu'a été le mouvement punk. Les personnages sont très bien caractérisés. Impossible de ne pas s'attacher à Otto et ses potes. Je me suis marrée tout au long de ma lecture mais un rire teinté d'une pointe d'émotion. Il est fort ce Backderf !

Et puis une B.D qui évoque les Ramones, les Clash, les Plasmatics etc… tout en crachant sur Journey et le rock FM dégueulasse est forcément bien.
Commenter  J’apprécie          240
Attention, coup de coeur, coup de foudre, gros riff d'amour qui tâche !

Otto Pizcok, dernière année de lycée, trombone dans la fanfare de l'école, déteste tout le monde et tout le monde le déteste comme ça, hop, pas de jaloux (un postulat de départ qui n'est pas sans rappeler la riante enfance de Jeffrey Dahmer, sujet d'un autre comics de Derf Backderf mais ne nous égarons pas). En gros, juste l'air du pauvre type avec une belle tronche de calculette et culs-de-bouteille toujours vissés sur le nez, en option. Bref, la tête de Turc pile comme on se l'imagine... en juste un peu plus grand et un peu plus costaud, mais sinon tout pareil.

Mais bon, ça c'était avant.
Avant qu'il rencontre Wes et Pete. Une rencontre qui aurait bien failli pas se faire si Otto n'était pas l'heureux possesseur d'un tas de bou... d'une voiture (pour ceux qui l'ont lu : spéciale pensée à son génial volant) et donc tout à fait apte à conduire les deux autres dans le centre ville et plus précisément à The Bank, ancienne banque abandonnée transformée en salle de concert, seul endroit intéressant d'une minable ville industrielle qui se meurt, terreau ô combien fertile pour groupes de punks, oï, grind, crust... qui ne trouveraient de toute façon aucune date ailleurs (à déplorer).
C'est ainsi qu'Otto-aux-vierges-oreilles va faire la connaissance de Klaus Nomi, Wendy O., Joe Strummer, Joey Ramone, Lester Bangs... la liste (en plus d'être éblouissante) est longue.

Comme on s'en doute, tout ça va pas mal le changer et d'Otto Pine-de-Coq, ado timide avec les filles (enfin, avec Teri Workman, LA fille), mal dans sa peau et souffre douleur des grands amoureux du système scolaire (sinon comment expliquer qu'à 27 ans, ils en soient encore à essayer de décrocher leur diplôme ?!) va naître le Baron, une révélation, un mec sûr de lui qu'il ne va plus falloir trop trop emmerder...
Le pouvoir de la bonne musique quand même !

Avec cet album, Derf Backderf nous offre un vrai petit bijou d'humour et de rock'n'roll, ça pogote, ça ramone (ô drôle) les esgourdes, bref ça réveille et ça fait du bien.

A lire de toute urgence pour les fans de punk-rock... et de mobile homes.
Hey ho, let's go !!!!! ♫
Commenter  J’apprécie          220
Pas vraiment accroché à cette Bd, qui visiblement est une référence. Textes et dessins trop embrouillés, malgré quelques scènes drôles et comme sujet le rock. J'ai tout de même apprécié la super playlist.
Commenter  J’apprécie          130
Un dessin en noir et blanc, un peu dégueu, des situations scabreuses, la montée du mouvement punk, une ville industrielle en friche, ce livre nous raconte l'Amérique moche de la fin des années 70, avec ces adolescents perdus, le lycée, les mobil homes, la drogue, le sexe, et le monde du rock d'alors, révolté, provocateur d'un côté, sirupeux et convenu de l'autre, tout ceci raconté avec un humour débridé, scatologique, violent, comme l'époque, et c'est à pleurer de rire !
(Encore une suggestion signée Lyoko !)
Commenter  J’apprécie          110
J'avais 13-14 ans quand le punk a déboulé. Autant dire que du point de vue de Derf Backderf, je suis du mauvais côté. du côté qui a raté l'explosion punk...

Il faut se rappeler du séisme de London Calling, mais surtout du fait que ce genre de musiques, cela ne passait pas en radio. Et les images de punks à Soho servaient surtout à se rassurer... "ouf, nous sommes normaux" disaient les bons bourgeois devant la télévision, "sont fous ces rosbifs" renchérissaient les ouvriers avant Jacques Martin...

Akron, une petite ville perdue, chômage, désoeuvrement, club punk The Bank, et la jeunesse entre rock FM made in US qui remplit les stades et le punk qui résonne dans les âmes (et les burnes) des collégiens. Notamment de Otto, le Baron... qui devient videur, chanteur de punk rock.

L'histoire est indescriptible. Entre Mandryka et Gotlib pour le ton, la déconne... mais j'ai aussi vu quelque chose qui m'a rappelé La Fureur de Vivre. Cette angoisse de vivre, au temps présent, vite, impérativement. Sans ignorer l'humour, un rire parfois grinçant, sur l'air du "je m'empresse de rire de tout, de peur d'avoir à en pleurer".

Derf Backderf nous invite à une plongée dans un univers musical incroyablement plus riche que ce que les radios veulent donner à croire en 2016... Je suis régulièrement branché sur une radio "Classic Rock" en Belgique (Classic 21) et on entend un peu les Clash (les tubes), rarement Ian Dury and the Blockheads, quelques Ramones, un peu de Pretenders (les plus écoutables), un peu de Specials (le côté ska), les trucs insipides des Stranglers, quelques Siouxsie, Talking Heads, B52's... et du Evlis Costello (période pop)... mais jamais Devo, Plasmatics, Dead Boys, The Slits, Wreckless Eric, Graham Parker, PIL, Buzzcocks, Rubber City Rebels, New York Dolls, Gen X, Rotters... Et le peu de punk rock que l'on y entend, c'est une fraction du prog rock diffusé. Et on diffuse plus souvent du punk récent made in US que les vrais de vrais de la fin des années 70.

La playlist fournie au début est réellement impressionnante. Bien pensée, elle est riche de toutes les influences punk.

Je recommande chaudement la page 98... tous les dialogues sont cultissimes, alors qu'Otto parle avec les Clash... Cela dézingue le rock FM US, de Boston aux Eagles... Ce sont les années Reagan aussi. Des années qui sont à l'image des années Thatcher en Angleterre. Mais là où les kids anglais réclament les Clash... les Américains demandent leur ration de Jésus et de Reagan...

Ce roman graphique, c'est aussi la critique d'une sorte d'Amérique. Pas celle qui gagne, mais celle des laissés pour compte. C'est la critique d'une vision où la religion a une place prépondérante.

La fin amère, mais pleine d'espoir aussi, quand le club ferme et que Wes meurt mais qu'Otto prend sa vie en main, vient marquer le rêve d'une réalité brutale.

En exergue du livre, on lit : "Ceci est une fiction. Mais ça AURAIT PU arriver." Je dirais plutôt: "Ceci est une fiction. Mais c'EST arrivé."

No Future... Death or Glory, that's just another story.
Commenter  J’apprécie          60
Des péquenots (et des) ados, le punk pour révélateur cathartique, bienvenue dans la rust-belt des années 80 façon Derf Backderf.

A sa manière absurde, l'auteur nous plonge dans un univers de gueules et de personnages lunaires, déclassés de naissance, rustres cathodiques et grands oubliés du rêve américain en banqueroute permanente.

Pas d'entrepreneur propret ou de futur sénateur dans le coin, mais par contre on trouve le Baron.

Ex gamin martyrisé par les cools du lycée, devenu golgoth improbable et dégingandé suite à une poussée de croissance expresse, Otto Pizcock créé le Baron pour remplir ce grand corps d'une personnalité au moins aussi imposante. Nerd accompli aux accents (Big) Lebowskien ou (John) Fonzarellien, adepte de Tolkien et de la sagesse Gandalfienne, Otto va faire sa révolution culturelle durant le second souffle punk côté américain et croiser le chemin des plus grands. Ses bizarreries et son aplomb lui feront croiser le chemin des plus grands, le rocambolesque en prime.

C'est drôle de bout en bout, désespéré, sans concession, baroque à souhait et surtout punk jusqu'au bout des ongles.
Commenter  J’apprécie          50
"Le baron" est un ado terminant son lycée en Ohio. Son phrasé atypique et ses idées brillamment folles font de lui un outsider dans le monde policé et catégorisé du lycée made in USA. C'est dans les pogos des concerts New Wave qu'il devient véritablement "Le Baron". Dans son bled, la scène punk rock se déchaine au sein de la Bank, bar ovni où se regroupe la faune ouverte à ces sonorités nouvelles. "New York" "Londres" et "Akron Ohio", qui l'eût cru!
Le baron, à force de bagout bien senti et de volontarisme à l'acte futile délirant, devient une célébrité dans le petit milieu qui l'a adopté.
Drôle, crasseux, impertinent à souhait, bourré de référence: un bonheur de lecture rare! Derf Backderf fait preuve d'un génie langagier et graphique pour décrire une année folle de la décennie 80! Il prouve ainsi qu'il est tout autant capable de poser une ambiance pesante sur un sujet difficile (Mon ami Dahmer) que de nous faire rire au comptoir d'un bar musical avec un personnage tonitruant!
Commenter  J’apprécie          50
J'ai cru que cette bande dessinée aux dessins un peu naïfs « Punk rock et mobile homes » de Derf Backderf était une autobiographie, mais ce n'en est pas une ; quoique ? Il doit y avoir pas mal d'éléments vécus par ce journaliste dessinateur américain qui est de la même génération que moi. J'ai vécu les années lycées à la fin des années 70 en France et pas aux Etats-Unis mais la montée de la musique punk et les concerts étaient aussi là.
Je me suis donc sentie concernée par cette histoire de garçon, Otto qui cite Tolkien en permanence et se nomme le Baron, dont on suit l'histoire l'année de sa terminale et qui aurait pu être un de mes potes.
Il commence par donner ses guêtres à Klaus Nomi, qui va les porter en concert (Il a des guêtres car il joue du trombone dans la fanfare du lycée). Bel hommage aux Clash, Devo, et autres groupes qui fréquentaient « the bank », salle un peu sordide d'Akron, dans l'Ohio, ville désertée par les entreprises et percutée de plein fouet par la violence de la désindustrialisation.
Derf Backderf raconte la jeunesse, le rêve, les filles, les potes, tout y est même la K7 pour enregistrer les pets et faire une collection des flatulences de célébrités. le baron est dans la place !

Commenter  J’apprécie          40
John « Derf » Backderf a connu un succès d'estime l'année dernière de ce côté-ci de l'Atlantique avec « Mon Ami Dahmer », dans lequel il faisait le portrait d'un authentique tueur en série, Jeffrey Dahmer, fréquenté sur les bancs du lycée., et plus largement la peinture de l'Amérique profonde (Ohio) des années 70-80.
Son éditeur français présente ainsi Derf Backderf : « né en 1959 à Richfield, une petite ville de l'Ohio où il passera toute son enfance. Après un bref passage dans une école d'art, il retourne chez lui et travaille comme éboueur, avant de recevoir une bourse pour l'université de l'Ohio, où il suivra un cursus en journalisme tout en réalisant des illustrations pour le journal local. Une fois diplômé, il devient journaliste pour un quotidien de Floride, puis abandonne cette carrière pour se lancer dans la réalisation d'un strip., The City, qui durera vingt-deux ans et sera publié dans plus de cinquante hebdomadaires américains. (…) Il a reçu de très nombreuses récompenses pour son travail de dessinateur de presse dont le prestigieux Robert F. Kennedy Journalism Award du dessin politique en 2006 (…) ».
Les lecteurs de « Mon Ami Dahmer », ouvrage chronologiquement postérieur en VO, retrouveront dans cette BD à peu près le même ton, les mêmes lycéens un peu paumés, et le même portrait d'une Amérique au bord de la crise de nerf, dont les débordements de quelques-uns servent parfois de prétexte, notamment au cinéma, à une esthétique de la violence pour le moins ambiguë. Des reportages nous montrent parfois de jeunes GI abreuvés de culture de masse séquentielle avant de monter en première ligne, et pendant, comme autrefois on fourrait de la gnôle à 50° dans les rations des poilus pour doper leur amour de la patrie. Derf Backderf, lui; lorgne plutôt du côté de Bukowski et de Crumb, c'est-à-dire de l'humour.
le titre et la « play-list » punk-rock de l'auteur en page de garde peuvent dissuader ceux qui, comme votre serviteur, n'apprécient pas tant la musique que le silence. En réalité le « punk-rock » est plutôt un mouvement de jeunes poètes rebelles qui, d'après ce que j'ai pu comprendre, ne sont pas particulièrement doués pour jouer d'un instrument de musique ni chanter, mais plutôt pour haranguer leur auditoire. de même la façon un peu bizarre de Derf Backderf de dessiner les personnages comme des pantins articulés, sert le récit.

Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (200) Voir plus



Quiz Voir plus

#Mens Clinic {+27719946021} *Penis Enlargement Cream* Pills For Sale in Diepsloot

sssss

t
tg
gd
zz

1 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Derf BackderfCréer un quiz sur ce livre

{* *}