Les déracinés

Les déracinés est le premier tome d'une grande fresque familiale. Catherine Bardon nous fait voyager à travers le monde, le temps et l'histoire.

Ce premier opus de la saga nous raconte l'histoire de Wilhelm et Almah dans la Vienne des années 30, leurs vies, leurs espoirs et leur rencontre.

Alors que l'Autriche est annexée par l'Allemagne Nazie, des milliers de juifs sont contraints de fuir leur pays pour un avenir et une destination inconnu(e).

L'exil va nouer des liens inextricables entre Wilhelm et Almah. L'amour qu'ils se portent et la force qu'ils puisent l'un dans l'autre vont les aider à survivre aux années d'errance qui succèdent à la fuite de leur pays natal.

Quand le dictateur en place de la République Dominicaine promet 100 000 visas aux juifs migrants, le couple voit là l'opportunité de tout reconstruire.
Commence alors pour eux une vie où tout est à créer et réinventer.

Les déracinés est un roman qui m'a fait aimer, pleurer, rager, espérer...

Totalement imprégnée par les personnages et leur histoire, je ne pouvais pas m'en éloigner très longtemps sans avoir le besoin irrépressible de les retrouver pour les accompagner dans ce chemin de vie qui leur a été imposé à eux et à des milliers de juifs.

@catherine.bardon est une auteure que je ne connaissais nullement jusqu'à ma découverte de ce roman coup de coeur. La suite est déjà dans ma pile à lire et ne tardera pas à en sortir.

Premier livre de Catherine Bardon que je lis.
C'est aussi le premier tome de sa saga historique qui en comporte 4.
Ici nous sommes sur la période de 1931 à 1961.
J'ai adoré cette histoire. A peine mon livre fermé, j'avais toujours en tête les derniers moments "vécus" avec les 2 personnages principaux. Ce qu'ils vivent, leurs questions, leur avenir...
Malgré les plus de 700 pages de ce livre, je n'ai rien vu passer avec les chapitres courts et la plume fluide de l'autrice.
Le lecteur est totalement plongé dans L Histoire et cela nous permet de voir aussi un autre pan, notamment lors de la 2nde Guerre Mondiale, de ces Déracinés.
Le tome suivant est L'Américaine.

J'avais envie de lire une saga familiale et devant les avis dithyrambiques je me suis lancée. 1er tome d'une série de 4 qui finalement peut se lire "seul".
Fuite de 2 juifs autrichiens vers la république dominicaine qui voulait créer un kiboutz. Montée du fascisme a vienne, almah et Wilhelm retardent leur départ, espérant que ce n'était qu'un mauvais rêve. Il a fallu 200 pages pour qu'ils partent en exil, via la Suisse puis Lisbonne pour ensuite arriver a Ellis Island (ou ils espéraient s'arrêter). Destination finale : la république dominicaine.
Livre très documenté, malheureusement avec des longueurs qui m'ont fait hésiter à abandonner.
Je suis restrée à côté.

Dessiné proprement par Winoc, bien colorisé par Bouët et fort bien scénarisé/dialogué par Bardon qui a signé le roman éponyme, cette BD est une passionnante leçon d'histoire, qui commence par le classique calvaire d'une riche famille juive dans l'Autriche annexée par les nazis, se transforme en l' improbable migration sud-américaine à laquelle prennent part Almah et Wilhelm, respectivement fille et gendre d'un dentiste juif et de sa femme (qui quant à eux vont préférer le suicide ensemble plutôt que la mort en exil ou dans un camp).
C'est le beau parcours d'un jeune couple aussi ordinaire qu'ardent, capable de s'adapter à un monde qu'il n'a pas choisi, d'y trouver sa place et des raisons d'espérer...
Avec un final sans happy-end mais ouvert sur le futur dans les années 60, que personnellement j'ai plutôt envie de découvrir...
Tiré d'une histoire vraie, bien ficelé, sobre et accrocheur, ce récit d'un kibboutz hors-norme commence fort.
Pourrvou que ça dourre !

Sur les traces de Whilem et Almah, un jeune couple juif par héritage, on redécouvre Vienne au temps de la splendeur, la montée du nazisme en Autriche, l'exil pour échapper à l'holocauste.

Au terme d'un voyage mouvementé qui aura duré une année entière, ils s'installent en République Dominicaine, dans le cadre du projet DORSA, pour former une colonie juive agricole.

Une saga prenante, qui dose savamment Histoire et romance.
Très agréable.

Tout au long de ma lecture je pensais à la chanson de Brel "Grand Jacques" C'est trop facile, grand Jacques, c'est trop facile...
L'écriture est plaisante, coule de source, et on se laisse porter par le courant. Par contre, qu'est ce que le côté "ils sont beaux, ils sont vaillants" a pu m'exceder. Et puis, j'ai du mal à croire qu'on puisse traverser autant d'horreurs et rester aussi lisses. Voilà pour les personnages.
Après, il y a le reste. le reste, c'est la montée du nazisme en Autriche, ce sont ces juifs installés de longue date, quasi pas religieux, qui se croient à l'abri. C'est cette île dominicaine et ce kibboutz d'immigrants malgré eux, c'est une foule de personnages secondaires aussi caricaturaux mais au final sympathiques.
Alors, pour tout ce reste j'ai malgré tout apprécié le livre, sans m'attacher aux personnages principaux. Un paradoxe.

- FRESQUE ATTACHANTE -

"Est-il possible de vivre pleinement heureux avec ceux qui vous ont coûté vos rêves?".

J'ai apprécié la lecture de ce livre, qui trainait depuis un moment dans ma bibliothèque pour je ne sais quelle raison (toujours de nouveaux titres sur le feu, sans doute...).

Cette fresque historico-familiale est poignante car elle s'inscrit dans le dramatique exode des familles de confession juive qui furent persécutées par le régime nazi lors de la fin de la première moitié du 20ème siècle et c'est sur fond de deuils impossibles, de relations fracassées mais aussi d'amours authentiques que l'on suit le fil de l'histoire d'amour qui lie Wil et Almah.

Les personnages sont attachants et l'on prend plaisir à suivre leurs parcours, leurs chemins qui se croisent, leurs adieux déchirants, bref le "fil de la vie" qui se déroule et qui restitue à la fois la normalité du cours des choses et le mystère de la singularité des destins qui se nouent.

Très agréable moment de lecture, donc, et je n'hésiterai pas à poursuivre cette saga avec le tome 2 prochainement.

Je pense que ce livre plaira aux lecteurs qui aiment les longues sagas. Pour ma part je l'ai trouvé un peu long, un peu comme les séries TV d'aujourd'hui avec des saisons et des épisodes: parfois un peu dilué.
L'écriture est agréable, les chapitres courts, la lecture facile.
Le coté historique, certes romancé, m'a beaucoup intéressé.
Même si les personnages sont attachants, je ne suis pas certain de lire la suite qui, si j'ai bien compris, concerne les enfants.

Moi qui passe mon temps à craquer pour des couvertures ou des titres sans même regarder la 4ème ou chercher à savoir ce que je vais lire, c'est arrivé à la moitié du livre que j'ai appris au hasard d'une conversation que je venais (encore) de me lancer dans une saga (j'avais dit que je ne commençais plus rien 👀). Évidemment, je me suis empressée d'acheter les deux suivants, on ne se refait pas 🤣.
J'avais pas mal vu passer ce titre ces dernières années sur booksta et je comprends pourquoi désormais, j'ai plongé corps et âme dans la vie de Vilheim et Almah ! L'écriture est agréable, fluide et rythmée, on s'attache fortement à ses personnages, on vit les événements avec eux et il y a une touche de "real life" qui a su m'agripper. Vivement la suite malgré une fin qui m'a arraché le coeur d'injustice après tant de batailles vaincues.

Je me suis laissée emporter par ce roman qui raconte l'histoire d'un couple juif d'autrichien sur la période 1921 et 1961. On s'attache d'abord à Wil, journaliste doué, issu d'un milieu modeste, qui parvient à sortir du lot. Et puis Alma apparaît, magnifique, adulée dans son milieu aisé, et l'on suit avec plaisir le bonheur romantique de ce couple jusqu'à ce que l'Histoire leur fasse vivre une série d'aventures difficiles et captivantes.
On entre dans le roman dans une Vienne agréable et l'on s'enfonce petit à petit dans l'ambiance nauséabonde nazie. À travers le prisme de son couple, de leur amour contrarié, Catherine Bardon raconte parfaitement la montée de l'antisémitisme avec la pression allemande, l'indigne Anschluss, les humiliations des juifs et l'immigration pour ceux qui le peuvent. Une immigration massive qui se ferme peu à peu et qui précède la Shoah… Tout ceci, vu d'Autriche est passionnant. Ensuite, le roman décrit un épisode peu connu de l'avant-guerre : les visas accordés à des juifs européens par la République dominicaine permettant l'émigration de nombreux juifs dans cette étonnante terre d'asile ! Un geste intéressé de son sanglant dictateur Trujillo pour peupler et « blanchir » sa population et faire plaisir aux Etats-Unis. Après la très civilisée Autriche, la petite colonie ensoleillée de Sosua est bien décrite, vivante et humaine. Catherine Bardon sait nous rendre les personnages attachants, complexes. J'aime bien ses personnages féminins, courageux, aimants, énergiques.
Comment vivre déraciné ? ma réponse est là quand on s'adapte… et qu'on n'a pas le choix. le style est fluide, sans originalité mais avec des péripéties constantes qui rendent facile et captivante cette lecture qui au départ me rebutait par sa longueur.