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sur 320 notes
A ma gauche: Ophélie Dubois, rennaise, en couple depuis deux ans, qui, de galère en galère, vient de décrocher un stage de 6 mois à Paris. Son activité préférée: s'occuper de son chat.
A ma droite: Arthur, fils de bonne famille, parisien, étudiant en école de commerce, adepte des soirées " drague/alcool/ cocaïne", vient de décrocher un stage de 6 mois dans la même société. Son activité préférée: cocufier sa copine. Oui. Arthur est un connard, autant le dire de suite
La société en question se nomme Pyxis, une grande boite ultra célèbre qui édite des mangas et vient d'ouvrir une branche jeux vidéo. Une société de rêve, réputée être " aussi cool que Google" (il y a des fauteuils colorés et des jeux vidéos en salle de pause, une salle de sport, on vient travailler habillé comme on veut...)
Le rêve d'Ophélie qui est fan de leurs productions depuis des années, une simple ligne valorisante sur le CV pour Arthur. Ophélie va donc passer 6 mois au service communication sous l'égide de Caroline Tranchant, une femme d'affaires toujours vissée à son téléphone qui lui adresse à peine la parole. Pour Arthur ce sure le service comptabilité et ses tableaux à remplir sous les ordres de Steven, un type à l'air depressif qui truffe ses phrase d'anglicismes et ne cesse de rappeler à quel point son précédent stagiaire était doué, efficace etc..

Bienvenue dans le monde de l'entreprise, la petite société qui a bien grandi aime à rappeler l'ambiance chaleureuse, détendue, agréable qui a présidé à sa création, la réalité est tout autre: la boîte de rêve n'engage quasiment personne mais utilise un nombre colossal de stagiaires, dont elle s'assure la collaboration en faisant miroiter la possibilité d'un renouvellement de stage ou d'un CDD ( même le type chargé du recrutement des stagiaires est un stagiaire). Mais pour ça il va falloir se donner à fond pour quelques 400 malheureux euros par mois. C'est le cas de nos deux nouvelles recrues qui vont rejoindre la cohorte des Hugues, Vincent, Alix et Enissa, tous dans la même situation.
La "culture d'entreprise" encourage le fait de faire tomber les barrières hiérarchiques.. mais ça n'est que façade, gare au responsable qui s'afficherait trop en compagnie des stagiaires. le copinage oui, mais pas de trop près.
Ca sent la désillusion!

Et au final j'ai plutôt aimé ce livre, parfois drôle, souvent bien vu ( souvent je me suis dit que ça sentait le vécu!). et ce malgré ses personnages principaux qui ont un peu trop tendance à monopoliser le récit, et c'est dommage.
Ophélie, ça va encore, même si elle manque sérieusement de répondant. Mais Arthur est vraiment un connard de A à Z, même s'il s'étoffe au fil des pages et gagne un peu en profondeur, il reste le type qui se bourre la gueule, se drogue, fait des conneries, et demande à son meilleur ami de lui sauver la mise. le tout doublé d'un misogyne de première qui trompe sa copine à tour de ras, assuré qu'il est qu'elle reviendra en s'excusant de s'être mise en colère. il le dit clairement: son but c'est de séduire, et d'avoir tout pouvoir sur l'esprit des femmes qu'il ne considère que d'un point de vue esthétique. Il fait quand même régulièrement du harcèlement sexuel - ce qui l'intéresse, c'est la chasse, et plus la proie résiste, plus c'est un défi à relever- sur la pauvre Ophélie, qui , comme elle est trop polie et discrète, ne lui met pas la droite qu'elle devrait lui assener. C'est un peu ça le problème: un personnage principal agaçant au possible, et le deuxième qui est nettement plus intéressant avec ses problèmes d'argent, mais se retrouve de fait presque au second plan. Malgré tout, la position d'Ophélie par rapport à la drogue me gène un peu: pas plus choquée que ça de voir Arthur se faire des rails, ni de supposer qu'Hugues passe plus de temps à prendre n'importe quoi au motif " ho si je lui dis que la drogue, c'est quand même un peu dangereux, ça va le pousser à en prendre plus". Par contre elle est limite choquée lorsqu'une copine lui dit qu'elle n'a jamais fumé un joint. WTF? Ophélie, tu m'inquiètes!

Ceci dit, j'ai apprécié le fait que chaque chapitre soit le point de vue de l'un des deux ( et je vous jure que je me disais " ouf c'est au tour d'Ophélie, enfin, pendant quelques pages je ne vais pas avoir d'envies de meurtre), mais comme je le dis souvent, ici ce sont les personnages secondaires que j'ai le plus appréciés, avec en tête Alix, l'otaku aux cheveux rouges, aux boucles d'oreilles donuts, aux tee-shirts geek et à la manucure Pikachu. Parce que c'est un bonne copine comme on aimerait en avoir, parce qu'elle est intègre et qu'elle assume sa geekerie. donc elle m'est très sympathique évidemment. Hugues, le bon pote aussi. Même Enissa, la dragueuse qui en fait trop et finit toujours par se ridiculiser est parfois touchante. Des personnages stéréotypés, mais qui gagnent en profondeur au fil des pages. Ca m'a rappelé des souvenirs de fac - même si je n'ai jamais fat ce genre de stage-, les étudiants en galère d'appart, qui triment pour un salaire de misère, j'en ai vu un certain nombre...et la galère pécuniaire, avec le chômage, j'ai connu aussi.
Au final j'ai quand même lu le tout et assez vite, pressée de savoir qui allait être engagé, qui allait être exploité, qui allait s'en sortir. le constat est quand même amer: dans cette société là, on voit des gens s'enthousiasmer pour un CDD de 6 mois sans plus de garanties. Ca aussi j'ai connu !

Après, c'est un livre sympa, mais pas inoubliable non plus. J'ai aimé l'idée, les personnages secondaires.. mais le propos a tendance à se diluer dans l'alcool et les soirées.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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J'avais quelques appréhensions. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'avais pas accroché à Ce qui nous lie. Pourtant, j'avais déjà lu Samantha plusieurs fois et j'avais toujours plongé avec un enthousiasme immense dans ses récits. Là, la rencontre ne s'est pas faite. C'est donc avec un peu de réticences que j'ai zieuté Les Stagiaires. Toutefois, j'avais vraiment envie de donner sa chance à ce roman. Donc, je me suis lancée.

Et...

Un vrai coup de coeur. Je suis ravie d'avoir plongé dans ce roman, d'avoir découvert Pyxis. Quelle belle découverte. L'histoire est prenante, pourtant, la thématique de base pouvait susciter quelques réserves. Que dire d'un lieu de stage, d'une boîte où on débarque pour quelques mois ? Eh bien, Samantha nous démontre qu'il y a des tas de choses à raconter. Des choses profondes, d'autres qui le sont moins et pourtant, l'ensemble fait partie du quotidien de tous ces jeunes qui débarquent dans des sociétés de plus ou moins grandes importances. Mon mari trouverait sûrement des points communs à ce qu'il a vécu lui aussi durant son stage en entreprise quand il était aux études.

Force est de constater que tout peut arriver : le bien comme le mal, les déboires les succès mais aussi, et c'est sans doute le plus délicat, l'inconnu qui parfois vous suit comme une chique collée à votre chaussure. On a beau nettoyer, il en reste toujours un peu. Pour certains, c'est ce qui les attend au bout du stage. Après avoir trimé des mois, les perspectives d'avenir, la possibilité d'être embauché, les souhaits personnels, la motivation... tout s'amenuise pour certains, tout s'étoffe pour d'autres. Bien entendu, cette seconde catégorie comporte bien moins d'élus que la première. Hélas.

Au-delà de l'expérience professionnelle, Samantha nous montre à quel point on aborde une toute autre expérience aussi : celle de la vie. La vie avec ses émotions parfois difficiles à gérer que ce soit dans les contacts humains mais aussi dans la débrouille quand on quitte le nid familial et qu'on s'éloigne des siens, dans un monde inconnu, où il n'est pas facile de s'ouvrir quand on est pas assez déluré voire extraverti. Certains y parviennent tout de même.

Revenons sur les personnages. Je dois avouer que j'ai trouvé certaines similitudes - et ce n'est pas pour me déplaire, puisque j'avais adoré Lignes de vie - entre Ophélie et Gabrielle. Personnage plein de peps et de doutes à la fois. Assez paradoxal et pourtant, si réel finalement car il n'est pas rare qu'on traverse de telles périodes et quand on voit comment le personnage d'Ophélie évolue, au regard de celle de Gabrielle, pour moi, il n'est pas impensable de faire le parallèle. Même si le contexte et leur histoire sont différents.
Cela dit, c'est un personnage que j'ai aimé suivre, tant dans ses doutes que ses succès, mais aussi dans ses moments de questionnement personnel, dans la confrontation avec sa mère pour enfin arpenter le chemin de l'évolution. Et c'est sans nul doute un point de revirement intéressant.

Le personnage d'Arthur que l'on a envie de baffer mais qui de temps en temps suscite la compassion tant il est mal dans sa peau d'une certaine manière.

Alix aussi est un personnage que j'ai beaucoup apprécié, délurée au possible mais finalement très fine de perception quant aux relations humaines.

Les relations humaines sont vraiment un point d'ancrage dans ce roman, outre le fonctionnement de Pyxis que l'on découvre, on apprend comment tout se lie et se délie.

Dans ce roman, on passe par de nombreuses émotions : du rire, aux yeux emplis de larmes, de la stupéfaction aux sourires. Et c'est là aussi l'une des nombreuses richesses de ce récit.

Encore merci Samantha pour ce très bon moment de lecture que je vous conseille également !

Le plus du livre : la superbe couverture par Boulet !
Lien : http://earaneinfantasy.blogs..
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Quel roman, j'ai adoré. Samantha Bailly arrive à nous transporter et nous emmener dans cette histoire dont il est impossible de lâcher. Il y a beaucoup d'humour et de sensibilité.
A chaque début de chapitre il y a quelques phrases d'une chanson, des supers artistes et je dois dire que j'ai adoré, je chantais à chaque chapitre avant de lire, bref je m'éloigne...

Nous sommes dans une entreprise spécialisée dans l'édition de mangas et de jeux vidéo il s'agit de Pyxis, une entreprise qui accueille des stagiaires et environ tous les six mois stagiaires changent.

Dans les stagiaires, on va suivre l'arrivée d'un nouveau groupe d'apprentis dans l'entreprise : Ophélie, Arthur, Hugues et Alix avec des personnalités différentes et attachantes.

L'auteur nous propose de découvrir en particulier, Arthur et Ophélie, deux personnalités complètement opposées, un jeune homme aisé qui trompe régulièrement sa copine et qui aime faire la fête et Ophélie elle est plus réservée et viens d'un milieu modeste.

C'était vraiment une super lecture. Ce qui est impressionnant c'est les détails, on avait l'impression d'être une caméra dans cette entreprise, dans ce groupe de stagiaires. On avait l'impression de vivre ces six mois avec ces personnages, c'était génial.

Dans ce roman on s'identifie un peu à chaque personnage et il y a aussi un bon message: il faut croire en soi.
Petit message à l'auteur, j'aimerais bien retrouver ces quatre stagiaires pourquoi pas dix ans après ?

Petit plus, la couverture est illustrée par Boulet, quel talent c'est exactement l'image que j'avais de ces quatre stagiaires.
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J'ai passé un bon moment avec Arthur, Ophélie, Alix et les autres...Du prévisible, mes de bons moments qui peuvent nous rappeler des souvenirs. Je viens juste de voir qu'il y avait une suite, et j'ai bien envie de savoir ce qui va se passer^^. Ecriture fluide, simple et directe, sans chichis. Arthur est le stéréotype même d'un mec qu'on a toutes connues à un moment dans notre vie, malheureusement.
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J'ai aimé le côté réaliste et non édulcoré de cette histoire même j'ai eu du mal à y croire tout à fait. Je n'ai jamais été exploitée en stage comme ça (encore heureux vu que je n'étais même pas payée 😀) mais comme l'auteure a une expérience dans le jeu vidéo, c'est bien possible que cela se passe ainsi dans certains secteurs.
J'ai aussi eu un peu de mal avec les personnages, ils m'ont tous tapés sur le système à un moment ou à un autre avec leur volonté d'autodestruction, leur "je sais que ce n'est pas une bonne idée mais je le fais quand même". Tant qu'à se fourvoyer, autant ne pas s'en rendre compte.
Malgré une histoire bien écrite, cela m'a empêché de ressentir de l'empathie pour les personnages et de vraiment m'attacher à eux.
Je n'aurais pas acheté la suite mais puisqu'elle m'est prêtée, je la lirai quand même en espérant que les héros me paraissent plus sympathiques dans les autres tomes.
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Un livre qui nous fait découvrir l'envers du décors de la vie de stagiaire dans certaines entreprises. A la clé du stage, peut être un poste au sein de l'entreprise. Enfin peut-être.
On y découvre des maîtres de stages cool, d'autres odieux ou méprisant. Des stagiaires qui se retrouvent pour se soutenir. On parle aussi des galères de couples, de logements, des parents avec un brin d'humour ou pas ;)
C'est un livre facile à lire, plutôt pour adolescents.
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Un livre avalé d'une traite, en moins d'une journée. Son écriture simple et légère traite avec efficacité d'un sujet sérieux qui touchera chacun d'entre nous : celui de l'insertion de jeunes étudiants sur le marché du travail, et en particulier les espoirs et les déconvenues des stages. La narration, qui ne s'appesantit pas sur des détails et va droit à l'essentiel, dépeint avec un réalisme criant de vérité les difficultés de ce passage désormais presque obligé. Au fil des chapitres, on suit les déboires et les réussites de deux stagiaires qu'en apparence, tout semble opposer : d'un côté, Ophélie, la jeune provinciale, bosseuse et passionnée qui manque de confiance en elle, de l'autre, Arthur, le riche étudiant parisien, perdu malgré sa situation de privilégié.


Le livre de S. Bailly parvient à retranscrire fidèlement toutes les difficultés et la précarité de cette période délicate de la vie. Entre attentes et espoirs, appréhensions et angoisses, volonté de faire ses preuves et incertitudes, recherche de stabilité et d'identité, quête de soi et de sens. Ce sont les premiers pas dans la vie d'adultes qui nous sont racontés, l'apprentissage de l'autonomie et de l'indépendance, la vie du quotidien et ses tracas dans toute sa réalité.

Ce livre c'est aussi et avant tout un vent d'optimisme avec des rencontres et des partages entre des personnages touchants, leurs galères, leurs pleurs et leurs moments de doute, leurs éclats de rire, des fêtes et leurs excès, des amitiés et plus si affinités…
En bref, c'est une peinture d'un moment de vie dans notre société, à laquelle chacun pourra s'identifier.

https://bouquinerie-et-cie.blogspot.com/2018/08/les-stagiaires-de-samantha-bailly.html

Lien : https://bouquinerie-et-cie.b..
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Je suis partagée par cette lecture…
Le style est très agréable, très fluide et je l'ai lu très rapidement.

Par contre, je n'ai pas été emportée autant que je l'espérais, la fin était prévisible, mais ça je m'en doutais, mais c'était plein de beuverie et assez cliché dans le genre : la provinciale qui débarque à Paris sans le sou, et le beau gosse riche qui couche avec tout ce qui bouge et obtient tout ce qu'il veut. Ca ne vous rappelle rien à vous ? Vraiment ??
Moi, j'y trouve de très très grosses similitudes Au Bonheur de Dames de Zola avec la notion geek et des stages en plus et mise à part qu'Arthur n'est pas le directeur mais un autre stagiaire.

Je ne sais pas si je lirais la suite, peut-être si je la trouve à la bibliothèque, car le personnage d'Ophélie est attachant et je serais curieuse de savoir ce qu'elle deviendra, ce ne sera pas prioritaire.
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J'ai beaucoup aimé le fait de suivre deux personnages diamétralement opposés, Ophélie et Arthur, mais qui n'ont qu'un seul et même but : rester après leur stage. Mais ce n'est pas que deux personnages que j'ai suivis, c'est toute une bande de stagiaires confrontés à une société à l'apparence idéale mais bien moins quand on y bosse tous les jours.

L'autrice nous raconte la réalité de la plupart des stagiaires en fin de diplôme actuellement : faire le job d'un employé en étant payé la moitié, dévalorisation et course à la reconnaissance.

L'autrice ouvre aussi les yeux des lecteurs sur ces entreprises qui donnent une image de travail ultra cool alors qu'en fait la rentabilité prime toujours. Inspiré par les grandes entreprises du Web, Pyxis n'échappe pas à la règle.

Comme je l'ai dit précédemment, c'est deux personnages issus de deux mondes différents que j'ai suivis. Ophélie a grandi en province, travaille pour faire ses études parce que ses parents ne peuvent pas l'aider. C'est une jeune fille que j'ai beaucoup aimée, discrète mais avec une force de caractère, elle affronte les galères sans broncher (trouver un logement à Paris par exemple). de l'autre côté Arthur est un parisien avec des parents riches qui l'ont toujours gâté. Mais ils lui mettent une pression considérable et voit le stage chez Pyxis d'un très mauvais oeil. Je dois dire que j'ai eu plus de mal avec son côté hautain, coureur de jupons. Mais les apparences sont souvent bien trompeuses…

Les autres stagiaires m'ont permis de voir d'autres espérances de la part des stagiaires mais ce sont également des personnalités bien tranchées qui donne un rythme soutenu à cette histoire : Hugues est toujours indécis, Alix adore les mangas, Enissa gentille et jolie mais un peu conne et aussi Vincent, le stagiaire chargé de recruter les stagiaires. Chacun est stagiaire dans un service différent, ce qui permet de voir tout Pyxis et surtout ses dysfonctionnements.

Pour dédramatiser l'atmosphère, l'autrice n'hésite pas à mettre des notes d'humour dans les paroles ou les écrits des personnages.

En bref, une nouvelle saga dans l'air du temps. Des personnages attachants pour obtenir le poste dans une entreprise dont ils rêvent. J'ai hâte de lire la suite pour suivre ceux qui ont réussi à décrocher un contrat A durée déterminée.
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Ophélie, Arthur, Vincent, Enissia, Hugues et Alix sont stagiaires chez Pyxis, une entreprise ou l'on édite des mangas et des jeux vidéo. Bosser chez Pyxis est un rêve pour ces jeunes.
Tous dans leur domaines, ils vont, comme tout bon stagiaire, se faire exploiter et malgré ça ils espèrent décrocher un CDD. Mais leur stage c'est l'occasion de former leur petit groupe qui se retrouve chez Jacko au bar d'à côté, de faire soirée tous ensemble.
La narration se fait selon deux points de vue, celui d'Ophélie qui a quitté sa Bretagne, ses parents et pour qui la vie parisienne est très dure (petit salaire, logement...) et Arthur, fils d'une famille très aisée, étudiant dans une grande école de commerce mais qui brûle sa vie entre alcool, drogue et filles. Deux points vue très différents.
Des personnages attachants, des sujets moins futiles qu'il n'y paraît. Une histoire divertissante.
Je lirai sûrement la suite.

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