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EAN : 978B0044Z25ZU
Hachette (30/11/-1)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
L'HISTOIRE DE FRANCE RACONTÉE A TOUS
Publié sous la direction de Fr. Funck-Brentano

Le Siècle de la Renaissance
par Louis BATIFFOL

Ancien élève de l'École des Charte
Docteur ès Lettres
1909
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
De tous les sentiments que pouvait éprouver Henri II en devenant roi en l547, il n'y en avait aucun d'aussi profond et d'aussi vivace que sa haine contre Charles-Quint. La mémoire des dures heures passées dans les cachots espagnols avait laissé dans son cœur un souvenir ineffaçable. « Quant à l'empereur, disait l'ambassadeur vénitien, le roi le hait et montre hautement sa haine ; il lui souhaite tout le mal qu'on peut désirer au plus mortel de ses ennemis : cette maladie est si profonde que la mort seule ou la ruine totale de son ennemi pourra le guérir ! »
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Le jeune roi qui prenait la direction du royaume n'était pas un bien brillant garçon. Petit, affreusement maigre, doué d'une tête énorme où l'on remarquait — ainsi que cela se voit sur la curieuse terre cuite de Pollajuolo, au musée de Florence, ou sur une miniature d'un manuscrit de la Bibliothèque nationale — de grands yeux à fleur de tète, un nez saillant, très gros, une bouche commune, de grosses lèvres, dont l'inférieure pendait, le menton court orné d'une barbe rare et rousse; il était laid. Le Vénitien Zacharie Contarini le déclarait « mal fait»; on l'eût jugé, à le voir, un être médiocre et impulsif. Physiquement, c'était un dégénéré. Il avait des goûts bizarres : il se couvrait de parfums d'une violence intolérable ; il aimait charger ses doigts de bagues innombrables ; il était muet ou parlait peu. On le voyait en proie à des mouvements nerveux saccadés qui se révèlent par sa signature toujours tourmentée. En somme il était mal venu. On a invoqué, pour parler de son intelligence, ses lettres, qui ont été publiées ; mais ses lettres sont l'œuvre de secrétaires ; on a fait valoir la façon dont il traitait les affaires, directement, avec les envoyés des puissances ; mais ces envoyés disent qu'il ne traitait d'affaires avec personne et qu'il adressait les gens à quelque membre de son conseil.
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