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Closingtown, cela sonne pas très italien, comme patelin. Mais cela sonne comme un film de Sergio Leone. Les flingues sur la tempe. Les flingues dans leurs étuis. L'harmonica siffle, le regard pénètre, le saloon et à l'étage son bordel. Je monte fébrilement, comme quand on descend pour la première fois une bouteille de bourbon poussiéreux et que l'on se demande où l'on est à mi-chemin de la descente. Je joue le timide devant le sourire de la putain. Elle se dévoile dans la pénombre de cette chambre parfumée au patchouli. Bas et porte-jarretelles font de l'effet sur moi, et mon sexe se redresse aussitôt devant cette invitation divine. J'adore le crissement de mes mains sur ses bas, comme celui de la « soie » dans un autre roman d'Alessandro Baricco.

Et là, plongé dans la demi-pénombre, rideaux à moitié tirés, je vois son sourire et sa bouche s'approcher de ma queue, fière et dure comme un adolescent de quinze ans qui n'a jamais connu un tel sourire. Toi non plus, je pense que tu n'as jamais vu ce sourire. Il est si beau, si pénétrant, si bandant que je me demande si je ne suis pas en perpétuel rêve éveillé. de sa langue experte, ou acharnée, elle caresse mon bout. La sensation est terrible. Elle l'englobe, va-et-vient, de haut en bas, une caresse de velours et sa salive qui coule le long de ma winchester. Et sa langue qui continue à jouer avec mon membre prêt à libérer la poudre. Des coups de feu, dans la rue, calibre .22, reconnaissable à leur intensité. Non, ce n'est que moi qui ais implosé. Explosé. Jouissance à Closingtown, quelle putain cette brune de Closingtown. Belle la putain de Closingtown, belle. Brune la putain de Closington, brune. Et quelle langue.

Je me réveille, en sueur comme une après-midi de baise sous les rayons d'un soleil brûlant autant la rétine que la vue d'une bière dans un oasis de désir. Je sors du saloon, un match de foot se joue sur le terrain d'à côté. La foudre s'abat sur l'avant-centre, y avait-il hors-jeu. Les soigneurs balaient les cendres, la balle au centre. Je prends le tapis rouge, hôtel cinq étoiles sans putain, un match de boxe en sous-sol, et ce garçon, Gould, qui se trimbale avec deux amis imaginaires, un muet et un géant. Loufoque, l'histoire. Aussi étrange que la putain était belle. Les coups sur le ring pleuvent, le sang gicle de l'arcade, broiement des os du nez. le genou à terre. Adriennnneeee. Je vais me relever, ne pas baisser les bras. Retrouver le goût du combat. Et me battre pour gagner la cause, le coeur de la putain de Closingtown. Gould, enfant surdoué, commente l'avènement de ce nouveau champion du monde, catégorie poids lourd. Détonante, cette histoire. Aussi détonant que l'implosion de mon coeur face au sourire de la putain de Closingtown.
Lien : https://memoiresdebison.blog..
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Gould, enfant précoce, génie, promis au prix Nobel, mais sans amis, à part ses deux compagnons imaginaires.
Sans sa mère, placée dans un asile, sans son père qui cependant l'appelle chaque semaine.
Oui, il est bien seul.
Heureusement, il y a Shatzy Shell qui désormais s'occupe de lui.
Un peu déjantée aussi cette Shatzy qui invente un western
En fait il y a trois histoires :
Celle de Gould et Shatzy
Celle du western
Et celle du match de boxe qu'imagine Gould chaque fois qu'il est aux toilettes.
Mais qu'ils sont attachants tous ces personnages !
Baricco nous entraîne dans les méandres de son imagination, et c'est délectable.
C'est plein de sentiments, plein d'humour, plein de fantaisie, plein de tendresse, plein de folie.
L'auteur imagine ce livre comme une ville où « les histoires sont des quartiers, où les personnages sont des rues. », d'où le titre City
J'avoue que je n'ai pas eu ce sentiment, mais qu'importe, ma lecture fut jubilatoire.
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Dingue. Je referme à l'instant "City", d'Alessandro Baricco ... et je suis complètement infoutu de vous dire précisément de quoi ça parle !
Encore plus dingue : j'ai adoré ça !

S'il me fallait vraiment essayer de vous en donner un aperçu, je vous dirais peut-être qu'il est question dans ces pages d'un petit génie de quatorze ans promis au Nobel, de Shatzy Shell son extravagante gouvernante passionnée de westerns, de ses deux amis imaginaires (un géant et un muet qui, pourtant, n'est jamais le dernier pour nondire et pour nonparler...), de matches de foot improbables et de combats de boxe épiques, d'une caravane jaune immobile (modèle Pagode 71), ou encore d'une analyse approfondie et pour le moins surprenante des Nymphéas de Monnet par un professeur foldingue, auteur par ailleurs d'un étonnant essai sur l'honnêteté intellectuelle.
Vous seriez alors perplexe, voire carrément dubitatifs, hein ?
Si je tentais en outre d'expliquer le choix du titre, lié d'après l'auteur à la structure même du texte "construit comme une ville, comme l'idée d'une ville, les histoires étant des quartiers et les personnages des rues" (???), vous seriez - et c'est bien normal - définitivement largués.

Forf heureusement, j'ai vérifié dans la charte de Babelio et rien ne m'oblige à rédiger ici un compte rendu fidèle de ma lecture, et encore moins à y avoir compris quelque chose !
Ouf, ça m'arrange ;-)
Je me contenterai donc de ré-affirmer haut et fort, sans étayer outre mesure, qu'Alessandro Baricco est un extraordinaire romancier, qui réussit là un joli tour de force : celui de nous entraîner gaiement dans sa folie douce sans que les bizarreries de son patchwork d'histoires surréalistes ne nous perturbe le moins du monde ! Situations rocambolesques, personnages excentriques, narration fragmentée, dialogue jamais très loin du "sans queue ni tête", aventures imbriquées et brusques changements de contextes sans préavis : tout est fait pour nous emporter dans un tourbillon de fantaisie et de poésie, pour déboussoler le lecteur sans jamais le perdre.
Du grand art.
Du Baricco, quoi !

Par l'originalité de son écriture et la beauté ébouriffante de son texte, l'auteur de "Soie" et du merveilleux "Océan Mer" se montre une fois encore incroyablement créatif.
Il nous fait miroiter un monde parallèle, impalpable et fantasmagorique, où la nuit bruisse de "bruits étranges, des bruits qu'on entend pas le jour, comme des miettes de choses restées en arrière", où les muets "nonparlent", où "Dieu est un arbitre de touche qui laisse passer les hors-jeu" et où les gouvernantes écrivent des westerns-spaghettis.
J'ai à ce propos une pensée émue pour Shatzy Shell, qui bien souvent eut envie de faire lire son oeuvre à quelqu'un, mais qui "à la vérité ne rencontra jamais personne qui ait encore assez de naiveté pour y comprendre quelque chose". J'espère avoir été, le temps de cette lecture délicieusement déstabilisante, suffisemment naïf pour au moins l'apprécier, à défaut de l'assimiler pleinement.
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Bonjour!

C'est marrant comme c'est compliqué pour moi d'exprimer à quel point j'ai pu aimer un livre. C'est toujours plus facile de trouver des arguments pour démonter que l'inverse. Parce que honorer un bouquin que j'ai dévoré sans hésiter, ça me fait utiliser toujours les mêmes mots, du genre "magnifique", "trop beau", et ça me donne l'impression de tomber dans le mélo et d'être totalement incapable de partager mes sentiments et de faire comprendre que ce bouquin, je l'ai trouvé trop bien. Rien que pour les mots, Baricco, c'est un peu le grand manitou dans ma bibliothèque, il se trouve qu'en plus, j'accroche aux histoires. Mais jamais, jamais, je n'ai été autant absorbée, émerveillée, par des mots mis bout à bout et qui pourraient n'avoir aucun sens (pour le coup, je leur en trouve).
Je me demande ce que ça donne en italien, mais la traduction en tout cas, qu'est-ce qu'elle est belle.

Ca vaut pour tout ses livres, mais je vais pas poster la même critique partout (ça ferait mauvais genre).
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" Ce livre est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. Il me plaisait que le titre le dise. A présent, il le dit.
Les histoires sont des quartiers. Les personnages sont des routes. le reste est le temps qui passe, envie de vagabonder et besoin de regarder. J'y ai voyagé pendant trois ans, dans City. Si le lecteur le voudra, il pourra refaire ma route. C'est la beauté et la difficulté de tous les livres : peut-on voyager dans le livre d'un autre?
Quant aux personnages_aux routes_ c'est un peu de tout : l'un est un géant, un autre muet, il y a un barbier qui, le jeudi, coupe les cheveux gratis, un général en exercice, beaucoup de professeurs, des gens qui jouent au ballon, un enfant noir qui tire au panier et gagne toujours. Des gens comme ça."
Traduction littérale de ce qu'a écrit Barrico.

La trame du roman n'est pas le centre, mais les réflexions éparses entre les pages.
Ne vous découragez pas si le début vous déconcerte, la suite sera belle et peut-être, comme moi, vous ne pourrez plus vous arrêter.
Les protagonistes sont bien marqués et sympathiques, les événements hilarants décrits à la perfection.
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Pourquoi j'estime que :
Cet auteur à du talent. Et que ce livre le confirme.

J'ai lu dans certaines critiques…
Gustave le chat dit « Croyant retrouver la légèreté de soie, j'ai été déçu. »
Et même, de la part de latina « MOCHE DECOUSU SANS QUEUE NI TETE »

Ce livre, effectivement, est différent des autres oeuvres de l'auteur.
Bien sur qu'il est différent ! c'est évident qu'il l‘est et heureusement qu'il l'est.
Un artiste se doit toujours de trouver le moyen le plus approprié pour exprimer ce qu'il veut exprimer. C'est ce que fait Baricco. Il trouve.
Pour ma part. Je découvre un Baricco nouveau, à chaque livre de lui que je lis.
Et ça… c'est, extra-ordinaire !

Malgré tout, je comprends qu'on puisse être déçu si on désire RETROUVER ‘soie' et d'autres histoires qui sont abordées de façon plus… douce, sentimentale (au bon sens du terme) ou mélancolique.
C'est une question d'attentes, n'est-ce pas ?
Pour ma part, j'ai décidé il y a peu, d'aborder chaque histoire comme un nouveau territoire à explorer. C'est pour ça que, même si je n'aime pas, je garde toujours quelque chose de chaque livre que j'ai lu ou.. tenté de lire :D

Il faut réaliser que chaque histoire est différente. Selon moi, c'est l'histoire qui demande à l'auteur la façon dont elle va être écrite et non l'inverse. Et c'est tant mieux ! Cela serait lassant, voir décevant, s'il racontait tout de la même manière. C'est une bonne chose que ce soit l'auteur qui se plie à son histoire et non pas l'histoire qui soit pliée à un dictat de style ou de forme. La littérature, après tout, c'est un domaine de liberté, surtout pour l‘auteur ; alors, pourquoi vouloir toujours tout coincer dans des boites et des modèles ? Pour avoir toujours la même soupe à avaler ? non , il faut varier les plaisirs .

Alors... ce livre
Pour moi, Baricco réussit parfaitement son travail de créateur.
Visiblement, son écriture s'adapte au récit qu'il décide de raconter, même si on reconnaît sa patte. le titre 'City', m'a interpellé quand je l‘ai vu dans la liste de ses oeuvres. J'ai lu ‘la quatrième de couverture' et son idée m'a plu. Aujourd'hui, je le félicite. Car j'estime qu'il a réussi son pari. « Écrire un livre qui bouge comme quelqu'un qui se perd dans une ville, de quartier en quartier, dont tous, sont des mondes différents. »
Donc… on sait avant d'ouvrir, le parti pris de l'extravagance, du récit différent, hors norme. Ce qu'on sait moins. C'est l'extravagance des personnages eux-mêmes, le non-sens, la dérision et la façon dont il va se débrouiller pour faire cohabiter : un western, une histoire de boxe et tous ces personnages décalés, voir complètement à « l'Ouest » (clin d'oeil) ou « wild wild west » c'est comme on veut ;) Avec le vent qu'il fait souffler, ça décoiffe un peu plus profond que la surface et la boussole perd son Nord et et les trois autres directions aussi.
Les deux personnages clé et émouvants de l'ouvrage sont Shatzy et Gould (pas comme Glenn ? hum… c'est à voir)
Elle… elle est folle. Littéralement. Et elle n'est pas la seule.
Le personnage de Shatzy est fou, au sens commun du terme.
C'est-à-dire que, le commun des mortels la rangerait immédiatement et sans hésitation parmi les fous, les cinglés, les déjantés, les … pas net de la cervelle quoi… En réalité, c'est quelqu'un qui à décidé de considérer la vie pour ce qu'elle est, un non-sens, et de la vivre à l'avenant, dans le non-sens, la déraison et la dérision. Et ce, le plus souvent possible.
Seul un personnage comme elle, c'est-à-dire, hors des clous, et complètement, pouvait comprendre l'autre personnage, tout aussi hors norme, Gould ; l'enfant déclaré « Génie » par la communauté.
Je ne peux m'empêcher de voir en elle un double de l'auteur. En effet, ne faut-il pas être un peu fou, pour, en tant qu'adulte sensé être raisonnable, décider de passer du temps et un temps, non négligeable de sa vie, à la raconter, plutôt que de la vivre.
En tout cas, c'est plein d'humour, de dérision. Certes, un peu déstabilisant au début mais au final… j'ai apprécié.

Ce livre est d'une grande richesse. Je crois qu'il faut le lire doucement ou alors… au moins prendre la peine de le relire, même, juste certains passages, pour en saisir tout ce qu'il peut apporter.
En dehors d'être une critique burlesque de la ‘normalité' et de tout ce qui est raisonnable et rationnel, il est aussi une réflexion sur le processus de l'écriture et ce que c'est que de raconter des histoires.

Alors... Vivre ou écrire faut-il choisir ?

Soyons clair ! Si je m'emporte un peu, ici, dans ce que j'exprime. Ce n'est pas pour défendre un auteur ou un livre en particulier. Bien que, ici, ce soit un auteur que j'apprécie. Ce que je veux défendre, c'est avant tout la Création. La Création, dans sa vitalité, sa diversité et sous toutes ses formes, C'est elle que je tiens à défendre et nulle autre chose. Car en ce moment, avec les décisions politiques concernant le budget alloué à la culture, on risque de se retrouver avec peau de chagrin, en matière d'oeuvres à se mettre sous la dent.

Très cordialement.




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Qu'y a-t-il dans la fameuse boite noire? Vous savez celle du "sapiens-sapiens", terme cher à Jean Rouaud dans Préhistoires, celle du créatif, quoi.
Alessandro Baricco dans City descelle devant nos yeux celle de Pandore ou il plutôt furette tour à tour, par un tour de force que seuls les grands sont capables de réaliser, dans les circonvolutions alambiquées de Shatzy Shell, un peu névrosée sur les bords paternels, qui crée un western dans sa tête et perd soudain le fil d'une conversation pour enregistrer une idée ou un paragraphe entier sur son magnétophone et Gould, "Monsieur Nobel", "un génie-enfant", aux personnalités multiples, dont le père général brille par son absence (considérant "cet enfant est un monde" et préférant barboter dans son propre monde à lui) et dont la mère invisible a quelque peu disjoncté.
Le talent de l'auteur consiste à imbriquer plusieurs histoires en une avec des écritures et des styles différents.
Avec Gould, on part tout azimuts, vu sans doute les rapides connections neuronales.
On passe de Gould, l'adolescent solitaire, réelle "poule aux oeufs d'or" qui a 27 professeurs d'université dont Mondrian Kilroy pour lequel Monet peignait "le rien" dans ses nymphéas et qui file aux toilettes "lorsque sa prostate l'appelle", à Diésel, le géant (dont le métier est de "déchirer les billets dans un cinéma" et qui adore "Mami Jane" héroïne de best-sellers), à Poomerang (fou des combats de boxe de Larry Gorman orchestrés par Mondini dont le slogan est "pour boxer il faut avoir faim") le muet chauve, qui "nondit", avec une facilité déconcertante et déstabilisante.Mais il y a aussi Young qui fantasme ferme, enfreint la loi et se fait tuer par son père et bien d'autres irréels, hyper-violents, qui sont pur délire.
City est une étude psychologique pointue et complexe de l'esprit humain (Moi, surmoi et ça qui partent parfois en vrille) mais c'est également une histoire d'amitié émouvante entre Shatzy (devenue gouvernante de Gould) et Gould (dont l'enfance a été volée) et de Gould avec le professeur Talomar face aux matchs de foot sur le terrain qui jouxte la maison.
On retrouve une satire des "génies", quelques clins d'oeil à la pub interactive avec les gogos.
Bon j'espère avoir tout saisi car ce coup là Alessandro Barrico (dont j'ai apprécié le poétique Soie et le plus philosophique Océan mer) a fait compliqué de chez compliqué!
Vers la fin on passe dans un autre cerveau (chut!!) et là on se dit et si tout ça n'était que pure invention?
Houlà je vais reprendre cal-me-ment!!!
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Histoires de fou et de folies...

Alessandro Baricco nous propose ici un long roman imbriquant plusieurs histoires en parallèle.
Shatzy Shell fait la connaissance de Gould, enfant surdoué aux multiples dons et facettes, livré à lui même. Shatzy devient la "nouvelle nounou" du petit génie. Outre ses petits boulots, elle écrit un western, dont l'histoire parsème City. Gould aime la boxe (il est donc question d'histoires de boxeurs) et passer du temps avec certains professeurs (il est donc question de leurs histoires, plus éparses, autour de l'art, du sport, de la philosophie...). Enfin, plus on avance dans le roman et plus il est question de folie (douce ou maladive, ordinaire ou pas, peut-être génétique ?)

City m'a fortement rappelé "La vie devant soi", dans l'histoire, les personnages et le style, en beaucoup plus musical. Félicitations à la traductrice qui a réussi à conserver des sonorités aussi chantantes ! le style est magistralement musical et poétique. Certains passages sont hautement philosophiques (théorie autour des idées humaines) ; d'autres hautement artistiques (théorie autour des Nymphéas de Monet), et l'ensemble est souvent un grand bazar littéraire organisé. Malheureusement, je me suis souvent perdue dans la foule d'histoires entremêlées, que j'ai eu des difficultés à suivre... Je ne me suis pas vraiment attachée à Shatzy, ni à Gould, ni aux personnages secondaires. Je n'ai pas vraiment apprécié la partie "western", ni la partie "boxée", qui prennent une grande part de l'ouvrage. J'ai donc eu du mal à arriver au bout, mais heureusement que j'ai tenu bon !
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Un livre très différent des autres Barricco mais d'une immense richesse. Ce roman est si foisonnant qu'il faut être disponible et concentré.e pour se concentrer dessus mais une fois qu'on est dedans, c'est un vrai plaisir. Ce mélange des genres est un coup de maître et la folie poétique de Barricco se cache bien toujours derrière ses lignes.
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Livre très agréable à lire mais il ne me reste que très peu de choses: Une description d'un tableau de Monet. Littérature kleenex.
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