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La Cour des Dames tome 1 sur 3
EAN : 9782080689634
408 pages
Flammarion (11/05/2007)
3.64/5   166 notes
Résumé :
Un roi, François Ier, qui songe plus à ses amours et à ses chasses qu'à l'avenir de la France. Une régente, Louise de Savoie, qui tient fermement les rênes et manœuvre en coulisses contre le rêve italien de son fils. Une future reine, Marguerite, qui aime trop son frère et voudrait diriger les consciences...
Le cousin connétable, Charles de Bourbon, dont on murmure qu'il pactise avec l'Empire de Charles-Quint et l'Angleterre d'Henry VIII ! Blois, Saint-Germai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Franck Ferrand nous propose ici de découvrir une période de l'histoire de France à travers un récit romancé sous forme de trilogie et plutôt bien pensé au travers des femmes de cette époque.


Dans ce premier opus, Franck Ferrand décide de nous relater la période de 1518 à 1531 selon le point de vue de Louise de Savoie, mère de François Ier et régente du royaume de France pendant cette période.

Suite aux défaites dans les campagnes italiennes, François Ier n'en démord pas et souhaite reconquérir ses possessions. Cependant, Charles Quint son rival s'est allié avec Henri VIII afin de se partager la France. Lors d'une énième campagne, François Ier est fait prisonnier et conduit en Espagne en attendant qu'un accord de paix soit signé.
La régente, Louise de Savoie décide de sacrifier ses petits enfants afin de libérer son fils François Ier et d'obtenir une paix au sein de l'Europe. Ainsi, les jeunes dauphins du royaume prennent la place de leur père dans la geôle d'un cachot et ce pendant, quatre ans… Louise grâce à ses talents de diplomate et de manigances féminines obtient avec l'aide de Marguerite d'Autriche la signature d'un traité permettant leurs libérations et espère qu'une paix durable permettra à l'Europe de vivre sereinement.

Enfin un roman historique où les femmes ne sont pas simplement des poulinières condamnées à mettre bas des princes et princesses et, passant leur temps en amusement. Franck Ferrand nous propose sous forme romancée une magnifique plongée dans le monde des cours d'Europe où les femmes, par leurs amitiés, leurs jeux leurs espions arrivent à obtenir gain de cause.

Le roman se termine en 1531 par le décès de cette régente lors d'une épidémie de peste.


Le roman est lui-même est assez bien écrit non pas à la manière d'un roman linéaire, mais par « petites bulles » au moment clef de l'histoire. Les chapitres sont courts et font intervenir différents protagonistes, ce qui donne une vision assez globale de la cour à l'époque avec traîtrise, mise en avant de courtisanes, complot…
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Dans ce premier tome, Franck Ferrand nous emmène dans l'histoire de France entre 1518 et 1531 à travers celle de Louise de Savoie. Mère de François Ier et régente, cette maîtresse femme est à l'aise dans l'exercice du pouvoir.
Cette période est marquée par les expéditions infructueuses en Italie et notamment la défaite de Pavie où le roi devient prisonnier des Espagnols. Nous croisons le destin de nombreux personnages: François Ier, sa soeur Marguerite, Diane de Poitiers, les maîtresses royales.
J'ai aimé ce roman qui nous conduit de la cour de France aux geôles espagnoles. Il nous permet aussi de vivre l'histoire à travers des figures féminines injustement méconnues et qui ont pourtant laissé leur trace dans L Histoire.
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J'ai eu un mal fou à avancer dans ma lecture. N'est pas écrivain qui veut : Franck Ferrand est peut-être un bon historien, il n'empêche qu'il ne sait pas mener une intrigue, instiller des émotions, alterner descriptions et dialogues ou construire de bons personnages. Pourtant l'intrigue, ainsi que les personnages, étaient déjà tout prêts puisqu'ils ont vraiment existé. Peut-être a-t-il eu trop peur de s'éloigner de l'Histoire, avec un grand « H », pour nous écrire tout simplement une histoire ? Il y a des notes sur les personnages au début, des notes de bas de pages, des notes à la fin du roman... Je crois qu'il aurait mieux fait de supprimer tout cela et nous laisser nous faire notre propre avis, parce que moi, m'arrêter tous les paragraphes dans ma lecture ne m'a pas aidée du tout à m'y plonger, bien au contraire. Et s'il n'y avait que cela ! Mais même les personnages se font historiens, et les descriptions sont truffées de petits ajouts qui nous ramènent à la modernité. Par exemple, on peut lire : « il s'essuya les doigts dans la nappe, comme c'était l'usage » ou encore « Rouen ne s'est jamais si bien portée, lança-t-il. Métallurgie, soierie, draperie à Darnétal... Nous recevons du sel de Guérande, mais aussi du Portugal ! (...) Savez-vous que l'on peut acheter des draps rouennais jusque dans les Indes ? ». J'aime les documentaires et j'aime les romans, mais ici le mélange est bancal, le style lourd et inégal, l'ambiance absente... et finalement j'aurai abandonné à la page 139.
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Pris en tenaille entre le roi d'Angleterre, Henri VIII et l'empereur Charles-Quint, le jeune François Ier, dispersé par ses amours et ses chasses, a bien de la peine à mener sa barque loin des écueils qui se multiplient. Il est trahi par son cousin, Charles de Bourbon, qui pactise avec ses deux grands ennemis. Sa mère, Louise de Savoie la régente, ne veut pas lâcher les rênes du pouvoir et sa soeur, Marguerite l'aime tant qu'elle le laisse aller plus loin que ce que les bonnes moeurs autorisent. Pris dans un conflit et des ambitions italiennes mal maîtrisées, François Ier est fait prisonnier à Pavie. Pour accepter de le libérer, Charles-Quint va se montrer d'une exigence implacable.
Premier volet d'une très intéressante saga historique, « La régente noire » nous montre un François Ier assez différent de son image habituelle de roi chevalier, conquérant et fin politique et une Louise de Savoie machiavélique, autoritaire et hypocondriaque. On y trouve également le personnage lumineux de Diane de Poitiers, mariée à un barbon du double de son âge et la triste réalité du calvaire subi par les enfants de France cédés aux Impériaux à titre d'otages de rechange. Une page peu reluisante de l'histoire de François Ier loin des images d'Epinal de Marignan ou du camp du Drap d'Or. Dans ce livre, peu de fantaisie ou d'inventions romanesques : Franck Ferrand fait vraiment oeuvre d'historien (les amours et aventures des deux jeunes écuyers sont très secondaires et presque anodines par rapport aux grands évènements), il cite ses sources et a même l'honnêteté rare de préciser sur quels points particuliers il s'est permis quelques privautés avec la réalité. Très bon travail qui augure bien de la suite.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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J'ai passé un excellent moment en compagnie de Franck Ferrand, auteur que je découvre.

Dans ce premier tome d'une trilogie, l'auteur raconte le conflit opposant François 1er et Charles Quint. Il rappelle cet échange d'otages, lorsque François 1er est troqué contre ses deux fils, les intrigues de cours de Louise de Savoie, Diane de Poitiers et autres illustres personnages.

J'ai lu plusieurs critiques sur ce roman. Certaines étaient plutôt négatives mais, personnellement, j'ai apprécié ce premier roman. Certes, l'auteur prend des libertés avec L Histoire mais il ne manque pas de le préciser et de rétablir une certaine vérité historique dans son épilogue. Par conséquent, je n'y vois pas grand mal.
Franck Férrand n'a pas la prétention d'écrire un livre d'histoire mais bien une suite romanesque et je pense que le but est atteint.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Moulins, décembre 1518.
Charles de Bourbon était agenouillé près du berceau trop vaste ou reposaient les enfants que la duchesse Suzanne venait de lui donner. Des jumeaux. Ses sanglots étouffés déploraient moins leur mort a la naissance, tellement habituelle en ces temps, que l'acharnement du sort a le priver de descendance, lui, connétable de France et premier soldat du royaume. Déjà, quelques temps plus tôt, un mal insidieux avait ravi son fils François, filleul du roi et grand espoir de la Maison.
Emmaillotés serré, les deux petits corps arrondissaient a peine les couches de dentelle fine dont on les avait couvert. Le duc ne les fixait que par intermittence, et c’était a chaque fois de nouveaux spasmes qui surprenaient chez un tel homme, et faisaient frissonner les prêtres dans leurs oraisons. Une voix s’éleva depuis la porte.
- Ressaisissez-vous, Charles ! Ma fille vous en fera d'autres. Des petits Bourbon en plein santé !
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"-Puisque les hommes se sont révélés incapables de régler l'affaire, c'est à nous autres, femmes, qu'il appartient de la résoudre. L'expérience m'a montré cent fois que nous les valons bien sur ces questions, et qu'il n'est pas de blocage dont notre habilité ne finisse par venir à bout.
Louise, après tout, gouvernait la France, presque seule, depuis quinze ans.
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"- Le roi vous doit beaucoup, dit la jeune fille.
- C'est moi qui l'ai fait, ma petite. Fait de pied en cap ; de corps et d'esprit. Je l'ai enveloppé au berceau de l'idée qu'un jour, il régnerait ! J'ai forgé pour lui un sceptre, noué son alliance avec la fille du feu roi, attendu dans les affres le trépas de ce dernier ... J'ai protégé le trône, assumé la régence il y a sept ans, et surtout fondé les bases de ce règne ! Aussi bien, j"exècre et abomine ceux qui, aujourd'hui, voudraient priver la Couronne de ce qui lui revient."
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Par sa nature et son tempérament, François Ier offre une image flatteuse du monarque de la Renaissance. N'a-t-il pas protégé Léonard, construit Chambord, imposé le français dans les actes officiels ? Lorsque commence notre histoire, à l'automne 1521, il achève sa vingt-septième année, et règne depuis bientôt sept ans. Mais en vérité, c'est sa mère, l'énergique Louise de Savoie, qui tient les rênes de l'Etat. Sous la férule de cette femme, l'administration se renforce, les finances se redressent, la justice royale étend partout son emprise.
Sur un plan spirituel, la France, au prix d'un récent concordat avec le pape, tient son rang de "fille aînée de l'Eglise ". cependant elle s'ouvre peu à peu aux idées luthériennes, celles-ce trouvant un écho favorable jusque dans l'entourage du roi, et notamment chez sa soeur adorée, Marguerite d'Alençon. Quant à la pensée humaniste, elle n'affecte encore qu'un cercle de lettrés.

Notice
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Souvent au cours d'une existence jalonnée d'épreuves, Louise de Savoie s'était heurtée à des forces contraires. Jamais elle n'avait renoncé. Dans les pires moments, elle avait su relever le menton, serrer les mâchoires... Faire face ! Elle le ferait une fois encore. Et puisque, une fois encore, le sort du royaume reposait sur ses épaules, elle saurait montrer à tous que cela ne l'effrayait pas.
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Videos de Franck Ferrand (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Franck Ferrand
Le 7.04.19, Franck Ferrand évoquait Chaval dans une émission consacrée à Sempé, dans "Vivement Dimanch"e (France 2).
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