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3,26

sur 129 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon, les amis et amies , quand on lit le titre, " Ah , les braves gens " , et quand on a lu " Hôtel du grand cerf " , on sait tout de même à quoi s'attendre .Le père " Bartelt " , c'est pas du premier degré, plutôt du second , voire ...Moi , j'aime bien , ça me fait une pause dans un monde plutôt anxiogène...et c'est pas fini . Lui , l'auteur , c'est la dérision, et il nous entraîne dans une histoire "abracadabrantesque" dans un village ou un bourg , même là ,on ne sait pas trop.Ça me rappelle une émission où l'on fait une visite déterminée par ...un lancer de fléchette . Là , ça tombe à Puffigny .Et Puffigny , c'est où ? J'en sais rien , moi , mais une fois à Puffigny , vous n'avez pas intérêt à perdre quelque chose ....ce serait perdu à jamais , même la vie ..... A Puffigny , c'est pas simple , oh non ...Non , je plaisante mais, en même temps je vous aurai prévenus. Si tu viens à Puffigny ( franchement, tu l' auras tout de même bien cherché ) tu vas côtoyer des personnages que l'on qualifiera de " hauts en couleurs " . Et ça picole , et ça b......, ça vit , quoi , méme si une gamine disparait et qu'un coupable ....apparait .Et puis , il y a un auteur de roman , pas forcement doué...Quoique ,si on le suit bien ...L'écriture ? Je l'ai déjà dit , faire du second degré, ce n'est pas facile et , le bougre , il m'a fait sourire , rire , bref , passer un bon moment sans me " prendre la tête ", un bon moment qui m'a sorti du marasme ambiant .Alors , un chef d'oeuvre?
Sans doute pas . Un bon roman , oui , je le crois . J'ai retrouvé des accents de René Fallet et de Charles Exbrayat ,de vrais " copains" de mes " années lycée " , vous savez , celles où l'on va "tout casser ! " Les belles années, quoi .Oui , bon , ça , c'était avant ....Si vous aimez vous marrer , allez - y , mais si vous n'aimez pas la dérision , laissez tomber. Et surtout , si vous trouvez Puffigny sur la carte et que vous êtes à cours de carburant...pauvres de vous..Enfin , moi , j'dis ça, j'dis rien . C'est bien vous qui voyez . Là, y'a du lourd ....Mais du ...beau lourd .
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Avec Ah, les braves gens !, c'est le deuxième livre de Franz Bartelt que je lis, et j'en sors un peu déçue... Encore plus que dans Hôtel du Grand Cerf, les personnages ont des noms bizarres (Dump, Briochard, Ponalbébé, Gourdinet, etc.) et des prénoms toujours plus improbables (Bouillanne, Zouave, Zerba, Roguerse, etc.) Signalons le détective privé dont le patronyme est Bitrose (prénom Helnoute) qui a choisi Ballo comme pseudonyme… On comprend vite qu'il n'est pas question de réalisme ici ! Les deux romans se déroulent dans le nord-est de la France, un peu plus au sud – si j'ose dire – pour celui-ci, pas loin de la frontière du Luxembourg, dans un village qui fleure bon les années cinquante par certains côtés : Puffigny, et à Puffigny, « Y a rien ! », pas même de réseau digne de ce nom. Franz Bartelt va nous entraîner dans une enquête encore plus loufoque que dans son précédent roman et j'avoue ne pas l'avoir suivi jusqu'au bout...
***
J'ai bien aimé certains éléments du roman. J'y ai retrouvé la verve et le ton qui m'avaient plu dans le précédent. En revanche, les incohérences narratives m'ont dérangée. « C'est à l'enterrement de mon oncle Georges que j'ai appris que mon père avait accompli une impeccable carrière de tueur », nous apprend Julius Dump, narrateur à la première personne, dès la première phrase du livre. Un peu plus loin intervient un narrateur omniscient, et une dizaine de pages après, Julius reprend la parole, mais pour nous raconter ce qu'il ne peut pas voir puisque la scène se déroule sur la place du village où il ne se trouve pas ! Ailleurs, il rusera : on me racontera plus tard… J'imagine bien que ces artifices sont volontaires, mais ils m'ont gênée. Il faut dire que l'intrigue est bien alambiquée, comme pourrait dire Gromard ou n'importe lequel des clients de son café de la Gare ; c'était déjà le cas dans le roman précédent, et ça ne m'avait pas dérangée. Là, j'avoue qu'après l'intervention des cardinaux, j'ai eu envie de lâcher… Si je ne l'ai pas fait, c'est à cause du ton, des dialogues, et du personnage de Julius, écrivain sans succès, amoureux un peu timide et enquêteur pas si nul que ça… Je lirai d'autres romans de cet auteur : j'aime son humour noir, sa verve, sa truculence, comme les petits (et gros !) travers de ses personnages…
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Mon troisième Bartelt après le jardin du Bossu et Hôtel du Grand Cerf (que j'avais tous deux adorés). On y retrouve l'aisance de l'écriture, l'humour et la culture de l'auteur, qui rend la lecture agréable.

Mais l'histoire a tendance à s'engluer quelque peu, à exagérer les situations ubuesques, à forcer le trait, à se perdre dans la recherche effrénée de situations ou de personnages abracadabrantesques, si bien que l'on a un peu l'impression d'une pantalonnade mal construite. A l'inverse des deux précédents romans, La structure est plus fragile, les personnages moins consistants, l'intrigue trop divagante pour emporter l'adhésion, et l'ennui finit par s'inviter au détours de certaines pages.

La fin en particulier, qui s'éternise, comme une sauce qui s'allonge jusqu'à devenir de la flotte, déçoit par son incapacité à conclure. L'auteur s'amuse toujours. Nous moins. C'est dommage.

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Bartelt Franz – "Ah, les braves gens !" – Seuil /Points, 2019 (ISBN 978-2-7578-8029-6)

Du Franz Bartelt pur jus, pur sucre.

Dès la quatrième page, on y apprend ce qu'est "la rançon de la gloire" à la modeste échelle d'un possesseur de motocyclette (p. 13) ainsi que les caractéristiques d'une maison située près du canal, habituellement louée à des hollandais comme ça "ils ne sont pas dépaysés" (p. 14).

Un peu plus loin, on y apprend l'incontestable utilité sociale du "mensonge de convivialité" (p. 27) et que "malgré les apparences, les autos tamponneuses c'est plus pacifiques que les chars d'assaut" (p. 31).
Ce florilège se poursuit sans faiblir jusqu'aux dernières pages, dans lesquelles par exemple le juge s'exprime "comme un aphorisme" mais ce n'est qu'une "flagornerie de cuistre à plastron" (p. 224).

D'une certaine manière, dans un genre certes différent, Franz Bartelt ne serait-il pas le digne successeur du Frédérique Dard des San-A. ?
Gouaille et verve rabelaisienne sont au rendez-vous.

Attention toutefois avant d'offrir ce roman à la dame de vos pensées, on ne peut pas dire que l'auteur s'y montre spécifiquement féministe branché... la prudence s'impose.
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sI on vit dans cette France périphérique , franz bartelt , avec bonheur m a fait découvrir des personnages hauts en couleurs , si proche de nos héros locaux et si vous ne les connaissez pas ces zones perdues où le réseau ne passe qu'u rond central du terrain de foot de la commune voisine!!! La surprise se disputera à une hilarité qui m a gagné tres rapidement. le roman a une belle écriture, un peu moqueuse mais avec une certaine retenue , dévoialnt une tendresse pour ce monde obsolete et encombrant pour nos élites. Un vrai polar venu de nul part. Bon lecture
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Si comme moi vous avez aimé Hôtel du grand cerf, ne vous attendez pas à retrouver le même genre d'enquête dans le dernier roman de l'auteur.

C'est plutôt une divagation humoristique avec des rebondissements, sous forme de polar.

L'action se déroule à Puffigny, et on ne risque pas d'oublier le nom de cette bourgade où tout le monde ment, c'est bien connu.

Julius Dump débarque dans ce gros village qui n'existe sur aucune carte pour y mener une enquête à propos d'un tableau volé il y a des années de cela. Il se fait passer pour écrivain et confit ses recherches au détective local.

L'auteur s'en donne à coeur joie question patronyme : Polnabébé toujours prêt à rendre service sur sa mobylette, Bitrose veuve d'un gradé de l'armé qui ne fait que du macramé, Bouillasse et Myrtille qui vont aider leur copine à disparaître.

Un roman humoristique qui n'oublie pas les nazis et l'Opus Dei.

L'image que je retiendrai :

On boit également beaucoup de bières dans ce roman.
Lien : https://alexmotamots.fr/ah-l..
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Ce livre m'a fait penser au film "Ma loute" de Dumont... Trop pour moi.
D'habitude, je me régale avec les livres de Bartelt (Le jardin du bossu ; Hôtel du grand cerf). Là j'ai frôlé l'indigestion.
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