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je pensais que ce livre m'apporterait le même plaisir que des biographies de personnages historiques telles que celles de Stefan Zweig : Marie-Antoinette ,Marie -Stuart ,fouché ,ou même d'Henri Troyat : Pierre le Grand ,Catherine la grande ,Ivan le terrible ...Mais ce sont là des oeuvres littéraires et Elisabeth Badinter , avec Marie -Thérèse d'Autriche ,s'est contentée d'un ouvrage historique laborieux ,factuel et scolaire.
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J'attendais de lire, comme le promettait le titre, le pouvoir au féminin, une biographie inspirante. Je suis restée sur ma faim, c'est une déception.

Son père, Charles VI, n'ayant pas d'enfant mâle, avait pris soin d'assurer sa succession en la personne de sa fille aînée, Marie-Thérèse. Mais à sa mort, l'arrivée au pouvoir d'une jeune princesse de 23 ans aiguise les appétits de Frédéric II, roi de Prusse qui envahit la Silésie en 1740. Il est soutenu par la Bavière, la France et l'Espagne. Lorsque la guerre se termine en 1748, par le traité d'Aix-la-Chapelle, Marie-Thérèse a perdu la Silésie, mais surprise, son mari a été élu empereur. Si Marie-Thérèse porte le titre d'impératrice, c'est en tant qu'épouse et non qu'en tant que souveraine, une femme ne pouvait être élue impératrice (ou empereur). Elle était « roi » de Hongrie et reine de Bohème, archiduchesse d'Autriche.

Après la mort de son époux, Marie-Thérère a partagé le pouvoir avec son fils, le peu sympathique Joseph II, qui méprisait son père, craignait sa mère et admirait le cynique Frédéric II.
Mais qu'en est-il des autres ?

Elizabeth Badinter se concentre surtout sur les guerres et je n'ai pas compris pourquoi ses sujets l'appelaient Marie-Thérèse la Grande.

Lien : https://dequoilire.com/le-po..
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Marie-Thérèse d'Autriche, souveraine et mère de Marie-Antoinette, régna pendant une quarantaine d'années sur l'empire d'Autriche, fit un mariage d'amour (ce qui était rare à l'époque) et mit aux monde16 enfants.
Souveraine au pouvoir absolu, épouse aimante et mère de famille tendre et attentive, elle dut concilier ces trois facettes de sa personnalité, ce qui s'avéra parfois très difficile, voire impossible.
Femme dont les principes lui tenaient lieu de credo, elle dut sa vie durant lutter contre un ennemi implacable, le roi de Prusse qui lui n'en avait aucun, si ce n'est d'agrandir constamment et avec succès son royaume au détriment de l'Autriche.
Elisabeth Badinter réussit dans cet ouvrage très documenté mais qui se lit avec plaisir, grâce à une écriture fluide, à dépeindre avec finesse la psychologie de son héroïne ainsi que celle des personnages qui l'entourent.
Elle nous livre une biographie très agréable à lire et qui permet de mieux connaître l'un des monarques du 18ème siècle qui par son action a contribué à écrire l'une des pages majeures de ce siècle si important dans l'Histoire européenne.
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D'abord, je salue le travail de recherches d'Elisabeth Badinter.

> L'auteur nous signale qu'elle n'a pas voulu faire une véritable biographie de Marie Thérèse d'Autriche mais, par ses correspondances essayer de comprendre comment cette femme toute puissante a pu concilier ses différents statuts, étudier sa personnalité etc.....
>
> Son père, Charles VI ne l'a pas préparée à son rôle d'impératrice car il espérait l'arrivée d'un fils. A sa mort, elle devra affronter bien des périls pour défendre son empire. Elle épousera un homme qu'elle aime et c'est rare dans son milieu. Elle aura 16 enfants.

> Comment va t elle gérer son rôle d'épouse, de mère et d'impératrice au pouvoir absolu.

> J'ai trouvé que son portrait à travers sa correspondance était dépouillé de sa vie intime de tous les jours.... Je suis donc restée sur ma faim.

> Je vais me chercher un roman historique sur elle. Si vous pouvez me donner des titres et des auteurs ?

> Bonne lecture.
Mireine
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Voici une biographie d'une écrivaine que j'aime beaucoup, tant elle représente les femmes et leurs combats, et qui parle d'une femme qui a dû se battre non seulement contre les principes du 18ème siècle mais aussi contre une bonne part des pays européens qui désiraient pour la plupart récupérer ses territoires !

Marie-Thérèse d'Autriche qui en dehors d'être la mère de Marie-Antoinette, reine de France, est la souveraine qui a régné le plus longtemps : 40 ans ! Bien que mal préparé à ce statut, elle réussit malgré tout à défendre les possessions des Habsbourg et elle fût « Roi » de Hongrie et de Bohême, duchesse de Bourgogne, de Milan, de Brabant, de Limbourg et de Luxembourg et archiduchesse d'Autriche !

Mère de 16 enfants !!! Epouse aimante d'un homme volage, elle réussit contre vents et marées à remplir tous ses rôles et à se faire respecter, à défaut d'être aimée, des autres souverains.

J'ai beaucoup apprécié la façon d'aborder la vie de cette reine qui ne met pas de côté la mère et la femme tout en montrant bien le combat que se sont mené toutes ces contraintes ! On ne peut qu'être admirative de cette femme dans un monde uniquement masculin et dans le rôle d'un des plus grands monarques de cette période.

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A l'époque où être femme signifie être « faible », Marie-Thérèse d'Autriche est une figure importante qui infirme la règle. Rare sont les reines dirigeantes à l'époque. Bien sûr, il y eut Elisabeth Ière d'Angleterre, la « reine vierge » qui décida de régner seule, comme un homme ; ou encore Catherine II de Russie qui, quant à elle, fit assassiner son mari et délaissa son fils. Et c'est en cela que Marie-Thérèse est intéressante : elle est reine (certains la diront « roi »), mère (de 16 enfants, dont Marie-Antoinette) et femme, follement amoureuse de son mari.
A lire !


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L'année 2017 marquant le tricentenaire de la naissance de Marie-Thérèse a été en Autriche, l'occasion d'offrir au public de nombreuses expositions toutes plus passionnantes les unes que les autres qui ont permis de découvrir l'oeuvre immense de cette souveraine qui a tant marqué son pays.
En France, elle est davantage connue comme la mère de Marie-Antoinette, celle qui ne cessait de harceler sa fille en transmettant par la voie diplomatique de multiples conseils que la jeune femme s'empressait d'ailleurs de ne pas suivre.
Marie-Thérèse, femme propulsée par la volonté de son père, à la tête d'un immense empire, dut dès son accession au pouvoir alors qu'elle n'avait aucune expérience politique, faire face à la férocité de ses voisins et notamment de Frédéric II, certes encensé par Voltaire comme le parangon des despotes éclairés, mais particulièrement retors et guerrier.
Alors qu'elle défendait becs et ongles ses territoires, et ses peuples, elle a quand même trouvé le temps de lever des fonds pour ses armées, de réformer l'administration, de mettre au monde 16 enfants et de s'occuper de leur éducation.
Avec son talent d'historienne, Elisabeth Badinter a su instruire le lecteur sur les grandes lignes de la politique internationale de la période avec une pédagogie souriante et érudite.
Mais elle a surtout tracé le portrait d'une femme confrontée à des conflits intimes qui parlent encore aux "executive women " d'aujourd'hui. Comment concilier l'amour qu'elle vouait à son mari avec l'intérêt bien conçu de l'Autriche qu'il paraissait bien ignorer sans doute par manque de lucidité et d'expérience militaire ? Comment empêcher son fils de mener une guerre perdue d'avance sans blesser sa fierté ? Les deux hommes de sa vie, son époux tendrement aimé et Joseph le fils qui lui succèdera, lui ont donné bien du fil à retordre et loin de l'autocrate que l'on croyait trouver, c'est une femme soucieuse de ménager les susceptibilités que l'on voit à l'ouvrage.
Elle est parfois hésitante, elle prend aussi à quelques reprises les mauvaises décisions, elle connait des coup de blues, elle s'en veut de ne pas consacrer assez de temps à sa nombreuse progéniture...Bref c'est une femme de notre temps !
Le portrait qu'Elisabeth Badinter dresse de la souveraine est remarquablement documenté historiquement car elle s'est appuyée sur les correspondances conservées dans les archives nationales ou au Ministère des Affaires étrangères. Il n'est pas hagiographique car les travers et les faiblesses de Marie-Thérèse ne sont pas occultés, comme sa jalousie même justifiée et son insupportable bigoterie à la fin de sa vie. C'est un récit vivant et enlevé qui se lit avec plaisir et qui retrace avec beaucoup de précision plus de quarante années d'histoire européenne.
Cette lecture peut utilement être complétée par l'essai qui vient de paraître et qui est consacré aux rapports entretenus par Marie-Thérèse avec ses enfants tout aussi passionnant et érudit.
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Lecture instructive que cette biographie d'une femme de pouvoir dont je ne connaissais rien: Marie-Thérèse d'Autriche, mère (entre autres puisqu'elle a eu seize enfants!) de Marie-Antoinette.
Femme profondément éprise de son mari, mère plus que féconde, et femme de pouvoir, immense pouvoir même puisqu'elle parvint à régner sans partage pendant plusieurs décennies sur un royaume chahuté par l'histoire.
J'ai eu du mal à adhérer à la thèse de l'auteur qui met pourtant beaucoup d'ardeur à nous démontrer que c'est la conjonction de ces trois qualités, de ces trois corps, qui confère à Marie-Thérèse un statut et un caractère exceptionnel dans le corps régnant de l'époque, faisant de cette souveraine un personnage moderne. Une modernité contestable à mon sens au vu de la tonalité des propos rapportés, extraits de sa prolifique correspondance, dans laquelle il m'a semblé entendre essentiellement un sens somme toute très masculin et léonin du pouvoir, les atermoiements maternels ne venant qu'en arrière plan. Mais sans doute est-ce de ma part une difficulté à percevoir la vérité d'un personnage derrière l'austérité d'une époque et les charges inhérentes à la fonction de souverain(e).
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L'auteur passe en revue les " trois corps " de la reine Marie Thérèse d'Autriche, mère de Marie-Antoinette : celui de la mère, fertile et féconde puisqu'elle rompt avec l'hérédité funeste des Habsbourg, celui féminin de la reine très aimée, dévouée et maternelle envers son peuple, enfin celui masculin du souverain, parfois en conflit avec les précédentes, notamment dans ses relations avec son époux ou avec son fils l'empereur. Elisabeth Badinter fait ainsi un choix inaccoutumé pour un ouvrage historique car loin de se cantonner aux seuls faits enregistrés et vérifiables, grâce aux nombreuses sources documentaires répertoriées auxquelles elle se réfère, elle saisit également chez la personne publique et dans son aspect biographique, le visage humain de l'impératrice-reine, sensible aux joies et aux peines du quotidien, les sentiments qui peuvent agir en arrière plan des décisions politiques, l'amour enfin d'une femme qui ne s'est pas fait imposer un partenaire contre son coeur.
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Portrait historique nuancé et fascinant d'une femme politique très importante.
Pour voir ma critique, cliquez ici:
Lien : https://youtu.be/HZkvDbFFPO0
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