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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Ne cherchez pas à savoir où est la réalité et où est la fiction. Car dans cette histoire tout est vrai."
Ainsi se termine ce roman; il clôt la saga ou plutôt la fresque romanesque "Les déracinés", (4 tomes) qui raconte depuis 1930 les tribulations d'une famille juive bourgeoise autrichienne.
Fuyant l'Allemagne nazie, cette famille pense émigrer aux US, Ellis Island ne les verra débarquer que pour voguer vers la République dominicaine , émigrés involontaires "accueillis" par le dictateur de l'époque Trujillo.
Ils s'installent à Sesua sur la côte nord, relèvent les manches et reconstruisent leur vie.
Avec la mort d'Almah, la grand-mère, se termine l'épopée, et puis avec le temps la famille Rosenheck, disséminée un peu dans le monde se diluera doucement.Cet invincible été fait la part belle aux femmes de la famille ,toutes des femmes fortes, Almah, Ruth, sa fille, c'est elle qui raconte et Gaya la petite fille qui promet également.Les hommes , un peu en retrait sont des hommes bienveillants toujours prêts à aider jusqu'en Haïti, pays frontalier pauvre et toujours plus atteint par les calamités climatiques surtout. un roman bien agréable à lire.

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Quatrième opus de la saga "Les déracinés"
Nous suivons la famille Rosenheck-Soteras des années 80 à l'année 2013. Ruth qui ne regrette pas d'être revenue vivre en République Dominicaine, va au cours de ces années voir ses enfants grandir et se disperser pour suivre chacun leur chemin.
Le roman débute alors que Gaya fête ses 15 ans, un événement qui réunit tous les proches et qui est très important pour la famille.
Gaya étant l''aînée, va être la première à quitter la famille pour poursuivre ses études aux États-Unis, sous la protection de Georges son grand-père qui n'a plus qu'elle à présent et compte bien profiter de cette petite-fille découverte sur le tard.
Elle se passionne pour la biologie et en particulier, les baleines ce qui va la mener bien loin de son île. Gaya a un caractère très fort qui ne manque pas de nous rappeler celui de sa grand-mère et elle fait la fierté de sa famille. Mais son départ est une véritable souffrance pour Ruth qui se révèle être devenue, une vraie "maman juive", fragilisée par le départ de sa "nichée". Mais heureusement il lui reste ses deux fils, David qui va lui aussi bientôt prendre son envol, et le petit Tomas qui vient de naître.
Ruth continue à faire vivre la mémoire des pionniers de Sosúa, avec l'aide d'Almah et de Markus. Elle va s'engager de plus en plus pour son pays et se sentir de jour en jour davantage dominicaine.
Elle continue néanmoins à rêver de partir un jour en Europe avec sa mère, pour visiter Vienne, et marcher dans les pas de ses parents. Mais Almah a tourné la page, elle veut rester avec ses souvenirs, n'accepte aucun dédommagement pour ce qu'elle a vécu ou pour ce que les nazis lui ont pris, même quand il s'agit des tableaux de son père qu'elle aimait tant.
Arturo et Nathan vont vivre un drame mais ils sauront rebondir pour mettre à exécution leurs rêves. Bientôt Nathan à défaut de pouvoir danser lui-même, va être porté aux nues grâce à son ballet "Terre promise", dans lequel il retrace l'histoire et l'exil de la famille.
Almah quant à elle, malgré son âge avancé, reste toujours le pilier de la famille, celle qui sait panser les plaies, donner espoir d'un avenir meilleur et avancer contre vents et marées.
Comme toujours, en parallèle de leur vie de famille, des drames et des petits bonheurs de leur quotidien, de leur engagement pour diverses causes importantes, la grande Histoire les rattrape. Les tours jumelles s'effondrent alors que David, y travaille depuis peu, un terrible séisme dévaste Haïti et Ruth va s'y rendre avec Domingo pour aider les sinistrés...et la République dominicaine voit se soulever de terribles émeutes.

Ce quatrième opus termine la saga en beauté et m'a permis de renouer avec tout ce que j'avais aimé dans le premier. L'émotion est bien au rendez-vous dans ce dernier tome.
Il est normal que selon notre propre sensibilité chaque lecteur ait davantage aimé telle ou telle partie de l'histoire, mais dans chacun j'ai aimé l'écriture toute en finesse et délicatesse de l'auteur.
J'ai aimé aussi la manière dont elle restitue la grande Histoire en l'intégrant dans le vécu de ses personnages.
Dans celui-ci ce sont les pages où Ruth découvre les carnets de son père, les photos de famille, les souvenirs que j'ai trouvé les plus émouvantes. J'ai été également très touchée par les dialogues entre Almah et son petit-fils David, traumatisé par ce qu'il a vécu à New York.
Dans ce tome encore une fois, la famille n'est pas épargnée. Elle va vivre des drames, des remises en question, des séparations mais chacun doit suivre son propre chemin et laisser la place aux nouvelles générations.
Ceux qui vieillissent s'interrogent sur ce qui restera après eux de tout ce qu'ils ont créé, ce dont les nouvelles générations se souviendront d'heureux ou de moins heureux les concernant.
Ils se questionnent aussi sur l'emprise du tourisme sur leur île, un tourisme qui permet aux uns de s'enrichir et au pays de survivre économiquement, mais un projet dans lequel la nature sauvage paradisiaque n'a pas de place ou sera détruite à jamais.
En terminant la série je me suis dit que j'avais beaucoup de regrets de quitter cette famille, de dire adieu à ceux qui ne sont plus et que j'aurais encore aimer savoir ce que les plus jeunes allaient devenir à leur tour.
C'est donc un livre un peu nostalgique, qui voit partir certains des personnages qui ont marqué la famille, comme Almah qui restera cependant jusqu'au bout une figure forte et tellement présente pour tous.
J'ai beaucoup aimé cette saga car l'auteur a la faculté de nous décrire avec beaucoup de réalisme des personnages profondément humains.
J'ai aimé en particulier...
- Les portraits de femmes fortes ou fragiles, indépendantes ou profondément attachées à leur famille (l'un n'empêchant pas l'autre d'ailleurs).
- L'importance de l'amitié et de l'amour dans leur vie.
- La sincérité des relations humaines, l'entraide, la générosité dont ont fait preuve ces colons de la première heure après toutes les souffrances vécues.
J'ai aimé aussi les dialogues magnifiques entre Almah et les personnes qu'elle aime, amis, enfants, petits-enfants : elle trouve toujours les mots justes et émouvants pour les réconforter.
J'ai appris beaucoup de choses que j'ignorais sur l'histoire de la République dominicaine, et sur l'exil de ces autrichiens juifs qui ont créé cette petite communauté de Sosúa qui je le rappelle a réellement existé. Les principaux événements qui ont marqué le 20e siècle sont bien mis en avant et parfaitement documentés. L'auteur a fait des recherches considérables pour les retracer avec beaucoup de minutie et de patience. On sent qu'elle aime profondément ce pays.
Tout cela fait de cette saga, une lecture passionnante à ne pas rater car à la fois historique, romantique, instructive et terriblement émouvante.
Un seul conseil lisez-là dans l'ordre chronologique.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Tout commence mal dès le début du livre avec l 'accident de Nathan et Arturo.
Gaya qui a pris son indépendance ne fait pas forcément le bonheur de sa mère Ruth car elle part loin d'elle. Au fur et à mesure du temps Almah voit partir ceux qu'elle aime. Ruth décide qu'à 70 ans sa vie n'est pas finie et qu'elle peut toujours s'investir pour cette île qu'elle aime.
Ce livre est comme une carte postale d'une époque révolue et d'un fait de l'histoire méconnu.
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Avec ce quatrième et dernier volet, Catherine Bardon clôt en beauté la saga de la famille Rosenheck ; débutée à l'aube de la seconde guerre mondiale à Vienne, elle se termine près de 80 ans plus tard, de nos jours en République Dominicaine après nous avoir fait voyager aux Etats-Unis et en Israël et fait traverser - vus de ce bout du monde - les principaux événements qui ont marqué l'Histoire du 20 ème siècle et du début du suivant.
Si le tome précédent (Et la vie reprit son cours) m'avait laissée sur ma faim après une entrée en matière tonitruante (Les déracinés) et un deuxième volet très convaincant (L'Américaine), j'ai dévoré ce dernier tome en deux jours, retrouvant ainsi ce qui m'avait enthousiasmée au tout début. Peut-être parce que le récit met l'accent sur ce qui s'efface, interroge sur les traces que nous laissons, revient sur les souvenirs de vies bien remplies en drames mais également en bonheurs. Peut-être aussi parce que la figure d'Almah, dans l'ultime quart de sa vie illumine l'ensemble, symbole d'une nécessaire résilience mais également trait d'union nécessaire d'une transmission entre générations. J'ai trouvé que la toile de fond était particulièrement bien rendue et que les aspects romanesques s'y fondaient avec bonheur pour donner une belle densité à l'ensemble (ce qui m'avait manqué dans le précédent tome, trop "léger" à mon goût). Les drames ne sont pas absents, la famille Rosenheck n'est pas épargnée et les anciens, pionniers fondateurs de la communauté de Sosua s'éteignent les uns après les autres. Que restera-t-il d'eux en République Dominicaine dans quelque temps ? La question de la mémoire se pose sans cesse à nous, et c'est bien de savoir qu'un petit peu d'eux, ces pionniers, même s'ils s'appelaient autrement dans la vraie vie, un petit peu d'eux survivra à travers cette saga qui est aussi un formidable concentré de l'Histoire du monde. Bravo pour cette belle conclusion !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Je me suis laissée embarquer comme tout le monde par cette saga familiale dont Almah est l'héroïne. Ecriture fluide, rebondissements multiples, et surtout restitution historique soignée, qui réussit pleinement à mêler la petite histoire avec la Grande. Je n'avais évidemment jamais entendu parler de la communauté juive de Sosua et c'est sans doute la partie du récit qui m'a le plus passionnée : l'installation de ces migrants autrichiens sur ces terres du bout du monde, sur lesquelles ils se construisent une nouvelle vie, grâce à leur résilience, leur créativité, leur énergie. Ce dernier tome conclut la saga avec l'entrée dans le troisième millénaire et la mort d'Almah, mettant en avant la recherche des origines de sa fille et de sa petite-fille, et ne nous épargne pas les émotions liées à ce retour aux sources, ainsi qu'aux différents deuils vécus par la famille. On ne peut que se passionner pour cette belle tranche d'histoire déroulée sur quatre tomes par des personnages hauts en couleurs.
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Une saga est née, une saga s'achève. « Les déracinés » ont su conquérir un nombreux public, suivirent « L'Américaine », « Et la vie reprend son cours » pour se terminer brillamment avec un titre à la Camus « Un invincible été », invincibles les êtres forts comme l'héroïne de toute l'histoire : Almah. Et puisque tout – ou presque – se déroule en République Dominicaine, je serais tentée de sous-titrer cette série par un « leer con el alma ».

Guère éprise par les séries ou les sagas, j'ai suivi pourtant avec intérêt le déroulement de cette famille juive autrichienne exilé en Amérique Latine parce que la narration ne s'arrête pas à un clan familial mais entre dans la grande histoire du monde, depuis le début du XX° siècle jusqu'à nos jours. L'écriture est dynamique et ne s'enfonce pas dans les errances insipides de certains romans dits féminins.

Le dernier volet débute en 1980 lors du quinzième anniversaire de Gaya, la fille de Ruth et la petite-fille d'Almah. En République Dominicaine c'est un événement aussi important que le Bal des débutantes en Autriche. L'occasion pour le lecteur de redécouvrir cette famille ou de la découvrir si les trois premiers numéros n'ont pas encore été enregistrés.

Au fil des pages, Gaya va montrer une volonté d'indépendance hors norme, Ruth, une fragilité et sensibilité à fleur de peau et Almah toujours la gardienne du temple sachant avancer vers l'avenir même quand les années s'accumulent avec les adieux à ceux qu'elle aimait. A côté, l'histoire de la République Dominicaine continue, l'émancipation pointe le bout de son museau mais pas très loin Haïti est victime encore une fois de la colère des dieux et New-York vivra l'enfer un 11 septembre, date où le monde aura en une seconde basculé dans une autre ère.

Et puis, encore et toujours, ce fait trop méconnu : l'installation d'une communauté juive à Sosua fin 1938 à la suite de la conférence d'Evian, remarquablement mis en lumière par la fiction et le travail de recherche de Catherine Bardon. Un exil forcé mais devenu source d'un destin hors norme et une force pour les bâtisseurs de vie.

De toute façon « dans cette histoire, tout est vrai ».
Lien : https://squirelito.blogspot...
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Voilà, la boucle est bouclée...
Ils m'ont quittée. Tous ces personnages que j'ai beaucoup aimés. Ma préférence va à Almah bien sûr. Qu'est-ce que j'aurais aimé l'avoir pour grand- mère cette femme bienveillante...

Les femmes sont pleines de force dans ces livres Les hommes ne sont pas en reste évidemment.

J'ai adoré lire cette histoire familiale. Avec une préférence pour "les déracinés". Peut être parce que je les découvrais tous ?

Olivia de Lamberterie a écrit " une saga qui nous transporte". C'est tout à fait cela. Elle m'a emmenée de Vienne à la République Dominicaine en passant par Israël, New York, Haïti en suivant à chaque fois des personnages attachants.

J'ai tremblé avec Ruth lors des attentats du 11 septembre.. Vraiment.
J'ai senti ma gorge se nouer à la fin du roman.

C'est une belle histoire traversée par des événements dramatiques mais une belle histoire.

Je ne rentrerai pas dans les détails, ce serait trop long et d'autres personnes sur le site l'ont fait très bien.

Je vous laisse le plaisir de la découverte mais n'hésitez pas c'est magnifique.
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Une saga familiale qui s'achève tout en beauté.
Almah avance doucement en âge, entourée des siens.
Elle est l'âme de la communauté de Sosùa, et le coeur du clan Rosenhek-Soteras; cette belle et grande famille au sein de laquelle les liens du coeur sont aussi forts que les liens du sang.
Sa fille Ruth, toujours à ses côtés, et sa petite fille Gaya, une jeune femme forte et indépendante sont au coeur de ce dernier opus.
J'ai trouvé l'évolution du personnage de Ruth tout particulièrement intéressante.
Ruth est à la recherche de son identité, de ses racines. Tout en se battant pour faire vivre son journal, et essayer d'ouvrir Sosùa sur le monde, Ruth se questionne sur ses origines jusqu'à retourner sur les traces de ses parents à Vienne.
Chacun des protagonistes tente de trouver sa voie, tracer son chemin et vivre la vie qu'il s'est choisi, celle qui répondra à ses aspirations; ce qui implique souvent d'imposer ses choix au clan.
Tous sont confrontés, à un moment ou un autre, aux grands évènements de la vie et de l'Histoire (la maladie, les accidents de la vie, le 11 septembre, le séisme de 2010 à HaÏti...)
J'ai été particulièrement touché par un passage du livre (p.284) dans lequel David (le fils aîné de Ruth) cherche du réconfort auprès de sa grand-mère (Almah) : en quelques phrases, l'auteure y décrit magnifiquement l'amour, le respect, la confiance, l'intimité, le soutien, la compréhension, l'empathie qui existent entre un petit-fils et sa grand-mère, c'est très touchant..
Ajoutez à tout cela les couleurs, les traditions locales, les fêtes, la faune et la flore de la République Dominicaine.
Avec Un Invincible Eté, j'ai retrouvé le plaisir de lecture et le côté addictif ressentis avec Les Déracinés.
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Ainsi se termine la saga Les Déracinés de Catherine Bardon. Commencée en novembre 2021, je ferme quelques huit mois plus tard le quatrième tome après avoir accompagné pendant un siècle la famille Rosenheck-Soteras. C'est un peu mon péché mignon ces romans fleuves ou sagas qui retracent la vie d'une famille sur plusieurs générations.

Le premier tome, Les Déracinés, restera incontestablement mon préféré. C'est celui-ci qui concentre l'idée majeure de l'autrice, à savoir la fuite de l'Autriche en 1939 du couple formé par Almah et Wilhelm jusqu'à la République Dominicaine. Ce premier tome se suffit à lui-même.

Je dirais que les tomes suivants sont intéressants pour les fans qui veulent continuer à suivre la famille Rosenheck-Soteras, mais il faut avouer que l'étincelle du départ n'y est plus. Ce fut pour moi toujours un plaisir de les retrouver à chaque nouveau tome, même si les intrigues ne sont plus autant développées que dans Les Déracinés.

Catherine Bardon construit avec justesse ses personnages et intègre à leur vie les événements de leur époque. Dans ce quatrième tome les années défilent rapidement et la famille devra faire face aux attentats du 11/09 et au séisme de 2010 en Haïti. L'autrice est une excellente conteuse, elle parvient très bien à nous embarquer avec elle et ses personnages.

Une mention spéciale à Almah qui restera lumineuse et positive jusqu'à son dernier souffle. Si les décisions ou les pérégrinations de Ruth, sa fille, ne m'ont pas toujours convaincu, il faut avouer qu'Almah demeure le phare de cette saga (même si elle s'est faite plus discrète dans les derniers tomes).

Ce quatrième et dernier tome est celui de la mémoire, de la transmission, du temps qui passe. Malgré les critiques que j'ai pu émettre, c'est avec beaucoup d'émotion et de mélancolie que je quitte Sosùa.
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Catherine Bardon est une fameuse conteuse qui termine en beauté sa saga dominicaine avec Un invincible été.
Elle m'avait enthousiasmée, surprise, avec Les Déracinés qui racontait l'incroyable épopée de juifs, fuyant le nazisme, accueillis en République Dominicaine pour y créer un kolkhoze. Parmi eux un couple de jeunes Viennois, Wil et Almah, que rien ne prédestinait aux travaux agricoles, se lançait avec courage dans l'aventure. Leur fille Ruth, premier bébé né dans la colonie, est l'objet de L'Américaine, le second tome, qui se déroule dans les années 1960. Elle fait ses études à New York et, en jeune femme moderne, elle est concernée par tous les grands événements mondiaux. J'ai été déçue par ce tome, normal j'avais tant aimé le premier! Tout était neuf pour moi dans la période dominicaine, alors que les événements majeurs des années 1960, je les connaissais. Mais ça ne m'a pas empêché de me plonger dans le troisième opus. Et c'est avec un immense plaisir que j'avais retrouvé tous les personnages. Et puis il y a Un invincible été qui m'a, à nouveau, transportée.
Ce quatrième tome débute en 1980 avec la fête des 15 ans de la fille de Ruth et se termine en 2012 au décès de sa mère Almah, centenaire. Plus de quarante années pendant lesquelles Catherine Bardon nous fait vivre avec ses personnages au coeur de l'actualité. Les femmes ont des caractères forts, en comparaison les hommes sont un peu falots. Elles ont une incroyable volonté pour surmonter tous les obstacles. Almah, l'aïeule aime plus que tout cette île qui a su l'accueillir et où, grâce à son courage et sa ténacité, elle a pu se reconstruire. C'est un exemple pour tous. Elle a définitivement tourné le dos à ses années viennoises, la religion ne la préoccupe pas. Cependant pour les fêtes ou les deuils c'est l'atmosphère des rites et traditions de sa jeunesse qu'elle veut retrouver. Ses enfants ou petits enfants, eux, se posent plus de questions sur leur origine, à la fois juive et dominicaine
Les courts chapitres de ce roman lui donnent un rythme rapide. Il dégage une énergie positive. Malgré ses 430 pages je suis arrivée trop vite à la fin et c'est à regret que j'ai quitté tous ces beaux personnages si émouvants auxquels je m'étais attachée au fil des pages.
Ce récit romancé est un très bel hommage à la petite colonie restée en République Dominicaine qui essaie de faire vivre la mémoire des pionniers. Catherine Bardon a effectué un gros travail de recherche pour coller au plus près de la réalité de cette page d'histoire. Ses personnages semblent si vrais que je suis persuadée qu'elle en a croisé certains!
Pour apprécier cette saga il faut impérativement lire les tomes dans l'ordre.
#uninvincibleété #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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