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3,76

sur 221 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au milieu du passé d'une très vieille femme, depuis très longtemps enfermée dans un service psychiatrique, c'est une partie douloureuse de l'histoire de l'Irlande que l'on perçoit.
Même si les souvenirs de Roseanne ne sont pas toujours très précis, elle n'a pas l'air si folle que ça. Alors pourquoi est-elle là ?
Lentement, on découvre qu'un fait totalement anodin a fait basculer sa vie... et avant elle, son père a également vécu un dramatique bouleversement sans véritable raison. L'un et l'autre étaient protestants, alors la "charité chrétienne" d'un prêtre catholique est passée par là.
Le psychiatre qui la suit tient aussi un journal, et, par ses recherches sur Roseanne, nous aurons une fin assez inattendue.

Une écriture poétique avec de nombreux très beaux passages sur la mémoire ou l'amour filiale. Une belle histoire aussi... mais je n'en ai pas forcément apprécié la narration, un peu trop décousue, confuse parfois.
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Lecture rendue pesante, parfois étouffante par le destin tragique de Roseanne Mv Nulty, centenaire , internée dans un asile psychiatrique , les manipulations odieuses du prêtre Gaunt, la misère ambiante d'un pays confronté aux atrocités de la guerre civile. Un roman à deux voix, celle de Roseanne et du psychiatre Grene d'où va émerger la révélation d'un secret.
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Roseanne McNulty a plus de 100 ans et a passé la moitié de sa vie à l'asile de Roscommon. « Je ne suis plus qu'une chose laissée pour compte, un reste de femme, un sac de peau et d'os, et je suis assise dans ma niche comme un rouge-gorge muet - non, comme une souris morte sous la pierre. » Elle rédige en secret l'histoire de sa vie, son testament en quelque sorte, qu'elle dissimule sous une latte du plancher de sa chambre. Son psychiatre, le Dr Grene, tient lui aussi un journal mais d'un autre genre. Il y avoue son désarroi et s'interroge sur les circonstances de l'internement de sa patiente. L'hôpital est sur le point d'être détruit et il doit décider si elle est apte ou non à réintégrer la société. A force d'entretiens et de recherches dans les archives, il apprend à connaître Roseanne et se retrouve plongé au coeur de son histoire, dont il découvre avec horreur les terribles intrications avec celle de l'Irlande…

Avec le testament caché, Sébastien Barry nous livre une part sombre de l'histoire de l'Irlande. Roseanne en est l'une des malheureuses victimes. Je n'ai pu m'empêcher de penser au film de Peter Mulan, "The Magdalene sisters" *, à plusieurs reprises.

Mais ce roman est surtout une réflexion sur la mémoire et les souvenirs qui peuvent être encore très vivaces, presque réels, malgré le grand âge mais aussi distordus et modifiés devant la douleur trop grande qu'ils entraînent. ."Dans une large mesure, Roseanne et le Père Gaunt se sont tous deux montrés aussi sincères qu'il leur était possible, compte tenu des caprices et des ruses de l'esprit humain".

Cette histoire dramatique se lit aisément portée par l'écriture fluide, dense et poétique de Barry ; elle est pleine de mystère. Mais je reste mitigée… j'ai eu du mal à entrer dans ce récit au début, récit un peu lent, comportant quelques longueurs (notamment dans les carnets du Dr Grene). Pourtant le personnage de Roseanne, très fort, est vraiment attachant et mérite à lui seul que ce roman soit lu.

A travers le destin tragique de Roseanne et la figure odieuse d'un prête zélé, Sébastien Barry montre comment l'intolérance et la tyrannie d'un petit nombre peuvent détruire la vie de tant d'autres.
Un roman intéressant et un bon moment de lecture quand même !


* En 1964 dans la campagne Irlandaise, 4 jeunes filles sont condamnées par l'église et leur famille à entrer dans le brutal et déshumanisant Asile Magdalene. le film est directement inspiré de l'histoire des Couvents de la Madeleine. Dans ces établissements, créés en Irlande au xixe siècle, les filles considérées comme perdues par leurs familles y étaient placées au nom de la morale. Elles étaient des femmes violées, des filles-mères, des orphelines.
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Par le biais du roman épistolaire, nous découvrons d'une part Roseanne Clear, centenaire qui vit depuis plus de 50 ans dans un hôpital psychiatrique, et d'autre part le Docteur Grene, psychiatre dans la même institution, qui doit être démolie.
Peu à peu, la vie de Roseanne se dévoile et il est difficile de croire, même si l'on s'en doute, de l'incroyable raison qui explique sa venue dans l'hôpital psychiatrique. D'ailleurs, on cerne rapidement qu'elle n'a pas ou très peu de troubles psychiatriques. de même, le Dr Grene ne m'a pas semblé très crédible non plus en psychiatre.
J'ai plus ou moins adhéré à l'histoire, j'ai trouvé le rythme trop lent et la narration brouillonne. Je n'ai pas compris pourquoi il y avait des parties, chapitres et sous-chapitres, etc mais j'ai néanmoins réussi à lire ce roman jusqu'à la dernière page. .
Finalement le principal plaisir que j'ai ressenti concernait la description de ce petit coin d'Irlande où j'ai passé des vacances. Autre point intéressant : le contexte historique decrit, ainsi le pouvoir des hommes de dieu dans cette contrée dans les années 1930
C'est donc une déception pour moi.
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Une centenaire internée depuis plus de cinquante ans, un psychiatre sur les traces du passé et l'histoire de l'Irlande revisitée, voilà ce que m'a proposé de lire la Fondation Orange et j'ai dit oui ! Dans l'optique de retrouver, un peu, le profil de la cuisinière d'Himmler de Giesbert ou du Bal d'Anna Hope qui m'ont laissé le coeur en berne, je me suis jeté corps et âme dans ce roman poignant. Malheureusement pour moi, l'attente n'a pas été à la hauteur de mes espérances. Non que l'histoire soit mauvaise, au contraire, juste un manque d'intérêt stylistique de ma part. Dommage, car en rencontrant le personnage de Roseanne McNulty, on assiste à une sombre immersion dans l'Irlande d'hier avec le poids de la religion et des secrets ainsi qu'au statut féminin de bas étage. Quels secrets le Dr Grene va-t-il déterrer sur sa plus vieille patiente ? Mais plus important, que va-t-il découvrir sur sa propre histoire ? De terre, de sel et de sang, ce roman promet une ambiance rural où la figure ecclésiastique est mise au banc des accusés.

Sur le point d'être détruit pour être rebâti, l'institut psychiatrique de Roscommon en Irlande fait le point sur ces patients, notamment sur la plus vieille d'entre elle, Roseanne McNulty. Directeur de l'établissement, le docteur Grene, essaie d'évaluer son état afin de réhabiliter ou non sa patiente en société. Internée depuis plus de cinquante ans, comment sonder l'esprit de cette vieille femme, mais surtout comment connaître les véritables raisons de sa présence ? Débute alors une série d'entretiens entre les deux personnages dévoilant tour à tour leurs pensées intimes grâce à leurs journaux respectifs. de l'histoire secrète de Roseanne bâtie sur la joie comme la souffrance, de la triste vie privée du médecin, le lecteur est aspiré au coeur de l'Histoire dans tout ce qu'elle a de méprisable. 

Résolument littéraire, cette fresque historique qui débute au XX e siècle se place au delà du simple roman. Témoin d'une époque peu glorieuse de l'Irlande tout comme Magdalene Sisters ou le bal d'Anna Hope, celui-ci répond à un besoin d'en découdre avec L Histoire. de l'emprise religieuse d'un pays divisé représenté par le sombre père Gaunt, aux conditions d'enferment, du statut social de la femme ou encore de la situation politique tendue, Sebastian Barry remet en contexte une époque trouble et belliqueuse.

Justement, du passé confus de la centenaire dont le Dr Grene essaie de tirer le vrai du faux, des souvenirs fantasmés à l'exactitude des faits, le romancier balbutie à travers les phrases. A l'image du discours de Roseanne celui-ci explique, presque avec fatalité, une histoire sans doute banale à l'époque. du style décousu qui m'a peu convaincu, j'avoue que la construction du roman m'a toutefois plu. Alternant entre journaux intimes de la pensionnaire et du médecin, l'auteur trouve ici l'astuce parfaite pour mieux comprendre les deux personnages et ainsi créer une proximité que je n'ai pas vu venir... Mais quelle est-elle ?

De l'indignation à la colère en passant par la tristesse, mais aussi le soulagement, ce roman fait naître des émotions diverses, parfois contradictoires, mais toujours dans le but de rendre compte de ce qu'à pu être la réalité d'un siècle.

Récemment adapté au cinéma et désormais sorti en DVD, l'équation parfaite entre plaisir des yeux et....de l'estomac ! Qui dit ciné, dit grignotage et pour ce, j'ai choisis le quatre quart. Pourquoi ? Un peu rustique, comme la vie de Roseanne, simple et basique, il correspond parfaitement à l'image d'une population parfois affamée, d'une Irlande figée.
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Roseanne McNulty avoisine les 100 ans. Elle vit à l'hôpital de Roscommon qui est une institution psychiatrique en passe d'être démolie. Afin de savoir si Roseanne peut être réinsérée dans le monde « ordinaire », le médecin psychiatre Grene mène l'enquête. Parallèlement, Roseanne a décidé de coucher sur le papier ses mémoires, à l'insu de son médecin : elle cache son testament sous les lattes du plancher de sa chambre. Vers quelles révélations va mener ce patient travail de mémoire à double voix ?

Voici un beau roman irlandais que nous offre Sebastian Barry. Il entremêle habilement deux récits, deux histoires de vie unies vers la compréhension du passé de Roseanne, le témoignage de cette dernière sur elle-même, en premier lieu, les carnets du docteur Grene, ensuite, psychiatre en chef à l'hôpital psychiatrique régional de Roscommon.

Dans un style à la fois poétique et mélancolique, l'auteur nous emmène sur les plages du passé de Roseanne qui nous raconte son vécu douloureux, s'attachant à des personnages qui ont marqué sa vie, tels son père, au destin tragique, ou de son mari, Tom. le regard croisé du docteur Grene nous offre des précisions, des compléments : il mène son enquête parallèlement, sans se douter que Roseanne de son côté écrit ses mémoires.

La figure de l'antipathique père Gaunt, un prêtre, est contée dans ce roman, faisant apparaître la dimension nodale de la religion et des mésententes religieuses qui secouent l'Irlande au XXème siècle. Une page de l'histoire de ce pays nous est retracée, notamment à travers la guerre civile et le rôle, en toile de fond, de l'IRA.

Ce roman conte une histoire difficile, douloureuse, qui laisse la part belle aux ressentis, mais l'espoir transparaît au final, dans un rebondissement que je n'avais pas pressenti, un rebondissement habile : la vie qui, jusqu'ici, paraît dénuée de sens retrouve une cohérence : des sentinelles ont veillé sur le destin de Roseanne.

Le thème de la vie et de la mort apparaît en filigrane :
« Ma vie est comme une plume sur le dos de ma main,
Attendant le vent de la mort » (p. 220)
Derrière cette phrase assez résignée, se cache malgré tout un espoir, la recherche d'un sens.

Des réflexions sur la mémoire parsèment également le récit de Roseanne ou du docteur Grene :
« Si j'accorde foi à certains souvenirs, ils me serviront peut-être de pierres de gué et je traverserai le torrent des « jours anciens » sans m'y enfoncer complètement.
On dit que les vieux conservent au moins leurs souvenirs. Je ne suis pas vraiment certaine que ce soit toujours une bonne chose. J'essaie d'être fidèle à ce que j'ai dans la tête. J'espère que ces souvenirs essaient aussi de m'être fidèles » (p. 224).

Un roman parfois un peu lent, à la croisée des souvenirs, sur les chemins de la mémoire qui éclaire et donne sens au présent.
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« le testament caché » est un roman sombre retraçant le destin difficile de personnages à la vie brisée. Roseanne McNulty est centenaire et a passé plus de la moitié de sa vie dans un hôpital psychiatrique. Elle y est internée depuis si longtemps que l'on a oublié pourquoi elle s'y trouve. le psychiatre en chef, le Docteur Grene, est quant-à lui confronté à des difficultés conjugales et c'est l'esprit lourd de douleur qu'il doit affronter la fermeture prochaine de son établissement. Il a alors la charge de retracer l'histoire de chaque patient, dont Roseanne, de façon à en faire une évaluation complète. le lecteur est ainsi plongé dans la reconstitution de ces destins écorchés, à travers les notes du Docteur Grene d'un côté et l'autobiographie que Roseanne s'attache à écrire en cachette de l'autre.

On découvre l'existence dramatique de cette femme, sa vie gâchée, piétinée par la bienséance et par les notables de sa petite ville natale, comme le prêtre qui a le pouvoir de détruire la vie des pauvres gens alors qu'il devrait les protéger. le lecteur apprend également à connaître le Docteur Grene, bouleversé par les difficultés de son mariage dont il se sent responsable, puis anéanti par le décès brutal de son épouse. Ces deux destins se croisent puis s'emmêlent de façon inattendue, donnant à la fin du récit un tout autre relief.

A travers ces vies, on retrouve également l'Histoire d'un pays, l'Irlande, tiraillée par une guerre civile interminable en sus des conflits internationaux.

Ce récit est celui d'une douleur, sourde et silencieuse, car soigneusement cachée de la vue de tous par les épais murs d'un hôpital psychiatrique vétuste dont les archives ont disparu. C'est à force de persévérance, de volonté et de lutte contre l'oubli que l'on peut reconstituer cette sombre histoire, celle des oubliés de la vie, de ceux qui périssent dans l'ombre.

Sebastian Barry livre ici un beau roman qui met en lumière le destin tragique de son pays et celui de ses laissés-pour-compte.

On peut simplement regretter que les récits personnels du Docteur Grene paraissent parfois longs et fastidieux. le lecteur ne comprend leur intérêt qu'à la fin du roman et il est dommage que le rythme de leur lecture ne se soit pas avéré aussi envoutant que celui des pages de Roseanne.

Lien : http://blogs.elle.fr/kornali..
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Une pensionnaire d'une institution psychiatrique, Roseanne McNulty, écrit dans le secret l'histoire de sa jeunesse et les raisons qui ont mené à son internement. L'hôpital est sur le point d'être détruit, ce qui amène son psychiatre, le docteur Grene, à l'évaluer pour déterminer si elle serait capable de réintégrer la société civile. Pour cela, il doit connaître son histoire mais les archives la concernant ont été détruites. Il mène alors avec elle des entretiens, la questionne mais celle-ci se montre peu coopérative.

L'histoire de Roseanne et des différents protagonistes qui gravitent autour d'elle est racontée par le biais des journaux intimes de cette dernière et de son psychiatre. le lecteur est plongé au coeur de cette sombre histoire. La dualité du récit nous permet de prendre de la hauteur sur les évènements puisque deux points de vue sont adoptés.

D'une part, par le biais de Roseanne, on découvre la situation peu enviable des femmes en Irlande au XXème siècle sous le poids d'un catholicisme envahissant et particulièrement rétrograde. En effet, les femmes soupçonnées d'infidélité voient leur mariage annuler et sont rejetées par l'ensemble de la société. On découvre une société aux règles morales incroyablement strictes et impitoyables concernant l'adultère féminin. On y parle aussi des traumatismes enfantins qui peuvent marquer une vie, de l'amour entre une fille et son père, de la folie que tout le monde s'imagine héréditaire et des mensonges de certains hommes d'Église qui ont dû mal à accepter d'autres croyances que les leurs.

D'autre part, par le biais du Dr Grene, enfant adopté qui a connu une existence assez malheureuse, on connaît la tristesse que l'on ressent face à la perte d'un être cher, l'évolution d'une science aussi tendancieuse que la psychiatrie, la culpabilité d'une mort accidentelle et la dépression d'un proche.

En parallèle, comme pour aider le Dr Grene dans son enquête, un prêtre, le Père Gaunt, a laissé, lui aussi, des écrits. Mais, ils apparaissent si soignés qu'il parait presque impossible au Dr Grene qu'ils soient exacts. Il est confronté à un choix : qui croire entre les dires de Roseanne et les écrits de ce prêtre ? Mais finalement, une réflexion sur la vérité émerge : raconte-t-on volontairement des faits inexacts ou la réalité des faits se retrouve-t-elle malmenée par une mémoire sélective ? Il remarque ainsi que « Dans une large mesure, Roseanne et le Père Gaunt se sont tous deux montrés aussi sincères qu'il leur était possible, compte tenu des caprices et des ruses de l'esprit humain ».

C'est une histoire prenante mais un peu décousue à certains moments et me semble-t-il mal traduite, ce qui la rend difficile à suivre. le lecteur peut mettre un certain temps à entrer dans ce récit et avoir envie de découvrir ce qui est véritablement arriver à Roseanne, ce qui fut mon cas. Je me sentais trop éloignée de l'histoire de Roseanne et de l'Irlande pour y prendre part. Mais finalement, quand on prend la peine de le faire, on est marqué par la description psychologique des sentiments des personnages, on se laisse aisément emporter et surprendre par cette fin.
Lien : https://littecritiques.wordp..
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roman épistolaire raconté par deux personnages mais néanmoins très vivant, beau texte, belle ambiance debut de siècle en Irelande. Par contre rythme lent.
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Intéressant pour l'éclairage qu'il apporte sur l'Irlande, la condition des femmes, la place des femmes. Mais...
Car il y a un mais. J'ai mis du temps à lire ce livre. Il n'est pas "fluide". La narration est un peu confuse et je crois que l'histoire entre le psy et sa femme "pollue" la principale histoire du livre, celle de Roseanne. La première n'apportant pas forcément grand chose à la deuxième, si ce n'est quelques informations sur le psy lui-même jusqu'à la chute pas forcément crédible.
L'histoire difficile, injuste de Roseanne aurait mérité de prendre toute la place. Il est aussi parfois difficile de suivre les penchants politiques et religieux des uns et des autres, quand on ne connaît pas parfaitement l'histoire de l'Irlande. Alors que pour Roseanne, le principal était l'amour (filial, marital, etc...).
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