Diable ! 4,19 / 5. Pour un petit polar à lire à la plage ou en convalescence. Ou pendant la pandémie. Une écriture et une intrigue très faibles, intrigue basée sur une très, très confidentielle légende nordique, celle de la déesse Askafroa exigeante protectrice de la forêt. L'intrigue se traîne en longueur pendant 80% du livre, pour finir en mode speedy et invraisemblable. Par exemple, l'un des héros grièvement blessé par une décharge de chevrotine (qui deviendra une balle cinq pages plus loin) court, malgré cela, comme un coureur de cent mètres pour sauver sa peau et celle de sa petite protégée. Et, dénouement sans intérêt, n'importe lequel des protagonistes aurait pu faire l'affaire, comme gourou de cette secte.
J'avais pourtant deux bonnes raisons de me méfier de ce livre. Il est édité chez XO, maison d'édition machine à cash avec ses auteurs de petits romans policiers, mais à ponte annuelle. En quatrième de couverture, les "critiques" sont celles de libraires, même celle d'un Espace Culturel Leclerc. Diable !
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