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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre comprend le 3° et 4° tome de la série des Chroniques de Bond Street, consacré aux Parents Pauvres : des personnes "bien nées" qui pour des raisons X ou Y se sont retrouvées sans le sou, n'ont pas été aidées par leurs familles et ont décidé de s'associer en montant un hôtel (ce qui ne se faisait pas à l'époque, les aristocrates n'étaient pas censés travailler et encore moins servir les autres...)
Seulement, leur technique pour trouver des fonds laisse à désirer au niveau honnéteté, et ils doivent s'y coller chacun à leur tour. Dans ce tome 3, c'est Mrs Budley, à qui ses associés "ordonnent" de partir à la campagne, chez un vieux marquis, en jouant les parentes éloignées, dans le but de lui dérober deux ou trois babioles... Hélas, (ou tant mieux !), le vieux marquis a trépassé et c'est son jeune et beau neveu qui occupe les lieux.
Dans le 4° tome, c'est l'arrivée d'une jeune cliente de dix-neuf ans, à l'hôtel, bridée par sa mère qui pense que plus elle la maintient dans l'enfance, plus elle-même paraitra jeune. J'ai préféré cette histoire à la première.

Ce qui fait le sel de cette série c'est son énergie. Bien sûr la romance sert de fil rouge , mais ce qui évite le côté nunuche, c'est tout le reste. Toutes les petites intrigues, les rivalités, les jalousies, les manigances . Dés qu'un personnage sort par la porte, un autre arrive par la fenêtre : c'est une image, mais cela vous donnera le ton, on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Et puis, M.C Beaton a fait des recherches sur l'époque de la Régence , et distille des petites anecdotes historiques sur tel ou tel objet, sans jamais verser dans la lourdeur.
Très énergiques, donc, mais aussi malicieuses, romantiques, légeres, et extrêmement distrayantes, ces Chroniques.
Un troisième et dernier livre devrait bientôt sortir, avec les tomes 5 et 6 . Trop hâte...
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La plume de M.C. Beaton a décidément quelque chose d'additif. Cette série de type romance regency s'épice d'une bonne dose d'humour sarcastique sur les moeurs de l'époque. C'est un vrai plaisir de retrouver toute la clique du parent pauvre, leurs problèmes d'argent bien sur mais surtout leurs problèmes de coeur.
Dans le premier livre Mrs Budley doit à son tour s'acquitter de la corvée de vil mais tombe sur un vicomte fort séduisant au lieu du vieillard grabataire que sir Philip lui avait décrit.
Dans le second, une jeune fille que sa mère refuse da laisser accéder à la société des adultes s'éprend d'un comte.
Les intrigues de Sir Philip, bien qu'extremement retorses, restent les plus efficaces. Et il faut bien l'avouer, les plus drôles.
Une très bonne série pour se détendre, rire et boire un thé.
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Ce deuxième tome nous offre deux nouveaux récits, concernant deux autres des parents pauvres rencontrés dans l'opus précédent. C'est au tour de Mrs Budley de dérober un objet précieux à l'un des membres de sa famille. Or celle-ci, maladivement timide, ne sait vers qui se tourner, si tant est qu'elle l'ose… Sur les conseils de Sir Philip, elle accepte de se rendre chez le marquis de Peterhouse, un vieil homme apparemment sénile, qu'il sera donc facile de berner… Mais tout ne se déroule pas comme prévu, puisqu'au lieu du vieil homme prévu, elle se retrouve face à son héritier, beaucoup plus jeune, et moins crédule…
L'autre récit met en scène Sir Philip Sommerville, amoureux d'une femme plutôt vulgaire, qu'il souhaite intégrer au « Parent Pauvre »… Les autres membres fondateurs de l'hôtel n'auront donc de cesse de se débarrasser de celle-ci, une profiteuse, à leur yeux, cependant qu'ils aident une jeune lady à trouver l'amour…
C'est encore une fois, une lecture agréable, légère, qui fait du bien… Et qui fait la part belle à chaque personnage membre du « staff » de l'hôtel du « Parent Pauvre », même les plus timides, comme Mrs Budley, même les plus répugnants, comme Sir Philip ! Si les deux récits développent des aspects romantiques, très jolis, et que j'ai beaucoup appréciés, j'ai surtout beaucoup ri à la lecture du second, plus drôle car caricatural. le style de M.C. Beaton est toujours présent, et même si les histoires sont parfois cousues de fil blanc, ce sont de vrais récits « feel good » !
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Les chroniques de Bond Street T2 - M.C. Beaton

Résumé :

Que font des aristocrates désargentés pour garder leur standing dans le Londres du XIXe siècle ? Ils ouvrent un hôtel !

Une règle infaillible unit les associés de l'hôtel : chacun doit contribuer à sa bonne santé financière. Ce mois-ci, c'est au tour de Mrs Budley. Sans famille, la jolie veuve n'a d'autre solution que d'escroquer un vieux marquis aussi riche que gâteux, qui se révèle être... un charmant jeune homme ! de son côté, Sir Philip, soucieux d'élargir la clientèle, fait venir sa nouvelle conquête. Mais elle est si vulgaire qu'elle fait fuir les clients ! Lady Fortescue vient quant à elle à la rescousse d'une jeune fille à qui sa mère entend voler la vedette lors de la saison mondaine... Les affaires sont les affaires mais, noblesse oblige, il va falloir rétablir l'ordre !

Dans ce nouveau tome ce seront Mrs Budley et Sir Philip qui seront mis en avant. L'une va devoir se rendre chez un vieux gateux en prétendant être de sa famille pour le voler, l'autre va s'amouracher d'une femme vulgaire et intéressée.
C'est toujours aussi sympathique à lire, aussi drôle. J'ai un petit faible pour Sir Philip ce vieux méchant au coeur tendre toujours plein de ressources.
Un très bon moment de lecture.

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– Si jeune et si cynique ! la taquina-t-il. Pour beaucoup de femmes, le mariage signifie aussi la liberté. La femme mariée a sa position établie, ses propres domestiques. Son époux passe beaucoup de temps au club ou à la chasse. Elle possède son propre cercle d'amis…

– Et prend des amants, à ce qui se raconte », l'interrompit Arabella.

Il la gratifia d'un regard mi-agacé, mi-amusé. « Ne vous arrive-t-il jamais de rêver d'amour et de grands sentiments ?

– Si », dit-elle simplement, en songeant au doux rêve qu'elle faisait : être mariée avec lui. « Mais, voyez-vous, je sais qu'il ne s'agit que de rêves. J'ai beau lire des romans, je suis assez sensée pour comprendre que ce sont des histoires.
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Il aura fallu un an, jour pour jour, pour que moi et Joannie décidions de lire la suite des aventures des propriétaires de l'hôtel Parent Pauvre. Et j'en suis bien heureuse. Peu importe la saga, M.C. Beaton a toujours su me rendre le sourire et quelques fois, me faire rire.

Au cours de ce deuxième tome, tout comme pour le premier, le livre se divise en deux mini-romans. Je dois avouer que cette fois-ci, j'ai eu un faible pour la deuxième histoire. Pourquoi? Simplement en raison du comportement de Sir Philip. S'il y a bien un personnage qui fait toute la différence au sein de cette saga, c'est bien lui! Il est caractériel, mais il a un côté sensible qu'il ne veut pas trop démontrer. Sinon pourquoi imaginer toutes ces manigances pour prendre soin de ses associés?

Tout comme lors du premier tome, j'ai adoré me retrouver au sein de cette époque. Les calèches, les bals, les jolies robes et les mères qui courent après les gentlemans pour marier leurs filles. de vrais contes de fées à faire rêver! Les deux intrigues tournent donc autour de la séduction, des hommes qui n'ont pas de difficultés à ne pas suivre les convenances, mais surtout à notre cher Sir Philip qui joue de manigances!

Alors que la première histoire tourne autour de l'une des associés de l'hôtel et c'est nulle autre que Mrs Budley qui doit trouver le moyen de ramener de l'argent à l'hôtel. Et pour ce faire, Sir Philip l'envoie chez un vieux marquis qui n'a plus toute sa tête. C'est simple, elle doit lui dérober un bijou ou un objet quelconque pour remplir à nouveau la caisse de l'hôtel. Évidemment, cela ne se passe pas comme prévu.

Quant à la deuxième histoire, elle est plutôt axée sur une jeune fille qui est hébergée à l'hôtel. Les associés, voyant le comportement de sa mère, décident de lui apporter leur aide afin qu'elle puisse faire son entrée dans la société londonienne et ainsi se trouver un mari. Sa mère se voit encore comme une débutante et préfère enfermer sa fille à double tours afin de séduire le comte Denby. C'est bien mal connaître les associés de l'hôtel si elle croit qu'elle pourra faire comme si sa fille n'existait pas!

Ce fut un réel plaisir que de retrouver la plume de M.C. Beaton. Je prends toujours autant de plaisir à lire ses romans et j'espère qu'il en reste encore plusieurs qui n'ont pas été traduits. J'ai envie de profiter encore bien longtemps de toutes ces aventures rocambolesques et qui m'apportent à chaque fois le sourire!

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J'ai apprécié de lire la suite des aventures de cette folle équipe. Les rencontres et filouteries en tour genre sont toujours au centre du roman et le rendent agréables à lire. Cependant, même si cette lecture était sympathique, je ne sais pas si j'enchaînerais aussi vite sur le tome 3. Une lecture doudou.
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Après avoir beaucoup aimé le premier tome, j'ai enfin lu la suite des Chroniques de Bond Street (plus d'un an après, il était temps !)

Sans surprise, j'ai à nouveau passé un très bon moment en compagnie des « parents pauvres ». Les intrigues sont toujours aussi amusantes, avec des retournements de situations un brin absurdes, mais ça passe très bien. Les personnages sont attachants, parfois agaçants, mais ils m'ont fait rire de nombreuses fois (la palme revient à Sir Philip, bien sûr !). Leurs manigances pour venir à bout de leurs projets (aider une personne de leur entourage tout en sauvant la réputation de leur hôtel) se suivent avec plaisir.

La plume de M.C. Beaton est vive et fluide, apportant de la romance, mais surtout beaucoup d'humour à son récit, tout en n'oubliant pas d'éclairer les lecteurs sur certains faits sociaux de l'époque Régence au fil des intrigues.

Une suite très sympathique pour ces Chroniques de Bond Street : je me réjouis de lire le dernier tome !
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Ou comment la folle équipe du « Parent Pauvre » se démène pour maintenir l'hôtel à flot. Une lecture toujours amusante, légèrement moins virevoltante et davantage sucrée.

J'avais hâte de découvrir la suite des aventures de cet hôtel et de celles de ses gérants si singuliers. Immédiatement plongée dans ce cocon de fiction aux dialogues enlevés et relevés, je me suis laissée emporter. Les recettes sont attendues – voire répétitives, et les romances sont éculées, mais j'ai continué à prendre du plaisir à cette lecture légère. J'espère que le troisième et ultime tome de la série sera plus surprenant. Il risque sinon d'être celui de trop...
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Chroniques de Bond Street 2 ?
"Même si je n'ai pas autant aimé que Agatha Raisin ou Hamish Macbeth, je m'étais quand même bien amusée avec les propriétaires farfelus du Parent Pauvre et j'avais hâte de les retrouver."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"C'est reparti pour les intrigues et différentes magouilles des propriétaires de l'hôtel afin de le maintenir à flot. Cette fois, c'est au tour de Mrs Budley de s'y coller..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai un avis un peu différent sur les deux histoires. La première ressemble à ce qu'on a déjà lu dans le tome précédent. C'est amusant bien sûr, notamment les clins d'oeil aux contes de fées de notre enfance, mais c'est quand même un peu facile et cousu de fil blanc, même si je ne m'attendais pas aux derniers rebondissements concernant Miss Tonks.

le deuxième en revanche est bien meilleur. Je me suis régalée, sûrement parce que l'auteur se renouvelle comme elle sait si bien le faire quand elle veut. Plus question de voler, les manigances servent cette fois à rapprocher les amoureux (ou à les éloigner d'ailleurs). La jeune héroïne n'est pas l'une des propriétaires de l'hôtel, un autre bon point, et le jeune couple se lie avec nos aristocrates désargentés et les apprécie vraiment. J'ai beaucoup aimé cet aspect. C'est mon tome préféré jusque-là."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Il ne reste que deux petites histoires à cette série et j'ai vraiment très envie de les lire, en espérant que, pour une fois chez M.C. Beaton, nous aurons enfin droit à une fin digne de ce nom."
Lien : http://booksaremywonderland...
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