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sur 2165 notes
Avec son droit du cuissage qui l'avait cependant aboli (qui est le droit d'un seigneur de coucher avec la jeune épouse de son valet avant ce dernier), le Comte Almaviva est bien décidé à gagner les grâces de Suzanne, la camariste de sa femme la Comtesse et la fiancée de son valet Figaro. Celui-ci, avec l'aide des deux femmes, va tout faire pour piéger son maître à son propre jeu et pour réussir à ce marier avec celle qu'il aime.

Déjà à ma première lecture, j'avais été surprise par la classe sociale des personnages principaux. En comédie, les serviteurs sont plutôt relégués au second plan et gardent toujours le même type de rôle. Ici, Figaro se révèle être un valet intelligent, perspicace, et ingénieux. Tout comme Suzanne qui est loin d'être naïve et obéissante à tous les ordres du Comte. Celui-ci est le vrai dindon de la farce, celui dont on se moque dans l'intégrale de la pièce, ce qui est probablement une satyre de Beaumarchais sur la société à laquelle il vivait.

Le tout est très drôle, avec des scènes très imagées et fortes comiquement avec par exemple le jeu de cache cache du Comte et de Chérubin sur le fauteuil ou le procès entre les différents protagonistes. Tous se moquent des uns des autres, certaines fois par espièglerie, d'autres pour réussir à révéler les vrais motifs de leurs interlocuteurs. J'ai adoré la plupart des échanges entre ces personnages, particulièrement ceux entre Figaro et Suzanne, et entre le Comte et la Comtesse.
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Une pièce comique et subversive d'avant la révolution Française.
Il faut que je trouve l'occasion d'aller la voir au théâtre. C'est certainement encore mieux.

Je dirais que la pièce prépare la révolution avec Figaro, le domestique qui est le personnage principal de la pièce.
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Pour moi, cette pièce est un chef d'oeuvre du théâtre français. En tant que comédie, elle ne peut être comparée qu'aux meilleures pièces de Molière. Elle fait suite au Barbier de Séville, du même auteur, mais elle lui est très supérieure.
En fait, c'est un vaudeville, mais magistralement mené, d'une finesse étonnante et d'une vivacité extrême. Tout le monde connait l'intrigue. le comte Almaviva poursuit de ses assiduités la suivante de la comtesse, Suzanne. Celle-ci doit incessamment épouser Figaro, à moins que… Eh oui, il y a une infinité de péripéties qui corsent l'histoire et amusent beaucoup le spectateur. Elles conduisent à un dénouement des plus délicieux. le début et la fin de la pièce sont particulièrement brillants (plus que la partie centrale).
Les deux protagonistes principaux, Figaro et Suzanne, sont hyper attachants, par leur intelligence et leur spontanéité. Mais le comte (en don Juan ridiculisé) ou ce coquin de Chérubin, par exemple, sont aussi des personnages inoubliables. La langue de Beaumarchais est tout à fait accessible son style extraordinairement vivant, ses dialogues spirituels ou désopilants. Ajoutons que la pièce a été considéré en son temps comme subversive, car les valets ont le beau rôle; ils n'ont pas la langue dans leur poche pour se moquer de leurs maîtres et brocarder leurs privilèges.
Le mariage de Figaro est, indiscutablement, une parfaite réussite. Beaumarchais était très doué.
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Célèbre comédie de Beaumarchais dans laquelle Figaro, entré au service du comte Almaviva, doit être fiancé à la belle Suzanne. Les jeunes fiancés sont au comble du bonheur et tout se passerait pour le mieux si le comte, s'ennuyant dans son propre mariage, n'avait pas décidé de faire ses avances à Suzanne afin de jouir su droit de seigneur en déflorant la belle et jeune épousée. Cependant, celle-ci repousse ses avances et décide de se confier à Figaro ainsi qu'à la comtesse afin de tendre un piège au comte qui finira par se mettre à genoux afin d'obtenir le pardon de sa femme.
Comédie hilarante et légère. L'écriture de Beaumarchais est plaisante et le lecteur, en tous cas, je parle pour moi, passe un très bon moment à lire et à relire cette pièce.
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Un classique indémodable et obligatoire
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Une très belle découverte pour cette pièce de Beaumarchais. Je n'avais jamais lu Beaumarchais dans mon cursus scolaire et je le regrette. J'ai découvert ici une comédie de réflexion autour des thèmes du maître et du valet, mais aussi des classes sociales et de l'impossibilité d'évolution de la société. A l'heure des Lumières (Beaumarchais 1732-1799), cette oeuvre reflète bien les attentes, les désirs, des philosophes de l'époque mais aussi peut-être de la société.
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Comédie, classique, cette pièce est avant-gardiste puisqu'elle dépeint un Figaro "révolutionnaire" qui se révolte contre la noblesse et ses privilèges. En effet, Suzanne et Figaro doivent s'unir mais le comte Almaviva veut pour l'occasion, réinstaurer le droit de cuissage et ainsi retarder la noce pour conquérir son trophée.
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Écrite quelques années (une dizaine je crois) après le Barbier de Séville, cette pièce est un bonheur. Drôle, touchante, cynique et critique on retrouve avec grand plaisir l'écriture de Beaumarchais.
Un grand classique de théâtre qui même relu (pour ma part 15 ans après la première lecture), est toujours aussi agréable.
Les personnages sont tout aussi construits (même les nouveaux) que dans le Barbier de Séville. On a plaisir à les retrouver et à rire avec eux.
Même si le théâtre classique n'est pas ou plus votre style, vous passerez quand même un excellent moment.
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Le Mariage de Figaro est sûrement une des pièces les plus connues de la littérature française. La première chose que je me suis dit en prenant le bouquin c'est : « C'est quand même gros pour une pièce de théâtre, non ? » N'étant pas mon genre favori, je commençais à appréhender un peu… Pour me rendre compte qu'en fait, tout bien réfléchi, ce n'est pas si mal… Finalement.

Le début était un peu long à se mettre en place, et beaucoup de références sont faites au Barbier de Séville, que je n'ai pas lu et dont Figaro est la suite (ce que j'ignorais...). Mais une fois passé le premier acte, les intrigues, les complots et les manigances sont suffisamment palpitantes pour nous pousser à tourner les pages.

Les situations rocambolesques sont, la plupart du temps, peu crédibles, mais drôles (enfin, on est au théâtre, tout de même, c'est fait pour ça !). Cela me rappelle parfois Les Fourberies de Scapin (d'ailleurs Figaro lui est tout à fait comparable). La force, mais aussi la faiblesse du théâtre (pour moi, en tout cas), c'est son manque de naturel : les apartés, les personnages qui se cachent maladroitement derrière des fauteuils, mais qui ne se font pas repérer, les répliques qui, de nos jours, font fort peu naturelles… Cependant, c'est un des traits les plus caractéristiques du genre, et c'est ce qui fait son succès.

Dans son oeuvre, Beaumarchais dénonce la condition de la femme dans cette société des Lumières qui est quelque peu machiste. En effet, le Comte trompe allègrement son épouse et tout le monde le sait. Elle, qui a un caractère doux, pacifique et n'a rien à se reprocher – elle ne lui reproche même rien, à LUI –, quand elle ose laisser supposer le fait qu'elle ait un amant, la colère de son mari s'enflamme : c'est un affront, une trahison ! Cela montre bien que les hommes étaient extrêmement exigeants envers la pureté de leurs femmes, mais beaucoup plus laxistes envers la leur. Et sans aucune remise en question, qui plus est ! Marceline montre bien dans sa tirade l'injustice qui est faite.

Je suis contente d'avoir lu ce grand classique, mais je n'en retire aucun attachement aux personnages ni aux situations, trop exagérées (cette règle des trois unités qui dénaturalise tout !). Tout au plus, j'ai apprécié la langue (de belles citations sont à noter), mais je reste encore et toujours peu convaincue par le genre théâtral. J'y préfère un bon roman. Sûrement une question d'habitude…
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Une fois le Barbier de Séville lu, je me suis dit, embraye sur la suite.
La pièce de théâtre est toujours aussi bien écrite, mais quelle déception de voir notre amoureux transis du "Barbier" être un vulgaire coureur de jupon qui essaye de se glisser sous les jupes de Suzanne, la fiancée de Figaro.
Mon âme de jeune fille de l'époque s'est sentie bafouée. Toutefois, si vous avez lu le "Barbier de Séville" vous pouvez imaginer la fin de ce livre... Mon honneur que j'avais senti salie par les actes du comte avait quelque peu retrouvé sa dignité.
Au delà de ça, cette pièce de théâtre est une satire de la société de l'époque et en particulier de la noblesse.
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