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sur 9937 notes
Lu vers l'âge de 11 ans. L'histoire de Brasse-Bouillon m'avait remuée profondément, ne connaissant alors que la douceur de vivre et l'insouciance de mon enfance. Heureusement que le ton n'était pas dénué d'humour dans cette atmosphère, quelque peu pesante et délétère.
Je découvrais avec effroi en même temps la maltraitance, la manipulation et la perversité : comment une mère pouvait faire du mal à ses propres enfants et aussi à quel point l'on pouvait haïr sa mère (!). J'avais aussi tant déploré la faiblesse, la lâcheté et l'irresponsabilité du père, littéralement soumis et impuissant...
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Ou comment le lien de haine devient presque un lien vital, une raison de vivre, la construction du futur adulte.
Mais comment cette femme a-t-elle pu haïr ses enfants ?
On veut comprendre, on se glace à la lecture de la maltraitance et des tentatives d'assassinat, notre coeur penchant pourtant nettement en faveur de ces derniers...
Un classique, bien sûr, on sait pourquoi, ça vaut le coup de le (re)lire tout de même ; )
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L'on ne peut donner
que ce que l'on a reçu.


Premier roman d'Hervé Bazin.Premier tome d'une trilogie. Mais surtout une éruption. Une éruption de fiel. Titanesque.

Il est des mères qui ne peuvent être que génitrices. D'une façon ou d'une autre, elles ne sont pas en mesure d'offrir à un enfant cette base sécurisante, aimante, encourageante dont un enfant a besoin pour prendre confiance dans la vie. Pour rassembler ses forces, prendre son élan et s'y engager. Sans doute ne peut-on donner que ce que l'on a reçu. S'en suit alors , au fil des ces années de coexistence entre celle qui se croit mère mais qui n'en est que la caricature, et celui qui la cherche mais ne saurait la trouver, un étrange chassé-croisé plein de malentendus, d'ombres et de rejet. Toutes sortes de complications, qui projettent sans doute leurs conséquences sur le reste d'une vie . C'est ce qui arrive à Jean, narrateur et avatar d'Hervé. C'est ce qui commence à lui arriver, car il est long, ce chemin. Un chemin qui mènera finalement Hervé, quand il aura pris quelques distances avec Jean, à la carrière d'écrivain. Premier roman à 37 ans. Premier roman, et premier règlement de comptes.

J'ai trouvé la lecture de ce livre très pénible, sans que cela ne diminue en rien les qualités de l'écrivain. Il est, simplement, des thèmes qui ne me vont pas bien, et que je laisserai désormais.
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Un classique de la littérature française qui décrit l'enfance de "brasse-bouillon" et son rapport à sa mère dite Folcoche, contraction de folle et cochonne. Ce huis clos dépend une mère qui ne montre pas de démonstration d'amour à ses enfants, elle est même violente et méchante.
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pas du tout ce à quoi je m'attendais. livre dans l'ensemble assez drôle. me fait un peu penser à boy de roal dahl dans le sens où c'est un enfant qui raconte ce qu'il a vécu, notamment les bêtises qu'il a faites, en l'occurrence ce qu'il a fait pour se venger de sa mère. livre convenant à tout âge, il existe une suite que je vais peut être lire.
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Grâce à ma mère, il y a longtemps, j'ai découvert ce roman âpre et cruel. Elle-même l'avait sûrement lu en se référant à sa propre mère, loin d'être affectueuse et maternelle, sa propre Folcoche en quelque sorte. L'âge et les souvenirs aidant, j'ai relu avec nostalgie Vipère au poing.
Un roman autobiographique dans lequel le narrateur raconte ses relations exécrables et violentes avec une mère qu'on peut qualifier d'indigne. le récit prend place dans un milieu très bourgeois et conservateur de la campagne angevine. C'est un milieu fermé et catholique: la charité est dispensée ostensiblement et avec condescendance. On vit chichement sur la dot de Madame, le père n'étant pas capable de travailler. le père est un être faible, sur lequel le petit Hervé Bazin tente parfois de s'appuyer. Sans illusion. Avec mépris.
Par souci d'économie et de classe, l'éducation des enfants se fait à travers un précepteur. Quand l'abbé ne convient plus, par manque d'autorité ou trop câlin avec les servantes, celui-ci est remplacé.
Le trait dominant qui structure le roman, c'est la haine absolue, viscérale du narrateur surnommé Brasse-Bouillon pour une mère qu'on a mariée à un homme qu'elle n'a jamais aimé et qui lui a fait trois enfants "dans le noir", avec dégout.
Le style est direct, les phrases courtes, sarcastiques et efficaces ; "Vipère au poing" est le premier roman d'Hervé Bazin. Une thérapie en quelque sorte pour exorciser la violence qui demeure en lui.
Virulent, traumatisant, marquant, inoubliable.
C'est un classique à lire et relire.
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De nombreuses longueurs dans ce roman quasi autobiographique. Ce pauvre garçon est entre les mains d'une mauvaise mère, une vraie vipère sadique mais il va engager un véritable combat avec plus d'un tour dans son sac. Maltraitance morale bien plus que physique, ce livre explore les relations d'une mère toute puissante et de sa famille qui subit ses assauts belliqueux.
Je n'ai pas été emballée et pour une fois, je me dis que le film avec l'excellente Catherine FROT doit être mieux que ce livre aux épisodes redondants.
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J'avais entendu tout et son contraire au sujet de ce roman d'Hervé Bazin : soit, on l'apprécie beaucoup, soit on le déteste. Pour cette raison, il est resté longtemps dans ma pile à lire.Au final, qu'elle belle découverte ! le style et l'écriture sont vraiment agréable à lire. On veut suivre l'évolution de cette relation mère-fils qui est vraiment chaotique. C'est aussi une plongée au coeur de la France rurale au début du siècle dernier et l'on apprend tout un tas de chose sur les moeurs de l'époque et sur le regard que l'on portait sur les femmes. Hâte de lire la suite.
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Dans ce court roman semi-biographique, l'histoire se déroule dans les années 1930 et relate la vie de Jean Rezeau, un jeune garçon cruellement maltraité par sa mère, Folcoche. Cette dernière incarne une figure autoritaire et sadique qui règne sur la famille d'une main de fer.

La fratrie de Jean endure constamment les humiliations et les punitions brutales infligées par leur mère, qui se manifestent à travers des humiliations verbales, des privations et des châtiments. Sans oublier le dénigrement en public mais aussi en privé. Tout cela installe un climat de terreur et une emprise psychologique et émotionnelle important.

Décidément, entre les violences physiques et psychologiques il y en a vraiment pour tous les gouts…

Malgré la maladie qui affaiblit la mère, celle-ci tente de maintenir son contrôle en manipulant divisant et montant ses enfants les uns contre les autres.

"Vipère au poing" dépeint ainsi l'éveil à la vie et à l'émancipation de Jean, qui finit par se rebeller contre sa mère et cherche à se libérer de sa mainmise à tout prix.

Cette oeuvre offre une véritable leçon de vie à travers une écriture poignante. Un incontournable !
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J'ai lu le livre mais j'ai aussi vu le film. L'histoire est bien mais c'est tellement mal écrit que j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour le finir. C'est dommage car il fait partie des classique de la littérature et pourtant, il est bas niveau.
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