AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,33

sur 355 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il est de certains livres, comme de certaines personnes, avec qui on a des relations difficiles.
Et ce fut le cas entre ce roman et moi.
Dès que je l'ouvrais, il m'agaçait et je m'obligeais à lire, et dès qu'il était fermé je ne rêvais que de me plonger à nouveau dans ces lignes.
Je suis incapable de dire si je l'ai adoré ou si je l'ai détesté.
L'histoire est plaisante, intéressante, un peu surréaliste.
Mais c'est le style qui m'a posé le plus de soucis. Ces changements de points de vues permanents sont parfois assez déstabilisant. Et sans ce style je ne suis pas sûre que ce roman présenterait le même intérêt.

Je l'ai enfin fini, et je pense que je m'en souviendrai longtemps.
Peut-être même, je le relirai.
Commenter  J’apprécie          62
J'avais adoré Soie du même auteur, alors quand j'ai vu celui-ci chez mes grands parents, je l'ai embarqué ni une,ni deux. Un peu de poésie ne me ferait pas mal. Et j'en ai eu pour ma dose ! Proche du réalisme magique la narration de la découverte de la sensualité dans une famille étrange, aux milles règles -non dites, absurdes et contournées étaient prenant et dépaysante. Tout est joli et bien écrit. Je déplore en revanche les expériences narratives un peu sur surfaites qui complexifient souvent la lectures et les petites réflexions sur le travail d'écrivain qui apparaissent superflues et lourdes sans apporter grand chose.
Commenter  J’apprécie          51
La Jeune Epouse se présente au domicile du Fils pour se marier. le hic, c'est que le Fils n'est pas là et que le Père, la Mère, la Fille et l'Oncle ont un peu oublié l'engagement pris 3 ans plus tôt. La Jeune Epouse va donc s'installer pour attendre et découvrir le mode de vie fait de "dolce vita" de cette drôle de famille autour de la table du petit déjeuner, entrecoupées des visites de courtoisie des notables du coin, de discussions légères, de coupes de champagne. Chaque membre de la maison va initier la Jeune Epouse aux moeurs de cette maisonnée : à l'histoire familiale mais aussi à la sensualité. Si l'écriture de Baricco est très belle, cette histoire ne m'a pas séduite. Quelques passages semblent prometteurs mais j'ai été très gênée par les changements continuels de narrateurs, y compris des interventions de l'auteur lui même... Je suis restée sur ma faim jusqu'à la fin. Il n'y a que le personnage de Modesto (le seul à être nommé) qui a vraiment trouvé grâce à mes yeux.
Commenter  J’apprécie          50
Voilà une lecture des plus déroutantes.La quatrième de couverture me paraissait intrigante, et le roman en lui-même l'est encore plus. Dans La jeune épouse, nous suivons une jeune femme fiancée qui arrive dans la famille de son promis alors que celui-ci est en voyage à l'étranger. La Jeune Epouse (on ne connaît pas son prénom, ni ceux des membres de la famille) s'installe donc pour l'attendre dans cette famille des plus étranges régie par des règles et manies immuables et dont chaque membre l'initiera à sa manière aux choses de l'amour. Toute cette partie du roman sonne un peu comme un conte philosophique baigné de folie douce dont on peine à décrypter le message.En parallèle du récit de la Jeune Epouse arrivant dans la famille de son fiancé, l'auteur fait des apartés où il évoque son travail d'écrivain, exprime ses opinions sur le processus créatif, explique ses choix narratifs (comme les changements de narrateur inattendus de la troisième à la première personne, cette première personne ne désignant pas toujours le même personnage), etc. Je crois que c'est cet aperçu de ce qu'il se passe de "l'autre côté" qui m'a le plus intéressée dans La jeune épouse.La frontière pas toujours claire entre les deux "parties" du livre, tout comme les changements intempestifs de narrateurs m'ont fait perdre le fil de ma lecture plus d'une fois et j'ai eu l'impression d'être prise dans la douce folie qui habite cette famille et d'être encore plus perdue que La Jeune Epouse. Au point qu'après avoir tourné la dernière page, je suis toujours aussi perplexe...
Commenter  J’apprécie          50
Le contenu, l'initiation sensuelle, les relation complexe entre personnage et la course vers le dénouement n'a pas su me conquérir.

Mais j'ai adoré la narration. Les points de vues qui oscillent, le narrateur qui tangue passant de l'un à l'autre, sans avertissement. Les noms effacés au profit des statuts, les rôles et clichés de rôles, la langueur, l'attente. J'en garde un très bon souvenir à posteriori, même si je sais qu'en vérité je n'ai pas passé un moment de lecture si palpitant que ça.
Commenter  J’apprécie          50
Un roman qui me laisse perplexe, même si je l'ai lu jusqu'au bout, oscillant entre ennui et séduction. L'idée de cette "jeune épouse" qui attend dans la famille de son promis un mari absent, qui tarde à rentrer, est intéressante mais je ne suis malgré tout pas complètement emballée par ce texte, que je trouve un peu inabouti et surtout trop "fabriqué". A la lecture des critiques de Babelio, je vois que je ne suis pas la seule à avoir ce ressenti , à avoir trouvé ce roman déconcertant et déroutant, ni tout à fait raté, ni tout à fait réussi. Bref je reste dubitative.
Commenter  J’apprécie          40
Un drôle de roman que celui-ci. On reconnait l'écriture sensible et intelligente de Baricco et pourtant je n'ai pas complètement été séduite par le résultat.

L'auteur joue avec le lecteur par le biais de la narration qui change de point de vue sans avertissement, passant du "il" au "elle" ou au "je" qui peut aussi bien être la Jeune épouse que l'auteur lui-même. le roman est l'occasion de continuer la réflexion sur le travail d'écrivain entamée dans Mr. Gwyn mais de façon peut-être plus personnelle car on a l'impression que Baricco donne son sentiment, son vécu sur la question.
En ce sens, La jeune épouse apparait un peu comme une réflexion sur l'écriture, voire comme un exercice d'écriture. Idée renforcée quand l'auteur présente un dialogue où une amie lui demande pourquoi "tout ce sexe" dans le roman, et qu'il s'agit pour lui du plus difficile à écrire. Baricco est donc en train de relever une sorte de défi à travers ce roman.

Et c'est amusant car je me suis demandée exactement "pourquoi tout ce sexe"? auquel on est pas habitué dans les autres livres de l'auteur. La Jeune épouse n'en reste pas moins un roman bercé de folie sur une famille vivant hors du temps, et pourtant dans l'attente d'un Fils qui ne revient pas, et craignant la nuit. Certains passages sont vraiment poétiques, d'autres un tantinet loufoques, et l'ensemble en tout cas captivant.
Commenter  J’apprécie          30
De belles trouvailles (le petit-déjeuner, l'oncle, le rituel du départ en vacances), une histoire prenante et originale, mais le livre se perd parfois en digressions un peu maladroites, et comme parfois chez Barrico la fin est un peu prévisible. On en ressort comme d'un voyage un peu trop long, sans aucun regret de l'avoir entrepris mais pas totalement conquis.
Commenter  J’apprécie          20
Quelle lecture surprenante ! le fait qu'aucun personnage n'ait de nom décontenance et donne l'impression que l'auteur veut exprimer le fait que cette famille bourgeoise peut être n'importe laquelle. Les apparitions humoristiques de l'auteur ponctuent le récit et bien qu'elles n'apportent pas grand chose, elles demeurent agréables.

Bref, l'histoire est assez anecdotique mais l'écriture est agréable !
Commenter  J’apprécie          10
troublant
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (756) Voir plus



Quiz Voir plus

"Soie" tu sais ; "soie" tu sais pas !

Ce court roman est paru en France en...

1985
1997
2003

10 questions
257 lecteurs ont répondu
Thème : Soie de Alessandro BariccoCréer un quiz sur ce livre

{* *}