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3,26

sur 129 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Se laisser rebuter par une couverture moche, c'est parfois dommage. L'emballage n'est pas forcément révélateur du contenu.
Pour ce livre, j'aurais dû m'arrêter à ce premier aperçu rustico-kitsch des 70-80's (le tue-l'amour absolu pour la lecture) : un fond en formica brun ou en vieux lambris trop foncé, un canevas aussi laid que ceux que vous regard(i)ez pour chasser l'ennui ou par pur masochisme - pour entretenir cafard et mauvaise humeur -, en visite incontournable chez des vieux de la famille pour les voeux de nouvelle année.

Le roman (ou ce que j'en ai lu, c'est à dire la moitié) est à l'envi : noms moches, ridicules, franchouillards. Je sais que dans la vraie vie, côté prénoms et patronymes improbables et importables, la réalité peut dépasser la fiction, mais quand tout un patelin est touché par la malédiction, on voit déjà venir la grosse sauce indigeste.
Pour le cadre, Bartelt a évité un cliché supplémentaire en épargnant le Nord-Picardie déjà assez égratigné en littérature : ici nous sommes dans l'Est de la France, près du Luxembourg.
Julius Dump, le type venu enquêter sur son père disparu, n'en revient pas de tomber sur un tel ramassis d'arriérés tordus. Et si, lui, il s'y habitue peu à peu en vivant parmi eux, moi je ne les ai jamais adoptés, n'ayant pas réussi à croire une seconde à ces caricatures, ce concentré de bêtise crasse.

Pour mettre le lecteur en appétit, la quatrième de couverture promet :
« Après 'Hôtel du Grand Cerf', Franz Bartelt revient avec un nouveau roman d'énigme. Un régal d'humour noir aux personnages flamboyants. »
Roman d'énigme : il faut avoir compris le problème pour avoir envie de connaître sa solution, et se sentir un minimum en phase avec les personnages et les situations...
Humour noir : scato et vulgaire avant tout.
Quant aux protagonistes, je les ai trouvés outrés et pathétiques, pas flamboyants...

J'attendais une ambiance façon Arnaud Le Guilcher dans 'Ric-Rac'. Le seul point commun : ça 'pitanche sévère' dans le coin, mais Bartelt ne m'a pas du tout amusée.
___

• Merci à Babelio et au Seuil.
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C'est à l'enterrement de son oncle que Julius, le narrateur, apprend que son défunt père exerçait le noble métier de tueur. Julius est un écrivain au succès plus que modeste, il part donc sur les traces de son glorieux père en espérant trouver matière à écrire un roman. Son enquête le mène à Puffigny un village perdu au milieu de nulle part. Ici tout est compliqué même ce qui est simple, et les habitants ont le mensonge dans le sang. Ce qu'il faudrait c'est un beau crime pour que ce village soit connu du monde entier. Et justement le soir de la fête annuelle, Nadège une jeune fille délurée disparaît. Une chaussure de femme et un sac à main sont retrouvés le lendemain dans un bois par un promeneur.

Au début de l'histoire, on se dit qu'on va passer un bon moment ; les personnages sont savoureux à la repartie de comptoir de bistrot, une écriture entre Michel Audiard et Frédéric Dard, c'est truculent, mais le lecteur se surprend à sourire et même à rire. Mais rapidement le récit vire au grand n'importe quoi, l'écriture devient franchouillarde, un peu vulgaire, c'est franchement lourd.

Si vous pouvez éviter de passer par Puffigny, ce village où les habitants sont des boit-sans-soif et souffrent d'une fringale sexuelle difficile à satisfaire, n'hésitez pas, ça n'en vaut pas le détour.

Merci tout de même aux éditions Points et à Babelio de m'avoir offert l'opportunité de connaître cet auteur.

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Ma première lecture de Franz Bartelt et heureusement que le titre collait à un challenge sinon je l'aurais abandonné.

De l'humour il n'y a pas ; les personnages sont grotesques au lieu d'être truculents ; les dialogues sont à leur image et même parfois carrément obscures !! Intrigue et enquêtes sans consistance, 48 heures plus tard j'ai déjà oublié le pourquoi du comment !

Un livre à oublier ou à éviter de lire. Perte de temps assurée.

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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« Ah, les braves gens ! » est un roman de Franz Bartelt.

Je ne vous parlerai pas de l'auteur que je ne connais pas et dont la vie m'indiffère (non pas que j'ai le moindre grief à son égard, mais je me fous de la vie des auteurs que je lis, même quand je lis ma propre prose, c'est peu dire).

Ce roman est le dernier de l'auteur et le second que je lis, après le dernier de l'auteur (car, oui, quand j'ai lu le précédent roman de Franz Bartelt, celui-ci était le dernier en date, mais, depuis, l'auteur a eu l'idée saugrenue d'en écrire un autre ce qui fait que le précédent n'est plus le dernier en date, mais l'avant-dernier en date et que le suivant devient à son tour, le dernier en date, mais comme j'imagine que Franz Bartelt a pour ambition de me compliquer l'existence, il ne tardera pas à en écrire un autre ce qui conférera le dernier en date au statut d'avant-dernier en date et l'avant-dernier en date à celui d'antépénultième en date – et si tu ne sais pas ce que veux dire « antépénultième » tu n'as qu'à chercher dans le dictionnaire ou deviner à partir de la phrase où je dis : « il ne tardera pas à en écrire un autre ce qui conférera le dernier en date au statut d'avant-dernier en date et l'avant-dernier en date à celui d'antépénultième en date »...

Après ce bref aparté [si, je vous rassure, celui-ci est bref, je suis capable d'apartétisationner bien plus longuement], il est temps d'en venir à l'ouvrage.

Un écrivain sans succès, suite au décès de son oncle, entre en possession de documents ayant appartenu à son père, un triste voleur mort depuis quelques années, qui semble démontrer que ce dernier s'était lancé sur la piste du seul comparse, avec lui, ayant survécu à un casse de grande ampleur dans lequel a été volé un tableau d'une valeur inestimable.

Le comparse semble s'être barré avec la toile et feu le père de l'auteur, avoir cherché à le retrouver en sillonnant le pays à sa recherche.

Sur une carte, des annotations et un village entouré : Puffigny.

Mais Puffigny est un village étrange et renfermé où tout le monde ment et où tout le monde déteste ceux qui ne sont pas de Puffigny...

Si j'étais fainéant, ce que je ne suis pas, ce que je ne suis plus... sauf quand je le suis encore, je pourrais dire que ce roman possède les mêmes qualités et les mêmes défauts que le précédent.

Voilà, c'est fini !

Quoi ? Ah, oui, c'est vrai, je ne suis plus fainéant, alors, je développe.

Tout comme dans le précédent, il y a ici trop de personnages, beaucoup d'humour, des noms à coucher dehors par nuit de tempête de grêle, des personnages totalement déjantés et, finalement, peu crédibles et une intrigue un peu foutraque.

Mais, si dans le précédent, le personnage déjanté et peu crédible était le héros de l'histoire, dans celui-ci, le héros de l'histoire est à peu près normal, ce sont les autres qui déconnent.

À choisir entre deux maux [ou deux mots : crédibilité ou déjanté], je ne saurais lequel choisir.

Car, les deux romans souffrent, à mon sens, du même défaut [outre la multiplicité des personnages et l'intrigue un peu foutraque], c'est d'avoir le cul entre deux chaises.

Car Franz Bartelt aurait pu proposer une Thriller ésotérique, tout comme le noeud de l'intrigue pouvait le laisser penser.

A contrario, il aurait pu développer un roman totalement iconoclaste [un peu comme « Des femmes qui tombent » de Pierre Desproges] en se souciant peu, au final, de l'intrigue.

Mais l'auteur préfère naviguer sur un fil, le choix le plus audacieux, mais également le plus complexe à tenir.

Si ardu qu'il faudrait être un génie pour y parvenir...

Et, malheureusement pour Franz Bartelt, il n'est pas un génie. Un bon auteur, sans nul doute, mais pas un auteur génial.

Du coup, son roman se lit sans trop de déplaisir, mais sans réelle passion.

Car le lecteur [en tout cas, moi], ne peut se départir de cette impression que l'auteur en fait toujours trop ou pas assez selon si l'on attendait plutôt un bon roman humoristique ou plutôt un bon thriller.

À dire vrai, cette sensation est si prégnante qu'elle finit par prendre le dessus sur l'intrigue et empêche, finalement, de la suivre correctement.

N'en reste pas moins un récit correct et plutôt bien narré, ce qui est déjà pas mal.

Au final, l'auteur n'ayant réussi à choisir la voix qu'il voulait donner à son roman, ou bien à exceller en restant dans un entre-deux avec justesse, le roman s'avère être décevant. Dommage.

N.B. Il faudrait dire aux éditeurs d'arrêter avec la manie des bandeaux imbéciles sur les 1res de couvertures. Ici, « par l'auteur de “Hôtel du grand cerf” ». Celui qui a lu le bouquin le sait et celui qui ne l'a pas lu s'en fout. Ce qui aurait été original et dans l'ambiance du livre aurait été de mettre un bandeau « Par l'auteur de “Ah, les braves gens !” ».
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Ça se voudrais San Antonio ce n'est que que du polar a Groland. Les noms des personnages sont ridicules, je ne m'y suis pas fait. On sent bien que c'est une satire mais il aurait fallu une autre plume, n'est pas Frédéric Dar qui veut. L'intrigue est à deux balles on s'en désintéresse tout de suite alors que reste-t-il ?
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Je n'ai pas trop aimé. J'ai passé un bon moment mais j'avais quand même hâte que ça se termine pour pouvoir passer à autre chose. Je n'ai pas franchement vu l'humour ; c'est loufoque, mais de mon point de vue, c'est du loufoque loupé, cliché, forcé. Les dialogues sont à peine savoureux, la plupart du temps ils sonnent faux. On sent que l'auteur s'est forcé à des jeux de mots ou des joutes verbales, mais sans saveur. On dirait qu'il n'y a même pas pris de plaisir. du coup moi non plus.
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