Le testament caché

Je ne suis pas rentrée dans l'histoire. J'ai lu attentivement le tiers du livre, après j'ai lu en diagonale.
Une histoire qui dénonce ,à la fois, le traitement réservé aux "fous", les hospitalisations abusives, le puritanisme hypocrite, la sexualité refoulée des prêtes catholique irlandais, leur haine des femmes et l'emprise importante qu'ils ont eu sur la société, à travers le destin d'une seule même femme.
Une jeune orpheline, dont le père est mort de façon tragique ( suicide, assassinat ?) dans une période troublée, qui épouse un homme bien qu'elle va perdre par la faute d'un prête stupide et à l'esprit pervers et mal tourné. Mais ce prête génére t il l'état d'esprit de l'époque ou l'incarne t il ?
Le livre racontre ensuite sa très longue incarcération dans un hôpital psychiatrique, avec une évocation de la violence de cet univers carcéral. Et enfin, sa rencontre à la fin de sa vie avec un médecin, qui connait la connait depuis de nombreuses années et qui fait enfin son travail d'analyste parce qu'il doit évaluer, subitement, quels patients de son hôpital sont réinserrabes ou non...
Une révélation finale qui n'apporte rien de plus à l'histoire.
J'ai trouvé le style lourd, plombant, je n'ai pas accroché je n'ai pas ressenti d'émotion et eu l'impression de lire une liste de faits bruts, reliés entre eux. Si je poussais mon interprétation jusqu'au bout je dirais que l'auteur a voulu faire de Roseanne l'incarnation de la femme irlandaise du 20ème siècle, au détriment de la cohésion du personnage.