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3,63

sur 2166 notes
Est-ce daté ? pas si sur. Bien des sujets abordés et dénoncés par Beaumarchais (qui lui vaudront d'être censuré) me paraissent très actuels.
Comment ne pas faire un rapprochement entre le droit de cuissage et certains mouvements qui pointent les abus d'une caste qui se pense intouchable par exemple.
C'est plaisant à lire, parfois drôle (c'est plus évident quand on assiste à une représentation) et on se rend compte qu'i est bien difficile de changer la nature humaine.
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Cette comedie est une critique des moeurs des francais dans la societe du roi louis xvi.Cette oeuvre denonce la superiorite des maitres,l'inferiorite des femmes,le droit de cuissage,la religion,et bien d'autres choses.Beaumarchais est direct,sans detour.Ici tout un chacun peut voir explicitement ce qui est denonce d'une facon plutot insolente.
C'est vif,drole et plein de sous-entendus.Les femmes menent la danse et ridiculisent les hommes
L'intrigue principale et les intrigues secondaires se croisent sans arret pour trouver leur denouement dans un final tres jouissif
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Je vous épargne et surtout je m'épargne le résumé de cette pièce. Entrons tout de suite dans le vif du sujet, c'est à dire mon opinion. J'ai un ressenti assez étrange par rapport à cette pièce, j'ai même un peu de mal à dire si je l'ai vraiment appréciée ou pas. Il faut dire aussi que je ne l'ai pas vraiment lue dans de bonnes conditions : le plus souvent dans des moments où je n'étais que peu concentrée, où il y avait du bruit... Ainsi je suis passée à côté de certains rebondissements, je n'ai pas toujours très bien compris l'intrigue, obligée même d'aller regarder des résumés actes par actes sur Internet. J'ai ainsi découvert que je n'avais pas du tout compris certaines choses, à ma grande honte...

Ainsi j'ai eu du mal à vraiment être absorbée par l'oeuvre, je ne m'attachais pas trop aux personnages, la lecture fut quelque peu laborieuse. J'avais toujours un train de retard, je ne voyais pas certains sous-entendus. Je ne lisais que peu de pages à la suite, j'avais tendance à être distraite.

Pourtant la pièce n'est pas sans regorger d'atouts. Elle est très bien pensée, bien écrite aussi. Les rebondissements sont effectivement nombreux, imprévisibles, il y a une vraie théâtralité, toutes les formes de comiques sont présentes. le valet Figaro va rivaliser d'ingéniosité pour contrecarrer les plans de son maître, qui courtise sa fiancée Suzanne. Il y a de très nombreux personnages, hauts en couleurs. Cela a contribué à me perdre un peu... Il y a de véritables morceaux de bravoure, des monologues flamboyants, des scènes où on a pas le temps de respirer. J'ai aimé cette insouciance des personnages qui défient leur maître, la Comtesse est elle aussi très comique, de même que Chérubin : en fait ils sont tous comiques. Les personnages sont vivants, intrépides, amoureux. Ils sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins mais toujours dans le rire et la bonne humeur. C'est donc une vraie bonne comédie, à l'intrigue travaillée, au fort potentiel comique. L'auteur n'a pas peur de faire monter énormément de personnages à la fois sur scène. On se cache, on se déguise à tout va.

En un mot tous les éléments étaient réunis pour un véritable coup de coeur. C'est en cela que mon ressenti est étrange : au final j'ai eu du mal à en venir à bout, à être complètement dedans, à suivre les personnages dans leurs péripéties. Je n'en tiens absolument pas rigueur à l'oeuvre, peut-être n'était-ce pas le bon moment pour la lire. Ou peut-être y avait-il un peu trop de tout pour moi... En tout cas mon impression reste positive, et je n'ai pas grand chose à reprocher au mariage de Figaro. Parfois, la magie n'opère juste pas.
Lien : http://lantredemesreves.blog..
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Cette pièce est la suite du "Barbier de Séville". Elle a été écrite en 1778 et l'action est censée se passer trois après. Mais la censure est passée par là et la pièce ne fut jouée pour la première fois qu'en 1784 ! C'est, plus encore que le Barbier de Séville, une critique acerbe de l'ordre social et des moeurs de son temps. En même temps c'est plus proche d'un vaudeville avec encore une fois une intrigue riche en embrouillaminis et rebondissements. Car Figaro, Suzanne, le Comte, la Comtesse et Marcelline, chacun cherche à tirer les situations à son avantage et contrer les action des autres. C'est fascinant de voir l'intrigue repartir grâce à un stratagème ou un autre. Et cette fois, c'est Suzanne qui se montre la plus débrouillarde pour parvenir à ses fins et sauver son mariage. Cette pièce est un incroyable témoin de l'effervescence de la société, qui ne remettait pas encore en cause ses structures et la monarchie, mais qui remettait déjà en question toutes les valeurs qui la fondait : les qualités d'une personne, ses mérites, commençaient à primer sur la naissance. Et les droits des femmes ne sont pas en reste. Encore un coup de maître fascinant de la part De Beaumarchais !
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Je connais cette pièce depuis un bon moment déjà : je l'avais lu en seconde après avoir lu le Barbier de Seville en classe de français, surtout qu'on venait d'étudier l'opéra en option musique. Je dois dire que je pense que je préfèrerais toujours l'opéra de Mozart du même nom : il est beaucoup plus frais et dynamique (c'est du Mozart quoi !).

Cela dit, on retrouve globalement le même univers dans la pièce de théâtre de Beaumarchais : la pièce est terriblement drôle et l'on ne s'ennuie pas du tout en la lisant.
Les personnages sont assez approfondis et très attachant, même le comte qui est quand même très bizarre. Cela dit, ils ne sont pas vraiment crédible, mais le texte reste quand même très agréable à lire, ça c'est certain !

J'aime beaucoup le grand nombre de quiproquo et de situations impossible qu'on trouve dans ce texte - que je ne vais pas citer pour ne pas spoiler le texte - mais il y a vraiment beaucoup d'humour dans le Mariage de Figaro. Que ce soit du comique de caractère, comme du comique de situation. Tout, dans cette pièce, est fait pour interpeller le lecteur, et ça marche !
Je ne peux que vous conseillez la lecture de cette pièce !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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J'ai lu cette pièce dans la foulée du « Barbier de Séville », car je voulais rester dans cette ambiance qui m'avait tant plu. Un peu plus longue que le "Barbier", elle se lit tout aussi bien. L'humour et les répartis sont toujours omniprésents et c'est un plaisir de retrouver les personnages. Les messages destinés à la population ont, parfois encore, toute leur place dans la société actuelle et notamment des messages (à mon grand étonnement) féministes. Un petit Mozart dans les oreilles et on s'y croirait.
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pièce jouée pour la première fois en 1784, après de nombreuses années de tracasseries avec la censure. Elle fut analysée plus tard comme une oeuvre annonçant la Révolution Française. ( Préface : On discutait beaucoup d'abus alors ; tout le monde avait conscience de la nécessité de modifier l'organisation politique. Non qu'on pensât à renverser la monarchie, personne n'y songeait encore ; mais, même si la structure de la société n'était pas soumise à discussion, toutes les valeurs sur lesquelles elle se fondait étaient remises en question au nom d'un nouvel ordre : ce n'était plus la naissance qui faisait l'homme grand, mais ses qualités).
La pièce est une critique de l'ordre établi, de la justice, des privilèges ( notamment le droit de “cuissage”), de la médecine aussi. C'est une pièce révolutionnaire eu égard à la condition féminine : Beaumarchais “libère” la femme !
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Pièce jouée pour la première fois en 1784, soit 5 ans avant la Révolution Française. Pierre Augustin Caron devenu De Beaumarchais écrit le Mariage de Figaro, suite de son Barbier de Séville. On retrouve Figaro , valet du comte Almaviva, qui en cette folle journée, se marie avec Suzanne, camariste de la comtesse. Comme dans toutes bonnes pièces, un certain nombre de péripéties comiques viennent émailler le récit et distraire les spectateurs, mais le fond est très sérieux. Beaumarchais ose, par le bouche de Figaro, critiquer les privilèges de la noblesse de l'époque. Cela choque, mais 5 ans avant la révolution, cette pièce reste un symbole d'un tiers états qui refuse de plus en plus sa condition. La colère gronde et l'on sait où cela va mener!
Beaumarchais au delà d'avoir inspiré un célèbre journal qui a même pris le nom de son célèbre valet (je veux parler du Figaro, bien sûr) reste un chef d'oeuvre pour la postérité grâce notamment à des citations comme "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur, il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits".
C'est un classique à lire ... ou à relire!
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J'ai enfin lu un livre de Beaumarchais ! J'avais vu beaucoup d'avis positifs pour cette pièce alors je me suis lancée dedans. Cette pièce de théâtre composée de cinq actes se lit d'une traite, elle regorge de rebondissements à gogo, on a envie de savoir si Suzanne et Figaro auront leur mariage tant espéré. Ce livre est un classique de la littérature française à lire ! le style de Beaumarchais est délicieux, on ne s'en lasse pas, il fait preuve de courage car à l'époque les oeuvres étaient vite censurés pour rien. Les situations sont comique, surprenantes et simples à comprendre. J'ai beaucoup aimé la dénonciation qu'à fait Beaumarchais sur la condition de la femme au XVIIIe siècle. Je n'avais pas lu "Le Barbier de Séville" mais ça ne m'a pas empêché de comprendre l'histoire de A à Z.
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N'ayant pas lu la première partie de cette trilogie, je redoutais de ne pas comprendre la pièce. Mais finalement, même sans connaitre les personnages, Beaumarchais nous emporte dans un tourbillon de sous-entendus et de quiproquo où le texte, très rythmé, est vraiment drôle. On ne s'ennuie pas dans cette pièce où les femmes mènent le bal et n'hésitent pas à jouer des tours pour arriver à leurs fins.
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