La couleur du mensonge, tome 1

J'ai adoré ce livre, je l'ai eu à Noel et je regrette d'avoir attendu aussi longtemps pour le lire. On suit Sage, une jeune femme qui ne veut pas rentrer dans les codes de la société en se mariant. Elle devient alors l'apprenti de l'entremetteuse et rencontre des soldats qui vont les escorter. Sage est une femme badass qui ne se laisse pas intimidée et qui agit pour le bien. Elle est toujours à la rechercher d'indice pour comprendre la personne. Elle va rencontrer Ash, un jeune cochet qui se trouve dans l'armée. Ce personnage est tellement gentil et il nous attendri. Pourtant dans ce livre, il ne faut faire confiance à personne. Tout le monde ment. Tout le long du livre, on a des petites révélations qui nous permettent d'accrocher à l'histoire. Puis au ¾ du livre, on nous lâche une bombe, mais littéralement. Après cette révélation, j'ai dû m'arrêter de lire pour bien comprendre ce qu'on venait de me dire. Et en y réfléchissant, on trouve plein de petit détail depuis le livre mais je n'y avais pas prêté attention.
Ce livre est un gros coup de coeur. Les personnages sont attachants, il m'a fait verser une larme (enfin pas qu'une mais chut). Les actions sont supers bien décrits, la plume est super fluide, et les petits chapitres permettent d'avancer rapidement. Dans ce livre on peut retenir une morale : les masques tombent toujours.

En grande amatrice de complots et de stratégies politiques, j'avais hâte de m'attaquer à cet ouvrage dont j'avais entendu beaucoup de bien. J'ai passé un bon moment dans cet univers médiéval que l'auteur dépeint à merveille, mais je suis loin du coup de coeur. La lecture est fluide, l'intrigue n'est pas dénuée d'intérêt, mais je ne sais pas, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose ...

J'ai ressenti plusieurs fois comme un creux. Contrairement à d'autres oeuvres du genre, j'ai rarement été surprise ou émue. D'autant plus qu'au vu du grand nombre de personnages, on ne fait que "croiser" la plupart d'entre eux.

J'avais ce livre dans ma PAL depuis un petit bout de temps, et je ne sais pas pourquoi je ne m'étais jamais décidé à le lire. Surement ce côté YA qui me faisait un peu peur à chaque fois.

Et quelle surprise !

Bienvenue à Demora, un royaume où les couples sont décidés par des entremetteuses, ces femmes puissantes qui créent des alliances et les défont, en choisissant quels promis les jeunes femmes vont épouser. Les mariages les plus prestigieux sont décidés tous les 5 ans, et c'est lors d'une réunion réunissant tout le gratin du royaume que sont prises les plus grandes décisions, dont les mariages. Sage Fowler n'a rien de la demoiselle à marier, mais elle va être présentée à l'entremetteuse de son village par son oncle, et elle va devenir son apprentie. Elle va apprendre aux côtés de l'une des meilleures, et lors du convoi emmenant les jeunes demoiselles à marier à la capitale, elle va se charger d'espionner les membres de l'escorte royale. Se liant d'amitié avec le beau Ash, elle est loin d'imaginer les rouages d'une telle réunion, et tous les enjeux qui s'y ajoutent, notamment avec la colère qui couve dans le pays voisin.

Ce roman est complétement dingue ! Loin des clichés du YA, très bien écrit, il nous emmène avec lui à Demora, auprès de ses personnages tous autant attachants les uns que les autres. Ma préférence va au Capitaine Alex, mais surtout à son petit frère (ceux qui auront lu le livre savent pourquoi), et il me tarde de retrouver tout ce beau monde dans le tome suivant !

Pour un livre de Young Adult, j'ai été agréablement surprise.

La quatrième de couverture, qui sentait le complot à plein nez, m'avait bien plu, alors quand le livre a été proposé pour une lecture commune, je me suis lancée.

Le livre se lit très vite : les chapitres sont courts, et la lecture est très fluide. J'ai apprécié qu'on ne suive pas qu'un seul point de vue.

Ça manque de description des différents lieux à mon goût (mais je suis une fan de descriptions ^^). La carte m'a été bien utile : je me suis amusée à suivre l'itinéraire du Concordium et à analyser les différentes relations entre les régions : c'est très utile pour mettre une image sur les différents lieux de pouvoirs et points commerciaux importants évoqués dans le récit. Niveau intrigues, j'ai été servie, et j'ai apprécié que cela prenne une place importante dans l'histoire, et ne passe pas au second plan derrière la romance.

Le personnage de Sage est très sympathique, son homologue masculin également, et on ne peut pas s'empêcher d'encourager leur relation. J'ai également beaucoup apprécié Clare, Darnessa, Gramwell, Charlie et Ash. Quinn est un personnage plus délicat : son côté calculateur me donne un sentiment mitigé, mais c'est un militaire et un tacticien, donc ça tient la route, même s'il se ramollit un peu à la toute fin (qui m'a un peu choquée, je ne m'y attendais pas, surtout dans un livre de Young Adult). Grosse déception concernant Jacqueline, qui n'est finalement… que Jacqueline. Mais bon tout récit a besoin d'une… bécasse, disons.

Le gros retournement de situation du livre est très prévisible, car beaucoup, beaucoup d'indices sont disséminés un peu partout dès le tout début du livre, mais c'est toujours agréable de découvrir qu'on n'a pas imaginé n'importe quoi, parce qu'au bout d'un moment j'ai commencé à me faire des noeuds au cerveau tellement je voyais des « mensonges » partout.

Je suis assez mitigée concernant la fin : je trouve les choses trop simples pour Sage, et surtout trop transparentes. Je m'attendais, au vu de son engagement dans l'action militaire, à ce qu'elle ait un « double » rôle. le sort des méchants aussi m'a surprise. Vu que c'est une trilogie, je m'attendais à autre chose.

En bref, une lecture agréable et très rapide, une bonne détente entre deux grosses briques de lecture. Je lirai la suite avec plaisir.

Bonne lecture avec des personnages plutôt attachants. J'ai apprécié le côté indépendant et débrouillard de Sage qui, malgré tout, continue aussi de grandir. La romance est bien amenée même si quelques points m'ont gêné sur la deuxième partie du livre. Je m'attendais cependant à une intrigue plus complexe autour de la marieuse/entremetteuse et ça m'a manqué. Ce n'est pas assez exploité à mon goût. On retrouve finalement un schéma politique assez classique.

Je vais aller à l'encontre de beaucoup d'avis car malheureusement, je suis très mitigée sur cette lecture.
Je dois tout d'abord dire que je lis pas mal de fantasy, donc quand j'ai vu que ce livre rentrait dedans et vu ses très belles appréciations, je me suis mis à sa lecture.
Je n'ai rien à dire sur l'écriture qui est très bien. Elle reflète parfaitement le style fantasy médiévale. L'auteure nous immerge assez facilement et rapidement dans ce monde.
L'autre atout de ce livre est ce jeu de dupe auquel nous soumet l'auteure, et je dois dire que c'est rondement et finement mené. Même si j'ai eu quelques doutes avec certaines phrases, je ne m'attendais pas à ça pour Ash.
De même j'ai trouvé très original le thème des marieuses.
Mais alors pour moi là où ça pêche se sont les personnages ou plutôt ce qu'ils deviennent, comment ils évoluent au fil de l'histoire. Si au début Sage m'a beaucoup plu de part son caractère bien trempé et surtout par sa grande capacité d'observation, j'ai trouvé qu'au fil de l'intrigue on perd complètement ce qui faisait son charme. En effet, j'ai adoré suivre ses observations et la voir analyser son environnement et les personnes qui l'entourent. Malheureusement, à partir de la moitié du roman, il n'y a plus tout ça. On se perd dans une pseudo romance, très peu crédible à mon sens et totalement mièvre. Sage devient chouinarde, totalement naïve et surtout tout ne tourne plus pour elle qu'autour de Quinn.
Idem l'intrigue tient franchement à pas grand chose. Tout se déroule merveilleusement bien pour nos personnages même quand ils sont en mauvaises postures. Tout à coup les Kimisars qui se rétractent comme par hasard et qui quittent la région, Sage qui devient une pro du poignard en un entrainement et bien sûr ce seul entrainement lui sauvera la vie plus tard.... Bref j'ai vraiment trouvé ça tiré par les cheveux.
Ce roman se veut fantasy, mais quand on est habitué à lire ce genre, celui-ci parait bien fade. Pour moi c'est bien plus du YA qu'une fantasy bien campée.

Une lecture qui me faisait de l'oeil et qui est restée bien trop longtemps dans ma PAL. Sage Fowler, seize ans, est une bâtarde recueillie par un oncle riche et respecté. Sa seule chance de s'en sortir ? Faire un beau mariage. Elle se présente donc chez une des entremetteuses chargées de l'évaluation du potentiel de chaque candidat – des femmes qui font et défont les fortunes d'une famille, d'une région, d'un pays tout entier. Mais avec sa légendaire indiscipline et sa langue trop acérée, elle échoue lamentablement. Amusée par son cynisme et son sens aigu de l'observation, la marieuse fait toutefois d'elle son apprentie.

C'est là que commence notre périple. Sage accompagne la marieuse et les candidates au mariage et est chargée de transcrire le plus de renseignements possibles afin de pouvoir faire les "meilleures" unions. Notre groupe de jeunes filles est escortée par un groupe de soldats chargés de leur sécurité. Mais voilà qu'un soldat en particulier s'intéresse à Sage et à ses notes et que les deux se lient d'amitié. L'histoire mêle petites intrigues de cour et réels dangers de guerre entre différentes nations. L'histoire ne se déroule que sur très peu de temps mais il se passe vraiment beaucoup de choses durant ces deux semaines. le danger est réel, Sage en fera les frais. J'ai beaucoup aimé suivre Sage dans ce périple et voir ses sentiments envers son protagoniste masculin évoluer. J'ai directement été prise dans l'histoire qui nous réserve des belles surprises, dont une de taille ! J'aime particulièrement la fin qui laisse quand même vachement planer le doute quant au rôle de l'entremetteuse tout au long de l'histoire, je pense qu'elle a rondement menée son affaire ! Ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre au départ, ce livre fut une belle découverte et je compte bien découvrir la suite de cette belle histoire qui s'annonce.

J'ai vraiment adoré suivre Sage dans sa quête d'information, et toute la bande du Capitaine Quinn en action pour déjouer les plan machiavélique qui se dressent contre eux et le royaume.
C'est un petit pavé mais franchement c'est un véritable page turner et je me demande à présent pourquoi il n'a pas atterri dans mes mains plus tôt !
Certains moments de l'intrigue m'ont surprise comme rarement quand ils se sont révélés car je ne m'y attendais pas du tout et c'était vraiment très agréable !
Tandis que d'autres ont brisé mon coeur en mille morceaux ( l'autrice vous mène en bateau et vous plante des poignards dans le dos mais... C'est vraiment trop top )

Honnêtement je n'ai qu'une hâte c'est de continuer cette trilogie qui commence ultra bien!

Une bonne lecture mais peu de surprise.

Je ne vais pas faire de résumé de l'histoire car la quatrième de couverture présente très bien le livre.

Même si l'une des intrigues m'a surprise, le reste était quand même plutôt prévisible.
L'histoire des entremetteuses et le caractère de Sage m'ont bien plu.
Le récit se lit très bien et plutôt rapidement. J'ai dévoré le livre. :)

Il y a une suite que je lirai avec plaisir (mais je ne me suis pas jetée dessus).

Le livre me semblait d'abord prometteur. J'aime beaucoup les romans YA romance, mais il faut avouer que la recrudescence des assassins-malgré-elle garçon manqué ~fort caractère~ comme héroïnes me fatigue un peu : là en l'occurrence, on suit l'apprentie d'une entremetteuse qui utilise son sens de l'observation pour espionner. C'est suffisamment original pour piquer ma curiosité et j'étais excitée à l'idée de ma lecture.

Le début du livre est intéressant, les dialogues amusants et percutants, les scènes dynamiques et j'ai trouvé le rythme du récit ni trop lent ni trop rapide. J'avais un peu peur puisque Sage s'est avéré être une énième héroïne garçon manqué, ce qui en soit ne pose pas de soucis, mais c'est souvent présenté comme un idéal, là où les personnages féminins qui agissent d'une façon traditionnellement féminine (aiment le maquillage, mettent des robes, du parfum) sont rabaissés. Ça donne un côté très pas-comme-les-autres-filles qui pouvait fonctionner quand j'avais 12 ans, mais là j'en ai 21.

Comme toute l'intrigue du roman est d'amener tout un paquet de demoiselles d'un point A à un point B, je me disais que le développement de Sage, qui au début du roman est une tête brulée parfois immature, serait de découvrir qu'il y a en vérité plus à ses mesdames que ce qu'on pourrait croire au premier abord, en parallèle des affaires d'espionnage et de romance, bien entendu.

Malheureusement, ce n'est pas du tout le cas. Une jeune femme la prend en grippe très vite dû à sa naissance (pimbêche clichée, elle met trop de maquillage et trop de parfum, talons de 20 cms parce qu'évidemment, grosse poitrine qu'elle met en avant parce que bien sûr, elle est méchante à un niveau qui est absurde, bref vous connaissez la rengaine) et si ce n'est qu'avec l'exception d'un autre personnage mineur, on apprend à connaître les dames qui accompagnent Sage que... Jamais en fait. On sait juste qu'elles colportent des rumeurs sur l'héroïne et ricanent et puis voilà. Une occasion ratée selon moi.

L'autre problème , c'est Sage. Si au début, je pensais que l'auteure présenterait son côté forte tête / j'ai toujours raison en défaut, et donc qu'il y aura un développement intéressant avec ça, ce n'était pas du tout gagné quand j'ai arrêté ma lecture, c'est à dire à un bon 50% du roman. Elle est au final assez lisse, avec aucun véritable défaut, ou en tout cas aucun défaut qui ne soit pas en vérité une qualité. Son caractère sert à la propulser dans l'intrigue, et ensuite tous les personnages (masculins du coup)(:/) sont charmés par sa franchise. Elle est observatrice et intelligente, au point de mieux se débrouiller que l'espion attitré du régiment militaire qui les accompagne (?????????????????????????). Et je pèse mes mots : c'est présenté ainsi par la narration, à travers les pensées du capitaine du régiment. Sage n'a pas reçu d'entrainement à ce sujet, donc euh. D'accord elle est lettrée, mais je pense que la manipulation, ça s'apprend sur le terrain non ? D'autant plus qu'elle dit elle-même n'avoir jamais eu d'amis, donc maintenant que j'y réfléchis, son aisance pour embobiner les autres et mener les conversations comme elle l'entend est d'autant plus étrange. Ça s'expliquerait si elle avait reçu une telle éducation, mais celui qui l'a éduqué était un homme intègre au possible, et Sage déteste mentir. J'ai du mal à adhérer au concept d'une espionne au talent incroyable qui a des états d'âmes pareils, de même pour l'espion au service de l'armée.

C'est un peu gros quand même, et cela même si j'aime les héroïnes compétentes. Je préfère encore qu'elle commette des erreurs au début, mais apprenne au fil du récit, or, Sage n'a jamais tort, et je trouve ça dommage : elle n'a que des idées de génie (mot pour mot) auxquelles les militaires qui les accompagnent n'ont pas pensé avant elle.

J'ai arrêté ma lecture quand elle était partie pour apprendre à se battre, me doutant qu'elle risquait de s'y découvrir un talent naturel, ce qui ajouterait une corde à son arc déjà tellement bien verni qu'on pourrait jouer un morceau de harpe dessus.

J'ai aussi trouvé les personnages de l'armée (environ 80% des personnages dont vous allez entendre parler un minimum fréquemment, donc) assez oubliables. le héros masculin ne m'a pas évoqué de sentiment particulier, et ceux du reste de l'escouade manque de voix propre comme de caractéristiques qui les définissent et les différencient en terme de personnalité, si bien que lorsque la narration parlait de Sergent Machin, je me retrouvais à me demander c'était celui qui avait fait quoi dans la scène précédente. D'un côté c'est """logique""", c'est une armée, tout le monde obéit à ses ordres et évite de trop sortir du lot, mais je me retrouvais à ne m'attacher à personne puisqu'il n'y avait rien à quoi s'agripper. Donc ironiquement, c'est les personnages moins lisses comme le capitaine et Jacqueline (la peste clichée) dont j'espérais entendre un peu plus parler.

Bref, je suis négative, mais sans ces éléments, le roman aurait vraiment pu me plaire : si ce genre de clichés ne vous fait pas grincer des dents comme à moi, vous devriez y trouver votre compte puisque c'est surtout ça qui m'a posé problème. Dommage !