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sur 320 notes
Il est là ! Les stagiaires en poche. Et dire que j'ai failli acheter ce roman il y a deux années à la foire du livre de Bruxelles. Samantha Bailly était même en dédicace. Mais non, je suis repartie avec un autre de ses romans (Ce qui nous lie) et j'avais beaucoup aimé. du coup, je ne découvre les stagiaires que maintenant seulement. Et quelle découverte ! Une vrai immersion en stage en entreprise (comme son nom l'indique bien entendu). Moi qui ai vécu un stage dans une maison d'édition en 2013, cela me rappelle de nombreux souvenirs. le vocabulaire « moderne » et « franglais » du milieu entrepreneurial (ça, je le vie au quotidien dans ma boite actuelle), les conversations par communicator pour savoir où on mange à midi ainsi que pour discuter en cachette sur le dos des autres, le stress de ne pas faire son travail correctement et surtout l'envie de décrocher un contrat par la suite ! le rêve, non ? Qui n'aurait pas vendu sa bibliothèque (oui l'image est forte, je sais) pour décrocher un CDI dans l'entreprise de ses rêves ?

Un sujet sur lequel j'ai de l'expérience et autour du quel je pourrais parler des heures. Mais Samantha Bailly le fait tellement bien. Avec tendresse et avec humour. Une histoire qui se lit quasi d'une traite (j'ai quand même du m'arrêter à un moment car il est taaaard mais j'aurai bien lu le roman en une fois si j'étais en vacances) et qui nous fait sourire. Un récit qui se déroule littéralement devant nos yeux (la peau de vache de l'accueil, la bimbo qui veut se taper tout ce qui bouge, la boss qui est toujours pendue à son téléphone et le gentil collègue qui tente une approche amicale – mais avec des idées derrière la tête, on le sait très bien). Vous l'avez deviné, j'ai adoré ! Tellement adoré que j'ai commandé « A durée déterminée », la suite sortie cette année , lorsque j'étais à la moitié de l'histoire. Oui, j'ai envie de retrouver cette plume ASAP (= as soon as possible => MAINTENANT) et de continuer à suivre les aventures de cette entreprise. I WANT MORE.

Ce petit roman jovial et plein de vie, authentique s'il ne fallait utiliser qu'un mot, m'a donné du baume au coeur et m'a permis de replonger dans mes souvenirs personnels. Mon vécu en stage. Certes, j'ai loin d'avoir eu la vie difficile d'Ophélie qui a du bataillé pour trouver un appartement et pour vivre avec 400 EUR par mois à Paris. Quoique, en Belgique, on n'est pas payé du tout quand on fait un stage dans le cadre de ses études… alors c'est pour vous dire l'exploitation des stagiaires. Mais bon, je n'ai pas eu à me plaindre. Je n'ai jamais quitté l'entreprise après 17h30 si mes souvenirs sont exacts. Ce qui n'est pas le cas de nos chers stagiaires. J'ai eu quelques difficultés à apprécier Arthur lors des premiers chapitres car il est typiquement le type de mec qui m'agace à croire que la vie est un jeu, que les femmes sont là pour « faire potiche en se taisant » et que les autres comptent pour des prunes. Mais c'est aussi cela qui a fait la richesse de cette histoire : la diversité des caractères des protagonistes. Pas un ne ressemble à l'autre. Je me suis le plus identifié à Ophélie qui me ressemble beaucoup mais j'ai également adoré voir les relations qui se tissaient avec Alix, Hugues et tous les autres collaborateurs (j'ai bien retenu, hein Samantha !) de chez Pyxis.

Un roman contemporain comme je les aime que j'ai adoré lire. Un vrai petit plaisir et toujours un bonheur de retrouver la plume de Samantha Bailly. J'ai hâte de lire A durée déterminée (et puis Indéterminé l'année prochaine !)… j'attends simplement que mon facteur m'apporte mon joli colis 🙂
Lien : https://atouchofbluemarine.w..
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Une bluette au travail!
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Mon choix de roman s'est porté sur le thème du monde du travail vu par une jeune stagiaire - bien que n'étant moi-même plus ni une employée, ni parisienne, ni si jeune !
J'ai été un peu déçue par la progression de cette jeune Ophélie que nous suivons dans cette entreprise geek/branchée/fun.
Ophélie, donc, provinciale, naîve (forcément ?), qui cherche à passer ces 6 mois et faire ses preuves pour obtenir un poste fixe dans la com' .
*
De l'exploitation des stagiaires (ils sont 6), en passant par leurs relations sentimentales, des chefs tyranniques (et profiteurs).
En conclusion, des stéréotypes et peut-etre trop de sentimentalisme dans ce premier tome. J'ai lu le deuxieme d'ailleurs et je l'ai trouvé plus abouti.
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Livre de rentrée.
Découvert par hasard dans les rayons d'une petite librairie de Bourgogne, j'ai d'abord été attirée par ce titre évocateur d'angoisse pour moi. Étudiante en école de mode, je connais le calvaire des stages payé une misère dans un monde de requins.
Je me suis donc laissé tenter par la jolie couverture et j'ai baladé ce livre dans le métro lyonnais, lors de mes 45 minutes de voyage journaliers.
Ce livre est frais, léger, sans prise de tête, agréable à lire. Je me suis laissé aller avec les personnages, reconnaissant certains aspects de ma propre vie, de ma propre histoire. Samantha Bailly est donc une jolie découverte.

(J'aimerais d'ailleurs beaucoup un tome 2, savoir ce que chacun est devenu, je suis restée sur ma faim avec l'épilogue.)

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Autant je n'ai pas aimé le dernier livre de Samantha Bailly, autant celui m'a plu par sa fraicheur et par son histoire sympathique.
Un groupe de stagiaires dans une entreprise à la mode , ils vont partager 6 mois de leur vie. Travail (exploités pour un salaire de misère), amour, amitié, beuverie en tout genre ...
Que c'est bon d'avoir 20 ans .... (ou pas ).
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Je me suis gravement ennuyée.
L'idée de dénoncer les conditions des stagiaires était bonne mais le tout noyé dans des histoires de beuverie et de coucherie, ça finit par lasser. Et puis les prénoms raccourcis du genre "vince" pour Vincent", "Ju" pour Juliette, "Oph", pour Ophélie, ça va "5 minutes", comme on dit. A la longue, ça use le lecteur. Bref, je n'ai pas du tout accroché, ni au style ni à l'histoire. Franchement, je m'attendais à beaucoup mieux.
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J'ai seulement découvert Samantha Bailly cette année et c'est ici mon 3e roman de l'auteure, après le diptyque de Nos âmes jumelles (vivement le tome 3 !). Sortant d'une panne de lecture, j'avais envie de retrouver la plume addictive et poétique de Samantha qui m'avait tant plu et que j'espérais retrouver. Ça n'a pas raté puisque j'ai dévoré ce roman que j'avais du mal à reposer tant je m'étais attachée aux stagiaires et voulait savoir ce qui allait advenir d'eux. Nous suivons principalement Ophélie, la jeune provinciale débarquée à Paris et Arthur, le gosse de riche au tempérament rebelle pendant six mois, lors de leur stage chez Pyxis. Une nouvelle fois, l'auteure nous touche sans détour en nous proposant des situations de vie que l'on a tous vécu. J'ai suivi les personnages avec ce sentiment de nostalgie presque constant qui me rappelait mes propres débuts dans la vie active et c'est certainement la plus grande force de l'auteure. Pyxis est une entreprise qui développe des jeux vidéo et publie des mangas, en clair, elle parle directement aux nouvelles générations, les geeks, les otaku et les passionnés. Elle joue avec les références modernes et romance avec brio les situations de vie que l'on a tous vécu : le 5 à 7 qui dégénère, le plan galère du nouvel an, la fête de Noël de l'entreprise etc... le seul mini reproche que je pourrais faire sur ce roman et qui me prive du coup de coeur serait le côté super cliché des personnages. le gosse de riche qui veut se rebeller et trompe sa copine, la provinciale naïve qui fait rêver tous les gars, l'otaku fan de ses mangas qui ne sort pas de chez elle etc...

☆ ☆ ☆ ☆ ☆

En résumé, ce fut un excellent moment de lecture qui passe très proche du coup de coeur. Samantha Bailly a un don incroyable pour vous accrocher dès les premières lignes et je compte bien lire tous ses autres romans.
Lien : http://bunnyem.blogspot.ca/2..
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Bien qu'ayant déjà lu "ce qui nous lie" et ne l'ayant pas beaucoup apprécié, j'ai voulu retenter ma chance avec "les stagiaires".
J'ai été très déçue par le livre, surtout en ayant lu de nombreux avis très positifs à son sujet.

Alors au départ c'était plutôt pas mal, on suivait plusieurs personnages qui étaient stagiaires dans une même boîte. Et puis l'auteur a recentré la narration sur deux personnages : Ophélie et Arthur.
Et même si on avait des nouvelles des autres personnages par l'intermédiaire des deux principaux, l'ambiance du livre a changé. C'est comme si on passait de quelque chose de positif à un sentiment d'oppression.

Alors oui, on passe du stage rêvé à la désillusion mais il y a autre chose qui plombe le livre. Les personnages !

J'ai trouvé que les personnages étaient tous hyper caricaturaux, ce sont de vrais stéréotypes sur pattes. On y trouve la provinciale un peu perdue dans la ville parisienne, la grosse geek de service, l'allumeuse, le gros hipster de base et le fils à papa autodestructeur.
Et le plus dommage, c'est que l'on se retrouve avec des personnalités sans nuance alors que les personnages sont le coeur de ce livre !

Autre chose qui m'a beaucoup dérangée dans ce livre, c'est le fait qu'on passe de l'univers des stagiaires qui se donnent à fond avec l'espoir d'obtenir un emploi sur le long terme dans la boite où ils rêvent de bosser ... mais très vite cet univers passe au second plan pour se concentrer sur l'hypothétique relation entre Ophélie et Arthur !

C'est comme si le stage n'avait été qu'une excuse pour permettre à des gens sans aucun points commun de se rencontrer et de tisser des liens dans l'adversité.

Et puis une chose qui me tient à coeur (et que je me suis rappelé en lisant une critique) c'est au sujet d'un passage qui m'a vraiment énervé. : Ophélie réagit vraiment très bizarrement lorsque Alix lui avoue n'avoir jamais pris de drogues à 23 ans.

Je ne sais plus ce qu'elle lui répond mais c'est ce qu'elle ajoute mentalement qui m'a fait bondir. « Cela dit, si sa vie était jusqu'ici une série de chats et de forums de discussion, ceci explique cela : le virtuel n'offre pas toutes les expériences de la vie, loin de là. »

Là j'ai envie de dire WTF et je pense que je ne suis pas la seule !

En quoi le fait de choisir de ne pas se droguer fait de vous un être inférieur qui n'a aucune expérience de la vie ? Dans quelle monde c'est la base de l'expérience humaine ?????

Alors je ne sais pas si c'était intentionnel de la part de l'auteur pour mieux nous encrer dans le livre ou si ce n'était qu'une maladresse mais en tout cas cela n'a pas DU TOUT fonctionné !

J'ai aussi eu l'impression que Samantha Bailly en faisait trop, BEAUCOUP trop, tout le temps. C'est un des gros problèmes du livre et en plus c'est récurent.

En ce qui concerne la plume de l'auteur je l'ai trouvée médiocre dans ce livre alors qu'elle laissait beaucoup plus transparaître des sentiments dans ce qui nous lie. Les personnages étaient un peu plus nuancés aussi !


Quant à la fin, j'ai été déçue devant la solution de facilité choisie par l'auteur, même si je m'attendais à quelque chose dans ce genre.

JEn résumé, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je ne le recommande PAS. Mais je comprends qu'il puisse toucher un certain public !
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Les Stagiaires est un roman contemporain très divertissant qui dresse un tableau plutôt réaliste de la vie en entreprise. En effet, nous allons suivre tout un panel de personnages, tous très différents les uns des autres, qui vont effectuer un stage dans l'entreprise Pyxis, renommée dans le monde du manga et des jeux vidéos.

Le livre alterne les points de vue de deux personnages principaux : Ophélie et Arthur.
Ophélie est une jeune fille de 22 ans qui vit à Rennes en colocation avec son petit ami. Pour terminer ses études, elle rêve d'une expérience à Pyxis. Par son biais, nous allons découvrir combien il est difficile de trouver un logement décent sur Paris, de survivre avec un maigre salaire de stagiaire ou de vivre une relation à distance. J'ai trouvé ce personnage très attachant, sans aucun doute le plus simple. Ophélie a une force de vivre, une envie de découvertes et de nouvelles expériences qui est très contagieuse !
Arthur représente quant à lui le parfait cliché du bobo parisien : après une grande école de commerce, il veut faire sa place dans le monde de la finance. Mais comme c'est un petit rebelle, les stages dénichés par gentille-maman dans les plus grandes banques du monde ne lui conviennent pas. Non, Arthur veut respirer un peu et travailler dans un domaine qui l'intéresse : quoi de mieux que Pyxis ? Beau parleur, beau physique, Arthur est particulièrement imbu de lui-même et ne comprend pas qu'une fille puisse lui résister (d'autant plus quand elle est quelconque !). On le voit essayer de se dépêtrer de sa situation familiale (fils à maman qui veut s'émanciper mais ne saurait se passer de la richesse de ses parents) et amoureuse (bien qu'en couple avec une très jolie fille, il ne peut s'empêcher de lui être infidèle). Je sais que certains lecteurs ont trouvé ce personnage touchant, par ses petites fêlures, son caractère quelque peu torturé. Je l'ai personnellement trouvé détestable en tout point : ses constantes hésitations, sa façon de croire que tout lui est dû, sa vanité…

Autour de ces personnages principaux gravitent les autres stagiaires. On rencontre Vincent, le jeune stagiaire en ressources humaines, qui ne m'a pas réellement marquée : trop proche des autres stagiaires que ce que son job lui permet, trop dédaigneux envers les filles qui ont quelques complexes alors qu'il est gaga devant celles qui débordent de vulgarité… Il y a aussi Hughes, du service graphisme, qui teste ses limites dans les soirées électro. Personnage intéressant, bien qu'assez peu approfondi mais un peu paumé. On croise aussi Enissa, qui cache bien son jeu sous ses dehors de fille facile et aguicheuse. D'ailleurs, il est bien dommage d'avoir abordé ce sujet sans le creuser davantage puisqu'il est passé totalement sous silence par la suite ! Pour finir, il y a aussi Alix, la geekette, qui ne jure que par les mangas et a toute une collection de produits dérivés.
Tous ces personnages ont le trait un peu grossier, on peut le reprocher, mais cela permet à chacun de nous de s'identifier et de se sentir intégré à la bande.

Je suppose que beaucoup de jeunes se sont retrouvés dans le témoignage des stagiaires en ce qui concerne la vie d'entreprise. D'abord, ces jeunes sont en compétition avec des centaines d'autres candidats et décrocher le stage de ses rêves s'avère relever du miracle. Mais quand cela arrive, ils ne sont pas encore au bout de leur peine ! Non, il y a le salaire misérable, les heures interminables de travail pour obtenir un peu de reconnaissance, les chefs n'aidant rarement (on croise plusieurs stéréotypes ici, de la working-girl à l'employé qui passe son temps à glander). Il ne faut néanmoins pas oublier tous les bons côtés : les rencontres et l'amitié qui en découle (j'ai adoré toutes les petites discussions par Communicator !), les pauses devant des jeux-vidéos au sein même de la société, etc.
C'est vraiment ce point qui m'a plu dans ce livre, même si je ne suis pas tout à fait concernée par le domaine de l'entreprise. J'ai par contre été déçue par la deuxième partie du live, davantage centrée sur les intrigues amoureuses des protagonistes, ce qui était d'abord ennuyant, mais surtout agaçant devant les choix qui sont faits…

Je tiens à souligner le style accrocheur de Samantha Bailly qui a su influer une très bonne dynamique au livre. Même si l'histoire se déroule autour de multiples personnages, elle a choisi de ne donner un point de vue qu'à deux d'entre eux. Cela nous évite un fil conducteur trop confus tout en découvrant divers caractères.
J'ai beaucoup aimé les petites chansons présentes à chaque début de chapitre, que je connaissais pour la plupart (le générique de Pokémon quoi !) pour une fois, ce qui permet de se composer une petite playlist.

Pour conclure, j'ai passé un bon moment de divertissement avec ce roman, dans lequel j'ai aimé la première partie « initiatique » où l'on découvrait comment les personnages s'en sortaient avec leur nouvelle vie à Pyxis. J'ai par contre été plus déçue par les péripéties amoureuses (en particulier en ce qui concerne Arthur ou Ophélie) et toute la seconde partie du livre en général. Les personnages auraient mérités d'être un peu moins caricaturaux, mais Ophélie échappe à la règle et ce seul personnage suffit à nous rendre le livre intéressant.

Il semblerait qu'une suite, centrée cette fois sur les CDD, serait en cours d'écriture. A bon entendeur…
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J'ai lu beaucoup d'avis positifs sur ce livre, ce qui a motivé ma lecture, et comme souvent dans ces cas là, la déception est d'autant plus grande. Je ne peux pas dire que ce roman est mauvais, il y a même de bonnes idées, comme l'incrustation de mails et de conversations instantanées typiques de notre époque. Mais d'autres choses m'ont gênée et la première est que très vite, la vie personnelle des stagiaires devient plus présente que leur vie professionnelle. Au départ, il est question des opportunités qu'offre le stage, des tâches qu'on leur confie et des relations avec les collègues mais rapidement, on en vient à parler de leur vie sentimentale, pour ne pas dire sexuelle. Deux des stagiaires sont narrateurs et ça conduit à deviner ce qui va se passer...

Et puis il y a la question des personnages. Ils sont ultra clichés : la jolie provinciale, le fils à papa, le hipster, la geek, le dragueur et la chienne en chaleur. Ce sont les deux premiers qui sont mis en avant même si ce ne sont pas les plus intéressants et même la relation qu'ils nouent est clichée. J'ai eu du mal à cerner la personnalité d'Ophélie : provinciale sérieuse et bosseuse, elle est aussi une habituée des soirées et ne comprend pas qu'à 23 ans, on n'ait pas fumé un joint. Je ne dis pas que les bosseurs ne savent pas s'amuser mais son apparente maturité contraste avec sa facilité à se démonter la tête. On dirait que l'auteure fait en sorte qu'Ophélie soit irréprochable. Et maintenant que j'y repense, c'est le cas pour tous les personnages féminins : quoiqu'il se passe, c'est toujours elles les victimes et les mecs les conn****. En ce qui concerne Arthur, le fils à papa, il se cerne très bien tout seul mais on ne peut pas dire que le personnage apprenne de ses erreurs. Les autres, tout aussi clichés, cachent des failles qui les rendent plus intéressants mais ils ne sont pas narrateurs et on s'intéresse donc peu à eux, sinon à travers le regard des autres, et c'est dommage.

Il y a aussi le manque de crédibilité général : ça parle de manga rapidement sans savoir précisèrent de quoi il est question, et ça se ressent. Quand Ophélie en parle, elle dit que ça a marqué sa vie... sauf qu'elle ne fait que le mentionner et que ça n'apparaît pas dans sa vie. L'entreprise sympa n'est donc qu'un prétexte pour réunir des personnages qui doivent avoir des expériences sentimentales plus ou moins réussies. Et cette habitude de faire des fêtes et de boire comme des trous me fait plus penser à l'université qu'à l'entreprise. Et pour un roman censé parler de stagiaires qui commencent à avoir des responsabilités, ils devraient au moins se heurter au fait que la vie professionnelle et les fêtes à foison ne sont pas compatibles. Mais non, car les beuveries servent à gérer les vies sentimentales et apparemment, c'est ça qui compte le plus.

Je n'ai rien contre les histoire sentimentales mais quand il y a un cadre intéressant non exploité, je suis déçue. Et puis il y a la fin : elle ne résout absolument rien, pour aucune stagiaire. En arrivant aux dernières pages, je me suis demandée s'il n'en manquait pas, tant j'ai eu l'impression que rien n'était réglé.

Ce ne fut pas une lecture désagréable car c'est plutôt bien écrit, mais la romand prend l'ascendant sur tout le reste et la fin laisse un goût d'inachevé.
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Décevant. Des personnages caricaturaux : les méchants boss fainéants et hypocrites, qui exploitent les pauvres stagiaire sous-payés, le bourgeois parisien fêtard et la petite provinciale travailleuse, etc. On dirait un pamphlet contre le système des stages en entreprise, mais je pense que l'auteur ferait mieux de régler ses comptes ailleurs que dans un roman ! Si on enlève cette dénonciation, que reste-t-il de l'intrigue ? pas grand-chose...
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