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Citations sur Mauvais pas (59)

Pendant des années, j'ai jalousé mon copain Jeff Conklin qui, à l'âge de treize ans, a trouvé un type mort.
(p. 9)
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Un message menaçant apparaît sur votre écran, à votre adresse, vous avez l'impression que son auteur se trouve là, devant vous. Vous subissez une intrusion sans effraction. Vous voudriez fermer votre porte à clé mais il est trop tard.
P217
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A l'évidence, Don Greenway étai furieux l'autre jour. Mais piquer une colère est une chose, s'acharner sur un type au point de lui faire éclater le crâne en est une autre.
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Le mien, je l’ai trouvé dans une banlieue résidentielle où, malgré l’absence de statistiques récentes pour corroborer mes dires, on est plus susceptible de mourir d’ennui que de faire une mauvaise rencontre. Oui, j’ai rencontré mon cadavre dans un lieu d’une rare beauté et d’une tranquillité parfaite.
Sur une rive de la Willow Creek, pour être exact. Où mes pas me mènent souvent.
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J'ai peut-être commis une terrible erreur en installant ma famille dans cette banlieue. En voulant échapper à l'insécurité, nous avons trouvé la médiocrité. D'un autre côté c'est sûrement le bon choix. Le cambriolage récent d'une boutique dans le centre-ville le confirme. Et ce n'est pas parce que l'architecture des lotissements est insipide que notre vie doit l'être aussi.
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— Merde ! Merde ! Et merde ! Tu avais raison ! Merde ! C’est entièrement de ma faute. Seigneur ! Quelle merde !
Elle fait demi-tour, me bouscule en rentrant dans la maison et fonce droit vers la cuisine. Je dois presque courir pour la rattraper. Elle a déjà saisi le téléphone.
— Je préviens la police.
Il faut absolument éviter qu’elle appelle le commissariat. Empêcher que les flics reçoivent encore une fausse alerte de chez nous.
— Ma voiture a été volée, avoue-t-elle. Merde, je n’arrive pas à le croire. Je ne sais même pas ce qu’il y avait dedans. Tu le sais, toi ? Il y avait ces trucs de notre dernier voyage, nos cartes électroniques de l’Automobile club ; et, dans le coffre, un sac de vieilles fringues que j’allais donner à une œuvre de charité et…
— Ne téléphone pas, dis-je.
— … ce n’est pas qu’elles aient de la valeur, mais, bon sang, on devait les donner à des nécessiteux, pas au connard qui a volé…
— Pose le combiné.
Elle ne m’écoute pas. Sarah est sur le point de composer le 911 quand je sors de ma poche son trousseau de clés et le pose sur le plan de travail, bien en vue.
Elle le contemple un moment, incapable de comprendre comment je peux avoir ses clés si sa voiture a été volée.
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Le bonhomme n’est plus qu’à deux mètres de nous quand il demande :
— Messieurs, vous avez une minute à m’accorder ?
— Certainement, acquiesçons-nous en chœur.
— Je m’appelle Samuel Spender et j’appartiens à la Société de préservation de Willow Creek.
— Ouais, je murmure.
Je ne lui donne pas mon nom. Earl non plus.
— J’essaie d’obtenir un maximum de signatures pour ma pétition. Il s’agit de protéger le site de la rivière.
— De quoi ?
— Des promoteurs. Willow Creek est un lieu fragile du point de vue environnemental, et l’un des derniers secteurs d’Oakwood encore préservé. Mais des promoteurs envisagent de construire des centaines de maisons au bord de l’eau, ce qui met en danger différentes espèces animales, en particulier la salamandre Mississauga.
— Qui ça ?
C’est la première intervention d’Earl.
— Voici une photo, propose Spender en sortant un cliché de son bloc-notes.
On y voit une créature vert pâle à quatre pattes et aux yeux immenses qui repose dans une main.
— On dirait un lézard, suggère Earl.
— C’est une salamandre, rectifie Spender. Très rare. Et menacée par ces promoteurs gourmands qui se préoccupent davantage de leurs bénéfices que de l’environnement.
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C’est qui ce guignol ?
Earl a repéré un type qui fait du porte-à-porte de l’autre côté de la rue. Grand et mince, cheveux gris coupés court, dans la cinquantaine, un carnet à la main. Sa tenue – jean, chaussures de marche et chemise à carreaux – est trop décontractée pour être celle d’un fonctionnaire.
— Aucune idée, je réponds.
Une femme lui a entrouvert sa porte tout en la coinçant avec sa chaussure et l’écoute débiter son baratin.
— Je parie qu’il lui propose de goudronner à neuf son allée, commente Earl. Un jour sur deux, un connard vient me faire ce genre de proposition.
La femme refuse de la tête, et le type le prend plutôt bien à en juger par la manière polie avec laquelle il réagit. Il se dirige vers la maison voisine lorsqu’il nous aperçoit.
— Salut ! dit-il en agitant la main.
— Ou alors il veut te cirer les pompes, suggère Earl.
— C’est plutôt mon fric, qu’il veut pomper, non ?
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— Nous, quand on vivait au centre-ville, on n’arrêtait pas de se faire du souci, surtout avec des gosses. Devenus ados, ils peuvent s’attirer tellement d’ennuis dans une grande ville !
— Ici aussi, objecte Earl. Les gosses, ils débloquent partout…
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La vie d’Earl telle qu’il me l’a racontée s’est déroulée entre la côte Est et la côte Ouest. Il est divorcé, sans enfant. À mon avis, seul dans une aussi grande maison, il est loin d’être l’habitant type de notre quartier. Mais il m’a expliqué qu’il avait besoin de « s’enraciner » quelque part, et qu’un nouveau lotissement où des tas de gens seraient susceptibles de recourir à ses talents de paysagiste lui semblait particulièrement indiqué. Paul est allé le voir plusieurs fois pour lui demander conseil, quoique dire « pour l’enquiquiner » conviendrait mieux. Earl a été réticent au début, mais ensuite, peut-être pour s’en débarrasser, il a accepté de lui donner quelques tuyaux. Pendant deux week-ends, je les ai vus au fond du jardin, torse nu et transpirant à grosses gouttes sous un ciel sans un nuage, en train de creuser des trous et de planter des buissons.
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