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Après Blood Red Lake et Bikini Atoll, je m'attendais encore à quelques événements pas de bol mais légers. Hors, on n'a franchi la barrière du drame sérieux et ce n'est pas pour me déplaire.
3 amis passionnés de spéléologie, se retrouvent coincés dans une vieille mine et personne ne sait où ils sont. L'une a déjà un lourd passif, un viol dans lequel elle a attrapé le Sida. Un survival dont on espère voir la lumière, car on s'attache assez rapidement à ses personnages très réalistes. Agréablement surprise de voir autrement une oeuvre de Bec.
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Une très bonne bd avec un bon scénario un peu dans le style du film d'horreur thé descend mais on s'attache vite.a nos héros et leurs péripéties nous donne envie de connaître la suite avec quelques moments de frissons cette bd a vraiment tout pour plaire
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Trois amis, passionnés de spéléologie, vont aller explorer une mine abandonnée.
Bien entendu, ils vont rapidement être en difficulté et comme ils n'ont prévenu personne de leur destination, on comprend qu'ils sont dans une situation dramatique.
J'ai beaucoup aimé cette histoire où le suspense monte peu à peu et où des évènements presque fantastiques vont intervenir pour aggraver encore plus la situation.
Le dessin, entièrement en noir et blanc, accentue le coté dramatique et terrifiant de leur aventure.
Je n'ai pas eu de coup de coeur, mais c'est peut-être parce que je suis une accro aux films et romans d'horreur et que là, je n'ai pas été vraiment étonnée par l'histoire, même si la fin apporte un petit élément de surprise.
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Trois amis adeptes de spéléologie se retrouvent bloqués dans le puit d'une mine. Entre attente étouffante, délires et peur de mourir, les jeunes gens doivent trouver une solution pour sortir vivants.
Des dessins sinistres pour un récit bien construit. Un enchaînement de situations ‘logiques' entre chutes, explosions, raccourcis, frayeur, accident, Sunlight démontre un beau savoir-faire dans un huis-clos repoussant. Gros point négatif : Christophe Bec accumule les blagues vaseuses et sexistes ce qui rend la BD désuète. Entre secrets, psychisme bousculé, amitié malmenée, les trois héros vont d'un sentiment à l'autre, d'un extrême à l'autre. « Le cauchemar fait place à l'horreur » il est dit sur la quatrième de couverture. Une phrase d'accroche racoleuse mais qui représente assez bien cette longue BD (160 pages).
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Je trouve ce sunlight pas trop mal même si on aura du mal à voir de la lumière au fond de ce trou perdu. Trois amis font une randonnée de spéléologie à leurs risques et périls dans une mine désaffectée.

On croit qu'on va s'embarquer dans une histoire fantastique avec une bonne dose d'horreur ce qui est plutôt le fonds de commerce de Christophe Bec. Or, cela semblera assez commun mais l'angoisse est bien présent dans ce huis-clos souterrain.

J'ai plaisir à retrouver le dessinateur de la série Elysée République actuellement à l'arrêt. C'est toujours étonnant de voir la différence quand on passe de la couleur au noir et blanc. le trait est diablement efficace et fait penser à Walking Dead ce qui est une bonne référence en soi.

On ne sera pas sous les sunlight des tropiques mais cela vaut quand même le coup !
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Eva, Caro et Kevin sont tous les trois passionnés de spéléologie et amis de longue date. Quand Kevin obtient des informations sur une mine isolée et désaffectée permettant un accès à de nombreuses galeries, parfois inondées, leur intérêt est éveillé. François, qui leur a fourni les données sur la zone, leur demande de ne parler à personne de leur expédition, celle-ci s'effectuant en toute illégalité. Alors, quand les trois amis tombent dans un puits de mine mal fermé, personne ne sait où ils sont et ils n'ont aucun moyen de signaler leur accident. L'angoisse commence à grandir et la réalité ne semble plus si réelle que ça …

De nombreuses maisons d'édition lancent des collections basées sur le fantastique ou le frisson et ce titre fait partie de la collection Flesh & Bones de Glénat, « la collection des sensations fortes ! ». Comme j'aime ce genre, je craque toujours pour les titres qui sortent dans le genre et forcément, il arrive que je sois déçue. Avec ce Sunlight, ce fut plutôt le cas, même si j'ai trouvé la lecture facile et rapide. Mais de là à dire que cela m'a donné des sensations fortes, quand même pas ! Pourtant, sans être claustrophobe, je dois dire que je ne pense pas que je me sentirais à l'aise en faisant de la spéléologie donc l'idée de départ avait du potentiel « frayeur » à mes yeux. Mais peut-être est-il difficile de faire de l'original avec ce sujet, compte tenu que plusieurs films ont été faits à ce propos (et que j'ai bien sûr vus). Là, il s'agit d'un groupe de trois amis coincés au fond d'un puits de mine et dont l'espoir de sortir de là est mince (mais les pages de départ de l'album en disent trop pour moi … ça m'a vendu l'histoire dès le départ !). Il y a aussi un léger mystère cousu de fil blanc à propos d'Eva, qui ne sert pas vraiment à faire avancer l'histoire. le dessin noir et blanc est plutôt agréable, actuel, dynamique, dans la lignée des comics, avec des décors réalistes et des personnages bien reconnaissables. Donc, niveau graphisme, j'ai bien adhéré ! Par contre, moi qui m'attendais à une histoire plus originale, plus effrayante, j'en ai été pour mes frais !
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Sunlight apparaît comme un survival des plus classiques si on se limite à la seule première grille de lecture. Trois jeunes se retrouvent coincés au fond d'une mine et ne doivent compter que sur l'entraide, le soutien et leur capacité de survie pour s'en sortir.
Mais il ne s'agit pas seulement de cela, car ce point de départ des plus conventionnel dans le genre n'est en réalité que le support à une réflexion bien plus profonde sur le sens de la vie. ATTENTION SPOILERS.
Par ce récit, Christophe Bec réussit le non moins exploit de transcender la définition même de survival, et ainsi à élever le genre à un autre niveau.
En effet, il a l'intelligence de ne surtout pas se limiter aux codes du genre, mais de s'en servir pour argumenter son propos. L'intrigue ne sert qu'à illustrer le combat interne et permanent de son personnage principal, Eva, ainsi que de toute une catégorie de personne atteinte du même syndrome...
Christophe Bec propose ainsi plusieurs niveuax de lecture de son histoire.
Premier niveau: la base qui sert de support, et de déclic dramatique, la chute des jeunes dans ce puits, au milieu d'une mine désaffectée, abandonnée, loin de toute civilisation, est ce qui va déclencher à la fois leur réflexe de survie, mais ce qui va également les mettre plus en danger que ce qu'ils ne sont en réalité, et même aggraver la situation jusqu'à un point de non retour. Bec insufflera ainsi à son récit toute une dimension psychologique propice au genre, les expériences traumatisantes subies par les jeunes réveillera d'anciennes blessures ou les poussera à des comportements qui ne feront qu'empirer leur situation.
Second niveau de lecture: le prologue annonce dès lors la couleur en présentant et en se focalisant sur l'héroïne, Eva, dont on devine très vite qu'elle souffre de quelque chose. Son rapport aux hommes en dit long sur son rapport à la vie et quelques éléments permettent au lecteur de deviner assez vite la nature de sa souffrance. Autre point important présent dans l'introduction et qui amorce la réflexion concernant le troisième niveau de lecture: une réflexion au sujet de la vie après la mort alors qu'Eva vient de subir un accident, dont on ne sait rien, mais qui la laisse dans un état entre la vie et la mort... On n'en saura pas plus avant la conclusion, et pour cause...
Troisième niveau de lecture: Prise au piège avec ses amis au fond de la mine, Eva vit une expérience dont l'auteur se garde bien d'en divulguer tous les aspects et la véritable nature. On se rendra compte au fil du récit, que toutes les expériences vécues par Eva, pour survivre au fond de la mine, sont déformés par sa propre expérience. Celles ci servent en réalité à l'auteur de point d'ancrage au combat que se livre Eva quotidiennement. L'accident de la mine ne se fait alors que l'écho d'un événement traumatisant qu'elle a vécu, et qu'elle garde enfoui dans sa mémoire ( et qui a redéfini sa personnalité même). Son combat se déroule alors à deux niveaux, et Bec choisit donc les codes du survival basique, avec tout ce que cela peut engendrer de violence, de sang, de douleur, pour illustrer la souffrance interne d'Eva. n'en déplaise aux féministes, les scènes où Eva est représentée nue, ne sont ici présentées que pour amplifier cette souffrance. En effet, sa nudité ne représente rien d'autre que sa fragilité et symbolise le poids la douleur face au vide, au néant, face à la mort qui s'approche à petits pas.
Quatrième niveau de lecture: à un moment du récit, on nous explique qu'Eva a en réalité vécu une EMI, une expérience de mort imminente, dûe en partie aux nombreuses médications qu'elle prend. En réalité, c'est toute une réflexion sur le sens de la vie après un drame qui est ici posé par Christophe Bec. Il ne s'agit pas de prouver que son personnage a divagué ou pas, mais bien de s'interroger sur la valeur qu'on veut donner à la vie. En début de récit, Eva nous est présentée comme quasiment morte, dans un état qu'elle définit elle même comme un no man's land entre la vie et la mort. Non seulement elle parle de son état actuel ( au sortir de l'accident de la mine) mais aussi de son état au quotidien face à la maladie. cet état de semi mort, ou de semie vie, peut se lire sur deux niveaux. Soit il représente l'expérience d'EMI, la victime étant coincée entre la vie et la mort, consciente de choses qui se déroulent "des deux cotés". Soit il représente l'après vie qu'Eva peut construire malgré le drame qu'elle a vécu.
Cet état représente ni plus ni moins qu'un choix, celui qu'Eva devra faire, et que l'accident de la mine portera à sa conscience....
Ce choix constituera la conclusion de ce récit que je vous laisse découvrir, je l'espère avec autant de plaisir que j'en ai eu. le plaisir ne concernant pas spécialement le contenu de cette conclusion, puisqu'on s'y attend un peu quand même, mais se situe dans la manière et le talent de Christophe bec à le mettre en scène. C'est tout simplement magnifique. Et ce qui aurait du être depuis le début, un drame psychologique profond se transforme en quelque chose d'autre de plus grand, qui élève le genre, comme je le disais en début de critique, au delà du simple survival.
Le scénario s'étend sur 160 pages, et prend donc le temps à la fois d'installer l'atmosphère claustrophobe et angoissante, la psychologie des personnages et l'intrigue ( si on peut parler d'intrigue). Ce récit emprunte autant au thriller horrifique qu' au drame psychologique, et Bec parvient merveilleusement bien à jongler avec les deux genres pour livrer là une magnifique réflexion. Son propos est majestueusement servi par les graphismes de Bernard Khattou, que ce soient les décors, les personnages et leurs expressions de visages qui illustrent parfaitement leur désarroi et leur terreur face à la mort proche; mention spéciale aux quelques scènes "silencieuses" parsemant judicieusement le récit, qui ne font que souligner l'éloignement, le confinement et la solitude des trois jeunes prisonniers.
Bravo Messieurs, c'est du tout bon!!
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Très bon scénario, nous sommes aussi happé par l'intrigue et le suspense.
On y suit trois fanatiques de spéléologie qui se lancent dans une aventure mais hélas elle commence très mal avec un effondrement.
C'est beau graphiquement et angoissant ...
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Le format de cette BD fait penser très fortement aux comics, c'est donc une nouvelle collection que lance Glénat, comme j'aime en général leur choix et la qualité de leur catalogue, j'étais très curieuse de voir de quoi il retournait ici.

Les dessins sont en noir et blanc et très stylisés . L'histoire se tient, il s'agit d'un huis clos dans un gouffre hostile , trois amis (deux jeunes femmes et un jeune homme) se retrouvent coincés dans un gouffre et attendent désespèrement les secours, on en apprends un peu plus sur eux avec des flash-backs. Les personnages sont stéréotypés et certaines situations convenues et clichées mais on se laisse quand même aller et on se dit que c'est vraiment pas mal et que ça change des BD habituelles. Cela fait penser à l'esprit Pulp , c'est très divertissant et ça ne se prend pas au sérieux.

Le format est très pratique on peut l'emmener plus facilement et le noir et blanc sied bien à l'atmosphère du tout. Par contre on est pas effrayés et on est pas dans l'horreur comme promis mais qu'importe ça se laisse suivre et fait parfaitement l'affaire pour une petite heure de lecture différente. Mention spéciale pour la fin inattendue .

VERDICT

Une BD très sympa pour ceux qui aiment le genre frisson et angoisse et qui voudrait passer une petite heure tranquille.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Excellente BD, assez conséquente (159 planches), en noir et blanc et ici le côté noir et blanc donne encore plus fort dans l'angoisse et le suspense.
Un huit clos palpitant, les personnages sont très bien dessinés surtout les expressions de visage, pour ce qui est du scénario c'est bien aussi, et le tout se fini sur un double cliffhanger inattendu !
À lire de toute urgence.
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