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sur 2166 notes
Le mariage de Figaro reste l'un de mes plus beaux souvenirs de lecture obligatoire pour un cours de français. J'en garde encore une mémoire très vive des années après des aventures de ce Figaro qui a bien des difficultés à épouser sa Suzanne. Les personnages croqués par Beaumarchais sont tout en finesse même dans la caricature. Critique d'une société où les puissants (et les hommes) ne sont pourtant pas les plus intelligents, contrairement à ce qu'ils aimeraient croire, on rit beaucoup avec ce valet roublard qui a plus d'un tour dans son sac.

La lecture de cette pièce magistrale se magnifie en étudiant et en assistant à l'opéra qui en a été tirée par Mozart, les Noces de Figaro.
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Lu il y a bien des années... Bien avant que je plonge dans le magnifique abîme hugolien de la littérature. J'en gardais surtout pour souvenir la fameuse tirade de Figaro de l'acte V, scène 3, sur les aristocrates qui s'étaient contentés de naître... Dix ans après, je relis en partie la pièce pour un de mes élèves qui travaillait dessus, et je suis assez déçu. Comme dans bien des oeuvres, je loue l'intention, l'impact, l'importance, mais moins le résultat lui-même, et la forme.

Marivaux, lors de ma tentative avec l'agrégation, m'avait fait redécouvrir le XVIIIe siècle qui est souvent l'oublié. Je m'étais régalé sur La Vie de Marianne, puis sur le Jeu de l'amour et du hasard. Beaumarchais est très différent... le style est difficile, et s'il l'est chez Marivaux ici, il n'a pas son élégance (bien que nous soyions dans une comédie, et que forcément, le registre doive être bas!) le comique de la pièce avait peu d'effet sur moi, je le trouvais lourd, bouffon, et encore une fois, peu aisé à transmettre avec enthousiasme à un lycéen d'aujourd'hui.

Néanmoins, je ne peux évidemment qu'applaudir l'idée, l'initiative, le courage de Beaumarchais, sorte d'Hugo du XVIIIe siècle (ils sont souvent comparés) toutefois sans la verve et l'éclat. Cette réplique de Figaro demeure, et demeurera. Mais les études de Lettres embourgeoisent, et me voila à préférer les intrigues de palais plus sophistiquées et raffinées...
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Comment dire... Cette pièce n'est tout simplement pas faite pour moi... Autant Ruy Blas m'avait un peu réconcilié avec le genre théâtral mais là avec le mariage de Figaro, je reviens à zéro ! Ceci dit, je ne mets pas 1/5 car c'est tout bonnement impossible, je ne peux pas mettre cette note à un grand auteur, qui ne mériterait aucunement cela.
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Inutile de résumer une intrigue que chacun connaît ou aimera mieux découvrir lui-même au théâtre, tant l'ingéniosité de l'intrigue, la complexité des dispositifs scéniques et le jeu avec les éléments du décor montrent le talent de Beaumarchais, l'horloger expert en rouages et réglages fins!

Je voudrais juste dire que j'adore cette pièce, "légère et folle" comme l'humeur de son personnage éponyme.

Un fauteuil qui cache successivement quelqu'un derrière, quelqu'un dedans quelqu'un autour et qui redevient bêtement objet banal dans lequel on s'assied.

Un pavillon de jardin duquel sortent comme d'une boîte à surprises des couples improbables, jamais ceux que l'on attendait.

Un cabinet de toilette féminin en diable où s'évoque, puis se travestit puis se cache le..diable en personne joli comme une fille...mais émoustillé comme un homme!

On s'amuse, on est ébloui, et on est amené à réfléchir aussi: à la constance des hommes amants fougueux mais maris blasés, à la solidarité féminine, en dehors de toute considération de classe, à la société si lente à reconnaître le talent du peuple et si prompte à conforter les privilèges en place...

Et quelle langue! Vive, bavarde mais jamais creuse, un festival étourdissant!

Autre originalité remarquable: Beaumarchais a inventé la récurrence des personnages, la "série" théâtrale en quelque sorte: le Barbier de Séville voit le Comte tenter de séduire sa Rosine avec l'aide de Figaro, dans le Mariage c'est au tour de Figaro d'épouser sa Suzanne...que le Comte lui emprunterait volontiers, et dans La Mère coupable c'est Rosine, la comtesse vieillie qui paie des amours sans lendemain avec le beau Chérubin, mort à la guerre.. Trois pièces, trois genres: la comédie à l'italienne, la comédie vaudevillesque (c'est-à-dire avec intermèdes musicaux), et le mélodrame comme l'aimait Diderot. Beaumarchais est aussi l'auteur de cette virtuosité-là!


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- LE MARIAGE DE FIGARO-

J'aime cette pièce, j'adore cette pièce de théatre, je pourrais la lire, la voire ou la regarder encore et encore... à l'infini...

J'avais déjà étudier le mariage de Figaro au lycée et j'avais adorée bien sûr de l'étudier, c'est un théatre très loin de Molière, Racine, Corneille, Hardy et j'en passe...
Je rappelle que le Mariage de Figaro fait partie d'une trilogie: le barbier de séville, le mariage de Figaro et la mère coupable.

Ici, nous suivons Figaro, jeune valet qui va bientôt se marier avec Suzanne, servante de la Comtesse de Almaviva. Bien sûr, tout le monde est contre se mariage, en premier le Comte de Almaviva qui aimerait que Suzanne lui tombe dans ses bras ou encore Marceline et Bartholo qui voudrait que Figaro se marie avec elle.

Mais dans cette pièce, trahison, tromperie et qui fait tourner en ridicule le comte ou les femmes ont le pouvoirs et contrôle chaque dénouement de la scène. Une pièce de théatre qui parle d'amour, de classe sociales et de fidélité...

Carlaines
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Excellent !! du rire de la première à la dernière page !

Notre cher Figaro est dans le pétrin et veut se marier alors que son cher maître louche un peu trop sur l'amante de Figaro !

Un imbroglio qui est joyeux à souhait, très agréable à lire : des rebondissements, des quiproquos... Rien de tel pour nous garder éveillé et ravis !

Je recommande à tous les amoureux du théâtre, et à ceux qui ne connaissent le théâtre que sous le dehors de l'ennui ! Un remède à la dépression très efficace ! (Mieux que du chocolat car on ne grossit pas !!)
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Terminé d'écrire en 1778, mais censuré pour "dénonciation des privilèges de la noblesse", c'est finalement Louis XVI qui va autoriser sa première représentation publique en 1784.

Le mariage de Figaro ou le folle journée est une pièce de théâtre classique, écrite par Beaumarchais, qui comporte 5 actes écris en prose. Beaumarchais réutilise les personnages de son précédent ouvrage, le barbier de Séville ou la Précaution inutile.

Les premières pages d'une pièce de théâtre sont toujours les plus difficiles ; il faut s'adapter au style d'écriture de l'auteur (souvent complexe et soutenu), réussir à cerner l'intrigue et la relation qui unis les personnages entre eux.

La scène se déroule le jour où le mariage entre Figaro et sa chère future épouse, Suzanne, doit avoir lieu, dans le château où ils vivent avec leurs maîtres, la Comtesse et le Comte.

Dans le mariage de Figaro, Figaro ainsi que Suzanne doivent se marier, sur ordres du Comte, qui veut faire de Suzanne sa maîtresse. Quant à Marceline, aidée par le docteur Bartholo, elle souhaite briser l'alliance du nouveau couple, pour faire de Figaro son époux. C'est sans compte sur Bazile, qui lui, veut épouser Marceline...
Beaumarchais donne donc lieu à un énorme quiproqui... qui va très rapidement se transformer en comédie comique pour le lecteur.

Les personnages sont attachants, les classes sociales sont très distincts, et les avantages qui découlent de ces rangs se voient énormément.

Très rapidement, le comique arrive à se frayer un chemin entre ces nombreux quiproquos. Beaumarchais use de rebondissements et de retournements de situations inattendus pour surprendre davantage le lecteur/spectateur, et pour accentuer l'aspect comique de la scène.

C'est une pièce qui se lit très rapidement, les échanges s'enchaînent, les thèmes abordés sont intéressants. Outre ce que l'on pourrait penser, il y a quand même pas mal d'action dans ce livre. le lecteur ne s'ennuie pas une seconde !

Beaumarchais aborde la question du rapport de complicité entre les maîtres et les valets, ainsi que les avantages qui accompagnent ce haut rang. A travers ce livre, on pourrait penser que les valets ont plus de droits et d'intelligence que leurs maîtres, qui eux, sont plus rabaissés au rang de sots.


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J'avais lu et étudié le Babier de Séville au lycée et j'avais avais cette pièce. Alors, j'ai souhaité découvrir sa suite. Eh bien la suite m'a déçue... Malheureusement. Je n'y ai pas retrouvé les saveurs d'une pièce pré-romantique mais les méandres qui inspirer ont les meilleurs vaudevilles, et je n'aime pas du tout les vaudevilles.
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Coup de coeur théâtral supplémentaire, « Le mariage de Figaro » fait partie de ces oeuvres que l'on a plaisir à découvrir par soi-même, parce que c'est un choix et non une lecture scolaire imposée.

Par méconnaissance, c'est par le second volet d'une trilogie que j'entame la lecture De Beaumarchais. Moi qui pensais les pièces indépendantes… Peu importe, ça ne gâche en rien le plaisir. Bien au contraire, ça donne envie de découvrir les autres.

Une pièce qui mérite d'être vue tant le jeu a cette capacité de mettre en lumière la plume De Beaumarchais. C'est drôle, incisif et pourtant le sujet ne devrait pas prêter à rire. Maîtres et valets se confrontent, les privilèges pointés du doigt, dans des situations où la mise en scène visuelle dépasse aisément le texte. A lire certes, mais à vivre surtout !
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Figaro est plus qu'un hardi valet de Molière, c'est un valet philosophe et contestataire, prêt à l'intrigue mais aussi à la critique de la société et de la politique du XVIIIème siècle. Mais j'apprécie aussi la voix des personnages féminins dans la pièce : Marceline qui porte la voix des femmes abandonnées, la comtesse celle des femmes trompées, Suzanne celle des femmes qui savent qu'elles ne doivent pas dépendre de leur mari.
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