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sur 950 notes
Alors qu'elle n'a jamais connu son père, Rose arrive au Japon pour découvrir son testament. Arrivée à Kyôto, elle est accueillie par Paul, l'assistant de son père, marchand d'art. Paul lui fera découvrir les temples, les jardins et les restaurants de la ville qu'a connue son père pour peut-être apprendre à le connaître et en profiter pour se découvrir elle-même.

Alors qu'il me promettait voyage et poésie, Une rose seule écrit par Muriel Barbery est un roman qui m'a plutôt déçue et m'a laissé totalement de marbre. Rose est un personnage particulier à appréhender, très enfermée sur elle-même et plutôt froide, elle m'a gâché le voyage. Les différentes visites sont comme son regard sur la vie, fade et insipide. Alors que Kyôto est une ville pleine d'histoire, de poésie et de spiritualité, Muriel Barbéry n'aura pas réussi à me transmettre tout cela et j'ai lu le tout sans rien ressentir du tout de ce qui pourtant, déborde totalement de cette ville et de ce pays. le tout reste plutôt oubliable, dommage.
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Tout ça pour ça ? Certes, on pourrait dire que l'écriture est belle quand on aime les descriptions des fleurs. Rose débarque au Japon pour le testament d'un père marchand d'art qu'elle n'a jamais connu. Pas aimé cette Rose limite vulgaire, alcoolique, botaniste de métier et qui ne regarde même pas les fleurs du pays du soleil levant. Son assistant va l'accompagner aux temples, aux restaurants et ils se ... Un peu à l'eau de rose tout ça !
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Que cette rentrée littéraire me plait bien et me réussit bien, quatre livres et quatre très beaux textes ...
J'ai lu que ce roman pourrait ravir les amateurs de culture japonaise, c'est vrai mais aussi il pourrait réunir beaucoup l'autre lecteurs tant l'écriture douce, profonde, le charme qu'il opère sur le lecteur tout autant sur la protagoniste Rose que nous voyons au rythme du dénouement, des étapes se métamorphoser. le plaisir de se promener dans les temples de Kyoto, y ressentir la plénitude, c'est juste merveilleux, en passant vous aurez aussi l'eau à la bouche, entre les cérémonies de thé, les mets délicieux, c'est aussi des rencontres avec des personnages intéressants.
Une histoire sur le retour d'un passé, la découverte d'un père et d'un pays inconnu, c'est juste éblouissant.
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À quarante ans, Rose apprend l'existence d'un père au Japon, qui vient de décéder. Elle va donc se rendre à Kyoto, où Paul, le collaborateur de son père va la guider à travers un itinéraire de temples et de jardins imaginé par son père.


Rose s'est rendue au Japon le coeur en miettes et très en colère. Pas évident, à quarante de faire la connaissance d'un père qui vient de mourir. D'autant plus que sa mère est décédée cinq ans plus tôt et qu'elle n'a pas eu de nouvelles de ce père à ce moment.

Malgré tout, elle va apprendre à le connaître par l'intermédiaire de l'itinéraire concocté par le défunt et par ses employés.

Jour après jour, temple après temple, jardin après jardin, Rose va se dépouiller de son amertume et de sa colère ; comme des vêtements qu'on retire, l'un après l'autre, pour se sentir plus léger.

Elle est partie à la rencontre d'un père, elle va aussi découvrir un pays. Car à chaque page, c'est le Japon la vedette, les coutumes, les façons de penser, la nature. C'est un véritable voyage, une ode à ce pays.


Ce n'est pas un livre d'action et il y a très peu de suspense, mais on y trouve la résilience et la sensibilité de Muriel Barbery, ainsi que son écriture toujours aussi poétique. Un beau chemin initiatique sur le chemin de la zénitude.


À lire installé(e) sur un futon, avec un thé macha et des Dorayakis.

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« le vide et l'eau glacée »
Muriel Barbery, je l'ai rencontrée grâce à « L'élégance du hérisson » porté à l'écran en 2009 par Mona Achache avec Josiane Balasko comme principale actrice.
Ce roman ne lui ressemble en rien.
Rose, la bien-nommée puisqu'elle est botaniste, découvre le Japon et sa culture après la mort d'un père qu'elle n'a jamais connu.
C'est une balade mélancolique dans un Kyoto millénaire. La beauté des paysages est décrite avec minutie mais légèreté. La nature a été façonnée par des générations et des générations et le résultat, magnifique, influence peu à peu le moral de Rose qui était plutôt morose.
J'ai découvert avec elle ce Kyoto et j'ai été transportée par sa magie.
Un trop court roman dont je recommande la lecture à tous ceux qui aiment la poésie... en prose.
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Lorsque Rose aborde le Japon, à l'occasion de la succession de son père qui vient de mourir, un père qu'elle n'a jamais connu, elle est une femme dans la quarantaine, seule, sans attache, fade, et plutôt triste. Elle arrive à Kyoto dans un pays qu'elle ne connaît pas, se laisse guider par le chauffeur qui vient la chercher, et par l'intendante qui l'installe dans la demeure de son père.

Tout est mystérieux au départ, mais rien n'accroche vraiment Rose qui ne sait pas ce qu'elle recherche.
Pourtant le Japon s'offre à elle à travers un parcours initiatique prévu par son père, qui la conduit de temple en temple, accompagné du mystérieux Paul, un belge maitrisant parfaitement la langue japonaise.

Tous les personnages qu'elle croise ont bien connus son père, elle seule n'en a jamais entendu parler, une censure imposée par sa mère toujours triste, une femme que la maladie a emportée récemment.

Peut-on nouer des relations amicales ou amoureuses lorsqu'on n'a pas connu ses racines ?

Muriel Barbery, que l'on connaissait tous pour avoir écrit « L'élégance du hérisson » nous parle à nouveau d'êtres qui souffrent intérieurement, de ces « cabossés de la vie » qui tâtonnent et se cherchent, et qui parfois trouvent en leur semblable un peu d'apaisement.
Heureusement il y a Kyoto et le Japon, que l'autrice décrit si finement, et heureusement il y a la nature.

Et de la nature il y en a, avec d'abord des fleurs partout : des pivoines, des oeillets, des azalées, des iris, des fleurs de pruniers, de cerisiers, des violettes, des camélias, et bien sûr des roses. Parce que Rose est botaniste. On parlera aussi d'érable, de pin et de ces arbres qu'on imagine omni présents dans la culture japonaise. On célèbrera bien sûr le thé, sous toutes ses formes, et l'autrice nous plongera dans un univers sensuel et poétique.

Placé sous la tutelle de Rainer Maria Rilke avec son titre, Muriel Barbery alterne, à chaque nouveau chapitre un petit conte japonais, sorte de koan zen, en lien avec le chapitre suivant.

Nous cheminerons avec Rose qui va peu à peu s'ouvrir à la vie, comme une fleur qui s'épanouit, au contact de ce pays dont elle tombe amoureuse, à la découverte de ce père marchand d'art et grand amateur d'esthétique qui lui a tant fait défaut jusqu'ici.

« Une rose seule » parle de racines, au sens propre et figuré, de poésie et de Japon, mais aussi de résilience, puisque les êtres fragilisés et sensibles ont droit au bonheur, eux aussi.

Un très bel hommage à la poésie en général, aux haïkus et à ce poème de Rilke en particulier :

« Une rose seule, c'est toute les roses
et celle-ci: l'irremplaçable,
le parfait, le souple vocable
encadré par le texte des choses".
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"Une rose seule, c'est toutes les roses
et celle-ci: l'irremplaçable ,
le parfait, le souple vocable
encadré par le texte des choses"

C'est Rilke qui a inspiré le titre, et c'est en compagnie d'un de mes auteurs d' haikus préférés , Issa, que s'effectue cette promenade poétique et émouvante, dans les jardins de Kyoto.

Nous découvrons la ville en même temps que Rose, française de 40 ans, botaniste, venue pour écouter le testament de son père japonais, marchand d'art, qu'elle n'a jamais connu. L'assistant de ce dernier, Paul, l'emmène d'un temple à l'autre, selon un programme mystérieux établi par Haru, son père disparu.

Jusque là, Rose ne vivait pas vraiment, elle n'était qu'indifférence et repli. Où s'est enfuie l'enfant pétillante, éteinte par une mère dépressive et le manque paternel ? A son arrivée, c'est plutôt l'agressivité et la colère qui dominent. Mais Kyoto va la révéler à elle-même...

le style épouse à merveille la transformation en profondeur de Rose, et les méandres de mousse et d'eau l'ouvrant à la nature et à l'amour. Quelle délicatesse aussi , quelle subtilité dans ces mots en écho, ricochant d'une légende japonaise, d'une leçon de sagesse sur le présent de Rose!

Un petit bémol quand même pour moi: l'écriture est belle, oui, mais un peu hermétique parfois, presque trop travaillée. Elle perd en authenticité. Je n'avais pas eu cette impression dans son excellent roman" L'élégance du hérisson"...

C'est en tout cas un texte singulier, très contemplatif, où le minéral et le végétal apaisent et régénèrent l'âme, celle de Rose et la nôtre aussi...

" nous marchons en ce monde
sur le toit de l'enfer
en regardant les fleurs"

Issa.

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Ma chronique risque de surprendre, mais je l'assume.
Une Rose seule, c'est... Un jour sans fin vision Muriel Barbery.
C'est comme ça que je l'ai ressenti, une version mélancolique de la comédie filmée.
Ici, Rose remplace Phil Connors.
Ici, c'est Kyôto et pas à Punxsutawney.
Et ici, c'est un érable qui remplace la marmotte.
Pourquoi cette comparaison ?
Parce que le roman de Muriel Barbery est un éternel recommencement.
Rose, la quarantaine, se réveille dans la maison de son père Haru. Un père qu'elle n'a jamais connu. Elle vivait en France au côté de sa mère et sa grand-mère,  lui vivait au Japon. Il vient de mourir et Rose est convoquée pour la lecture du testament.
Nous allons la suivre pendant plusieurs jours, donc.
Pour le même rituel.
Les mêmes gens qu'elle côtoie ou qu'elle croise.
Les visites, les repas...
Sous la plume de la romancière, ce sont souvent les mêmes mots qui reviennent. Accompagnant l'héroïne dans sa quête.
Guidé par Paul, l'homme de confiance de son père, Rose va découvrir cet homme mystérieux et va peut-être se trouver elle-même, répondre à ses propres interrogations.
C'est un voyage au Japon, particulier, qui nous est proposé là.
Tout en douceur.
On se déplace au côté de Rose, pieds nus, glissant sans bruit sur les tatamis, on s'y assied à ses côtés, attendant le café (ou le cachet, selon les excès de la veille) qu'apporte la discrète Sayoko.
Le parfum des fleurs, le goût du saké, le poisson qui frémit sur le gril, les silences, les échanges en anglais avec le personnel (d'ailleurs, même si le langage est basique, j'ai dû faire appel à ma mémoire pour la traduction), l'eau, le sable, la quiétude des temples, tout cela participe à l'ambiance de ce roman.
J'étais tellement envouté par l'atmosphère que, pendant ma lecture, en fond sonore, j'ai mise de la musique japonaise...
Zen, soyons zen...
Ah, un détail, rassurez-vous, il n'y a pas de radioréveil bruyant, pour obliger Rose à sortir du lit chaque matin, un jour sans fin, d'accord, mais on est au Japon et le vent dans les branches d'un érable, c'est quand même plus poétique...




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Pas encore franchement emballée par ce nouvel opus. Celui d'avant, je l'avais même lu entièrement.
J'ai malgré tout apprécié l'atmosphère japonaise et la poésie qui s'en dégage.
Je n'ai pas réussi à m'imprégner de ce deuil étrange, du message du père pour sa fille, ni d'ailleurs cette fille qui se laisse mener. Bref pas convaincu par cette histoire. C'est dommage car le début était prometteur, le ton zen bien agréable mais le récit peu attachant.


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Une rose seule est un roman de découvertes où on suit les pas de Rose vers l'inconnu mais qui basculer sa vie vers un changement qu'elle n'aurait jamais imaginé. Eh oui Rose foule pour une première fois ses pieds au Japon à la rencontre de l'histoire d'un père inconnu et qui vient de mourir. En mourant, celui-ci laissera des instructions pour la faire venir au Japon afin qu'elle prenne sa place comme sa fille. A chaque pas qu'elle fait, c'est un Japon des temples, des jardins, des fleurs qui se présente à elle. La rencontre de Paul, l'assistant de son père va apporter une autre couleur à sa vie, à ses sentiments. En même temps, au fur et à mesure, elle découvre l'amour paternel au travers des images, un amour éloigné qu'elle n'avait jamais soupçonné l'existence....
Un roman très sympa qui se lit d'un seul trait et sans surprise!
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