La surface du miroir est en elle-même absolument vide, mais en même temps, elle contient l’image de tout ce qui existe. Il y a une idée d’universalité dans le miroir : considéré comme le rien, il contient virtuellement le tout.» Michelangelo Pistoletto, figure de proue de l’arte povera, en a donc fait un élément clé de son travail. Pour mieux multiplier les regards et jouer sur nos modes de perception de la réalité.
Thomas d’Aquin et Fra Angelico, Diderot et Fragonard, Maldiney et Giacometti… À travers un jeu de correspondances esthétiques, le phénoménologue Philippe Grosos a relu les écrits de cinq philosophes à la lumière de l’oeuvre de cinq artistes. Jusqu’à rapprocher, sinon confondre, leurs manières d’être au monde. Avec grâce et subtilité.
Si ce sont les plumes qui font le plumage, ce n’est pas la colle qui fait le collage.