Dans ce premier opus d'une trilogie, nous découvrons Sage Fowler, dite Broadmoor, une jeune orpheline de seize ans. Depuis le décès de son père, elle vit chez sa tante Braelaura et son oncle William, un homme riche et respecté qui a décidé de la prendre sous son aile. Au bout de quelques années, ce dernier décidera qu'elle est en âge de se marier. Il lui arrangera donc un entretien auprès de Darnessa Rodelle, la première marieuse de la province, qui n'est sensée s'occuper que des personnes venant du grand monde, de la noblesse, voire de la bourgeoisie. Or, Sage n'est rien de tout ceci : elle n'est qu'une simple roturière, et ce rendez-vous arrangé l'énerve au plus haut point. Anticonformiste mais également envieuse de prouver qu'elle peut se tenir, elle essaiera tant bien que mal de réussir cette épreuve qui s'impose à elle. Mais son caractère bien trempé ne pourra pas résister bien longtemps face aux remarques déplacées de l'entremetteuse.. et Sage finira par exploser. La marieuse, amusée par son répondant, va lui proposer de devenir son apprentie. Sa nouvelle mission ? Accompagner des candidates pour le Condordium, espionner un peu tout le monde pour le compte de sa maîtresse, et lui donner des informations sur celles qu'elles doivent observer et surveiller. Mais elles ne seront pas toutes seules, puisqu'une compagnie de l'armée va les escorter à travers le pays.
Voilà, vous avez l'essentiel. Vraiment, j'ai adoré ce roman de plus de cinq-cents pages. Mieux, il a été une vraie claque, un coup de coeur que je ne m'attendais pas à avoir. L'héroïne est attachante au possible, badass, intelligente, franche, débrouillarde, et elle déteste qu'on lui dicte sa conduite. Les autres protagonistes, eux, ne sont pas en reste : nous avons Ash Carter, Alexander Quinn, Clare Holloway, Cassek, Luke Gramwell, Charlie.. et tous sont très intéressants à suivre. J'ai également aimé que les aspects politiques soient autant mis en avant. C'est une partie importante du roman que j'ai trouvée passionnante. L'histoire est pleine de rebondissements, il y a de l'action, des révélations, un univers développé, et bien évidemment, de la romance. Si je devais citer un point négatif, je parlerais sûrement des fautes d'orthographe, de conjugaison, que l'on retrouve de temps à autre. En dehors de cela, j'ai passé un excellent moment de lecture.
La couleur du mensonge est donc une oeuvre que je recommande les yeux fermés. Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de découvrir la plume fluide et efficace de
Erin Beaty, qu'attendez-vous ?
Lien :
http://madameratou.com/la-co..