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Si j'osais… allez, j'ose le dire : ce roman est une espèce d'O.V.N.I. dans la production française actuelle de la S.F. Certes, c'est un space opéra orchestré avec brio, où ne manquent ni l'ampleur spatiale, ni les intrigues à la mesure de ses univers multiples. J'avais déjà remarqué, dans ses nouvelles, la facilité avec laquelle l'auteur présentait la diversité des populations et des autres mondes comme coulant de source, héritage de ses affinités personnelles qui se transmet tout naturellement dans un premier roman et qui prend là sa pleine mesure. Plaisir de la découverte et de l'aventure, raconté de façon dynamique à la première personne par les acteurs de l'intrigue (intéressante, sombre et complexe à souhait). Mais où l'affaire prend une dimension originale et intime, c'est avec les relations et l'évolution psychologique du couple phare : Djaël et Oshi. le moins qu'on puisse dire c'est que Luce Besseterre s'inscrit dans la tradition des auteurs de S.F. qui ont des idées à transmettre et à défendre, tout en maîtrisant parfaitement la formule et elle signe, du coup, une production originale en s'attaquant à « l'identité de genre ». De la réflexion, donc, qui en plus de l'action en font un ouvrage très particulier. Si je devais adresser un reproche à l'auteur, c'est de n'avoir pas eu envie de quitter les protagonistes de l'histoire en arrivant au terme de ma lecture : « un goût de trop peu » comme on dit.
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Je ne m'associe pas aux bonnes critiques sur ce livre.
Avec des phrases comme : "...Iel n'a pas réussi à rejoindre su mastre donc iel est retourné vers l'autorité..." Et des iels, il y en a plein partout, je sais c'est voulu, mais c'est pénible à lire.
Passons sur le phrasé, ce n'est pas le plus important.
L'histoire : intéressante, sans plus.
Les personnages : je ne m'y accroche pas.
L'IA de bord : ici une réussite, avec plein d'humour en plus.
L'alternance des personnages dans chaque chapitre : une bonne idée, mais là cela n'apporte pas grand chose.
Le monde créé, l'atmosphère : plutôt pas mal.
Bref, ce livre ne m'a pas emballé. C'est tout.
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Salut les Babelionautes
Avec Luce Basseterre j'ai découvert une Auteure de Science Fiction talentueuse et je vais suivre ses futurs romans avec attention.
Dans ce troisième roman on découvre un personnage hors du commun.
Djaël Aldrin est l'un des pilotes qui, vingt-deux siècles plus tôt, a permis a l'Humanité de quitter la Terre moribonde pour essaimer dans la Galaxie.
Depuis il traine avec son vaisseau spatial de planète en planète et c'est l'achat compulsif d'un jeune esclave qui va tout déclencher.
Car cet esclave a une particularité, que l'on découvrira au fil des pages, qui vont entrainés tout un tas d'événements.
La relation entre eux deux va évoluer et se transformer au point que je ne l'ai pas vu venir.
L'Univers créé par Luce Basseterre est complexe avec ses différentes espèces qui le peuple, et que l'on découvre au fil du récit écrit a la première personne, par les différents personnages qui alternent à chaque chapitre.
Au début on ne sait presque rien sur l'histoire personnelle de Djaël Aldrin, d'ailleurs c'est pareil pour tous les personnages clés, et c'est l'un des charmes de ce space opéra de nous les faire découvrir entre deux scènes d'action.
Bref! j'ai passé une excellente journée avec ce livre qui, malgré ses 356 pages dans mon édition, m'a paru trop court.
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Des romans Sciences Fictions, je n'en lis pas beaucoup. Mais celui-là il est époustouflant. Un décor impressionnant et très réussit. Et chose encore plus étonnante, c'est que même si la romance M-M est mise en arrière-plan, on passe un excellent moment avec « Les enfants du passé » de Luce Basseterre.

Un roman très particulier par sa structure et le choix de narration. Si au début cela semble perturbant au fil des pages on s'y habitue très vite. On fait très vite connaissance de nos héros. Djaël, ce pilote humain à l'espérance de vie exceptionnelle et Oshi cet esclave humain affranchi mais qui a beaucoup de mal à d'adapter cette liberté. Une indéniable attirance mutuelle. Mais aucun des deux ne savent comment y faire face. Oshi ne sait s'il veut plaire à l'Homme ou au Maïtre. Alors que Djaël essaie de comprendre pourquoi il a tant voulu sauver ce jeune humain. Mais très vite, leur romance va passer en second plan pour laisser place à une sombre énigme à vous donner la chair de poule.

Avec une plume fluide, captivante et palpitante on se laisse happer par tout ce mystère aux allures sordides qui a un lien avec le passé de nos deux héros. Une intrigue remarquablement construite intense en émotions et riche en rebondissements avec un énorme clin d'oeil à Star Wars. Mais là où l'auteur a pris un gros risque mais a superbement réussit son coup, c'est qu'il n'y a presque pas de romance et qu'il n'y aucune scène explicite de sexes ou de sévices. Et pourtant l'auteur a su trouver ses mots avec une bonne dose de suspense, d'actions et d'humour pour nous faire tenir en haleine jusqu'au final. On va de découvertes en découvertes sans voir le temps passé. Tout nous est dévoilé au fur et à mesure que l'histoire évolue et au moment voulu.

Tous les personnages sans exceptions sont très intéressants et ont leur importance dans l'histoire. C'est hallucinant de découvrir leur origine, pourquoi ils ont été conçus et dans quel but. Certains vont attiser votre curiosité alors que d'autres vont vous révulser au plus haut point.

« Les Enfants du Passé » est une Grande Découverte et une Énorme Surprise que je ne peux que vous le recommander.
Lien : http://wp.me/p5AuT9-1xY
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Le space opera c'est un genre vers lequel je vais toujours un peu à reculons et, pourtant, j'y ai fait certaines de mes plus belles lectures.
Autant dire que quand on m'a recommandé ce livre, je n'ai pas hésité un seul instant et, en effet, je me suis régalée.

On se trouve dans le futur, dans un univers où les Terriens ont trouvé refuge très loin de notre planète après un exode dû à la fin de la Terre.
Des pilotes d'arches ont mené la population en sécurité et celle-ci a prospéré et s'est intégrée aux autres races de l'univers.
Des années après la fin d'un conflit, Djael est toujours là et parcourt les planètes en menant une étrange mission pour la Fondation, jusqu'à qu'il se décide, sur un coup de tête, à acheter un esclave dont il ne veut pourtant pas. Un esclave dont il va devoir s'occuper et gérer l'éducation et l'apprentissage à la liberté. Un être humain à part entière, le jeune Oshi qui le désempare par moment mais auquel il s'attache peu à peu.

Pendant ce temps, le fils de Djael est lui occupé à mener un autre genre d'enquête. Des enfants clones émergent un peu partout et il faut à la fois réussir à déterminer d'où ils viennent, pourquoi ils possèdent l'ADN de ces pilotes d'arches, mais surtout réussir à les déprogrammer pour leur offrir le choix de leur futur.

Ces trois histoires se coupent et se recoupent, en ajoutant en plus une intrigue secondaire impliquant Sheldon, ancienne pilote d'arche elle aussi, qui s'est lancée comme mission de trouver une terre d'accueil pour y implanter les enfants de la honte, des kr'ttt qui se sont rebellés contre leur propre reine et qui ne trouvent désormais plus de place.

J'ai beaucoup aimé ce livre parce que j'ai aimé ce qu'il représente. Au delà des intrigues qui, pour certaines, ne m'ont pas emballée (je n'ai trouvé aucun intérêt à celle sur l'enquête de Djael, qui ne semble être là que pour repousser le moment où il va enfin devoir écouter son fils), c'est sur ce que la notion d'éducation et d'apprentissage représente que l'accent est vraiment mis.
Djael a la responsabilité d'Oshi, mais, à travers tout ce qu'il lui apprend, c'est un peu de lui-même qui transparait.
C'est bien beau de vouloir libérer quelqu'un, mais c'est une grande responsabilité et leur relation en est du coup forcément déséquilibrée. Ca pose aussi des questions sur ce que chacun est prêt à abandonner ou modifier de soi même pour une relation amoureuse.

Il y a des creux dans le récit, l'univers est immense et l'autrice a fait le choix de se concentrer sur certaines intrigues en en laissant d'autres de côté. Il peut en ressortir une certaine frustration mais j'ai aimé les découvertes et je trouve qu'en quelques lignes à peine on réussit bien à s'imaginer ce qu'il a pu se passer pour arriver à la situation actuelle.

Il y a aussi de beaux personnages, plus ou moins faciles à apprécier mais j'ai particulièrement aimé Sheldon, qui donne l'impression de se lancer dans une grande aventure qui ne la concerne pas du tout dans le fond, et Ifan, qui a du se construire loin de sa planète d'origine et qui s'est retrouvé entre deux cultures tout au long de sa vie.

C'est de la jolie science-fiction, pas idyllique mais qui porte un certain espoir du futur, l'idée que, malgré les difficultés, l'humanité pourra peut-être se reconstruire ailleurs.
Et c'est fait à travers des personnages particulièrement attachants que j'ai pris plaisir à suivre tout au long de leurs aventures.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Avant ses romans La Débusqueuse de mondes et sa préquelle le Chant des Fenjicks, Luce Basseterre s'était déjà essayée au space opera avec Les Enfants du passé. Sept ans après sa première parution, le livre ressort dans une version révisée d'abord en livre de poche puis en mai en numérique chez Argyll. Ayant particulièrement aimé les deux autres romans de l'autrice, je ne pouvais que vouloir lire celui-ci. Et si j'y ai retrouvé énormément de choses que j'avais appréciées dans les deux autres, j'ai trouvé celui-ci plus intimiste et plus chargé en émotions.
Dans Les Enfants du passé, nous retrouvons des éléments qui seront repris plus tard les deux autres livres que j'ai déjà lus : un mélange de races extra-terrestres bariolées, mais encore une fois basées sur les primates, les félins ou les insectes, des voyages dans des vaisseaux improbables (l'Ombre et son passager immatériel valent bien un cybersquale) et toute une galerie de personnages rapidement, mais très finement croqués. Mais la comparaison s'arrête ici. En effet, ce roman adopte déjà un point de vue résolument humain. Même si nous sommes dans un univers pluriespèces, se remettant d'un conflit entre une espèce insectoïde et les autres espèces de la galaxie, les protagonistes sont quasiment tous humains (ou au pire des hybrides d'humain vivant parmi eux). du coup, nous nous retrouvons dans un univers à la Star Trek où les problèmes du futur font échos à notre monde actuel (racisme, syndrome du survivant des guerres, esclavagisme et exploitation des plus fragiles, éthique médicale) ou jouent sur des classiques de la SF (clonage, manipulation génétique aboutissant à une quasi-immortalité de certains).
Du coup, le ton du roman est plus mélancolique que dans les longs formats suivants de Luce Basseterre. Celle-ci s'y attarde en effet plus sur les sentiments et les relations interpersonnelles de ses personnages. Rassurez-vous, l'action reste au rendez-vous et vous ne verrez pas passer les plus de 500 pages du livre. Si ce blog ne vous a pas encore donné envie de découvrir cette plume, la version révisée de ce roman est un bon endroit pour commencer.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Autant le dire de suite : voici une de mes meilleures lectures de l'année !

Luce Basseterre nous fait découvrir plusieurs espèces extraterrestres, plusieurs planètes et joue avec les rythmes : tantôt lents et introspectifs et tantôt plein d'actions et de rebondissements.

L'intrigue autour des enfants est particulièrement sombre mais tout est suggéré avec beaucoup de finesse.

Mais l'atout de cette histoire c'est définitivement ses personnages.
L'autrice prend le temps de construire des personnalités à la psychologie travaillée. Leur questionnement, leur éducation et expériences de vie les rendent crédibles, touchants, et très attachants.

Certains sujets sont abordés avec sensibilité comme la solitude, le deuil, la résilience, la quête d'identité, le temps qui passe, l'endoctrinement, la notion de famille et l'inné et l'acquis.
Sans oublier l'amour avec un grand A (oui mon petit coeur a vibré 🥰)

Si l'histoire aborde des sujets particulièrement ignobles (l'esclavage des enfants), des touches d'humour, notamment venant de l'IA, permettent d'apporter un bel équilibre.

Après je reste très circonspecte quant à l'utilisation des pronoms épicènes (non genrés) qui rendent le texte moins fluide en obligeant notre cerveau à s'adapter.

Enfin, j'avoue que la fin m'a quelque peu frustrée car le dénouement est bien vite expédié et je suis restée avec des questions sans réponses sur le futur de nos personnages ou certains axes de l'intrigue.

Beaucoup d'humanité dans ce roman qui mérite une suite ou un prequel (et pourquoi pas les deux ! #gourmande 😁)

🚀 de la SF comme j'aime 🚀
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Une très bonne lecture, le tout avec un thème vraiment très sympa à explorer.

Djaël est le pilote d'un vaisseau fantôme qu'il utilise dans des missions secrètes. Lors d'une escale, totalement par hasard il va acheter par pitié un esclave quasiment mourant pour le sauver. Il n'avait pas du tout idée que ce fait mineur allait totalement bouleverser sa vie.

Ce livre est un space opéra de par son contexte, différentes planètes, des vaisseaux, des races extraterrestres... mais en fait il est très différent des romans habituels du genre car il est bien plus porté sur l'humain et les relations entre les personnes que sur l'action.

Nous suivons pendant la majorité du temps Oshi, l'esclave. Il a toujours été esclave, et il a vraiment du mal à s'adapter à sa vie de liberté, comme si il n'arrivait pas à concevoir ce que peut bien signifier cette liberté. Ce thème est vraiment le sujet principal du livre.
Et vu qu'on passe quasiment tout notre temps dans sa tête, on ne sait pas du tout ce qui se passe vraiment au niveau de tout le reste, notamment des missions de Djaël et de l'enquête qu'il mène tout du long. On est mis au courant en même temps qu'Oshi qui ne comprend pas non plus ce qui se passe.
J'ai bien aimé ce décalage, même si j'avoue que certaines fois ça m'a un peu frustré de ne pas connaitre les détails, j'aurais aimé avoir aussi le point de vue de Djaël et de participer à la chasse aux indices, à l'action quoi.

Ce qui fait qu'au final on n'a très peu d'action, la plupart du temps on se concentre sur les sentiments et l'évolution du personnage d'Oshi, sur son apprentissage d'homme libre et sur tout ce son existence à de secrets. Car si sa vie n'a pas été de tout repos, tout est sous entendu, il n'y a aucune scène de sévices ou autre qui pourraient nous mettre mal à l'aise, même si on les évoque et elles font parti du personnage.

J'ai bien aimé le rythme. C'est assez lent, il faut le dire, mais on se laisse bercer par la plume qui est très fluide, et finalement on a un bon mélange entre plusieurs genres. D'un coté une enquête sur un gros mystère, toute la partie sur la psychologie et l'évolution du personnage d'Oshi, un peu d'action quand même sur certaines scènes (notamment à la fin), pas mal d'aventure et de politique mine de rien avec une situation qui évolue quand même pas mal entre le début et la fin, et aussi une belle romance entre les deux personnages, qui se développe tout en douceur et arrive à rester centrale et secondaire à la fois car à aucun moment elle n'empêche le reste d'arriver.

Après cette longue description de ce qu'est vraiment ce livre je conclu en disant que c'était vraiment une lecture très sympa. Je n'ai pas trop l'occasion de lire ce genre de livres, pas assez à mon gout. J'y ai aussi un peu retrouvé ce que j'aimais dans la Saga Vorkosigan avec ce mélange des genres et ce personnage atypique (bien que la comparaison s'arrête la).
Ce livre m'a rendu nostalgique de la SF d'aventure, et surtout des personnages charismatiques et humains avant tout. Car c'est bien la sa grande force, cette façon de laisser l'humain en premier plan et de suivre des personnages qu'on ne peux pas s'empêcher d'apprécier et d'avoir envie de connaitre.
C'est un point que je ne retrouve définitivement pas assez dans mes lectures SF !

17/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Les enfants du passé est un space opera, où l'humanité a quitté la Terre il y a bien longtemps à cause de la destruction de son milieu de vie et a essaimé vers des planètes colonisables et terraformables, à bord de grandes arches manoeuvrées par des sortes de supers humains augmentés, quasi increvables et hyper futés.
La concision et la limpidité des phrases rendent les aventures particulièrement vivantes. La narration au présent aussi.
Le récit se déroule la plupart du temps à la première personne, le point de vue alternant le plus souvent entre les deux personnages principaux que sont Djaël, un des supers pilotes multicentenaires, et Oshi, né esclave. Les circonstances de leur rencontre semblent fortuites au premier abord et les deux hommes sont comme les deux extrémités de la hiérarchie sociale humaine.
Mais tout va changer, révélations après révélations.
Et c'est l'évolution à la fois de la psychologie des personnages et de leur relation qui constitue la trame du roman. On entre dans la tête des protagonistes ce qui permet de vivre véritablement avec eux pensées et émotions.
Cette façon de raconter présente aussi l'ingéniosité de pouvoir passer sous silence certaines péripéties dont seules les conséquences visibles par l'autre protagoniste donneront un indice. Ainsi le lecteur se demande, autant que le héros : mais qu'est-ce qui a donc bien pu se passer pour qu'il se retrouve dans cet état-là ? du coup, on peut se laisser aller à quelques hypothèses mais surtout on replonge dans le bouquin pour connaitre le fin mot de l'histoire.
Ici, bienveillance, tendresse et humanisme sont les maîtres mots, et Djaël est juste un personnage génialissime : empathique, intelligent, classe, humble, torturé, fort, charmant... L'homme idéal !
Mais pour autant, l'histoire n'en est pas du tout mièvre, bien au contraire. le sort réservé à tant d'êtres innocents fait froid dans le dos. Leurs pensées si sombres, un supplice de chaque instant pour ces enfants du passé.
Et puis, il y a ces créatures extra-terrestres, cette histoire de l'humanité, ces colonies, ces technologies, bref, de la vraie SF comme on l'aime.
Des mystères qui se dévoilent, des situations qui se recoupent, des êtres qui restent liés malgré les siècles et les années-lumière qui les séparent, une fin qui en dit assez tout en restant un peu ouverte. Un beau roman. Un joli coup de coeur.
Chronique en vidéo ci-dessous
Lien : https://youtu.be/Vmlrmu5ugxo
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J'ai lu Les enfants du passé de Luce Basseterre sorti en début d'année au Livre de poche qui me l'avait gentiment envoyé.

La seule question que je me pose aujourd'hui c'est : pourquoi n'ai-je pas lu avant ce petit bijou ???!!!

Dans ce space opera, Djaël Aldrin traine son exceptionnelle longévité comme une malédiction à travers toute la galaxie. Alors qu'il chine des pièces détachées, sans savoir pourquoi, il a acheté Oshi, un jeune esclave. Pour ce dernier, remettre en question sa condition est inconcevable. Lorsque son nouveau maître l'exige, il doit pourtant s'y efforcer.

Il s'agit d'un space opéra prenant, avec une intrigue originale que j'ai adoré découvrir mais au delà de ça, c'est avant tout un récit plein d'émotions, plein d'humanité, avec des messages très forts sur l'exploitation d'êtres vivants , le conditionnement et l'amour !

Car dans ce récit qui m'a bouleversée, il y a aussi et surtout une magnifique histoire d'amour qui m'a touchée comme peu d'histoires d'amour l'ont déjà fait... Et pourtant je suis également lectrice de romance !

L'histoire de nos personnages m'a passionnée mais également l'histoire, dans un futur lointain, de l'Humanité ! J'ai particulièrement aimé la vision de Luce Basseterre de ce futur où l'amour et l'humanité y ont encore une place.

J'ai trouvé la plume de l'autrice magnifique mais je me dois ici quand même de vous préciser qu'elle a fait le choix d'utiliser des épicènes et autres pronoms neutres, ce qui a rendu le début de ma lecture un peu complexe. Par la suite, mon cerveau s'est adapté et la fluidité est revenue. Néanmoins, j'ai trouvé parfois l'utilisation de ces pronoms pas toujours justifiée même si je respecte le choix de l'autrice.

Enfin, même si j'ai adoré cette lecture qui est une de mes meilleures depuis le début de l'année, j'ai trouvé le dénouement final un peu trop rapide à mon goût...

Ce fut une lecture passionnante et j'ai désormais hâte de découvrir La débusqueuse de mondes, un autre roman de l'autrice que nous avons ramené des Imaginales où j'ai rencontré l'autrice !
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