Cela faisait un petit moment que j'avais ce livre dans ma PAL, que j'ai la chance d'avoir dédicacé puisque j'ai rencontré
Catherine Bardon l'année dernière au salon du livre de Paris.
Clap de fin pour cette saga des déracinés. le temps se sera écoulé sur ces quatre volets, passant de 1930 à 2013.
Dans ce dernier opus, on retrouve bien évidemment Ruth, sa mère Alma, et toutes les personnes proches qui les entourent, sur leur belle ile de République Dominicaine.
Ici, les personnages sont moins détaillés ni fouillés, mais nous les connaissions déjà précédemment, donc cela n'est pas dérangeant. Ce livre se lit rapidement, les chapitres sont courts et l'on passe de 1980 à 2013 très rapidement.
Tout comme les chapitres du livre,
L Histoire (avec un grand H) apporte des changements rapides et le monde évolue rapidement. C'est le cas en République Dominicaine, avec les changements politiques et le développement du tourisme de masse, mais également de manière plus générale avec la globalisation et les grands événements du XXIème siècle : 11 septembre 2001, tremblement de terre à Haïti...
Ce dernier tome est donc l'occasion de voir, de manière condensée, quelle sera la fin des personnages que nous avons suivis jusqu'ici ; mais également de comprendre de quelle manière aura évolué l'ile.
Avec le postface de l'auteure à la fin, on comprend que, petit à petit, Joshua et la République Dominicaine perd petit à petit les traces des premiers juifs envoyés ici. Cette saga est une belle façon de conserver les mémoires de ceux qui ont oeuvré et ont été déportés lors de la Seconde Guerre Mondiale.