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3,42

sur 1006 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce roman, dont l'auteure n'est autre que l'une des auteures d'un de mes romans préférés (le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates CQFD)

J'ai eu peur d'être déçue mais bon… j'ai osé !
Et… Oui bien sûr, je suis sous le charme.

Ce n'est pas si simple pourtant d'être charmé. le pari était risqué pour Annie Barrows.
Le roman est construit avec des narrateurs et des styles littéraires différents. Il y a de l'épistolaire bien sûr comme dans le premier roman, de la digression, de la narration à la première personne, de la narration à la troisième personne. Mais toujours très bien écrit.
Au début, je m'y suis un peu perdue. Mais je m'y suis vite faite et voilà, j'ai adoré.

Autant le dire tout de suite, de manufacture et de chaussettes inusables il est un peu question, mais, fort heureusement, un peu seulement.
Oui, la manufacture est là. C'est grâce à elle que la famille Romeyn a fait fortune, et dans ses murs que cette même famille a vécu le drame dont les réminiscences tissent encore les liens de la peine et des doutes. Elle est toujours là, cette manufacture, en trame de fond même si aujourd'hui, les Romeyn ne sont que spectateurs.

Mais il est surtout question de cette famille, étrange et décalée, si moderne et si soudée. On en passe des soirées sur le patio à refaire le monde, à rire, à s'inquiéter du monde qui change, écrasés de chaleur, guettant la moindre brise. On en passe des après-midi à suivre Willa dans les rues désertes et brûlantes de Macedonia, à essayer avec elle de comprendre les secrets de sa famille qui l'empêche de vivre pleinement. On en passe du temps à ne savoir si on aime ou on déteste Layla, à se demander comment aider Jottie. Trois femmes attachantes, mais des hommes aussi, et d'autres femmes tous aussi attachants.

Un petit bijou que je conseille vivement.
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Dans l'Amérique de la Grande Dépression, le travail manque et s'il faut absolument fournir une occupation à une jeune fille de bonne famille tout en l'éloignant de Washington, la seule solution est de lui confier la rédaction d'un ouvrage relatant l'histoire d'une petite ville de Virginie, Macedonia, dans le cadre du Projet Fédéral d'Ecriture, destiné à encourager les artistes désoeuvrés en leur assignant une tâche rémunérée par l'Etat.
Voici donc Layla Beck qui débarque sur place dans la chaleur écrasante de l'été et qui se loge chez une famille anti-conformiste quelque peu en marge de la bonne socièté locale, les Romeyn.
En effet, le patriarche aujourd'hui décédé a été longtemps le Directeur de la grande manufacture locale, celle qui fabrique les fameuses chaussettes inusables, jusqu'à ce qu'un incendie criminel détruire le bâtiment et que l'on retrouve dans les décombres Vause Hamilton, un jeune homme brillant et aimé de tous, le meilleur ami de son fils Félix et le fiancé de sa fille Jottie.
Dix huit ans après les faits, les circonstances du drame sont loin d'avoir été totalement éclaircies et le doute subsiste sur l'implication de Félix, accusé par Sol, son ami d'enfance, d'avoir été à l'origine de l'incendie meurtrier.
Jottie restée inconsolable, est devenue la pierre angulaire de la famille et veille sur ses frères et soeurs et aussi sur ses nièces Willa et Bird, les deux filles de Félix.
Le travail d'écriture assigné à Layla, permettra à la jeune femme d'échapper à l'emprise de son sénateur de père, de se découvrir une vocation et de percer à jour les secrets de cette famille hors du commun.
Le déroulement de l'intrigue est présenté à travers le regard objectif d'un narrateur extérieur, puis à travers celui de la curieuse Willa, enfant surdouée qui, en cherchant à entrer dans l'intimité de son père, le volage Félix, mettra le doigt sur une réalité dérangeante, mais aussi à travers les échanges de correspondances entre Layla et ses proches.
Cette technique narrative rend le récit agréable et malgré la longueur du livre (650 pages), l'intérêt du lecteur est sans cesse renouvelé.
Le propre d'un long roman, c'est qu'il permet une analyse fine et fouillée de chaque personnage et qu'il leur donne une telle épaisseur que le lecteur finit par les considérer comme des amis proches
Un pari réussi pour Anne Barrows avec ce roman qui évoque parfois le magnifique "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de Harper Lee et qui permet à son talent littéraire de se déployer totalement, ce qui ne parait pas tout à fait avoir été le cas, dans le précédent ouvrage qu'elle avait co-écrit avec sa tante aujourd'hui décédée "le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de pommes de terre" qui m'a paru beaucoup moins riche même si la lecture s'en était révélée fort agréable.
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Macédonia, été 1938, Virginie. La chaleur est écrasante dans cette petite bourgade qui va bientôt fêter le 150 ème anniversaire de sa fondation. Layla, fille du Sénateur Beck, échoue là-bas suite à son refus d'épouser le prétendant choisi par son père. Il lui a coupé les vivres et elle est désormais tributaire des allocations du gouvernement : elle est chargée de rédiger une brochure sur l'histoire de Macédonia.
Hébergée chez les Romeyn, une famille jadis fortunée et très en vue, elle devra s'adapter à cette ville provinciale tout en atteignant ses objectifs professionnels.
Et comme dans tout les bons bouquins, la vie à Macédonia va lui apporter de sérieuses surprises!

A travers les voix de Jottie, Willa et Layla, ce roman vous plongera dans un intrigue plaisante, émouvante et drôle à la fois. Parce que les apparences sont souvent trompeuses et que la vie est toujours plus complexe qu'il n'y parait, on ne peut qu'être surpris et touché par cette histoire.

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Nous sommes en 1938, aux États-Unis, dans la petite ville de Macedonia en Virginie-Occidentale. La ville vit grâce à son usine de chaussettes, les Inusables Américaines. Layla Beck, fille d'un sénateur puissant et fortuné, refuse d'épouser le mari que son père lui a choisi. Elle se retrouve donc sans ressource et la voilà contrainte de travailler pour une agence gouvertementale. Elle est envoyée à Macedonia pour écrire l'histoire de la ville qui fête ses 150 ans. Layla prend pension chez la famille Romey qui était autrefois propriétaire de la manufacture. Cette famille est assez excentrique et très attachante en particulier Willa, fillette âgée de 12 ans, qui se pose pleins de questions sur les adultes et Jottie, sa tante, qui l'élève elle et sa jeune soeur...
A travers les voix de Layla, Willa et Jottie nous plongeons dans le présent et le passé de Macedonia et de ses habitants hauts en couleur...
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce livre plein de fantaisie, de poésie et d'humour, j'ai particulièrement aimé le personnage de Willa et j'ai été touchée par Jottie.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Layla échappe à un mariage imposé par son père qui lui coupe les vivres. Contrainte de travailler, elle est envoyée à Macedonia en Virginie pour écrire l'histoire de cette petite ville. Dans la chaleur étouffante de cet été 1938, elle va mener l'enquête et découvrir les secrets des habitants de cette ville.
D'accord, ce livre est un pavé de plus de 600 pages… mais les personnages attachants, l'atmosphère et l'intrigue vous amèneront facilement au bout.
L'auteur du « Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates » nous livre un nouveau roman au titre aussi original que le précédent et continue à mélanger le style épistolaire à la narration.
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Après les quelques gros livres denses que j'avais lus dernièrement et les beaux jours qui sont enfin arrivés, j'avais besoin de quelque chose d'un peu plus léger. Mes yeux se sont naturellement tourner vers ce titre un peu compliqué je dois avouer mais quand on a lu « le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates », on se laisse vite tenter par l'aventure. Et effectivement, je me suis laissée prendre au jeu de ce roman qui mêle roman classique et roman épistolaire. L'histoire et donc l'intrigue est bien amenée et si au début on suit Layla Beck, pensant que ce sera la personnage principal, on comprend finalement petit à petit où tout cela nous mène. Les personnages font tous ou presque exceptée Layla Beck, d'une même grande famille dans la fameuse ville de Macédonia et il est intéressant de voir les relations qui se sont tissées au fil des années entre eux : un vrai sac de noeuds ! Je n'oublie pas les jumelles que je trouve trop drôles et irrésistibles quant à leur choix de vie !
Et c'est ainsi que pendant presque 700 pages, nous défaisons ce sac de noeuds petit à petit pour y voir un peu plus clair et je n'ai pas été déçue par le dénouement. Et pour ne pas déplaire, l'humour est omniprésent et à ce propos j'ai adoré les échanges de lettres.
Franchement, ce livre est une petite bouffée d'oxygène et un très bon moment de lecture que je conseille entre deux livres sérieux et denses !
Lien : http://ideeslivres.jimdo.com..
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Après la lecture du Cercle littéraire des amateurs d'épluchure de patates, il n'était pas question que je passe à côté de celui-ci.
J'ai mis un bon moment à y entrer vraiment, mais ensuite, je m'y suis bien accroché, et j'ai regretté d'en avoir terminé, et d'abandonner ces personnages attachants.
Rien à voir cependant avec l'énorme coup de coeur du précédent. Lequel si j'ai bien compris avait au départ été écrit par Mary Ann Shaffer, la tante, et seulement corrigé/terminé par Annie Barrows.
Ici, un bon livre, pris individuellement, mais rien d'exceptionnel, même si j'ai apprécié au fil des pages suivre cette petite communauté de Virginie, tenter peu à peu de comprendre ce qui s'était passé avant, la réalité des faits qui les a amené à cette vie, ce malaise qu'on découvre au fil des pages.
Contrairement à d'autres romans, où je trouve que c'est délayé à plaisir, et que je regrette qu'en littérature "adulte" on ait souvent l'impression que l'auteur tire à la ligne, j'ai apprécié la longueur, qui nous permet de nous installer au fil des pages dans la vie de Macedonia et de la famille Romeyn.

J'ai cependant été parfois gênée par le passage d'un narrateur à l'autre, de la première à la troisième personne. Soit sans vraie transition, soit au contraire en reprenant tout le paragraphe précédent, ce qui paraissait un peu superflu. J'ai eu l'impression que c'était plutôt une figure de style, pour rappeler la forme du livre précédent, qu'une vraie nécessité du récit.
Autant j'avais apprécié la forme épistolaire du premier, autant ici je n'ai pas trouvé que c'était très adapté ces passages d'un narrateur à l'autre.

La fin m'a tout de même laissée un peu mal à l'aise. Même si tout semble avoir été dévoilé et "mis sur la table", j'ai un peu l'impression qu'on en revient à la situation si fausse du début, avant toutes les révélations (je ne voudrais pas trop spoiler, mais la pauvre tante Jottie revient "à la case départ" ?)

J'ajoute plus personnellement que je suis très intéressée par les romans se déroulant "dans l'Amérique profonde," et c'est bien le cas ici, puisqu'on découvre une petite communauté de Virginie, juste avant la seconde guerre mondiale.
J'ai apprécié aussi que ce soit très précisément daté.

Au final, une agréable "petite" lecture, appréciable en elle-même, mais qui pâtit de la comparaison avec les "épluchures" énorme coup de coeur et belle découverte.
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Livre un peu déroutant au début....Livre conseillé par mon mari avec un titre comme cela le livre l'intriguait....J'ai eu du mal à plonger dedans et puis j'ai eu du mal à m'en défaire....J'ai adoré vivre avec cette famille des années 1930....Les personnages sont adorables....Une histoire de trahison entre frère et soeur ; une histoire d'un amour déçue ; d'existences perdues....Une caricature aussi de ces années avec des portraits rigolos....Une fillette qui veut savoir et connaître son père, les raisons de ses absences....Un livre à lire et à partager.
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Il y a une fraîcheur et aussi un dépaysement qui se dégagent et rendent le tout très agréable, malgré ces quelques moments longuets. L'alternance des points de vue et la combinaison de différentes narrations (narration classique, épistolaire et retranscription du travail de Layla) apportent aussi un peu de rythme en cassant la sensation de monotonie.
Bref, on reste captivé, plutôt bien ancrée dans ce cadre tout particuliers, propre aux petites villes de campagne des Etats Unis à la fin des années 30, avec la Grande Dépression, les commérages, les histoires de familles (et quelle famille !), l'accueil chaleureux, la chaleur étouffante, la simplicité des gens et la curiosité de certaines petites filles.

Le charme des lieux et l'excentricité des personnages, le suspens qui tourne autour du charismatique Félix et de l'incendie criminel de la manufacture en 1920, ainsi que les histoires de coeur rendent ce livre assez fascinant. ..................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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Premier livre audio et un avis plutôt mitigé,
je ne sais pas si cela vient du roman en lui même
ou tout simplement du fait qu'il soit audio et que des nouveaux mécanismes doivent se mettre en place.
j'ai été un peu dérouté par la lecture.

Aussi, je ne me permettrait pas de juger le roman, n'était pas très au fait ni opérationnel pour l'audio.
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