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Présenté comme un western polaire moderne et poétique, ce premier roman de cet anthropologue belge m'a intrigué. J'avoue que je ne m'attendais pas à une telle verve contre l'industrie de la viande. le quatrième de couverture ne laisse pas présager un sujet aussi grave et aussi présent. Il ne cesse de déconstruire ces hypocrisies dont font preuve les pseudos amoureux des animaux et qui en ingèrent. Quelques belles envolées ponctuent l'histoire qui au début m'a bien pris, comme si le lecteur se retrouvait piégé dans une intrigue et puis qu'on lui ouvrait les yeux sur les réalités des ravages de la consommation de viande et qu'il ne sait plus refermer le livre. J'ai toutefois un petit bémol sur la fin qui au final je trouve ne tourne pas à grand chose et qui tire un peu en longueur. Mais je dois dire qu'encore une fois je n'étais peut être pas dans le meilleur état d'esprit au moment de ma lecture pour bien apprécier et que j'ai trainé pour le finir.
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Au commencement…
En Wallonie, en pleine saison hivernale, l'inspecteur-vétérinaire Sully J. Price est chargé de mener un contrôle de bien-être animal au sein d'une exploitation agricole de volailles. L'inspecteur réalise son enquête à travers la vie quotidienne du village, au fur et à mesure des rencontres, discussions et tempêtes de neige, jusqu'à ce que la vie humaine se confronte à la vie animale. Une investigation dans la vie quotidienne qui rendra cette enquête professionnelle synonyme de quête personnelle.

Ce que j'en retiens...
Un roman extrêmement intéressant avec une atmosphère singulière, doublement exigeant. Exigeant tout d'abord sur le plan du bien-être animal, car le lecteur est transporté dans de profondes considérations scientifiques, économiques et philosophiques. Exigeant ensuite sur le plan linguistique, car l'auteur utilise régulièrement des termes inhabituels dont le sens n'apparait pas intuitivement. Globalement, une oeuvre audacieuse dont le lecteur sort questionné, grandi et enrichi.

Une Une citation soulignée...
« Sully lui apprenait que certains groupes d'influence cherchaient à remplacer le bien-être par la bientraitance, pour déplacer de l'animal à l'éleveur la condition morale de l'élevage, et ça commençait à porter ses fruits. Il suffirait de ne pas être cruel pour être hors de cause, d'être de bonne volonté pour que cela fût bon ».

Autour du roman…
Bien que fictif, le roman est extrêmement bien renseigné quant au contexte juridique de la Wallonie en matière de bien-être animal. En effet, de nombreux faits évoqués sont réels : Code wallon du bien-être animal (p. 152), charte avec la Fédération de la viande (p. 203), détails de l'organisation administrative (p. 299), compétence des bourgmestres pour saisir des animaux (pp. 301-302), permis de détenir des animaux pouvant être retiré en cas d'infraction au bien-être animal (p. 369), etc.
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Sully J Price est un vétérinaire qui a des états d'âme. Son métier de vérificateur de la bonne conformité aux normes européennes des installations avicoles de Belgique le gêne aux entournures. Comment, lui qui est plein d'empathie envers les animaux, peut-il cautionner l'existence de tels camps de concentration ? Les animaux détenus dans ces camps n'en sortent pas par la cheminée comme à Auschwitz, Sobibor, etc., mais finissent dans les assiettes des mangeurs de viande. Sully voudrait dire son fait à Frederik Voegele, l'éleveur qu'il doit contrôler suite à deux dépôts de plainte, mais il n'y arrive pas. Il faut dire que Frederik Voegele aime ses poulets à sa manière, il fait tout pour que leur séjour dans son élevage soit conforme aux directives européennes, mais Frederik ne voit pas, ne veut pas voir la finalité de la chose : la tuerie de masse des poulets qu'il se sera employés à bien traiter.

De la même manière qu'Augustina Bazterrica nous décrit très précisément ce qui se passe dans les abattoirs, Gil Bartholeyns détaille avec une extrême précision la vie des poulets dans les élevages. le lecteur découvre l'envers des publicités où les industriels du secteur nous montrent des poulets heureux dans les champs, enchantés à l'idée de finir dans une assiette. Dans ces pages, le lecteur découvre les horreurs subies par ces êtres sensibles. Une horreur parmi tant d'autres : les modifications génétiques de certains poulets afin qu'ils prennent du poids très rapidement. Si on laissait ces poulets grandir plus, ils ne pourraient pas vivre, mais s'effondreraient, leurs pattes n'étant pas prévues pour supporter un tel poids !
Je voudrais rapprocher ce livre de trois autres livres traitant du même sujet : « Défaite des maîtres et possesseurs » de Vincent Message, « Cadavre exquis » d'Augustina Bazterrica et « Ainsi nous leur faisons la guerre » de Joseph Andras.

Ces livres mettent en lumière la forte dissonance cognitive qui habite les êtres humains qui continuent à manger de la viande tout en choyant leurs animaux de compagnie…
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Ce livre m'a été très pénible à lire, mais ce que j'ai à dire est très ambiguë. En effet j'ai trouvé que l'histoire principale tenait sur un mouchoir de poche à cause des nombreuses digressions, alourdissant atrocement la lecture. Pour autant ne fuyez pas, car je ne regrette absolument pas ces passages. Vous vous demandez pourquoi je vous incite à lire un ouvrage qui m'a saoulé? Laissez-moi vous expliquer.

Deux kilos deux, c'est le poids que doit faire un poulet avant d'être envoyé à l'abattoir. Plus gros il n'est pas accepté, moins lourd il est également refusé. Pour autant malgré les nuances, l'animal reste ce qu'il est : un être vivant. J'avais cette idée en débutant ma lecture, amie des animaux oblige. Plus j'avançais et plus les annexes qu'ajoutait l'auteur m'ont fait réfléchir. En s'ajoutant au scénario de départ, il se fait l'avocat du diable en débattant et exposant chaque maillon de la chaîne composant l'industrie alimentaire, l'élevage animalier, puis la consommation. À chacun la parole pour entendre sa version de ce qui est fait, doit être fait, et comment l'entreprendre.

En tant que végétarienne, je ne me suis jamais posée la question de savoir ce que mes actions anti viande pouvaient avoir comme effet sur ce domaine. J'avais bien sûr l'idée des animaux, mais absolument jamais celle de l'éleveur, du chercheur pour optimiser les élevages, etc. À avoir et débattre de nos positions est très bien, mais connaître l'impact des décisions qui en découlent est incroyable. Cela a remis pas mal de choses en perspective pour moi, et je regarde le commerce de la viande d'un autre oeil. Je n'en consomme toujours pas mais j'ai un avis moins critique et cinglant sur le domaine. À chacun de défendre son bifteck !

Je ne parlerai donc pas de l'histoire de fond car elle ne m'a vraiment pas emballé, même si j'ai adoré Sully en inspecteur méchant puis gentil car il n'arrivait pas à garder la casquette de départ. Son rôle est un prétexte au roman pour les réflexions qu'il offre, les perspectives insoupçonnées qu'ont chacune de nos décisions. C'est bien amené, réfléchis parfaitement. Lourd à lire, mais inestimable d'enrichissement.
Lien : https://cenquellesalle.wordp..
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Un premier roman, un polar/animaliste, un western belge, lu d'une seule traite ! "Deux kilos deux "de Gil Bartholeyns met en scène un inspecteur vétérinaire en errance dans sa vocation et sa vie personnelle, des éleveurs à bout de souffle, un patron de motel qui lit Walt Whitman, Molly bien sûr qui se nomme en fait Léa, des habitants qui ne savent plus habiter et des poulets par milliers...Ce roman fait exploser tous les alibis, et non, on ne saura pas sauver son âme... pas cette fois, ou alors des bribes... Poétique et politique, un thriller de notre époque, qui nous fait vraiment frissonner d'effroi. (le marqueur archéologique de l'anthropocène sera l'ossement de poulet, si, si... les chercheurs du monde entier l'attestent).
Post scriptum :
Deux kilos deux c'est le poids d'abattage des poulets. Au-delà, l'état du poulet devient lamentable et finit en filets. C'est une quantité, et c'est bien de cette façon que le monde productiviste procède, par chiffres, normes et procédures.
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Merci à NetGalley et aux éditions J.C. Lattès pour ce roman de Gil Bartholeyns, intitulé Deux kilos Deux.

Dans une région isolée de Belgique, « un trou cafardeux », une tempête de neige paralyse et recouvre tout. Quand Sully, un jeune inspecteur vétérinaire, débarque pour mener un contrôle dans une exploitation avicole, son enquête est perturbée à la fois par les intempéries et le charme de la belle et bouleversante serveuse d'un restaurant où l'on sert du poulet comme dans les « diners » américains.
Si Sully est là, c'est à la suite de plaintes et de soupçons. Sully cherche des réponses auprès des habitants et des exploitants agricoles, au fil de rencontres et de recherches, le tout rendu difficile à cause des conditions météorologiques.
L'éditeur présente ce livre comme un western, une enquête, une réflexion sur la condition animale et sur la condition humaine, et aussi comme une histoire d'amour…
Quelques mots sur le titre : deux kilos deux cents, le poids « marchand » que doit atteindre un poulet en un certains nombre de jours, sachant que le bien-être des poulets d'élevage s'exprime en kilo par mètre carré, environ vingt poulets sur un mètre carré en fait… Âmes sensibles, s'abstenir !

J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce livre… Au début, je lui trouvais une tonalité de « quatrième dimension » et j'avoue avoir souri quand j'ai lu que le personnage principal y pensait aussi, troublé par « cette couleur du ciel, cette ténèbre blanche, cette clarté éteinte » et l'ambiance particulière du Pappy's, ce « diner » belge dont le patron déclame des poèmes de Walt Whitman
Déjà, cependant, l'écriture me plaisait et m'emportait au gré de son registre soutenu et de quelques mots rares qui avaient titillé mon esprit. J'en appréciait de plus en plus l'humour, le cynisme, le côté décalé.
Et puis, j'ai signé le pacte de lecture…

Les personnages sont particulièrement travaillés, au physique, au moral. Il est évident qu'ils vont se recroiser, se mêler, se confronter les uns aux autres ; cela met du temps à venir, mais cela vient, se construit, se peaufine… le suspense est ralenti par les intempéries et les atermoiements du vétérinaire. En effet, Sully, le personnage principal, même s'il débarque comme une météorite là où personne ne l'attendait, est adepte des « accès discursifs » ; son « tempérament mimeux », son « sens de l'entendu » donne un rythme original au récit…
L'action se déroule en cinq journées, cinq actes pour une tragédie avicole, humaine mais paraît pourtant durer bien plus longtemps… Il est bien évident que chaque rencontre compte et aura sa raison d'être, mais cela met du temps à se mettre en place. Je me suis un peu perdue dans les passages purement théoriques, même si je reconnais leur portée didactique.
Sully revient sur son parcours, ses motivations, son profond sentiment d'exil intérieur. C'est un personnage auquel j'ai eu du mal à m'attacher, un vétérinaire administratif, loin du terrain et de la fonction de soin. Son côté « coeur d'artichaut », indécis m'agaçait.

Gil Bartholeyns a le don de nous placer devant notre ambivalence et nos contradictions face à l'épineuse problématique du bien-être animal ou de la maltraitance animale, selon le point de vue de départ. Nous ne nous interrogeons pas souvent sur la provenance des morceaux de poulets qui arrivent dans nos assiettes : le pilon, l'aile ou la cuisse sont de la viande que notre esprit dissocie de l'animal vivant et des conditions dans lesquelles il est élevé et tué.
La notion de bien-être animal demeure floue pour le néophyte. J'ai été sensible à la bonne volonté évidente de l'éleveur de poulets incriminé, aux difficultés rencontrées pour être et rester dans le respect des normes, à ses problèmes personnels et familiaux. Et, surtout, j'ai été frappée par l'absence de jugement de Sully, « l'indéchiffrable fraternité […], codée par-dessus la faculté de juger, et par-dessus la critique de cette faculté ».

Un roman difficile, efficace… Des pistes de réflexion intéressantes et lucides.

#DeuxKilosDeux #NetGalleyFrance
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Waouh, quel roman ! le décor, les personnages, le propos et le style, tout est maîtrisé. Alors qu'à priori, un roman sur l'élevage n'était pas pour me tenter, je dis merci au Prix Club.
Sully, vétérinaire antispéciste qui travaille pour le contrôle du bien-être animal en région wallonne, se retrouve en pleine tempête de neige à enquêter sur une exploitation de poulets suite à une double dénonciation. Ça ne vous fait pas envie ? Vous avez tort, c'est passionnant !
Le décor des Hautes Fagnes sous la tempête de neige apporte une ambiance huis clos très originale.
La galerie des personnages est parfaite, loin de tout manichéisme. Je me demande même comment l'auteur arrive à une telle précision psychologique et à une telle justesse pour autant de personnages. Bluffant.
Le propos antispéciste est argumenté pro et contra, sans ennuyer.
Enfin, le style est adapté aux différents personnages et pour une fois ce n'est pas une blague. Entre argot et mots rares, vous apprendrez sûrement quelque chose
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Extrêmement bien écrit. Je ne pensais pas pouvoir être intéressée à ce point par des protagonistes éleveurs de poulet! A travers un point de départ réellement original, la peinture de personnages attachants et mal connus... tandis que le livre, lui, gagne à l'être!!
J'ajoute que ce premier roman est écrit au couteau, avec une écriture riche, ciselée et tout simplement impeccable. Parfaitement documenté, il est tellement convaincant qu'il a contribué à faire de moi une végétarienne.
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J'ai mis beaucoup de temps pour écrire la chronique de ce livre qui m'a bouleversée. Végétarienne depuis cinq ans je savais à quoi m'attendre mais on est jamais préparé aux chiffres, aux conditions d'existence de ces millions d'animaux tués chaque année.
C'est la première fois que je lis un texte contre l'exploitation animale qui n'est pas un documentaire mais un roman : la forme m'a surprise au départ mais j'ai été complètement happé par cette histoire.
Évidemment j'aurais aimé que le héros prêche pour sa paroisse mais son rôle est parfaitement tenu et l'absence de jugement est sûrement plus intelligible par le plus grand nombre (omnivores).
Suite à une plainte dans un élevage de poulets à Hautes Fagnes, une région de Belgique, Sully est l'inspecteur vétérinaire chargé de contrôler l'état sanitaire du lieu et les conditions de vie des animaux encore en vie.
L'agent arrive en pleine tempête de neige ce qui brouille les communications, l'accès aux routes ainsi que les esprits de cette bourgade peu habituée à l'arrivée d'étrangers. Sully rencontre les habitants, tente d'en savoir plus, s'attache à Molly la serveuse du diner où il prend ses habitudes et commence à mener son enquête.

Sully nous entraîne dans ses réflexions, on est plongé dans son passé, son éducation d'abord, son végétarisme voulu par une prise de conscience de la condition animale. Sa volonté de rendre justice aux animaux dits d'élevage qui sont nés pour être massacrés.
C'est une enquête au coeur du froid, de la misère et de la précarité, des non-dits et de l'ignorance face à la souffrance d'animaux qui ne sont finalement considérés que comme marchandises.
On ressent l'état d'urgence et d'angoisse du personnage principal qui pèse ses mots, les situations en boucle dans sa tête, donnant au lecteur des pistes de réflexion diverses.

C'est un roman qui ne peut laisser insensible, les messages sont très clairs et avec une immense fluidité teintée d'humour (souvent noir) les comptes sont réglés avec le consommateur qui préfère ne pas savoir, l'État qui ferme les yeux pour satisfaire des lobbys toujours plus puissants, les chaînes de production qui vont à l'encontre de tout ce qu'on peut imaginer.
Il y a de la douceur dans l'examen alarmant que dresse Gil Bartholeyns mais il ne faut pas se voiler la face, tout ce qui doit être dit est écrit dans ce roman : rien n'est illégal dans les pratiques industrielles, la loi les protège en évoquant le bien-être animal et si les consommateurs boycottaient ce type d'alimentation il n'y aurait plus à plaindre les animaux car ils seraient libres de vivre et non esclaves des goûts et des modes de consommation.
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Autant le début a su me tenir en haleine dans ses paysages blancs immaculés des Hautes-Fagnes (merci d'avoir planté le décor dans cette région si souvent oubliée de la littérature et pourtant, ô combien riche), autant je pense m'être égarée dans l'histoire.

Il est évident que l'auteur, Gil Bartholeyns, a effectué de nombreuses recherches pour écrire cette histoire et pour maîtriser les aspects de son livre (félicitations à lui). Au-delà du simple roman noir, il amène les lecteurs à s'interroger sur les conditions de vie des animaux élevés comme de simples objets (en particulier, les poulets élevés en batterie) servant à la satiété des hommes. A l'heure d'aujourd'hui où les ressources naturelles s'épuisent de façon exponentielle un peu plus chaque jour, j'ai apprécié cette mise en avant ainsi que celle des difficultés journalières dont doivent faire face le milieu agricole. le fait de pousser son lecteur à la réflexion, tout en contant une histoire mérite d'être souligné.

Malgré cela, j'en ai hélas oublié la trame principale et trouvé certains passages trop longs et trop développés. Cela est peut-être de ma faute, ayant trop misé sur l'enquête menée par Sully, croyant me trouver dans un vrai roman noir. C'est ainsi que j'ai trouvé que l'auteur avait parfois trop délaissé la trame romanesque, présentée en quatrième de couverture et finalement devenue secondaire dans ce livre.

Les descriptions sont parfois excessives et verbeuses : je m'y suis perdue doucement au fil des mots. le risque avec la technicité du langage règlementaire est que le lecteur finit par en être blasé, découragé et ne savoure plus sa lecture à sa juste valeur.

Tout n'est donc pas à oublier non plus dans ce primo livre de cet auteur belge. Les petits couacs dans son écriture pourront sûrement s'effacer avec l'empirisme et cela ne m'empêchera pas de retenter l'expérience s'il en vient à publier d'autres écrits.

Il ne me reste plus qu'à vous inviter à forger votre propre opinion à propos de ce bouquin car tout ceci n'est bien entendu que mon humble avis

Lu dans la cadre du Prix des Lecteurs des librairies Club.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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