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Les chroniques de Bond Street tome 2 sur 3
EAN : 9782253245353
448 pages
Le Livre de Poche (27/09/2023)
4.02/5   116 notes
Résumé :
Une règle infaillible unit les associés de l'hôtel : chacun doit contribuer à sa bonne santé financière. Ce mois-ci, c'est au tour de Mrs Budley. Sans famille, la jolie veuve n'a d'autre solution que d'escroquer un vieux marquis aussi riche que gâteux, qui se révèle être... un charmant jeune homme ! De son côté, Sir Philip, soucieux d'élargir la clientèle, fait venir sa nouvelle conquête. Mais elle est si vulgaire qu'elle fait fuir les clients ! Lady Fortescue vient... >Voir plus
Que lire après Les Chroniques de Bond Street, tome 2 : La Disgrâce de Mrs Budley - Sir Philip perd la tête Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre comprend le 3° et 4° tome de la série des Chroniques de Bond Street, consacré aux Parents Pauvres : des personnes "bien nées" qui pour des raisons X ou Y se sont retrouvées sans le sou, n'ont pas été aidées par leurs familles et ont décidé de s'associer en montant un hôtel (ce qui ne se faisait pas à l'époque, les aristocrates n'étaient pas censés travailler et encore moins servir les autres...)
Seulement, leur technique pour trouver des fonds laisse à désirer au niveau honnéteté, et ils doivent s'y coller chacun à leur tour. Dans ce tome 3, c'est Mrs Budley, à qui ses associés "ordonnent" de partir à la campagne, chez un vieux marquis, en jouant les parentes éloignées, dans le but de lui dérober deux ou trois babioles... Hélas, (ou tant mieux !), le vieux marquis a trépassé et c'est son jeune et beau neveu qui occupe les lieux.
Dans le 4° tome, c'est l'arrivée d'une jeune cliente de dix-neuf ans, à l'hôtel, bridée par sa mère qui pense que plus elle la maintient dans l'enfance, plus elle-même paraitra jeune. J'ai préféré cette histoire à la première.

Ce qui fait le sel de cette série c'est son énergie. Bien sûr la romance sert de fil rouge , mais ce qui évite le côté nunuche, c'est tout le reste. Toutes les petites intrigues, les rivalités, les jalousies, les manigances . Dés qu'un personnage sort par la porte, un autre arrive par la fenêtre : c'est une image, mais cela vous donnera le ton, on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Et puis, M.C Beaton a fait des recherches sur l'époque de la Régence , et distille des petites anecdotes historiques sur tel ou tel objet, sans jamais verser dans la lourdeur.
Très énergiques, donc, mais aussi malicieuses, romantiques, légeres, et extrêmement distrayantes, ces Chroniques.
Un troisième et dernier livre devrait bientôt sortir, avec les tomes 5 et 6 . Trop hâte...
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Et de deux !

Il faut toujours un roman “pas prise de tête” ni trop long sous le coude pour valider une case piégeuse aux Jeux en Foli...ttérature !! Ceci est valable aussi pour les Challenges !

L'idée d'aristocrates parents pauvres se lançant dans l'hôtellerie au début du XIXè siècle m'a bien tentée mais ce n'est pas un cosy mystery pour ceux qui connaissent M.C. Beaton !

Sont décortiqués les us et coutumes de la haute société anglaise à Londres où les néo-hôteliers ne sont plus admis. Lesquels sont prêts à tout pour trouver de quoi démarrer leur affaire dans l'hôtel particulier de lady Fortescue.

“Les Parents pauvres” devient rapidement un lieu où les femmes peuvent se rendre seules pour un café ou un thé, un restaurant renommé pour sa cuisine française et un hôtel pour la Saison plus abordable que l'entretien d'une maison en ville.

Chaque volume est composé de 2 romans qui mettent en avant une des personnes du groupe, sans réelle intrigue, mais une romance prince charmant compensé par le ridicule et méchant comportement de l'un des protagonistes. le tout assaisonné d'humour, les personnages n'étant jamais aussi niais et irritant qu'Agatha Raisin !

Pour tout dire j'ai lu les 3 tomes d'affilé (ce que je ne conseille pas) et ceci dicté par mon humeur morose ! Cette critique fera pour les 3 tomes car je trouve que les résumés en disent suffisamment, que la trame est classique et n'offre aucune surprise.

Challenge Féminin 2022/2023
Challenge Pavés Thématique 2023
Lecture Thématique octobre 2023 : Auteur déjà lu
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🤑 Dans ce tome 2, deux nouvelles histoires qui réunissent les parents pauvres les plus déjantés de la Régence.

💒 La première, La disgrâce de Mrs Budley, est plutôt tranquille et suit le schéma de la première histoire du tome précédent. A nouveau à court d'argent, la fine équipe d'aristocrates et patrons d'un hôtel de famille, va envoyer la gentille et naïve
Eliza Budley se salir les mains. Pour son plus grand bonheur final, le mariage. ⭐⭐⭐

🎶 La deuxième histoire, Sir Philip perd la tête, est plus fun ! Un vrai vaudeville. On a l'impression d'assister à une pièce de théâtre avec les personnages qui entrent et sortent sans arrêt du décor. Les parents pauvres complotent, se vengent, mentent, inventent moult stratégies.
Mais surtout il organise le bal de la saison en présence du souverain.
Sir Philip va être mis à rude épreuve. Mais le fief filou qu'il est, retournera sa veste au bon moment. ⭐⭐⭐

🎭 Même si la deuxième histoire apporte légèreté et humour, j'ai été moins emballée par ce tome. Trop romance pas assez épique pour moi. Je suis habituée aux enquêtes, au suspense, ça m'a un peu manqué dans ce tome.

📚 J'aurai sûrement l'occasion à l'automne de lire le dernier tome pour découvrir ce qu'il va arriver à l'hôtel du Parent pauvre.
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Il y a encore deux histoires dans ce volume:
- la Disgrâce de Mrs Budley
- Sir Philip perd la tête

Je vais dans un premier temps vous parler de "La Disgrâce de Mrs Budley".
A la fin du tome 1, les associés du Parent pauvre avaient tiré à la courte paille pour savoir qui devrait trouver l'argent qui devait les faire subsister pendant quelques temps. Or Mme Budley (j'aime mieux les abréviations françaises) avait perdu.
Sir Philip avait fort à propos entendu parler d'un vieux marquis sénile au fin fond de la campagne et avait décidé d'envoyer Mme Budley chez lui. Cette dernière était censée lui expliquer qu'elle faisait partie de sa famille, ce qu'il n'aurait pu nier, vu son état. Et bien évidemment, elle devait trouver de quoi remplir le double fond de la malle fournie par Sir Philip.
Le projet semblait florissant et sans danger. Mais lorsque Mme Budley arriva au château, ce fut un jeune homme séduisant qui avait succédé à feu son oncle qui l'accueillit, pensant que c'était une femme en quête d'un époux qui se présentait chez lui car, depuis qu'il avait hérité du marquisat et des propriétés afférentes, il était poursuivi par des mères désirant bien marier leur fille.
Désireux lui-même de fonder une famille, il proposa le mariage à Mme Budley qui, non seulement le déclina, mais lui avoua en outre le motif de sa présence.
De retour à l'hôtel, avec un chèque du marquis, elle s'attira l'hostilité de ses associés lorsqu'elle leur confia ce qu'elle avait fait.
Évidemment, la pauvre jeune veuve était tombée amoureuse du séduisant marquis, au point de se laisser glisser dans une sorte de dépression... car non seulement elle n'était plus une débutante mais une veuve, malgré sa jeunesse, mais en plus elle s'était attirée la disgrâce de l'aristocratie à cause de ses activités mercantiles.
J'aime toujours autant la plume de cet auteur, et j'espère que l'éditeur publiera toutes ses autres séries ( ainsi les Chroniques datent de 1993-1994 et n'ont jamais été traduites, et c'est le cas de la grande partie du reste de l'oeuvre)

voici ma critique sur Sir Philip perd la tête.
le vieux gentleman s'est amourachée d'une femme énorme, laide et vulgaire et l'a installé au Parent pauvre. Ses autres associés voient cette nouvelle venue, imposée dans leur hôtel, d'un très mauvais oeil.
Ils décident de tout faire pour que Sir Philip retrouve la raison et chasse cette créature intéressée de leur logis collectif.
Par ailleurs, Mme Carruthers emménage au Parent pauvre avec sa fille de 19 ans, Arabella, qu'elle s'obstine à dissimuler au monde dans le but de se rajeunir. Miss Tonks, touchée par la détresse de la jeune fille, devient son amie et met les associés sur l'affaire: comment contraindre lady Carruthers à laisser sa fille faire son entrée dans le Monde?
Lu en un jour, excellent, comme d'habitude. J'attends avec impatience le 3ème (et dernier, semble-t-il) volume.
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Ce deuxième tome nous offre deux nouveaux récits, concernant deux autres des parents pauvres rencontrés dans l'opus précédent. C'est au tour de Mrs Budley de dérober un objet précieux à l'un des membres de sa famille. Or celle-ci, maladivement timide, ne sait vers qui se tourner, si tant est qu'elle l'ose… Sur les conseils de Sir Philip, elle accepte de se rendre chez le marquis de Peterhouse, un vieil homme apparemment sénile, qu'il sera donc facile de berner… Mais tout ne se déroule pas comme prévu, puisqu'au lieu du vieil homme prévu, elle se retrouve face à son héritier, beaucoup plus jeune, et moins crédule…
L'autre récit met en scène Sir Philip Sommerville, amoureux d'une femme plutôt vulgaire, qu'il souhaite intégrer au « Parent Pauvre »… Les autres membres fondateurs de l'hôtel n'auront donc de cesse de se débarrasser de celle-ci, une profiteuse, à leur yeux, cependant qu'ils aident une jeune lady à trouver l'amour…
C'est encore une fois, une lecture agréable, légère, qui fait du bien… Et qui fait la part belle à chaque personnage membre du « staff » de l'hôtel du « Parent Pauvre », même les plus timides, comme Mrs Budley, même les plus répugnants, comme Sir Philip ! Si les deux récits développent des aspects romantiques, très jolis, et que j'ai beaucoup appréciés, j'ai surtout beaucoup ri à la lecture du second, plus drôle car caricatural. le style de M.C. Beaton est toujours présent, et même si les histoires sont parfois cousues de fil blanc, ce sont de vrais récits « feel good » !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Non que lady Stanton parût particulièrement nue, car elle avait enduit toutes les parties visibles de son corps d'une épaisse couche de blanc de plomb. Comme un certain nombre de ses semblables, elle ne pouvait rien laisser paraître sur son visage si ce n'est dans le regard ; ainsi fardé, l'on osait ni rire, ni grimacer, de peur de causer l'apparition de fissures dans le masque de céruse.
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Des verres lavés à l'eau savonneuse puis astiqués avec un chiffon doux n'avaient pas été jugés suffisamment brillants ; les deux femmes avaient alors été envoyées à la still-room, afin d'y préparer une pâte spéciale en mélangeant de la magnésie calcinée avec de la benzine purifiée, qu'il avait ensuite fallu appliquer sur tous les verres avant de les astiquer à nouveau.
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La rêverie était une chose merveilleuse, songea-t-elle non sans ironie, parce qu'on était libre d'écrire soi-même la pièce, de choisir les décors et de faire dire à l'élu de son coeur toutes les paroles charmantes qu'on souhaitait lui entendre dire.
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La chaleur était suffocante et dans l'air flottaient des relents de sueur, de corps non lavés, de fragrances à la mode ( "Douceur exquise", " Sans pareille", " Senteur d'Italie", "Eau de Carmes "ou " Jeune Demoiselle"),le tout mêlè à une forte odeur de musc provenant des pastilles que beaucoup suçotaient pour contrer la puanteur de leur dentition pourrie.
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L'impôt sur la poudre à cheveux avait été instauré en 1786, avec une taxe d'un penny pour chaque livre de poudre dont le prix n'excédait pas deux shillings. Pour les variétés plus coûteuses, la taxe était plus élevée.
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