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3,42

sur 1006 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman faisait partie de la sélection "livres aux noms bizarres" de ma bibliothèque. C'est la référence au "Cercle littéraire des épluchures de patates" qui m'a décidé à l'emprunter.
J'ai mis quelques chapitres à m'intéresser à l'histoire, la jugeant d'abord un peu mièvre et peinant à identifier les liens entre les différents protagonistes. Finalement quelques pages plus tard, je suis tombée sous le charme de la famille Romeyn appréciant particulièrement leur humour. Le passage d'un personnage à l'autre est finalement un très bon point, l'intrigue est bien menée et l'ambiance rétro délicieuse.
J'avais horreur enfant qu'on réponde à mes questions par "tu comprendras plus tard" ce livre m'a replongé dans ce sentiment d'impuissance rageuse mêlé d'incompréhension.

Catégorie littéro-culinaire : tartine de confiture
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Bien sur, comme tout le monde ou presque, j'avais lu le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates avant de m'attaquer à ce second roman de Annie Barrows. Le secret de la manufacture de chaussette inusable était dans ma PAL depuis très longtemps mais comme j'avais été charmer par le premier ouvrage de l'auteure, je l'ai laisser trainer pour que la poussière -voire les souvenirs- retombent.
Ce roman ressemble beaucoup au premier mais surement un peu moins réussi que le cercle littéraire..., je suggèrerais donc aux lecteurs qui n'a lu aucun des deux roman, de commencer par celui lui. Mais résumons donc l'histoire pour ensuite passer a la critique!
Ici, on raconte l'histoire de Layla Beck, fille un peu écervelée d'un riche sénateur à Washington, qui se voit forcé par son père d'aller travailler comme auteure de pamphlet auto-promotionnel. Elle se retrouve donc à Macédonia pour y écrire l'histoire de la ville qui fêtera prochainement ses 150 ans. Elle sera hébergée chez la famille Romeyn, ancienne famille bourgeoise de la ville. Dans cette nouvelle vie, elle connaîtra l'amour deux fois, la haine, l'amitié, les mensonges et aussi une nouvelle manière d'être.
Ce roman est plutôt amusant, une lecture d'été en soit. Mais par manque d'attention j'étais souvent perdue entre le présent et le passé des personnages. Disons simplement que pour l'apprécier à sa juste valeur, il faut lire au moins 25 pages a la fois du secret de la manufacture de chaussettes inusables. Sinon on se retrouve perdu entre le présent de Layla chez les Romeyn, le passé de cette famille et les lettres que les nombreux personnages s'envoient entres eux. Mais à lire, pour moi, c'est un livre adorable. 3,75 étoiles!
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Au sein de la manufacture de chaussettes inusables, le rocambolesque fait foi ! Ce roman nous plonge dans l'ambiance moite de la Virginie des années 30. Willa, douze ans, nous accueille dans sa charmante petite ville toute blanche, a bien des égards triste et désertique, mais au fond formidablement captivante. Car aux plus hauts sommets de son enfance, Willa prend tout à coup conscience que les adultes lui cachent bien des choses. Dès lors, la petite fureteuse se fait la promesse de ne plus jamais être dépassée par les informations et de toujours tout savoir, avant tout le monde. A travers le prisme de sa naïveté enfantine, Willa découvrira la dureté des mots mais surtout des sentiments. Une histoire d'amour avortée. La mort trop tôt arrivée. La séduction déplacée. La dévotion parfois trop installée. La trahison facilement acceptée.

Annie Barrows balaie tout un pan d'émotions contradictoires qui se mêlent en un ensemble improbable et joyeux. Certes l'histoire est incroyablement prévisible, mais revêt une originalité rafraîchissante. On se prend d'attachement pour cette famille tout de même un peu timbrée, notamment pour ces portraits de femmes tous plus surprenants les uns que les autres. L'auteure nous accroche grâce à la psychologie de ses personnages et finalement les 600 pages du livre se dévorent avec une facilité déconcertante.

On regrette cette fin un peu plate, davantage digne d'un scénario de comédie romantique que d'un bon roman, mais elle reste charmante pour les âmes un brin sensibles.

Pour résumer…

Un livre sans prétention mais qui accroche assez facilement le lecteur. Malgré quelques longueurs, on s'intéresse volontiers aux péripéties de Macedonia, ses habitants, ses histoires et surtout ses secrets. Un livre charmant que l'on lit assez facilement et qui saura sans aucun doute vous faire passer un bon moment ! A découvrir.

Ma note…

15/20
Lien : http://www.mallysbooks.com/2..
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Dans les années 30, Layla Beck, fille de sénateur, débarque à Macedonia pour écrire l'histoire de cette ville dans le cadre du programme fédéral writers' project puisque son père ne veut plus subvenir à ses besoins après avoir refusé de se marier à un bon parti. Elle est hébergée par la famille Romeyn dont Saint-Clar, le grand-père de Willa, a été le directeur de la bonneterie les Inusables américaines : Willa, 12 ans, sa soeur Bird, leur père Felix, leur tantes Jottie, Mae et Minerva et enfin leur oncle Emmett. En voulant faire partie de la vie de son père, un vrai courant d'air, Willa fera remonter à la surface un terrible secret.
Ce roman a été une vraie bouffée d'air frais. Après mes deux dernières lectures décevantes, j'ai enfin retrouvé le plaisir de lire. Je me suis tellement imprégnée par l'histoire que j'en ai oublié mon propre environnement.
Je précise que je n'ai pas lu son premier roman.
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J'avais adoré le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates alors je me devais de découvrir le nouveau roman d'Annie Barrows qui cette fois a écrit toute seule ce roman de plus de 600 pages dont le titre à rallonge attire tant les yeux.
1938, Macédonia, petite ville des Etats-Unis où le temps passe sereinement voit arriver une jeune femme qui détonne dans le paysage, Layla petite bourgeoise dont le père sénateur lui a coupé les vivres en lui intimant de se débrouiller seule dorénavant et pourquoi pas travailler. Avec beaucoup de ressentiments elle se rend donc à Macédonia. Envoyée par une agence gouvernementale dont son oncle est l'un des dirigeants avec pour mission d'écrire l'histoire de la ville qui fêtera son cent cinquantenaire.
Elle logera dans une pension de famille, celle des Romeyn, y fera la connaissance de Félix le charmeur et ses deux filles: Willa et Bird, de Jottie qui s'occupe de la maison et d'à peu près tout finalement, on découvrira d'ailleurs un lourd secret entre ces deux-là. Il y a également les deux soeurs jumelles: Minerva et Mae ainsi que le dernier de la famille Emmet. Layla finit par être absorbée par son travail et par Félix, découvre les habitants de la ville et leurs secrets.

L'histoire ne m'a pas vraiment transportée au début et même après avoir passé les deux cents premières pages, il faut parfois s'accrocher et je comptais pas m'avouer vaincu d'autant plus qu'il s'agit d'une lecture commune. le rythme est lent, on découvre la ville de Macédonia et son histoire, les habitants tous un peu particulier, la manufacture et le travail ouvrier, les souvenirs joyeux ou malheureux, le revirement de situation de la famille Romeyn et la jeune Willa qui tente de découvrir les secrets des adultes mais surtout de se faire remarquer par son père qui n'a d'yeux que pour les femmes et son travail mystérieux.

J'ai été touchée par le personnage de Jottie qui sacrifie son bonheur à celui de la famille, s'oublie parfois pour être présente pour les autres, détruite par un profond chagrin, celui de la perte d'un être cher. au fil de ces six cents pages c'est la tranquillité de la famille Romeyn qui va basculer et l'Histoire de Macédonia qui se révèle.
Un beau roman pas spécialement captivant mais les rebondissements simples de cette histoire familiale en font un récit émouvant. Il est à mon avis un bon roman pour l'été.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Après avoir planté le décor de cette petite ville de Virginie où arrive Layla, nous voilà dans l'intimité de cette famille singulière où elle va devoir vivre pendant un été et allait de surprise en surprise.

Des personnage haut en couleur, des rebondissements, des secrets de famille enfin révélés, sur fond problèmes de société américaine on ne s'ennuie pas une seconde tout au long de ces presque 700 pages.

Un roman divertissant idéal pour l'été.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Ayant énormément apprécié ma lecture du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, le premier roman de l'autrice - écrit en collaboration avec Mary Ann Shaffer - j'avais très envie de découvrir celui-ci.
J'aurai mis quelques années avant de me décider à l'acheter, mais n'en aurait finalement fait qu'une bouchée une fois ma lecture commencée.

Je me suis véritablement délectée de ce roman ! Peut-être parce que je sortais d'une période où je n'avais rien lu depuis deux semaines et que mon envie de lire avait repris du poil de la bête, ou peut-être parce que ce roman était excellent, ou peut-être un peu pour ces deux raisons.
Quoi qu'il en soit, j'ai passé un excellent moment de lecture, et cela m'a bien reboosté.

Si l'histoire en elle-même n'est pas des plus surprenante pour la lectrice avertie que je suis, elle est néanmoins très agréable à lire et à découvrir. Elle m'a fait passer par des moments d'extrême exaspération (liés à un personnage en particulier) mais également par des moments de profond bien-être.
J'éprouve encore aujourd'hui un certain attachement envers ce livre que j'ai un peu de mal à expliquer. Quoi qu'il en soit, il ne m'aura pas laissée indifférente.

Annie Barrows nous propose une narration à trois voix et alterne entre les points de vue de trois figures féminines importantes du récit.
Il y a d'abord Willa Romeyn, petite fille de 12 ans dotée d'un certain talent pour la discrétion et l'espionnage.
Vient ensuite sa tante Jottie, la maîtresse de maison qui prend soin de tout le monde avec un désir farouche d'offrir à tous une vie convenable.
Et pour terminer, Layla Beck, jeune femme de la ville venue écrire un livre sur Macédonia et qui se retrouve à loger dans la maison familiale des Romeyn.

Ces trois femmes vont en apprendre plus sur elles-mêmes et sur leur entourage en un seul été que durant toute leur vie, même si cela se fera parfois à leurs dépends.

Le secret de la manufacture de chaussettes inusables donne l'impression d'être une sorte de saga familiale réunie en un seul tome. Un roman qui nous offre un panel de personnages au caractère affirmé et tous plus intéressants les uns que les autres, même si certains d'entre eux vont se révéler être plus complexes qu'il n'y paraissait au premier coup d'oeil.

Ce roman nous montre que dans la vie, tout n'est pas simplement noir ou blanc. Que les gens ne sont pas simplement gentils ou méchants, et que la vie peut réserver bien des surprises.

En conclusion, le secret de la manufacture de chaussettes inusables est un roman dont l'intrigue n'est pas forcément la plus surprenante que j'ai lue, mais dont les personnages sont plus recherchés que ce qu'ils laissaient paraitre au début de l'histoire.
Ces derniers nous font réfléchir, et mettre les choses en perspective tout au long de notre lecture, et ce pour notre plus grand plaisir.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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Bien sûr, ce n'est pas le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, mais ce pavé est sans nul doute une agréable histoire familiale à l'intrigue intéressante, aux personnages attachants, bien brossés par l'auteur. A la suite de Willa, adolescente fine et perspicace, nous plongeons au coeur de secrets et de non-dits d'une petite ville de Virginie Occidentale en 1938. C'est bien écrit, non dénué d'humour, peut-être un peu long, mais le ton de ce roman m'a rappelé celui de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee, et j'ai passé un bon moment. Un excellent roman d'été à dévorer !
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Roman qui nous plonge dans la fin des années 30. Layla Beck est envoyée dans une petite ville de Virginie-Occidentale afin d'écrire un roman retraçant son histoire. Elle va être hébergée par la famille Romeyn qui a des choses à cacher.
Ce gros livre prend le temps de planter le décor mais aussi de s'intéresser à plusieurs personnages. Il alterne des passages narratifs classiques avec des parties épistolaires où Layla Beck s'entretient en général avec les gens de la "ville". On se prend au jeu, le livre se lit assez facilement et l'histoire est sympathique. Ce n'est pas un coup de coeur car il y a quelques temps morts mais on passe un bon moment dans ce petit village des États-Unis qui cherche à se donner une grandeur à travers la guerre de Sécession.
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L'été est étouffant à Macédonia, Layla Beck débarque dans une pension de famille peu commune après avoir refusé d'obéir à son père Sénateur, la voilà chargée de gagner sa vie en écrivant l'histoire de cette petite ville. La famille Romeyn est peu commune mais va réussir à séduire cette jeune citadine.
En écrivant l'histoire de Macédonia et de sa manufacture, Layla Beck va déterrer des secrets douloureux qui mettent en cause la famille chez qui elle est hébergée. La personnalité de Félix l'intrigue et la séduit, personnage trouble qui disparait à la moindre occasion pour « ses affaires » Jottie, la soeur de Félix se débat avec son passé et son désir de loyauté envers son frère. Les deux filles de Félix, Bird et Willa sont élevées dans cette maison à l'atmosphère si étrange. Willa essaie de retenir son père contre ses démons.
Layla par sa présence et ses recherches changera à jamais l'histoire de cette famille.
Ce roman fait suite au cercle littéraire des épluchures de patates, il est écrit sur le même ton et nous plonge dans l'Amérique des années 35/40. A demi épistolaire, donnant la parole tour à tour au narrateur et au personnage de la petite Willa, âgée alors de 12 ans. L'histoire nous tient en haleine pendant quelques 620 pages et nous laisse le temps d'aimer chacun des personnages principaux. le secret qui entoure la famille Romeyn depuis plusieurs années, les raisons qui poussent les membres de cette famille à enfouir la vérité pour ne pas souffrir davantage nous font tourner les pages pour en savoir plus.
Même si je n'ai pas apprécié autant que le précédent, ce roman de d'Annie Barrows tient le lecteur en haleine. le style un peu ancien, les détails liés à l'époque tant au niveau décors que comportement des personnages constituent un réel dépaysement.

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