AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 2013 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Chaque lecteur lit à sa manière mais encore plus lorsqu'il s'agit de poésie. Alors, quand vient l'heure de rédiger ses impressions, cela devient plutôt ardu. On peut conseiller un roman que l'on a aimé tandis que conseiller un recueil de poèmes est plus difficile, il y a plus de risques qu'il ne trouve pas d'écho chez cette autre personne. de plus, la poésie est difficilement explicable, elle se lit, se vit tout simplement.

Cependant, je peux vous dire que j'ai beaucoup apprécié ces petits poèmes en prose. Juste avant, j'avais lu Les Fleurs du Mal (coup de coeur) et le spleen de Paris m'est apparu comme plus léger. Nous retrouvons les thèmes chers à Baudelaire comme la mélancolie, la faiblesse de l'homme, la mort mais également des thèmes moins morbides. Non pas que ce livre soit teinté de joie, je dirais plutôt qu'il est empreint d'une grande lucidité. Certains textes sont tristes mais pas à l'extrême. Baudelaire nous raconte à travers sa prose, ce qu'il voit, ce qu'il ressent. Il nous raconte Paris, les gens, la vie et tout ça avec une grande justesse.

Un livre très agréable sous forme de courts textes. Une plume dont on ne peut reconnaître que les qualités indéniables.
Commenter  J’apprécie          242
Lire de la poésie en prose n'est pas nécessairement chose évidente ; mais, pour moi, avec le Spleen de Paris, c'est chose faite et avec beaucoup d'agrément.
La poésie de Baudelaire a dans ces "Petits Poèmes en Prose" la même puissance, la même force, la même profondeur, la même puissance d'émotion, que lorsqu'il s'agit de ces poèmes en vers.
La même originalité aussi. Car c'est une originalité radicale qu'impose Baudelaire, en poésie, à son temps.
Et puis, il y a le côté tellement, tellement imagé de la poésie baudelairienne.
Un magnifique recueil de poèmes en prose.
Commenter  J’apprécie          240
Le Darkcook qui disait, pour la poésie, "Après le vers, le chaos"? C'était avant. Un temps où, dégoûté par les surestimés Michaux et Bonnefoy, équivalents poétiques de l'art abstrait, sédaté trop jeune par une mauvaise prof, j'avais fait l'impasse sur le Spleen de Paris, avec un atroce mais tenace préjugé sur le manque total d'émotions que susciterait chez moi une telle effronterie, un tel dénigrement des formes canoniques et sacrées, intrinsèques à la poésie et ses jeux musicaux. Oui, le déïficateur du XIXème romantique ignorait Baudelaire. Puis, un ami lui aussi empreint de ce siècle sacré (le même qui me conseilla Bruges-La-Morte) se scandalisa il y a quelques années à ce sujet. Je m'emparai donc des Fleurs du mal pour le lire un jour, et gardai sous le coude le Spleen de Paris, quoique demeurant peu convaincu par ce dernier, dont le souvenir demeurait rattaché à des cours trèèèèès ennuyeux d'une époque lointaine où je ne voyais que par Harry Potter. Bêtise, bêtise, bêtise...

Il aura fallu l'agrèg pour me réveiller. Comment décrire ce recueil? Une sorte de la Fontaine affranchi du vers, laissé dans Paris au XIXème, bercé par un univers onirique et gothique de son idole Poe, au service d'une célébration constante du poète et de l'artiste, et de la raillerie contre les aberrations de son temps. L'écriture est absolument sublime, mon prof actuel avait parlé du sens de la formule de Baudelaire, et c'est exactement ça. Un délice de tous les instants que ces poèmes, quasiment tous chefs d'oeuvre de perfection, maniant tour-à-tour mélancolie, ironie, humour, dans un romantisme absolu, et aux antipodes de l'obscurité et du non-sens dont aime à se parer la poésie moderne. Voyez-y plus un recueil de nouvelles poétiques d'une qualité exceptionnelle, atteignant des sommets littéraires, que quoique ce soit approchant Michaux ou Bonnefoy... Les dix derniers, ajoutés plus tard, sont un peu moins réussis, mais en regardant en arrière, difficile de choisir des poèmes favoris, tant Baudelaire a travaillé ces sculptures verbales qui nous impressionnent les unes après les autres et nous laissent pantois d'admiration et de communion avec lui.

Ma sélection sera forcément subjective : "À une heure du matin", "La Solitude", "Les Projets", "Le Joueur généreux" (hommage au Faust de Goethe!), "Les Vocations", "Enivrez-vous!", "Déjà!", (extraordinaire) "Le Chien et le Flacon" (tellement vrai!!), mais surtout, au-dessus de la pyramide, je mettrai "L'Horloge", partageant avec Baudelaire la religion des chats, tant il m'aura touché dans sa lettre d'amour à Féline.

Après une telle lecture, je vais beaucoup moins râler (mais toujours un peu) quant à l'Agrèg... Nul doute que Les Fleurs du mal suivront (puisque le Spleen est son pendant prosaïque, lui faisant sans cesse écho) ainsi que Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand dont Baudelaire s'est inspiré... Merci, saint patron des Dandy!!
Commenter  J’apprécie          232
Le poète selon Baudelaire est un alchimiste qui change la boue en or. Après avoir extrait du mal la beauté, la fleur, Baudelaire logiquement se tourne vers l'instrument anti-poétique par excellence, croyait-on encore à son époque (malgré Fénelon, Rousseau, Chateaubriand ...), la prose, et en fait l'instrument de l'alchimie poétique en l'associant à l'extrême modernité, le vieux Paris qui se change si vite en ville moderne, sous ses propres yeux. C'est comme si un poète contemporain parvenait, en inventant un nouveau langage poétique, à faire voir la beauté de la cité des 3000 d'Aulnay sous Bois, ou des faubourgs commerciaux à hangars et parkings de la banlieue d'Avignon. C'est à ce grand écart qu'il faut mesurer l'entreprise de Baudelaire et la beauté du résultat, beauté que le passage du temps, l'habitude et la patine du siècle écoulé, risqueraient d'effacer.
Commenter  J’apprécie          200
Il est 16 heures, c'est vendredi.
Je m'installe à la terrasse d'un bar avec ma bière et mon Baudelaire, en caressant la multitude de ma solitude.
Ca va mal, c'est mon spleen.

Certains poèmes me parlent beaucoup trop, comme une gifle. C'est que j'en ai un peu ras le cul de me prendre des claques dans la gueule. La dernière en date vient de ce type comme tout droit sorti d'un livre de Bukowski. Un alcoolique notoire, malheureux à cause d'une femme et qui boit pour oublier, pour s'oublier jusqu'à disparaître. Ce connard qui m'entraîne à nouveau dans les abysses alors que je venais à peine d'en sortir.

Mais qu'est-ce qui va pas chez moi ?
Ca va mal, c'est mon spleen.

Et je regarde les gens, y a une femme devant moi, la face et les mains marquées par la vie. Elle écrit, elle écrit, elle écrit. Je me demande bien sur quoi, je ne le saurais jamais. Puis y'a ce groupe de jeunes (dit la fille de 28 ans), ils sont quatre, tous sur leur putain de téléphone. Ils échangent virtuellement et s'ignorent réellement, quelle superbe époque nous vivons ! Moi j'suis là, avec ma bière et mon Baudelaire, et une envie de chialer, de me vomir toute entière. Je devrais peut-être squatter un jardin public, paraît que c'est bien pour les gens comme moi, les éclopés de la vie.

Il est 17 heures, c'est vendredi et ma bière est finie.
Je rentre dans le bar soulager ma sainte vessie et voilà que je reconnais un type. Je le croise régulièrement en ville, au supermarché, dans ma rue. Y a des gens comme ça, qu'on est destiné à croiser. Il est seul, comme d'habitude, il fait la gueule, comme d'habitude. Un autre éclopé sûrement.

Et si on se donnait rendez-vous dans un jardin public ?
Commenter  J’apprécie          183
"Le Spleen de Paris", c'est des poèmes tout simples et pourtant magique.
"Le Spleen de Paris", c'est le rythme de la prose, célébré par un grand poète.
"Le Spleen de Paris", c'est des sujets merveilleusement poétique, transfigurés par une prose magnifique.
"Le Spleen de Paris", c'est un monument de l'originalité et de la beauté poétique.
"Le Spleen de Paris", c'est la simplicité et la beauté enfin réunies.
"Le Spleen de Paris", c'est une oeuvre à la fois simple et difficile d'accès.
"Le Spleen de Paris", c'est une oeuvre d'esthète et une oeuvre profonde.
Et surtout, "Le Spleen de Paris", pour moi, c'est un grand livre !...
Commenter  J’apprécie          171
Les Fleurs du Mal nous avaient montré la beauté du Mal ; les Petits Poèmes en prose montrent la beauté et la fécondité du bizarre. Sans le carcan et la régularité de la rime, Baudelaire parvient toujours à surprendre, dans des textes variés, allant de l'apologue à la déclaration lyrique en passant par le conte cruel, mais où l'on reconnaît toujours sa voix et son style.
C'est aussi une vision bien sombre de l'âme humaine. On ne s'étonne pas de la haine de Baudelaire pour son époque, mais le sujet lyrique nous montre ici, plus encore peut-être que dans le recueil en vers, les « Fleurs du Mal », à travers ses sautes d'humeur, ses rages soudaines, son amour mêlé de sadisme. On reste longtemps ébloui par ce soleil noir.
Commenter  J’apprécie          140
Baudelaire en poëmes ou en prose reste un monument de la poësie française et d'une certaine époque.
Ces textes ont gagné avec le temps une patine bien savoureuse.
Commenter  J’apprécie          140
Parfois, je me replonge avec délices dans d'anciennes lectures et je retrouve avec bonheur et nostalgies mes notes manuscrites, fiches d'études et de lecture…
Baudelaire est (avec Mallarmé) l'un des vrais fondateurs historiques et un grand théoricien de la poésie en prose et je reprends, avec émotion et nostalgie, le Spleen de Paris, texte charnière du poète maudit.

Le poème en prose se différencie de la prose poétique par son unité, sa brièveté et sa gratuité esthétique : très synthétique, il forme toujours un tout en lui-même, non linéaire ; il ne véhicule pas de message ; son contenu et sa finalité ont seulement des buts artistiques au service de la poésie et de la beauté. Dans sa lettre à Arsène Houssaye, lorsqu'il travaillait à ce recueil, Baudelaire définissait ainsi son projet : « on ne pourrait pas dire, sans injustice, qu'il n'a ni queue ni tête, puisque tout, au contraire, y est à la fois tête et queue, alternativement et réciproquement ».
Le spleen succède à la mélancolie des romantiques : le poète est toujours en décalage avec la vie normale mais le voilà influencé par la modernité, l'urbanisme et le capitalisme du second empire. La poésie se fit plus intellectuelle, explore des formes et des lieux nouveaux.

Le Spleen de Paris a été publié à titre posthume, en 1869, deux ans après la mort de Baudelaire ; le poète voulait en faire un pendant des Fleurs du mal, publié en 1857; c'est une oeuvre inachevée de 50 poèmes seulement .
Dans le Spleen de Paris, Baudelaire met l'accent sur le paradoxe et l'étrangeté de la ville, source d'inspiration, toujours tentaculaire ; c'est la période des grands travaux d'Haussmann avec l'aménagement des grands boulevards ou encore de la rue de Rivoli. le contraste entre riches et pauvres s'accentue, la ville devient le lieu privilégié de tous les risques, de toutes les surprises, le royaume de l'artifice, en opposition complète avec la nature célébrée par les romantiques ; c'est un nouveau monde à explorer et à interpréter et cette nouveauté impose un nouveau langage poétique.
Baudelaire se révèle piéton dans Paris ou encore poète à sa fenêtre ; il a toujours le souci du détail, du bizarre et du choquant comme s'il était partagé entre recherche de la beauté et prise de conscience du désordre et de la laideur, entre idéal et réalité. Il se montre ironique et cynique face à la société capitaliste du second empire, souvent misogyne, misanthrope, trivial ou blasphématoire, désabusé toujours… Il interpelle souvent ses lecteurs, dans l'expression d'un JE révolté face à l'AUTRE, méprisable.

J'ai retrouvé avec bonheur et nostalgie mes annotations et ce qui ne dévait être qu'un ultime feuilletage est devenu un vraie relecture.
Parmi les poèmes qui m'ont le plus touchée et que j'ai pris plaisir à relire figurent ceux où le poète se met en scène et parle de son écriture…
« L'Étranger » est un véritable programme thématique ; c'est le poète qui est étranger à tout ; il préfère le transitoire, l'actuel, le contemporain… Quand il conclut : « j'aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages ! », il métaphorise une réalité précaire et éphémères, changeante et fugace. le thème du nuage revient souvent dans le recueil comme illustration d'un idéal indéfini ; ainsi, par exemple, dans « La Soupe et les nuages » la bien aimée du poète le traite de « sacré bougre de marchand de nuages ».
« le mauvais Vitrier » donne une image hallucinée du poète dans une forme de dédoublement de personnalité qui le pousse à commettre des actes dont il se serait cru incapable. C'est un texte dérangeant qui place la quête de la beauté à un certain niveau de perversion et en fait une « plaisanterie nerveuse ».
« À une heure du matin » contient une belle définition du spleen : « mécontent de tous et mécontent de moi, je voudrais bien me racheter et m'enorgueillir un peu dans le silence et la solitude de la nuit ». le poète compare son état avec ce que représente la ville, se sentant seul contre tout et contre tous : « Horrible vie ! Horrible ville ! »…
Dans « Les Foules », au contraire, il s'identifie aux autres : « le poète jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut, à sa guise, être lui-même et autrui ».
Le thème du transitoire revient dans « le Crépuscule du soir » ; malgré l'impression de recueillement, le poète est en opposition avec lui-même dans une forme d'aliénation et de folie.
Dans « Les Fenêtres », encore un poème articulé sur l'instant, le sujet est à l'extérieur et la fenêtre est fermée ; il veut imaginer la vie en pénétrant au coeur des choses. Il se trouve grâce à la fenêtre, en se dépersonnalisant, en devenant pluriel.

Certains textes sont plus théoriques et doivent être connus et étudiés…
« le Confiteor de l'artiste » est un véritable énoncé d'art poétique. Baudelaire s'y oppose à l'automne des romantiques et met à nu son extrême sensibilité, la faiblesse humaine et l'impuissance du poète : « L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu ».
Dans « le Chien et le flacon », Baudelaire invective ses lecteurs. C'est très agressif et en même temps un peu ambigu car il critique à la fois les goûts du public pour « les ordures soigneusement choisies » et ses propres choix esthétiques puisqu'il célèbre souvent la laideur de la société qui l'entoure.
« Les Projets », texte onirique, développe une image et la conjugue au fur et à mesure qu'elle est articulée par la rêverie du sujet, chaque fois relancée.
« le Thyrse » peut être lu comme un véritable manifeste esthétique.
Dans l'ambiguïté de « L'Idéal et le réel », l'idéal entrave l'épanouissement du poète qui, pourtant, refuse le réel. Cette dualité complexe est tout le paradoxe de la poésie.
« le Miroir » légitime l'autoréflexion et le retour sur soi.
Le titre anglais « Anywhere out of the world” souligne un profond désir d'altérité, de différence, de dépaysement… Il marque aussi la nature errante du poète.

J'avoue un petit faible pour les textes sulfureux, morbides et surtout visuels…
Dans « le Joujou du pauvre », le poète nous parle de la cruauté des enfants, comparés dans leurs rapports avec leurs jouets à des chats avec leurs proies ; la comparaison entre l'enfant riche et l'enfant pauvre, séparés par une grille, peut faire penser un moment à une autre symbolique, mais l'allégorie finale sur la blancheur de leurs dents les renvoie à l'idée de départ.
J'ai apprécié la parodie blasphématoire et le traitement de la Renommée dans « Les Tentations ».
Dans « Les Yeux des pauvres », l'accord supposé entre deux amants est perturbé par leur différente perception de la misère : « tant la pensée est incommunicable, même entre gens qui s'aiment »…
« La Corde » allie avec brio le spectacle visuel et la chute cupide.
« le Port » est à la fois un texte visuel, imaginaire et stylistique ; c'est un paragraphe rigoureux, ordonné et structuré, une vraie merveille

Il est toujours intéressant de rapprocher le Spleen de Paris des Fleurs du mal, peut-être pas pour les comparer mais pour prolonger la lecture ; en effet, les poèmes en prose sont des réécritures des poèmes versifiés, un développement de l'inspiration, une évolution vers le concret, un pont entre l'idéal et le réel, l'expression d'une tension par le choix stylistique.
Je me souviens d'avoir beaucoup travaillé sur certains de ces parallèles. Mais à trop pousser l'analyse, on peut perdre le fil poétique…
« Un hémisphère dans une chevelure », poème exotique, incarne un idéal de rêverie transcendé par la poésie mais je lui préfère cependant « La Chevelure » des Fleurs du mal…
« L'invitation au voyage » est vraiment une version critique et commentée du poème en vers des Fleurs du Mal, avec une grande profusion de détails. Même si j'aime beaucoup ici l'analogie entre la femme et le pays, les métaphores de la femme/fleur et du pays/femme ainsi que l'harmonie cosmique entre le monde et l'humanité, je garde un meilleur souvenir du poème où « tout n'est qu'ordre et beauté / Luxe, calme et volupté ». Il y a trop de philosophie et de rhétorique dans le poème en prose.
D'une manière générale, ma préférence va aux textes courts qui n'excèdent pas trois pages… Ainsi, j'ai buté sur « Une Mort héroïque », même si le mime y est dépeint comme le double idéal du poète, capable d'une communication iconique, alliant l'intelligible et le sensible, la vision et les sens tout en faisant l'économie du texte. de même, l'enfer citadin plein de surprises, développé dans « le Joueur généreux » m'a beaucoup moins convaincue que la ville maudite et, malgré tout excitante de « Perte d'auréole ». le dérèglement des sens de « Mademoiselle Bistouri » m'a laissée de marbre.

Les souvenirs affleurent puis affluent, souvenirs de lectures imposées, de reprise d'études, de réappropriation de ces poèmes en prose à la lumière de la modernité baudelairienne quand le monde urbain remplace le monde divin, quand la ville prend le pas sur la nature, quand l'architecture contrecarre par la permanence et la stabilité du bâti le côté angoissant de la nature.
Baudelaire recrée le monde, le déchiffre et l'analyse… C'est un réel plaisir de se replonger dans ce recueil.
Commenter  J’apprécie          104
Il est vrai qu'il est difficile de faire un résumé d'un livre de poèmes quel qu'il soit, ce que je me risquerais donc pas à faire. Toujours est-il que certains thèmes récurrents reviennent régulièrement dans cet ouvrage comme ceux de la misère, de la tristesse ou encore de l'ennui. Baudelaire nous régale avec son écriture inégalable. Poète de génie, le lecteur passe un très agréable moment en lisant cet ouvrage, à condition qu'il ne soit pas déjà "déprimé" en décidant de le lire. Une pure merveille, à lire et à relire !
Commenter  J’apprécie          101




Lecteurs (7456) Voir plus



Quiz Voir plus

Baudelaire

Dans quelle ville est né Charles Baudelaire ?

Bordeaux
Paris
Lille
Lyon

12 questions
415 lecteurs ont répondu
Thème : Charles BaudelaireCréer un quiz sur ce livre

{* *}