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3,03

sur 553 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aime bien cet auteur léger qui sous un prétexte quelconque, une histoire de moeurs finalement, en profite pour balancer quelques vérités bien senties sur l'homme, sa nature, ses bassesses, son mal-être, le conditionnement, la stupidité de nos sociétés.
Certes voilà un moyen déjà utilisé par l'auteur, mais il nous mène bien où il veut sans nous bousculer et avec un plaisir un peu futile mais toujours renouvelé.

J'aurais aimé mieux comprendre les moqueries, les allusions aux personnages en vue des médias, aux situations politiques, à l'actualité. Mais mes choix de vie font que je ne connais pas ces choses-là. Pas grave ! Je préfère comprendre d'autres choses….

Le roman est construit de façon disparate, à l'image du titre lui-même, ce qui donne un ensemble plutôt original et agréable servi par un style simple et vivant.

J'avoue avoir été scotché par la fin du roman que je n'avais vraiment pas vu venir.

Bref une lecture sympathique et piquante.

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Entre cynisme et autodérision, l'auteur donne sa vision de l'univers très superficiel du mannequinat, sur fond de relecture de l'oeuvre de Nabokov : Lolita. Y est aussi abordée une sorte d'étude de moeurs de ce qu'on appellerait aujourd'hui la « bobo-sphère ». On retrouve les méthodes immorales du marketing, toujours enclin à peaufiner des stratégies qui feront craquer la pauvre ménagère, prête à succomber à n'importe quel prix aux promesses de jeunesse imaginaire.
Ce n'est pas un coup de coeur, mais l'ensemble n'est pas désagréable à lire. J'avais lu 99 Francs, il y a un moment déjà, ce n'est donc pas dans le but de lire la suite de ce livre que j'ai abordé ce roman-ci. J'avais plutôt l'intention de faire une pause entre deux livres dits sérieux avec une lecture plus légère. Même s'il faut bien l'avouer les thèmes parfois abordés ici ne sont pas si légers que ça comme la dictature de la beauté, qui ne révèle pas toujours chez l'être humain son plus beau côté.
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Une espèce de dandy volontairement provocateur nous fait une peinture confession d'un monde très particulier qui n'est ni la France ni la Russie. Tout n'est pas à jeter, il y a aussi quelques idées justes et quelques critiques/visions des deux pays qui font mouche. j'aime trop ces deux pays pour me retrouver dans ce livre que j'ai du mal à terminer....
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De lui, je ne connaissais que "Windows on the world" que j'avais beaucoup apprécié. Quant à ce livre- ci... Des chapitres entiers sur ces femmes russes, pauvres, dont la seule richesse est leur physique quantifié, notamment par Octave,"talent scout", cynique, dépravé, fou amoureux de l'une d'entre elles, par qui la mort et la résurrection (?) viendront, m'ont lassée. Ce n'est pas de la littérature comme je l'entends et comme je l'aime. Quelques passages se veulent beaux et émouvants mais on les trouve ailleurs, sans cet enchevêtrement sexe, fric, people, titillation d'ego... La souffrance, on la lit autrement et autre part, dans une vérité brûlante et réaliste, sans passer par ces longs moments qui me paraissent du"people amélioré" (on comprend également certaines clefs...) Et puis ce méli-mélo de "bons mots", de boutades d'ado attardé, de digressions longues et ennuyeuses sur la richesse et ses satellites : beauté, corruption, drogue, puissance..., de considérations religieuses et/ou philosphiques, d'éreintements politiques... Sans oublier le feu d'artifice final, un bouquet fané... (jeu de mot oblige, je viens de refermer le livre...). Ce défoulement qui part tous azimuts me fait crier : "Au secours, pardon", je ne vous lirai plus.

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[Ma critique en tant que juré du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2009] Frédéric Beigbeder est un écrivain à part. Bien dans son époque, son style urbain sera à coup sûr associé à un début de XXIème siècle amoral, commercial et quelque peu désespéré. L'essai 99 francs est transformé par un "Au secours pardon" de la même veine, l'accent russe en plus.
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Octave est de retour pour de nouvelles aventures, cette fois il ne travail pas dans la pub à Paris, il est installé en Russie, il a 40 ans, divorcé 2 fois, et recherche des mannequins dans la rue. Il a une idée très précise, pour trouver la fille parfaite, car pour lui c'est mathématique. Il rencontre des tas de jeune fille, mais il va littéralement tomber sous le charme de Lena, la jeune fille que le prêtre lui présente, ce dernier avait rencontré sa mère sur Paris. Octave fond en sa présence, seul problème, elle a 14 ans.....
( Suite Sur le Blog)
Lien : http://lilipotdecolle.wordpr..
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Du Beigbeder pur et dur, versant dans l'alcool, la drogue, le sexe, les excès en tout genre et l'amoral.
On ne rentre jamais complètement dans l'histoire pseudo-rocambolesque ou les délires russo-pédophiles d'Octave Parango malgré son cynisme appréciable et une critique juste de la société de consommation occidentale et ses dérives. Mais le style arrogant et torturé de Frédéric Beigbeder ne fait pas de miracles et on a finalement un bouquin décevant par rapport à 99Francs.
Bref, pour les fans d'Octave Parango et surtout de Beigbeder.
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Excellent livre sur la romance, sur la mode, sur la perversion humaine du triste monde contemporain
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Le style et simple et direct, les phrases sont courtes. On lit clairement du Beigbeder, une sorte d'ode à la beauté, à l'esthétisme, à la décadence. Lire du Beigbeder, je ne l'avais pas fait depuis plus de 15 ans (hormis Oona et Salinger qui est un ovni dans son oeuvre).

L'histoire n'a pas vraiment de queue (hormis celle du narrateur, à laquelle il ne peut s'empêcher de faire référence, sous prétexte de masculinité fragile), ni vraiment de tête. Pourtant, l'écriture est agréable et on avance dans l'histoire sans se rendre compte, ni du chemin parcouru, ni de la destination. Il y a, au fond, toujours quelque chose de touchant chez Beigbeder.

Hélas, la misogynie et la pédophilie crasse de l'auteur, réfugiée derrière celle du narrateur fictif, prennent le pas sur tout le reste. Les femmes ne sont réduites qu'à leur « cul », leurs seins (plus précisément à leurs tétons), leur bouche… Et ce, peu importe leur âge. de 13 à 25 ans, les bouches des femmes ne sont qu'objet de fantasme, leurs corps ne sont qu'un étalon de leur fraîcheur. L'auteur-narrateur se demande, concernant ses conquêtes, jusqu'à quel âge il pourrait descendre. 13 ans ? 12 peut-être. C'est finalement d'une gamine de 14 ans qu'il s'amourache et qu'il sexualise jusqu'à en vomir. Ce n'est pas lui qui est pédophile, mais sa victime, Lena, qui est gérontophile, il le dit lui-même.

Plus tard, le narrateur confie le viol d'une douzaine de « jouvencelles », minimise ses actes, se réjouit d'être protégé des plaintes car il est sous la coupe d'un oligarque.

A ceux qui seraient tentés de séparer l'homme de l'artiste, gardez à l'esprit que les amis du narrateur sont bien ceux de l'auteur dans la vie réelle : Gabriel Matzneff et David Hamilton. Ça laisse peu de place au doute. En tout cas, ça nous assure que tout dans ce roman n'est pas faux. Ça nous susurre que, par conséquent, tout pourrait être vrai.

Se cacher derrière un alter-ego fictif ne devrait pas tout permettre. Si encore ce roman était une repentance… mais il n'est qu'une confession geignarde. Comme quoi, le dernier livre de Beigbeder (que je n'ai pas lu) porte plutôt bien son nom (Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé).

Je vous laisse sur une citation qui en dit long. Lorsqu'il parle de la gamine de 14 ans dont il est follement amoureux, Octave nous dit : « elle n'avait pas besoin de s'épiler le sexe puisque ses poils n'avaient pas encore poussé »…

Bref, Beigbeder, c'est tellement irrévérencieux quand on a 16 ans, tellement pathétique quand on en a 30.
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Suite des aventures d'Octave Parango en Russie. Cela traite de la marchandisation des corps des jeunes (et de plus en jeunes) russes que l'on va recruter. Se greffe une critique de la société du spectacle.
le thème est intéressant, l'ironie mordante mais cela ne prend pas toujours.
A mon goût, un trop plein de provocation, une absence de suspense qui me laissent un goût d'inachevé pour ce "pamphlet".
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