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Découverte de l'auteur à travers ce roman. Et très agréablement surprise par l'humour noir présent, mais qui ne casse pas le suspens de l'histoire.
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Un polar exactement comme je les aime. 🧐

Déjà, j'adore la couverture, vintage à souhait. Ensuite, le déroulé est classique et efficace : présentation des personnages selon leur point de vue, meurtre, enquête de l'inspecteur. C'est dans la même veine qu'un Agatha Christie, l'humour noir en plus. Je n'avais pas vu venir le coupable, c'est bien ficelé. Et puis la double enquête (passé par le journaliste, présent par l'inspecteur) était sympa à suivre.

Vraiment, un très bon moment avec ce roman.
C'est sûr, un autre roman de Franz Bartelt va rejoindre ma Lal.

~ Challenge 50 objets-2 : téléphone
~ Challenge multidéfis 20 : animal dans le titre
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À Reugny, petit village au coeur des Ardennes, plane depuis cinquante ans le secret de la mort de Rosa Gulingen. La star mondiale de cinéma avait été découverte noyée dans la baignoire de sa chambre à l'Hôtel du Grand Cerf, qui accueillait l'équipe de son prochain film ; du bout des lèvres la police avait conclu à une mort accidentelle.

Quand Nicolas Tèque, journaliste parisien désoeuvré, décide de remonter le temps pour faire la lumière sur cette affaire, c'est bien logiquement à l'Hôtel du Grand Cerf qu'il pose ses valises.

Mais à Reugny, la Faucheuse a repris du service, et dans le registre grandiose : le douanier du coin, haï de tous, est retrouvé somptueusement décapité. Puis tout s'enchaîne très vite : une jeune fille disparaît ; un autre homme est assassiné.

N'en jetons plus : l'inspecteur Vertigo Kulbertus, qui s'est fait de l'obésité une spécialité, est dépêché sur place pour remettre de l'ordre dans ce chaos.

Il s'en passe des crimes dans ce petit village des Ardennes Belge.

J'ai aimé l'inspecteur Vertigo qui ne mange que des frites du matin au soir, descendant forces bières au litre, mais sans mousse.

J'ai aimé Nicolas qui enquête sur la star de cinéma Rosa, son enquête l'emmenant sur les assassinats qui font l'actualité.

Des personnages haut en couleur : le syndicaliste qui lui ouvre un boulevard à sa sortie du train et qui se fait un devoir de boire du thé parce que ça fait plus sérieux ; la mère octogénaire de l'actuelle patronne qui compte les bocks depuis sa mezzanine ; le directeur du Centre de Motivation toujours tiré à 4 épingles ; le simplet du village et la famille d'agriculteurs flamands ostracisée.

Une enquête qui ramènera Vertigo aux plus noires heures de la libération.

L'image que je retiendrai :

Celle du taxi chargée d'emmener chaque matin un élève radié du programme du Centre de Motivation.
Lien : https://alexmotamots.fr/hote..
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J'ai d'abord été déroutée par les premières pages de ce polar au premier abord très conventionnel, je devrais même dire agacée par certains détails, à commencer par les noms bien improbables des deux personnages principaux qui mèneront les deux enquêtes parallèles : Nicolas Tèque et Vertigo Kulbertus. Au vu des excellentes notes attribuées par certains Babeliotes de confiance, j'ai persévéré et j'en suis bien contente ! Journaliste dilettante, Nicolas Tèque enquête sur une actrice des années soixante. Elle a été retrouvée noyée dans sa baignoire alors qu'elle jouait dans un film tourné à l'hôtel du Grand Cerf, à Reugny, petit village des Ardennes, avec son partenaire et amant, Armand Grétry. La police a d'abord soupçonné un meurtre, interrogé l'amant, mais elle a finalement conclu à un accident. Intéressé par le sujet, un producteur mandate Nicolas pour qu'il aille se renseigner sur place et recueille tous les renseignements nécessaires pour un éventuel documentaire. Ces nombreux renseignements sont révélés dans les trois pages du premier chapitre. Pendant le « Dernier été du XXe siècle », toujours à Reugny, un incendie criminel détruit la maison du douanier Rousselet dont le corps décapité sera finalement découvert à l'occasion des recherches pour retrouver une jeune fille disparue. À quinze jours de sa retraite, c'est Vertigo Kulbertus, inspecteur obèse, personnage gargantuesque et cynique, qui va hériter de cette enquête, à son grand désarroi…
***
Le récit est clair et les deux enquêtes se répondent et s'entrecroisent dans une intrigue assez complexe, le passé ayant forcément des répercussions sur le présent. On voyage de l'une à l'autre aisément, chacun des brefs chapitres précisant un lieu et une heure. Heureusement, car les avancées des deux enquêteurs réservent finalement bien des surprises. le roman se conclut comme un « whodunit » classique par les explications de l'inspecteur Kulbertus qui n'a décidément pas fini de nous surprendre… Il ne faut chercher dans ce polar ni la vraisemblance, ni le suspense des thrillers à multiples rebondissements. L'intérêt est ailleurs. Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman, plus encore que l'originalité de plusieurs des personnages, c'est le ton. Les dialogues sont impertinents, savoureux (savoureux de chez savoureux !), brillants et caustiques. Les travers de langage sont fréquemment épinglés, et les banalités et bêtises que l'on profère quotidiennement relevées et resservies avec beaucoup d'humour. Quelques remarques bien senties sur la « race » des Français par rapport à celle des Belges se révèlent tordantes ! Bref, après la page 50 et les manifestants qui occupent la gare, j'ai gardé le sourire tout au long de ma lecture, me régalant au passage de quantité d'aphorismes (voir les citations). Je recommande chaleureusement, et je lirai volontiers d'autres ouvrages de cet auteur : il y en a un dans la sélection de Quais du polar 2020 que je ne devrais pas tarder à attaquer…
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Dans ce roman on est vite emballé par le plaisir satyrique et pétillant de la rencontre avec un héros inattendu. L'inspecteur Kulbertus est un drôle d'hurluberlu aux méthodes peu orthodoxes.
Rien que les descriptions du personnage et ces traits d'humour en valent le détour.

De plus la construction de ce roman est étonnante : les faits sont profondément liés mais s'éparpillent sous l'effet des urgences ou des souvenirs, de faits étrangers, ils semblent vivre leur propre vie.
Malentendus, rebondissements, hasard, malédiction, génie, tout peut arriver lorsqu'une enquête prend des dimensions de fable maudite.

Un roman noir cocasse, parfois abracadabrant, où Franz Bartelt, sous ses airs légers, parvient à tisser un savant maillage de personnages sans jamais s'emmêler les pédales.


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Vous êtes cordialement invités à venir sécher une bière à l'hôtel du Grand Cerf. Vous pouvez même y séjourner. Vous verrez, c'est décapant.
L'hôtel du Grand-Cerf, c'est à Reugny, un bled paumé aux fins fonds des Ardennes belges, pas loin de la frontière française. Aller s'enterrer dans un trou du cul du monde, quelle drôle d'idée, me direz-vous ?
Tssss, tsss, ne vous arrêtez pas à ce genre de considérations !

A défaut d'être enchanteur, le séjour regorgera de surprises. Vous ne vous ennuierez pas une seconde, car à Reugny, vous aurez droit à un douanier maléfique, des cadavres, des paysans taiseux aussi muets que les cadavres, des secrets inavouables enfouis sous des tombereaux de mensonges, un curieux centre de motivation, dont on se demande bien à quoi il peut motiver, un mystère entourant la mort d'une star célébrissime noyée dans sa baignoire quarante ans plus tôt, à l'hôtel du Grand Cerf évidemment, et bien d'autres choses très croustillantes...

Vous y ferez la connaissance d'un policier hors normes, fort simplement baptisé Vertigo Kulbertus, spécialiste en obésité, selon ses dires, pratiquant de très curieuses méthodes d'investigation, grand buveur de bière et gros consommateur de frites, rotant fort et pétant de même, bref un être tout ce qu'il y a de rabelaisien, mais bigrement futé, menant son enquête de façon plus qu'originale.

Franz Bartelt mélange tout cela pour en faire un ragoût bien relevé et particulièrement savoureux.
Il concocte une intrigue parfaitement ficelée, bien sombre et bien retorse, passionnante d'un bout à l'autre, où passé et présent s'enchevêtrent harmonieusement avec des personnages bien campés, auxquels on croit, tant ils ont de chair, tant ils paraissent réels.
Tout cela est mené tambour battant, par un écrivain au verbe revigorant, à la plume acide et affûtée mais aussi rigolarde - et il est vrai que l'on rit pas mal - En outre Franz Bartelt s'y entend pour déployer un remarquable talent de conteur émaillé de dialogues truculents et réussit à surprendre le lecteur en lui assénant une fin joyeusement amorale. Un régal dans le genre, à déguster une chope en main !
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Un journaliste et un inspecteur obèse proche de la retraite se retrouvent à l'Hôtel du Grand Cerf dans les Ardennes belges pour deux enquêtes différentes enfin pour le moment... J'ai beaucoup aimé la plume de Franz Bertelt que je lis pour la première fois. Il manit avec brio l'humour noir et l'humour belge. J'ai beaucoup ri notamment grâce au personnage de Vertigo Kulbertus un Colombo belge qui a sait bien berner son monde.
L'action se passe essentiellement dans un village et j'aime beaucoup ce genre d'atmosphère où tout le monde est suspect. Même en approchant de la fin je me suis un peu doutée du dénouement j'ai eu quelques surprises et j'ai trouvé les révélations finales bien amenées.
Je vous conseille vivement ce polar pas assez reconnu !
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Livre lu dans l'avion cet été . J'ai bien rigolé, je ne connaissais pas cet auteur, j'ai trouvé ce livre déconcertant avec beaucoup d'humour noir, des personnages inoubliables dans ce petit village, ça nous change un peu des thrillers purs et durs et c'est un pari gagné . Bonne lecture .
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J'ai acheté ce livre par hasard et je n'en connaissais pas l'auteur .
Un petit village de l'Ardenne belge ... un mort... deux morts ...trois morts... quatre morts ... cinq morts...
un inspecteur obèse au comportement atypique ... une vieille dame paralysée au courant de beaucoup de choses ... un jeune journaliste parisien venu enquêter sur la mort d'une vedette de cinéma des années d'après-guerre... des secrets révélés au compte-gouttes …
Franz Bartelt livre un roman singulier , très bien écrit .
Si je voulais faire le difficile , je dirais que l'auteur est resté un peu en deça dans chacun des deux registres ( policier et humour ) : j'aurais aimé plus de suspense ou plus de drôlerie.
J'ai quand même passé un agréable moment .
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Intrigues au pluriel, humour en majuscule, enquêteur truculent, village foisonnant de mensonges et secrets. le tout à suivre grâce à un très belle écriture !
Vous en voulez encore ?
Et bien je ne peux que vous inviter à savourer cette intrigue menée à un rythme de pachyderme par l'exubérant inspecteur, puant, hilarant, naturel et tourmenté à 2 semaines de sa retraite : Vertigo Kulbertus !
Un village tout entier, qui vivait dans le calme et l'harmonie, vient à être perturbé par un tournage de film et une actrice qui fait tourner les têtes. Quelques jours seulement et voilà les habitants bouleversés à jamais. Plusieurs dizaines d'années plus tard, 5 meurtres sont commis et toutes les certitudes de l'époque sur la mort de l'actrice principale sont remises en cause.
Tout est caché, tout est lisible, tout est là, rien ne se voit. Franchement, ravi de ma lecture que j'avais pourtant abandonnée après 20% et que j'ai reprise d'une traite pour ne plus la lâcher jusqu'à la fin.
Si Kulbertus, le policier néo-retraité, reprend du service, j'en serai !!
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