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Pour commencer, un décor en trompe-l'oeil, qui nous plonge dans un ambiance de far-west, pour quelques pages, le temps de remettre les pendules à l'heure. Sully vient y passer ses soirées, à l'affut d'un regard de la belle serveuse Molly. Mais sa présence est liée à une mission précise puisqu'il est mandaté pour faire le point sur l'élevage aviaire de Frédérick. La météo vient compliquer le déroulement des opérations.

Ça c'est, pour le cadre général, qui donne un ton aventurier à l'intrigue. Mais ce serait sans compter avec le personnage central, vétérinaire, riche d'une expérience canadienne dans un élevage intensif, et enfermé dans des raisonnements en boucle, des ratiocinations, qu'elles concernent ce qu'il aurait pu dire ou ce qu'il devrait dire, déclinant sans cesse les éléments d'un dialogue projeté, alimenté par ses pensées tournant en boucle. Cela donne une idée de l'état d'angoisse permanente qui l'anime.

Par contre, toutes ses réflexions vont être une source particulièrement instructive, pour le lecteur, qui, même s'il n'est pas entièrement naïf, risque bien de se recevoir une douche pas tiède du tout, et passera le plus loin possible de ces rayons de volailles découpées au supermarché, qui dans leur barquette innocente, laissent sous silence le parcours calamiteux qui permettra à leurs acheteurs de de concocter une salade Caesar (ou tout autre recette, au choix).

Ce n'est pas le premier écrit qui se penche sur cette question de la cause animale, de la souffrance, de l'intérêt nutritionnel mis en balance avec l'écologie et la gestion des ressources .
L'intérêt de celui-ci tient à cette personnalité du héros, décrite ci-dessus. Car loin d'être un discours univoque, le débat montre bien les impasses, les absurdités et les mensonges qui jalonnent les discours officiels. Encore une fois , on perçoit la trame et le fil conducteur de toutes les décisions de ceux qui se sont fait élire : ménager les lobbys et veiller à ce que les filières soient rentables.

Roman très bien écrit, non dénué d'humour, et qui peut difficilement laisser insensible.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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***

Dans une région plutôt reculée de Belgique, Sully, inspecteur vétérinaire, va vivre des jours troublants. Alors qu'il doit effectuer un contrôle dans un élevage de volailles, il se retrouve perdu au milieu d'une tempête de neige, entouré de personnages tout aussi haut en couleur que le blanc froid de l'hiver qui s'installe...

Ce premier roman a été pour moi très intrigant à sa sortie, déroutant à sa lecture et questionnant au final...

L'écriture de Gyl Bartholeyns n'est pas facile au premier abord. Travaillée et documentée, elle est précise et incisive.
Ses personnages sont contrastés, mystérieux et non doté d'humour. le décor est souvent posé avec pertinence et on s'imagine aux côtés de Sully dans cette sorte de drive in américain, où tout est centralisé.

Et bien sûr, on goûte au poulet grillé !! Cet animal que Sully vient sauver des conditions terribles dans lequel il est élevé.
Au delà d'un simple constat sur la production de masse et les horreurs qu'elle entraîne, ce roman questionne sur notre place dans l'univers, le rôle qu'on accepte de jouer et ce que chacun met en oeuvre pour faire vivre ses valeurs... et parfois tenter de les imposer !!

Merci à NetGalley et aux Éditions JC Lattès pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
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Deux kilos deux le titre du roman c'est le poids que doit absolument avoir un poulet dans un élevage , s'il pèse moins le producteur sera beaucoup moins payé , c'est donc la référence et le point d'inquiétude pour les éleveurs .
Deux kilos deux c'est un roman assez difficile d'accès mais il faut persévérer pour être récompensé , il faut se laisser bercer par l'écriture poétique et continuer notre lecture .
C'est l'histoire de Sully J Price qui reçoit un courrier anonyme concernant un élevage de poulets industriels , il va mener une enquête minutieuse dans les Hautes Fagnes belges , il va devoir affronter une nature hostile , on annonce des températures négatives , des chutes de neige importantes.
Il va essayer de mener à bien sa mission et ira de surprise en surprise .
Il va rencontrer l'amour et cela va un peu adoucir le sujet .
Car oui le sujet est grave , comment des personnes saines d'esprit peuvent elles s'en prendre à d'innocents poulets .
Une très belle réflexion sur notre monde actuel , sur les questions de productivité à tout prix , sur notre rapport aux animaux, voilà qui fait la force de ce roman , une réflexion intelligente sans aucun jugement .
Livre toujours très nuancé comme je les aime .
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Autant le début a su me tenir en haleine dans ses paysages blancs immaculés des Hautes-Fagnes (merci d'avoir planté le décor dans cette région si souvent oubliée de la littérature et pourtant, ô combien riche), autant je pense m'être égarée dans l'histoire.

Il est évident que l'auteur, Gil Bartholeyns, a effectué de nombreuses recherches pour écrire cette histoire et pour maîtriser les aspects de son livre (félicitations à lui). Au-delà du simple roman noir, il amène les lecteurs à s'interroger sur les conditions de vie des animaux élevés comme de simples objets (en particulier, les poulets élevés en batterie) servant à la satiété des hommes. A l'heure d'aujourd'hui où les ressources naturelles s'épuisent de façon exponentielle un peu plus chaque jour, j'ai apprécié cette mise en avant ainsi que celle des difficultés journalières dont doivent faire face le milieu agricole. le fait de pousser son lecteur à la réflexion, tout en contant une histoire mérite d'être souligné.

Malgré cela, j'en ai hélas oublié la trame principale et trouvé certains passages trop longs et trop développés. Cela est peut-être de ma faute, ayant trop misé sur l'enquête menée par Sully, croyant me trouver dans un vrai roman noir. C'est ainsi que j'ai trouvé que l'auteur avait parfois trop délaissé la trame romanesque, présentée en quatrième de couverture et finalement devenue secondaire dans ce livre.

Les descriptions sont parfois excessives et verbeuses : je m'y suis perdue doucement au fil des mots. le risque avec la technicité du langage règlementaire est que le lecteur finit par en être blasé, découragé et ne savoure plus sa lecture à sa juste valeur.

Tout n'est donc pas à oublier non plus dans ce primo livre de cet auteur belge. Les petits couacs dans son écriture pourront sûrement s'effacer avec l'empirisme et cela ne m'empêchera pas de retenter l'expérience s'il en vient à publier d'autres écrits.

Il ne me reste plus qu'à vous inviter à forger votre propre opinion à propos de ce bouquin car tout ceci n'est bien entendu que mon humble avis

Lu dans la cadre du Prix des Lecteurs des librairies Club.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Merci à NetGalley et aux éditions J.C. Lattès pour ce roman de Gil Bartholeyns, intitulé Deux kilos Deux.

Dans une région isolée de Belgique, « un trou cafardeux », une tempête de neige paralyse et recouvre tout. Quand Sully, un jeune inspecteur vétérinaire, débarque pour mener un contrôle dans une exploitation avicole, son enquête est perturbée à la fois par les intempéries et le charme de la belle et bouleversante serveuse d'un restaurant où l'on sert du poulet comme dans les « diners » américains.
Si Sully est là, c'est à la suite de plaintes et de soupçons. Sully cherche des réponses auprès des habitants et des exploitants agricoles, au fil de rencontres et de recherches, le tout rendu difficile à cause des conditions météorologiques.
L'éditeur présente ce livre comme un western, une enquête, une réflexion sur la condition animale et sur la condition humaine, et aussi comme une histoire d'amour…
Quelques mots sur le titre : deux kilos deux cents, le poids « marchand » que doit atteindre un poulet en un certains nombre de jours, sachant que le bien-être des poulets d'élevage s'exprime en kilo par mètre carré, environ vingt poulets sur un mètre carré en fait… Âmes sensibles, s'abstenir !

J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce livre… Au début, je lui trouvais une tonalité de « quatrième dimension » et j'avoue avoir souri quand j'ai lu que le personnage principal y pensait aussi, troublé par « cette couleur du ciel, cette ténèbre blanche, cette clarté éteinte » et l'ambiance particulière du Pappy's, ce « diner » belge dont le patron déclame des poèmes de Walt Whitman
Déjà, cependant, l'écriture me plaisait et m'emportait au gré de son registre soutenu et de quelques mots rares qui avaient titillé mon esprit. J'en appréciait de plus en plus l'humour, le cynisme, le côté décalé.
Et puis, j'ai signé le pacte de lecture…

Les personnages sont particulièrement travaillés, au physique, au moral. Il est évident qu'ils vont se recroiser, se mêler, se confronter les uns aux autres ; cela met du temps à venir, mais cela vient, se construit, se peaufine… le suspense est ralenti par les intempéries et les atermoiements du vétérinaire. En effet, Sully, le personnage principal, même s'il débarque comme une météorite là où personne ne l'attendait, est adepte des « accès discursifs » ; son « tempérament mimeux », son « sens de l'entendu » donne un rythme original au récit…
L'action se déroule en cinq journées, cinq actes pour une tragédie avicole, humaine mais paraît pourtant durer bien plus longtemps… Il est bien évident que chaque rencontre compte et aura sa raison d'être, mais cela met du temps à se mettre en place. Je me suis un peu perdue dans les passages purement théoriques, même si je reconnais leur portée didactique.
Sully revient sur son parcours, ses motivations, son profond sentiment d'exil intérieur. C'est un personnage auquel j'ai eu du mal à m'attacher, un vétérinaire administratif, loin du terrain et de la fonction de soin. Son côté « coeur d'artichaut », indécis m'agaçait.

Gil Bartholeyns a le don de nous placer devant notre ambivalence et nos contradictions face à l'épineuse problématique du bien-être animal ou de la maltraitance animale, selon le point de vue de départ. Nous ne nous interrogeons pas souvent sur la provenance des morceaux de poulets qui arrivent dans nos assiettes : le pilon, l'aile ou la cuisse sont de la viande que notre esprit dissocie de l'animal vivant et des conditions dans lesquelles il est élevé et tué.
La notion de bien-être animal demeure floue pour le néophyte. J'ai été sensible à la bonne volonté évidente de l'éleveur de poulets incriminé, aux difficultés rencontrées pour être et rester dans le respect des normes, à ses problèmes personnels et familiaux. Et, surtout, j'ai été frappée par l'absence de jugement de Sully, « l'indéchiffrable fraternité […], codée par-dessus la faculté de juger, et par-dessus la critique de cette faculté ».

Un roman difficile, efficace… Des pistes de réflexion intéressantes et lucides.

#DeuxKilosDeux #NetGalleyFrance
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Premier roman de Gil Bartholeyns, « Deux kilos et demi », à paraitre pour la rentrée littéraire 2019 chez JC Lattès, nous emmène en Belgique profonde pour une enquête sur un élevage avicole de l'exploitation de Frédérik Voegele suite à des plaintes et dénonciations.

Une tempête de neige hors norme va contraindre Sully J. Price, inspecteur vétérinaire, à installer ses bureaux dans un « diner » et à y rester cinq jours au lieu d'un week-end. Dans ce restaurant, la servante se fait appeler Molly alors que son vrai nom est Léa (Sully en tombera amoureux), « Oeil d'Aigle aux mains propres » est en fait Earl et il s'occupe de la plonge, leur patron, Paul, est détenteur d'une recette de cuisson pour ailes de poulets appréciée. Autour gravitent quatre jeunes, « qui hurlent à la nuit en imitant les loups ».

La démonstration de Gil Bartholeyns est magistrale sur la cause animale, l'élevage intensif, ses dégâts sur la nature, sur l'homme, les normes européennes, la mondialisation, les lobbys de toutes sortes et… nos propres dénis. Rien n'est blanc ou noir. L'auteur a l'intelligence d'utiliser la fiction pour nous décrire ce monde où tout est intriqué.

L'inspecteur vétérinaire a aimé la viande alors qu'il connaissait le fonctionnement des abattoirs. Frédérik Voegele n'a cessé d'aligner son élevage intensif au besoin des normes et sa femme souffre de démence liée à l'exploitation intensive des sols. de plus, sa fille ne lui parle plus car elle ne supporte plus la profession de son père. Etc…

Gil Bartholeyns pose les bases d'une réflexion argumentée sur la condition animale en rapportant l'imbrication des normes législatives et les orientations politiques à la réalité du monde rural afin de dénoncer la chasse au profit de l'éleveur aux multinationales mondiales. Celui-ci oblige le travail clandestin des nouveaux esclaves modernes sans parler des conditions désastreuses d'abattage qui devraient rendre fou n'importe quel ouvrier.

Habitué à la rédaction de ses essais, Gil Bartholeyns emploie une langue précise presque scientifique, trop parfois ! Pourtant, certaines inventions sont savoureuses et l'humour souvent présent. Quelquefois, j'ai été perdue par autant de chiffres, de détails, etc.; comme, le poids du poulet avant sa mort, puis après, puis sans je ne sais quoi…
Le pamphlet contre l'industrie alimentaire et les élevages intensifs écrit par Gil Bartholeyns est documenté, argumenté et semble extrêmement précis. Par contre, l'intrigue est relativement mince pour entraîner le lecteur vers le romanesque. Un premier roman qui devrait être suivi par d'autres tant le travail de Gil Bartholeyns est sérieux et sa langue suffisamment riche pour amener son lecteur vers l'imaginaire.
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Rentrée littéraire 2019
** Deux kilos deux ** de Gil Bartholeyns
Editions JC Lattès

Sully J. Price inspecteur vétérinaire, arrive en pleine tempête de neige dans un village belge. Sa mission : enquêter sur l'élevage avicole de Frédérik Voegele. Des milliers de poulets entassés, engraissés, enfermés... Des poulets heureux selon Voegele. Mais les lois, les procédures et les normes sont-elles respectées ?

L'auteur nous place face la réalité des élevages intensifs de viande destinée à la consommation humaine. Il pose la définition du bien-être animal au niveau politique et des normes en vigueur, et use parfois du langage scientifique vétérinaire de son héros. Dans ce roman, se croisent des personnages différents, hauts en couleur et décrits sous une plume précise et agréable. Gil Bartholeyns nous offre de belles aventures pleines de rebondissements et une histoire d'amour. Une belle découverte
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Sully J Price est un vétérinaire qui a des états d'âme. Son métier de vérificateur de la bonne conformité aux normes européennes des installations avicoles de Belgique le gêne aux entournures. Comment, lui qui est plein d'empathie envers les animaux, peut-il cautionner l'existence de tels camps de concentration ? Les animaux détenus dans ces camps n'en sortent pas par la cheminée comme à Auschwitz, Sobibor, etc., mais finissent dans les assiettes des mangeurs de viande. Sully voudrait dire son fait à Frederik Voegele, l'éleveur qu'il doit contrôler suite à deux dépôts de plainte, mais il n'y arrive pas. Il faut dire que Frederik Voegele aime ses poulets à sa manière, il fait tout pour que leur séjour dans son élevage soit conforme aux directives européennes, mais Frederik ne voit pas, ne veut pas voir la finalité de la chose : la tuerie de masse des poulets qu'il se sera employés à bien traiter.

De la même manière qu'Augustina Bazterrica nous décrit très précisément ce qui se passe dans les abattoirs, Gil Bartholeyns détaille avec une extrême précision la vie des poulets dans les élevages. le lecteur découvre l'envers des publicités où les industriels du secteur nous montrent des poulets heureux dans les champs, enchantés à l'idée de finir dans une assiette. Dans ces pages, le lecteur découvre les horreurs subies par ces êtres sensibles. Une horreur parmi tant d'autres : les modifications génétiques de certains poulets afin qu'ils prennent du poids très rapidement. Si on laissait ces poulets grandir plus, ils ne pourraient pas vivre, mais s'effondreraient, leurs pattes n'étant pas prévues pour supporter un tel poids !
Je voudrais rapprocher ce livre de trois autres livres traitant du même sujet : « Défaite des maîtres et possesseurs » de Vincent Message, « Cadavre exquis » d'Augustina Bazterrica et « Ainsi nous leur faisons la guerre » de Joseph Andras.

Ces livres mettent en lumière la forte dissonance cognitive qui habite les êtres humains qui continuent à manger de la viande tout en choyant leurs animaux de compagnie…
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Un roman très intéressant et d'une grande érudition, un peu trop parfois, car il m'a fallu un dictionnaire à la main tant le vocabulaire est recherché et les tournures de phrases complexes par leurs nombreuses tergiversations. Il faudrait être plus impliqué que je ne le suis dans le monde agricole pour en saisir toutes les nuances.

Sous couvert de roman, l'auteur s'insurge contre l'élevage en batterie et l'élevage de masse tout court. Il écorche au passage institutions, « faux » bio, lois idiotes, normes stupides… Il dénonce surtout notre propension à tuer alors que, dans nos sociétés riches, nous n'en aurions plus besoin. C'est un très bon roman où je me suis posée de nombreuses questions.

Une anecdote croustillante : j'ai fait grise mine quand en soirée, à la fin de ma lecture, mon mari m'a servi du poulet. Un hasard qui nous a permis de réfléchir encore plus à notre consommation de viande que nous réduisons de plus en plus au demeurant.
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Au fin fond de la Belgique et sous une tempête de neige paralysant le pays ( ce qui donne tout de suite l'ambiance de ce roman), Gil Bartholeyns nous emmène sur les traces d'un jeune inspecteur vétérinaire.
Ce roman a pour thème le bien-être animal et plus particulièrement celui des poulets d'élevage.
C'est très bien écrit avec un vocabulaire riche, et très bien documenté (notamment en matière de normes sanitaires).
Sur la base d'un thème un peu ardu au départ, Gil Bartholeyns a construit un roman assez fluide même si la cause animale n'est pas au centre des préoccupations du lecteur ; c'est très instructif, sans être rébarbatif.
Seul bémol, et c'est dommage, l'auteur n'a pas assez développé son intrigue romanesque, pourtant intéressante avec des personnages bien typés ; cela aurait donné un vrai roman abouti.
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