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3,79

sur 272 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Abandonnée avant la moitié, je n'ai pas réussie a apprécier la dynamique entre le commissaire aux morts étrange et le moine hérétique. C'est tout d'abord le cercle des rêveurs éveillés qui m'avait intrigués mais je voulais commencer par lire le premier grand succès de l'auteur. Pourtant Messe noire aurait du me plaire. Mais j'ai eu l'impression de me faire raconter une histoire dont je ne comprenait pas les codes. Pas grave, le talent d'Olivier Barde Cabuçon n'est pas en cause, ce n'est juste pas mon genre probablement. Je vous le laisse!
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Un peu déçue moins bon, à mon sens que la première enquête du commissaire aux morts étranges
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Ce roman policier est le deuxième tome d'une série. Je suppose que le lien de parenté (le moine est le père du commissaire) fait l'objet d'explications dans le premier tome. Les deux personnages principaux sont attachants. On ne sait trop lequel, du moine hérétique ou du commissaire aux morts étranges, Volnay, tient le premier rôle…
Personnages réels et historiques se mêlent : Sartine, Louis XV, entre autres. le thème des messes noires fait resurgir de bien mauvais souvenirs : nombreuses allusions à l'affaire des poisons, à la Voisin, Mme de Montespan et Louis XIV.
On est au milieu du XVIIIe siècle, et on sent, chez le moine surtout, mais aussi chez Volnay, le frémissement de certaines idées nouvelles. N'empêche, l'Ancien Régime est bien présent : la soumission de Sartine et les bassesses qu'il est prêt à commettre pour cacher la vérité, les hésitations de Volnay, l'identité de la petite morte nous y ramènent sans conteste.
J'ai lu ce livre avec plaisir, malgré des personnages un peu (beaucoup ?) stéréotypés. Volnay est charmant, beau, amoureux d'une femme qui est absente, mais il reste disponible... Les idées du moine sont quasi révolutionnaires et on a un peu de mal à y croire. Les personnages féminins, Hélène de Troie (!) qui s'attache au moine, mais qui travaille pour Sartine, et l'Écureuil (personnage de prostituée au grand coeur qui s'attache à Volnay), sont les plus faibles et les moins crédibles…
La structure du roman policier est celle des policiers à énigme : une récapitulation à la fin du roman permet d'expliquer les tenants et les aboutissants de l'histoire, et d'apporter les précisions qui manquaient. Un roman très classique, en somme, facile et agréable à lire, exempt de tout souci de réalisme.
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Une enquête du Commissaire aux Morts Etranges dans le Paris de Louis XV . le thème n'est pas nouveau . Facile à lire et pas inoubliable .
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Une seconde enquête pour le commissaire aux morts étranges et le moine ! Ici, point de Casanova et c'est bien dommage, le personnage aurait gagné à être étoffé lui aussi dans un second volume. Cependant, de nouveaux protagonistes arrivent et si l'on comprend vite qu'eux aussi ne resteront que le temps d'un livre, on prend tout de même plaisir à les découvrir. L'enquête nous entraîne dans les ruelles sordides de Paris, à une époque où s'entremêlent alchimie et satanisme. La plume de l'auteur est par moments un peu trop professorale, mais parvient à nous plonger dans l'ambiance d'un Paris corrompu et gangrené à souhait. Somme toute, un bon roman.
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Olivier Barde-Cabuçon a commencé une série avec ces enquêtes du commissaire aux morts étranges. Rien que le nom, tout un programme ! La série compte déjà 4 titres !

Tous édités chez Actes Sud dans la collection Babel Noir

Fidèle à mes envies et attirée par la très belle couverture de Messe Noire chez Babel Noir, je n'ai pas commencé par le premier de cette série mais pas celui-ci, qui est le deuxième et à eu le Prix Historia.

Avec Messe Noire, j'ai très vite plongé dans l'atmosphère de Paris au 18ème siècle avec les deux personnages principaux (et récurrents de cette série), à savoir : un moine érudit et un commissaire aux morts étranges qui est son fils ( ce lien est sans doute dévoilé dans le premier roman de la série).

Une jeune fille est trouvée "morte" dans un cimetière et le Moine et son fils le commissaire Volnay sont chargés de faire la lumière sur ce meurtre étrange, dont les premiers indices indiquent que celui-ci a été fait comme pour un rite satanique.

Le moine m'est devenu vite très sympathique, je pense que l'auteur à mis beaucoup de lui dans ce personnage. Son fils le commissaire aux morts étranges est plus froid et distant, souhaitons que celui-ci se déride un peu ;-)

Ces deux messieurs sont obligés de travailler avec la belle Hélène qui à un rôle très ambiguë...

Les rebondissements nous entraînent dans divers quartiers de Paris et nous allons même à Versailles. On sent les complots, les pièges, et on ne sait plus à quel Saint se vouer...

J'ai aimé suivre ces deux personnages dans leur quête de vérité, j'ai aimé la liberté de pensée du Moine et la rectitude de son fils. Et j'ai aimé que leur relation père fils soit mise en avant.

J'ai aimé particulièrement les descriptions des différents quartiers de Paris et de ses habitants, des moeurs de ses habitants et des personnes de la Cour qui transitent dans les salons.

Et puis le moine est particulièrement attachant, Volnay, lui, je l'imagine très beau.

Les personnages féminins ne sont pas tout roses, néanmoins quelques personnages secondaires féminins sont attachants : l'écureuil une jeune prostitué et La dame de l'eau une sorte de magicienne sorcière !

Un petit bémol, sur la fin Olivier Barde-Cabuçon nous rembobine le fil de l'enquête comme pour bien nous expliquer tous les affres de cette enquête... Je trouve que ce n'était pas nécessaire... Peut -être pour éclaircir quelques points obscurs dans la fin du livre...

Et puis et c'est juste un clin d'oeil météorologique : il fait beaucoup de vent dans cette histoire. le vent est présent sous toutes ses formes : de la tempête à la douce bise...

Amis lecteurs, n'hésitez pas à suivre ces deux Messieurs dans Paris.
Soyez prudents car même si ces deux là, sauront vous protéger
il y a des forces occultes à chaque détour de rue ...

Quant à moi, j'ai lu (sous les recommandations de l'auteur cf ma Didicace) avec mon amulette (mon marque page fétiche)
alors je me suis laissée envouter juste pour le plaisir
et repartirais à l'aventure
avec le commissaire aux morts étranges et le Moine,
experts du 18ème siècle !
Merci Olivier !

Plus d'infos sur mon blog !
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Voici un roman policier pour le moins singulier, qui nous transporte dans le Paris de Louis XV, un roi peu aimé et peu aimable si l'on en croit le parti pris de son auteur. Dans ce Paris de 1759, le corps sans vie d'une très jeune fille est découvert dans un cimetière. Dans ce méli-mélo d'événements insolites, qui pourrait faire perdre le fil de l'enquête au très sympathique Volnay, le commissaire aux morts étranges, et à son père le moine hérétique qui le seconde dans son activité, vont s'enchaîner des intrigues qui se recoupent et s'entrecroisent. Surtout lorsque Sartine, le chef de la police décide de leur adjoindre une bien belle et inquiétante jeune femme, Hélène. le lecteur ne sait plus qui est coupable ou suspect, policiers ou enquêteurs, fiable ou traitre, rien n'est vraiment clair.
Nous suivons les deux enquêteurs aux techniques pour le moins modernes et incongrues dans les bas-fonds et les rues sombres de la capitale. Travailler à l'aide de déductions, mesures, odeurs, autopsies, voilà bien des agissements peu communs pour la police de ce siècle, mais qui manifestement sauront porter leurs fruits.
Un soupçon de mystère, un brin de réalité historique et beaucoup de magie noire ou blanche font de cette aventure un roman intéressant que l'on n'a pas envie de lâcher. J'avais apprécié les romans de Jean-François Parrot, je crois que je vais également accrocher aux aventures de ce commissaire aux morts étranges, à qui je souhaite peut être à peine un peu plus d'humanité et de chaleur au fil des nouveaux opus.
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N°825 – Novembre 2014.

MESSE NOIRE – Olivier Barde-Cabuçon- Actes sud.

L'histoire a retenu l'affaire des Poisons sous le règne de Louis XIV qui avait ébranlé la couronne et le roi lui-même, en faisant brûler les minutes et les procès-verbaux de ce procès, avait souhaité que l'oubli recouvre ce scandale. Pourtant, nous sommes sous le règne de Louis XV et il semblerait qu'on n'ait pas perdu ces mauvaises habitudes ésotériques puisqu'on vient de découvrir, dans un cimetière parisien le cadavre d'une jeune fille accompagné d'indices d'une messe noire. Qu'elle ait été droguée fait réapparaître le fantôme de la Voisin. Tel est le début d'une enquête que Sartine, lieutenant-général de police fort soucieux de l'ordre public et grand amateur de perruques confie à Volney, commissaire aux morts étranges. Lui et son énigmatique compagnon, un moine hérétique qui est aussi médecin légiste, au demeurant un peu trop préoccupé par son propre vieillissement, vont ainsi être confrontés aux forces obscures. Sartine, toujours aussi suspicieux va leur adjoindre la jeune, jolie mais mystérieuse Hélène de Troie, un nom qui en dit assez long sur ses intentions et sur sa réputation de tout savoir sur tout, même s'il ne fait en réalité confiance à personne et que le secret est la règle. Pire peut-être, quand il charge ses agents d'une enquête, il ne leur donne pas toutes les informations dont il dispose ! Il est aussi présenté ici comme un intriguant sans grands scrupules.

Nous voyageons dans ce Paris du XVIII° siècle à la fois bruyant, interlope et inquiétant, cela j'ai bien aimé. C'est vrai aussi que le thème choisi nous fait pénétrer de plain-pied dans la magie, qu'elle soit blanche ou noire, dans l'ésotérisme, ses rituels, ses envoûtements, ses sorcières, ses sabbats, ses messes noires... C'est instructif mais ce n'est guère rassurant et cela réveille en nous sûrement des souvenirs enfouis sous un cartésianisme de bon aloi mais où se mêlent intimement curiosité et peur de l'inconnu. Je veux bien que nous soyons dans une fiction où bien des choses sont permises et où la réalité n'est pas forcément respectée, mais faire progresser une enquête judiciaire qui devrait en principe être une chose sérieuse en se basant sur l'interprétation des rêves me parait un peu artificiel. Il en est de même des révélations post-mortem faites en songe par un cadavre. Je veux bien qu'à l'époque on ne jurait que par Dieu et par son enseignement [« Dieu se sert des rêves afin que l'homme puisse voir à travers les ténèbres »], je veux bien aussi que l'oniromancie existe, mais quand même !

A propos de ce roman, nous remontons le temps, nous en apprenons un peu plus sur la société de l'époque, ce qui pour moi est passionnant, sur la Cour royale et sur les scandales qu'elle abritait et parfois cachait, sur les luttes de pouvoirs qui existaient en son sein... L'espèce humaine qui ne recule devant rien pour obtenir ce qu'elle veut, n'y était pas plus fréquentable qu'elle ne l'est aujourd'hui...

Il y a aussi le personnage énigmatique d'Hélène qui est, comme son nom l'indique, un vrai cheval de Troie au service du Sartine et peut-être d'une autre personne. Elle est la fois une habille séductrice et une collaboratrice zélée des policiers sans qu'on sache très bien où se trouve la frontière de ces deux rôles. Cela au moins, avec les morts qui se multiplient au cours de cette enquête et les interrogations qui vont avec, les substitutions de cadavres, les décès qui n'en sont pas vraiment, et les questions relatives à la paternité, les manipulations des uns et des autres, les rôles troubles de chacun des intervenants, entretient le suspens jusqu'à la fin.

J'avais déjà lu du même auteur « Tuez qui vous voulez » (La Feuille Volante n° 817) et j'avais bien aimé, mais là, je dois dire que je serai un peu plus réservé.

©Hervé GAUTIER – Octobre 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Dans le prolongement de "Casanova", cette intrigue sombre dans les rues glacées de Paris sous Louis XV est mieux menée que le précédent opus. L'atmosphère et les lieux traversés sont plutôt bien rendus, les pièces du puzzle se font et se défont jusque dans les dernières pages, et la lecture s'en trouve d'autant mieux récompensée. Cependant, on ne peut s'empêcher de relever trop fréquemment anachronismes ou invraisemblances, de plus certains dialogues tendent trop au didactique, sans aucun naturel, ce qui gâche le plaisir et compromet l'appréciation globale de l'ouvrage.
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Paris, au milieu du 18ème siècle. Louis XV est de plus en plus contesté et les esprits s'échauffent, tant à la cour que chez les bourgeois ou le petit peuple de Paris. Il faut donc absolument garder le secret sur la mort d'une jeune fille, retrouvée nue sur la tombe d'un cimetière de la ville, en plein mois de décembre. Messe noire ? Rite satanique ? Il n'y a pas de témoin et peu d'indices : un gardien mort lui aussi, une hostie noire, un crucifix et quelques empreintes de pas… Sartine, le lieutenant général de police, craint que cette nouvelle n'enflamme la population et surtout est terriblement angoissé à l'idée d'un retour de la mode des messes noires. Il enjoint à Volnay, le commissaire aux morts étranges et à son assistant le moine hérétique, qui n'est autre que son père, de pousser l'enquête au plus vite pour découvrir les tenants et aboutissants de cette histoire, et surtout le ou les coupables !


Il leur met dans les pattes une ravissante jeune femme, présentée comme Hélène de Troie (!), pour les aider dans leur enquête, mais aussi pour espionner ces deux esprits frondeurs en lesquels il n'a qu'une confiance limitée. La belle Hélène aidera les compères dans leurs recherches, mais arrivera aussi à semer la zizanie entre ces deux personnages aux caractères bien trempés. Cependant, les trois se lancent à la poursuite du diable lui-même, allant de découvertes en déconvenues et comptant les morts, et de plus en plus persuadés d'être manipulés par Sartine qui n'a pas dévoilé tout ce qu'il connaissait de l'affaire, loin de là. Ces pratiques de magie et de messes noires toucheraient-elles même la bonne société ? Vont-elles jusqu'à Versailles et jusqu'au roi lui-même ? Suite sur Liliba
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