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3,63

sur 2166 notes
J'ai vraiment aimé cette lecture. Les situations dans lesquels les personnages se retrouvent sont assez comiques et l'histoire ne cesse d'apporter sont lot de rebondissement. Je n'ai donc pas eu le temps de m'ennuyer. D'ailleurs je l'ai fini d'une traite.
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Le mariage de Figaro où les fourberies de Figaro, une pièce de Théâtre qui fait suite au barbier de Séville, au rythme endiablé et au texte jouissif où Beaumarchais offre aux spectateurs un spectacle où la noblesse et les gens de bon aloi sont grugés par des gens de plus basse conditions.
Une vengeance sur le quotidien du peuple et sur une société bâtie pour les grands de ce monde.
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Vous vous souvenez du « Barbier de Séville » que le même Beaumarchais avait proposé en 1775. « le mariage de Figaro » en est une suite, ou en tous cas un nouvel épisode, on y retrouve les quatre personnages principaux : le comte Almaviva, Rosine, ici appelée La Comtesse, Figaro et dans des rôles moins importants Bazile et Bartholo
La pièce porte un autre titre (bien qu'elle se déroule à Séville et pas à Nantes) : « La Folle journée », ce qui nous donne une indication sur l'unité de temps : l'espace d'une journée ; et sur l'unité d'action : la pièce ne va être qu'une succession échevelée de quiproquos, de coups de théâtre réussis ou avortés, de pièges qui se referment sur ceux qui les tendent, bref un rythme fou qui laisse les acteurs pantelants… et le spectateur aussi.
C'est donc une pièce qui se caractérise par son mouvement endiablé en même temps que son intrigue particulièrement tordue : Figaro va épouser Suzanne, ils s'aiment, rien ne devrait obscurcir leur bonheur, à part deux choses : Figaro s'est engagé un peu hâtivement auprès de Marceline, il lui rembourse l'argent qu'elle lui a prêté, sinon, il l'épouse. Et justement, Figaro est sans le sou. Suzanne De son côté fait face aux assiduités du Comte qui aimerait user de son droit de cuissage. L'histoire se complique quand Bazile, en vieux filou pense pouvoir manoeuvrer tout le monde, et que Chérubin, un jeune page amoureux de la Comtesse, met les pieds dans le plat et fait gaffe sur gaffe en toute innocence. Chacun plus ou moins adroitement avance ses pions. Mais voilà qu'on apprend que Marceline est la mère de Figaro ! Les alliances sont renversées et les femmes vont s'unir pour trouver un stratagème et mettre les hommes… à leurs pieds.
La pièce est encore plus drôle que « le Barbier de Séville » Si « le Barbier » était un peu une adaptation moderne (XVIIIème siècle par rapport au XVIIème, nous autres au XXIème, on relativise !) de « L'Ecole des femmes » (de Molière), « le Mariage de Figaro » est un sujet neuf, dont les thèmes nous émerveillent encore par leur audace et leur côté prémonitoire : au travers de la dénonciation des droits seigneuriaux, c'est à une exécution en règle de la noblesse que s'attache Beaumarchais, avec une verve inépuisable. La pièce regorge de bons mots, de dialogues étincelants, de propos ironiques ou impertinents.
Si la pièce a été écrite en 1778, elle n'a été représentée qu'en 1784, et le croirez-vous, elle a fait un triomphe dans les classes moyennes et le petit peuple, mais la noblesse l'a plutôt mal accueillie. Etonnant, non ?
Il fallait à Beaumarchais une certaine audace pour interpeller la noblesse en ces termes :
« Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus... »
Nous sommes 5 ans à peine avant la Révolution. Cette comédie de moeurs, de caractères, qui tient autant de la comedia dell'arte que du grand théâtre, est un véritable brûlot, notamment parce qu'il met en place le peuple qui par la voix de Figaro ne se met plus de gants avec ses dominateurs. le grand art De Beaumarchais aura été de faire passer ce message dans un écrin pétillant de malice et d'esprit, que Mozart saura exprimer à son tour dans son opéra « le Nozze di Figaro » (1786).
Et pouvait-il y avoir une autre fin ?
« Or, messieurs, la co-omédie,
Que l'on juge en cè-et instant,
Sauf erreur, nous pein-eint la vie
Du bon peuple qui l'entend.
Qu'on l'opprime, il peste, il crie,
Il s'agite en cent fa-açons :
Tout fini-it par des chansons. (Bis.) »
(Final chanté)
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Il faut absolument lire cet ouvrage afin de comprendre les attitudes sociales et les conflits intellectuels qui ont existe en France pendant la periode juste avant la Revolution francaise. Les gens de classes moyennes et les aristocrates adoraient leur pays et leur monarchie, mais ils avaient le sentiment il y avait des choses au pays que l'on devait change. La tragedie, c'est qu'une sortie de sa bouteille, le genie s'averait incontrolable.

Il va sans le dire qu'il faut au moins une fois dans sa vie assister a une representation de l'opera. (
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La Folle Journée... ça oui ! Quelle incroyable pièce, pleine d'histoires, remplie de quiproquos, de pièges, d'espiègleries, de malices, d'humour. Quelle ingéniosité de la part De Beaumarchais aussi ! Tous ces personnages, toutes ces intrigues... On reste bouche bée et on n'arrête pas la lecture avant d'avoir clos toutes ces petites péripéties grandement menées... Après le ballet final, on en vient à être sincèrement désolé que la pièce soit déjà terminée ; Dieu soit loué : c'est une trilogie, il reste encore une pièce avant la fin des aventures de Figaro.
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Un petit classique? Ça ne fait pas de mal!

Le mariage de Figaro de Beaumarchais est une relecture en ce qui me concerne! J'avais lu la version abrégée pour la jeunesse il y a quelques années et cela m'avait bien plu! le théâtre n'est pas un genre que j'apprécie particulièrement, j'en achète très rarement. Arthur Miller est mon dramaturge contemporain favoris ! Mais pour ce mois-ci je vais me contenter d'un classique qui n'est pas si mal.

Cette pièce publiée en 1784, m'a paru quelque peu obscure au début de ma lecture. J'ai trouvé que les personnages principaux étaient assez nombreux et je m'embrouillais un peu au fil du texte. Il faut dire que je n'ai pas lu Le barbier de Séville du même auteur et je pense que cela aurait été une bonne idée de commencer par là!

Une fois le début de la pièce débloqué, on se laisse prendre très facilement dans l'intrigue principale! le comte fait des avances à Suzanne, la fiancée de Figaro, et pour parvenir à ses fins il décide d'éloigner Figaro pour avoir le champ libre. Suzanne qui n'apprécie pas ses manigances en informe la comtesse et Figaro! Ces derniers se liguent contre le comte pour que ses projets pour mettre fin au mariage de Figaro et Suzanne n'aboutissent pas...



C'est une histoire assez rocambolesque, des promesses de mariage par-ci, des duperies par-là et des révélations choquantes en milieu de lecture! le rythme est rapide, on passe d'une action à l'autre, d'une manigance à l'autre surtout! le niveau de langue utilisé n'est pas excessivement compliqué contrairement à ce que l'on pourrait s'imaginer. Seul défaut, on a envie d'en savoir plus sur les personnages présents, le passé, leur histoire...Mais bon, c'est une pièce de théâtre alors évidemment on ne peut pas tout avoir ^^

Figaro est un des personnages les plus intelligents de la pièce, il est de basse extraction mais pourtant il est intellectuellement supérieur au maître qu'il sert! On voit bien là une critique de l'époque, les riches ne sont pas forcément les plus futés et les plus honnêtes, bien au contraire! Les paroles qu'il prononce ont très souvent un double sens qui permet au lecteur de se poser des questions sur la société qui l'entoure.

C'est ce qui m'attire le plus dans la littérature classique, la force des personnages principaux et les messages qu'ils véhiculent!

Alors non, ce n'est pas un gros coup de coeur, mais c'est une pièce agréable à lire et comme je me suis donnée comme objectif de lire un classique par mois et bien voilà : et de un !

Vous aimez le théâtre? Si oui, vous avez des pièces à me conseiller? Je suis preneuse :)
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Ce classique du théâtre français est une lecture plaisante et très facile, même pour ceux qui ont peu d'atomes crochus avec le genre.

Résolument moderne, subversif et ponctué de touches d'humour, le mariage de Figaro est un exercice de style qui révèle (si ce n'était pas déjà fait) tout le talent et le génie de Beaumarchais.
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Comédie de maîtres et de valets, ce tendre Chérubin se joue de tous et de tout.

Le cri de "Figaro a tué la noblesse" se fait entendre de répliques en polémiques.

Comique de situation et de caractère rivalisent de jeux et de péripéties.

A découvrir sans coup ferrir.

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J'adore les pièces de Beaumarchais! J'aime son humour, sa tristesse latente, ses jeux de mots, sa maîtrise parfaite du langage, ses personnages colorés et l'ambiance cocasse de ses situations.
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L'écriture de Beaumarchais est réellement magnifique. L'histoire est très bonne, mais le tout ne m'a pas tellement fait rire. Reste une lecture tout de même agréable.
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