Voilà une lecture des plus déroutantes.La quatrième de couverture me paraissait intrigante, et le roman en lui-même l'est encore plus. Dans
La jeune épouse, nous suivons une jeune femme fiancée qui arrive dans la famille de son promis alors que celui-ci est en voyage à l'étranger.
La Jeune Epouse (on ne connaît pas son prénom, ni ceux des membres de la famille) s'installe donc pour l'attendre dans cette famille des plus étranges régie par des règles et manies immuables et dont chaque membre l'initiera à sa manière aux choses de l'amour. Toute cette partie du roman sonne un peu comme un conte philosophique baigné de folie douce dont on peine à décrypter le message.En parallèle du récit de
la Jeune Epouse arrivant dans la famille de son fiancé, l'auteur fait des apartés où il évoque son travail d'écrivain, exprime ses opinions sur le processus créatif, explique ses choix narratifs (comme les changements de narrateur inattendus de la troisième à la première personne, cette première personne ne désignant pas toujours le même personnage), etc. Je crois que c'est cet aperçu de ce qu'il se passe de "l'autre côté" qui m'a le plus intéressée dans
La jeune épouse.La frontière pas toujours claire entre les deux "parties" du livre, tout comme les changements intempestifs de narrateurs m'ont fait perdre le fil de ma lecture plus d'une fois et j'ai eu l'impression d'être prise dans la douce folie qui habite cette famille et d'être encore plus perdue que
La Jeune Epouse. Au point qu'après avoir tourné la dernière page, je suis toujours aussi perplexe...