Roman sympathique et délassant, une lecture dans le genre qui fait du bien.
Comme toujours l'auteur nous emporte aux limites du roman et de la fable, vers un récit et des personnages déconcertants.
Après nombres de péripéties plus ou moins cocasses, l'héroïne névrosée et asociale qui pousse son entourage à bout finit par trouver le chemin de sa liberté en même temps que le mode d'emploi des relations humaines !
J'ai moins aimé que « La vie selon Ove », sans doute moins concernée par le foot et les déboires des enfants,
mais le personnage du mari plus subtil qu'au premier abord est une jolie trouvaille qui m'a bien plu !
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Si vous aimez le foot, le faxin et le bicarbonate et le fin fond de l'Angleterre, ce livre est pour vous 😉.
Pour moi, mon avis reste mitigé 🤔
L'histoire d'une femme qui a attendu toute sa vie que la sienne commence...............
Apres un début palpitant, La lenteur du texte m'a fait petit à petit décrocher de ce roman pourtant fort sympathique.
Britt-Marie, 63 ans, pleine de vie et dynamique , décroche un poste de gardienne de MJC après avoir épuisé l'agent de pôle emploi.
Elle quitte une vie ennuyeuse auprès d'un mari infidèle et s'attaque rudement à la tâche dans ce gymnase crasseux où elle n'a de cesse d'astiquer . D'ailleurs son faxin et bicarbonate sont cités à tour de bras à croire qu'il y avait un placement de produit. ( il ne me reste plus, d'ailleurs qu'à trouver ce produit miracle ).
Ainsi, là voilà devenue coach du club de foot et tient son rôle au sérieux.
Enfin le fond de l'histoire est joli et touchant, ce qui redonne un coup de fouet à cette histoire lancinante .
Une nouvelle vie palpitante et pleine de belles surprises, Britt-Marie va s'entourer de personnes singulières qui sauront l'aimer telle qu'elle est. Elle pourra enfin s'affirmer et vivre avec celle qu'elle est.
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Je n'aurais pas cru que je me laisserais attendrir par cette héroïne qui n'avais rien pour en devenir une...passive, maniaque du ménage, pleine de tocs.
Mais au fil des pages on se laisse embarqué par son histoire et sa quête de liberté (bien difficile à acquérir avec son éducation)
Le récit est un peu mou mais tout à fait acceptable pour cette histoire de renaissance et d'ouverture aux autres
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Excellent livre, vif, grinçant et tendre, évocateur d'une vie passée dans l'ombre de l'autre, d'une époque où le rapport dans le couple pour toute une génération de femme se basait sur le mari.
Mais loin d'être complètement un pamphlet féministe agressif, c'est dans la douceur et la détermination du personnage que tout est dit.
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C'est l'héroïne qui m'a posé problème : elle m'a paru assez pitoyable et la façon dont l'auteur la tourne en dérision (comme tout le reste ou presque dans le roman) n'a fait qu'aggraver mon antipathie pour cette Bitt-Marie maniaque, étroite d'esprit, etc.
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Je voudrais apporter une précision importante à l'auteur : le chocolat est nocif, donc interdit pour nos amis muridés, alors ni snickers ni nutella pour eux ! merci. Sur ces entrefaites, mon impression est que Britt-Marie, sous un premier aspect rigide, est une femme formidable et restera longtemps une amie. Ce livre est pour ceux qui aiment l'humour, la tendresse et l'émotion.
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Décidément les personnages psychorigides passifs-agressifs voir asociaux sont les chouchous de Frédéric Bachmann. Ou bien espère-t-il qu'on y retrouve notre collègue de travail, voisin, ou une (petite part) de nous-même ? Sont-ils censés nous faire grincer des dents ? Nous questionner sur l'ordre (forcément) incohérent de notre monde ? Ou bien nous permettre d'évoluer dans un cheminement de développement personnel que la littérature nous offrirait en sus ?
Mystère, car je ne suis pas dans la tête de cet auteur suédois qui m'avait profondément touchée avec le charme fou de Owe dans son Vieux, râleur et suicidaire la vie selon Owe, son premier roman. Hélas, la magie entre Britt-marie et moi n'a jamais opéré .
« Dans la vie c'est celui qui se moque de tout qui s'en sort le mieux » peut-on lire, et il est certain que Britt-Marie en est loin très loin. Il faut dire que la forme d'autisme sociale dont elle relève, et qui peut parfois nous faire un peu sourire (entre l'employée du pôle-chômage et elle, par exemple) met en place des situations ubuesques au cours desquelles je me suis d'ailleurs demandé si elle n'est pas en réalité simple d'esprit, tant ses réactions sont lourdes, pathétiques. J'ai eu du mal à les imaginer les trouvant pour certaines tirées par les cheveux et redondantes.
Là où Owe était touchant de sincérité par sa situation, les phases du récit vécues par cette femme récemment abandonnée ne connaissant rien à la vie à part quelques produits ménagers fétiches n'ont pas pu se dessiner dans mon esprit. La faute à l'écriture probablement, aux personnages mal suggérés, peut-être. Ici encore cet auteur suédois à succès a voulu nous faire réfléchir sur le sens de la vie, sur l'amour, sur la solidarité et la liberté sans nous prendre la tête. Il aurait pu pour ce faire appuyer là où ça fait mal avec off mais de manière plus légère, subtile.
Raté ! Peut-être le contexte « footbalistique » ou bien des personnages auxquels je n'ai pas cru en raison d'une écriture maladroite et répétitive ont-ils saupoudré l'ensemble d'un goût insipide. Il m'a été impossible de rendre crédible à mon imagination cette Britt-Marie tant on l'a affublée de difficultés psychologiques. Son obsession de la saleté peut me toucher mais elle est expliquée d'une manière si express que cela a manqué un peu de fond de jeu ne sachant pas vraiment ce qui relève de la névrose, de la psychose, du retard mental. Je sais… j'analyse toujours trop.
Là où on était pétri d'humour avec Owe, le récit de cette maniaque en manque cruellement. Je n'ai apprécié l'intrigue qu'au moment où un personnage inattendu est réapparu. Lui seul m'a fait sourire, car les traits décrits étaient cohérents, pour moi. Il me semble également que je me lasse des éternels disparus-décédés « cachés » au fond des placards et qui expliquent (presque) tout.
Enfin, cette forme de solidarité qui pointe à chaque coin de rue autour de deux bières et 3 pizzas, j'y crois à moitié…
Allez, en cadeau… voici un extrait : page 101 : « Avec ce genre de personnes, il est difficile de déterminer si elles sont toujours les meilleures parce qu'elles aiment jouer ou si elles aiment ça parce qu'elles sont les meilleures ».
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