AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 528 notes
5
5 avis
4
15 avis
3
8 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un monde en guerre prêt à disparaitre sous le feu des bombes, par la violence des hommes et leur bêtise. Sauvé de justesse et de façon immédiate par la love molécule, l'homme a un nouveau départ et peut continuer à vivre sur Terre dans une paix universelle, dans un monde sans agressivité.

Pourtant, dans ce monde de paix et de fraternité, l'homme ne sait toujours pas maitriser ses innovations. Son intelligence lui donne des moyens de créer, mais, sa stupidité finit par faire de ses créations des moyens d'anéantissement.

Que manque-t-il à l'homme pour corriger son instinct destructeur, son extravagante idiotie?

Olof, réfractaire à la love molécule, sait que l'homme court à sa perte, que la terre se meurt, elle suffoque, les océans sont pollués. Pour que la bêtise humaine ne germe pas ailleurs dans l'univers, pour que l'homme ne transporte pas son poison vers d'autres planètes, il trouve une solution radicale.

Est-il l'envoyé de Dieu, comme le pense le pape? Un ange exterminateur porteur d'apocalypse?

L'homme mérite-t-il de disparaitre? Peut-on lui laisser une chance de s'assagir, de traiter sa planète Terre comme une personne, comme sa bienfaitrice, source de vie, de la respecter, de ne pas puiser indéfiniment dans ses réserves, dans le seul but d'assouvir des besoins de confort , toujours plus nombreux et plus superficiels.

Edith, jeune femme autrefois amoureuse d'Olof, sera envoyée auprès de lui comme messagère. Elle tient le destin du monde entre ses mains. L'amour sauvera-t-il le monde?

Roman de science fiction, doublé d'une histoire d'amour impossible. C'est aussi un message d'avertissement aux hommes, pour qu'ils réalisent enfin l'importance de l'écologie pour la survie de l'humanité et de sa planète. Un message d'espoir; l'homme peut évoluer vers la sagesse, vivre en harmonie avec sa planète.
Commenter  J’apprécie          390
« La tempête », un excellent roman à placer dans la lignée de "La nuit des temps", peut être tout de même un cran en dessous : les mêmes thématiques y sont abordées : cataclysme universel et amour absolu ; sur fond de pollution et de préoccupations écologistes… Une fois de plus, Barjavel visionnaire… Et un thème, déjà présent à la fin de « Ravage » : l'utilisation malsaine du génie inventif de l'homme.

Judith a quinze ans. Elle est la fille d'un diplomate américain en poste à paris.
Elle sera chargée de sauver l'humanité, avec l'aide de l'homme qu'elle cherche à oublier...

"La tempête" est un bon roman de de science-fiction tel que sait nous en brosser René Barjavel. Un roman qui ravira ses fidèles lecteurs, dont je fais partie. Pour ceux qui n'auraient pas encore lu « La nuit des temps » ou « le grand secret », il pourrait servir de mise en bouche...
Commenter  J’apprécie          330
La Chine surpeuplée est en guerre contre les USA. le président américain, craignant les micros chinois, tient un conseil de guerre, à poil, sur une plage de nudistes pour préparer une riposte étonnante.
C'est donc avec ce ton décalé, drôle, que débute cette nouvelle histoire de fin du monde.
Barjavel, pour l'un de ses derniers romans (1982) et contrairement à ses débuts, installe une fois de plus une héroïne pour sauver le monde, Judith. On la découvre à 15 ans, dans une Europe neutre et prospère, un peu perdue devant deux prétendants, Orlof et Rory, ne sachant lequel choisir.

En bon scénariste, l'auteur va recoller tous les morceaux de ces intrigues loufoques et distiller ses thèmes favoris: les dangers du progrès et l'amour absolu
comme ultime recours.
Ses plus belles pages sont encore une fois à la fin de l'histoire pour magnifier cet amour entre deux êtres qui se retrouvent et ...
C'est tragiquement beau.
Commenter  J’apprécie          260
Barjavel l'enchanteur m'a encore pris dans ses filets.
Une histoire simple : juste la fin du monde.
La mort tutoie l'amour. le grand, avec un grand A. L'Amour unique dans lequel les amants plongent et oublient tout.
Ecrit en 1982, ce texte brûle d'actualité : dérèglement climatique, guerres, courses au profit...
Beaucoup l'ont rêvé, Barjavel l'écrit : un vaccin contre la guerre est découvert et la paix "éclate".
Mais les hommes dans leur trop, très grande stupidité rendent la paix encore plus dangereuse que la guerre...
Avec humour, amour, mots enjôleurs, Barjavel nous emmène dans ses utopies et moi j'accroche !
J'adore.
Commenter  J’apprécie          120
Ce qui est frappant, c'est encore le côté malheureusement visionnaire avec lequel Barjavel aborde l'apocalypse écologique (surconsommation d'hydrogène, plus d'oxygène, gros nuages obscurcissant la Terre).
C'est toujours écrit avec talent, on ne s'en lasse pas ; et la part lumineuse de l'Humanité même faiblarde n'est jamais éteinte.
Commenter  J’apprécie          80
Un roman apocalyptique où l'amour doit triompher de la mort. Écrit avec le brin de naïveté, la poésie et le style propre à l'auteur drômois.

Certains aspects sont un peu datés, mais la profondeur de la réflexion proposée fait passer un très agréable moment, même après avoir tourné la dernière page.

Un bon livre pour qui voudrait découvrir Barjavel
Commenter  J’apprécie          60
Ce n'est pas une simple tempête, mais un cataclysme terrible qui nous attends, maudits terriens, qui ne se savent que construire et détruire ! Chose intéressante : le chaos engendre la paix, qui engendre de nouveau le chaos... une vicissitude ou un cycle négatif de Deming, à vous de choisir

J'ai clairement trouvé moins bon ce roman ; le thème est toujours captivant, la fin est très belle, mais mon ancre littéraire s'est moins entichée de ce livre. La dernière partie surpasse les deux premières, mais il manque ce tremblement richtérien caractérisant "Ravage" par exemple

"La tempête", comme celle de Shakespeare, achève l'activité prolifique d'un auteur incroyable dans ce domaine de la science-fiction
Commenter  J’apprécie          50
L'avenir n'est jamais radieux chez Barjavel.
Dans "La tempête", la moitié de l'humanité périt (finalement c'est deux fois moins que dans "Ravage").

Alors qu'un génie polonais, Olof, s'apprête à anéantir l'autre moitié, une jeune américaine, Judith, sauve la Terre.

Tout commence dans l'amour (grâce à Helen, la Love Molécule) ...

et tout finit dissous dans le soleil (il doit y avoir un message, mais il m'échappe).
Commenter  J’apprécie          30
Alors un livre comme celui ci c'est quitte ou double soit on accroche à l'univers de l'auteur et on est transporté soit on reste à quai ! Ici pas de demi-mesure possible tant on est transporté loin de nos univers littéraires habituels: Ici nous sommes dans le monde de l'imaginaire pur, rien ne nous ramene à la terre quelque part et c'est un superbe ouvrage qu'il ne faut pas rater selon moi !
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai pas encore compris le titre... Sans doute faudrait-il relire la pièce de Shakespeare portant le même nom. Y aurait-il un monstre amoureux d'un ange, comme Olof de la nouvelle Judith ? Judith Salomé Ashfield, au nom prédestiné quand il s'agit de neutraliser un tueur autant que de sauver ce qui reste de la Terre : des champs de cendres.
Roman de science-fiction des années 80, La tempête mêle aggravation de la guerre froide et dégradation de l'environnement par la technologie pour rappeler l'emprise néfaste de l'homme sur la planète. A travers Notre-Dame de Paris transformée en cathédrale oecuménique pour la paix et un Pape super-diplomate, Barjavel met en avant les aspects positifs de la religion, bien loin de ce qu'on observe aujourd'hui. Il n'avait pas vu venir la fin de la guerre froide et la balkanisation du monde, les conflits des années 2000 tenant plus de la guérilla ethnico-religieuse que des Etats aux froids calculs économico-démographiques.
Mais au fond, que peut la science face aux sentiments des hommes ? Peut-on vraiment désamorcer toute leur agressivité ? Peut-on espérer un jour en finir avec les guerres ? Et même si on y arrive, ne sera-ce pas le début de la fin pour les ressources limitées de notre planète ?
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1694) Voir plus



Quiz Voir plus

La nuit des temps - Barjavel

Quel est le prénom de l'auteur ?

Gaston
René
Albert
Franck

10 questions
1191 lecteurs ont répondu
Thème : La nuit des temps de René BarjavelCréer un quiz sur ce livre

{* *}