Les coeurs de ferraille, tome 1 : Debry, Cyrano et moi

Un premier tome très prometteur que voilà ! Dans un monde très actuel et aussi futuriste, Iséa est une jeune fille qui trouve refuge auprès de sa nounou-robot, la seule à lui montrer de l'attention. On parle ici d'amitié, d'acceptation, et d'amour au-delà de toute logique. le message que véhicule l'histoire est beau, tendre, tout comme le sont les graphismes.
Déjà hâte de découvrir la suite !

J'ai beaucoup aimé l'histoire de la bande dessinée, ainsi que le trait vif et les couleurs faisant penser au steampunk.
J'apprécie qu'il s'agit d'une série où chaque tome peut se lire séparément.
En refermant l'ouvrage, le lecteur est face à plusieurs questions intéressantes sur la définition de "parent": est-ce celui qui nous a mis au monde? Celui qui nous a élevé?

J'avais eu un gros coup de foudre pour le travail de Munuera en lisant Les Campbell. Alors quand j'ai vu son nom sur la couverture d'une nouvelle bande dessinée, je me suis jetée dessus !

Au début de l'histoire, le rétrofuturisme peut paraître étrange : c'est comme si la famille Ingalls avait côtoyé des robots. En effet, d'un côté, les personnages habitent dans de vieilles maisons en bois et vivent beaucoup de l'agriculture manuelle, de l'autre, Iséa passe son temps sur un écran holographique à regarder en boucle une adaptation de Cyrano de Bergerac et à discuter avec une amie virtuelle. Tout compte fait, on se laisse facilement embarquer dans cet univers paradoxal. Les couleurs très rétros associées au grain qu'on semble percevoir sur le papier finissent de poser le décor.

La relation entre Iséa et Debry, la domestique de métal, est très touchante. L'humaine et la machine partage de grands moments de complicités (qui se passent souvent de dialogues) et se comportent comme si leur différence d'espèce n'était pas un frein. En mettant fin à l'alchimie entre ces deux êtres, la mère d'Iséa ne pouvait apparaître que comme la méchante de l'histoire. J'ai un tantinet regretté cette approche manichéenne des personnages mais c'est un détail.

En partant à la recherche de celle qu'elle considère comme sa mère, Iséa va découvrir le monde des robots comme elle ne l'avait jamais imaginé. Ces êtres, au visage doté uniquement de deux yeux, sont capables de nous faire ressentir énormément de choses. Ils sont tolérants envers tous, solidaires et ont le sens du sacrifice. Ce n'est pas toujours le cas chez ceux faits de chair et de sang…

Je suis une fois encore conquise par Munuera. Graphiquement, cette bande dessinée frôle la perfection et elle développe dans son scénario des thématiques très actuelles comme les apparences ou l'ouverture d'esprit. Dans la mesure où ce premier tome peut se lire indépendamment, je suis curieuse de savoir ce que va proposer la suite : une nouvelle aventure avec nos héros ou la découverte d'autres personnages robots et humains ? Dans un cas comme dans l'autre, je serai au rendez-vous !
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Quelle belle lecture.
Le thème de la robotique dans son ensemble m'a toujours fascinée. Au travers de ces créatures de ferrailles on peut appréhender toutes les facettes de la nature humaine.
C'est justement ce que pense aussi Iséa, la jeune protagoniste de cette bd, qui préfère la compagnie des robots serviteurs qui selon elle la comprennent et l'aiment plus que ses camarades ou que sa propre mère qui n'est jamais présente et quand elle l'est, est mauvaise avec elle. Heureuse dans ce quotient rythmé par des moments de partage avec Debry sa nounou robot et ses conversation avec sa meilleure amie Tal qu'elle ne connaît et côtoie que via le réseau, elle va voir sa vie chamboulée par le renvoie de sa nounou. Elle décide alors de partir à sa recherche avec Tal qui lui propose de la rejoindre. Une rencontre qui va elle aussi déstabiliser Iséa. En chemin elle sera accompagnée et épaulée par de nombreuses rencontres, l'amitié sera elle aussi du voyage. Des messages de tolerence, de liberté, de fausses identités, et surtout d'amour seront mis en avant ici et d'une très jolie façon qui m'aura souvent émue. Si la fin est un peu trop rapide, j'ai été embarquée dans ce monde rétro futuriste dès la première page. C'est le genre de titre que je prendrai plaisir et relire encore et encore.
Les dessins m'ont aussi beaucoup plu. le style me fait penser aux années 80 mais avec une touche de modernité. Les graphismes des robots sont très épurés et parviennent pourtant à transmettre tellement d'émotions.
Visiblement c'est un premier tome, je suis curieuse de découvrir la suite.

Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas lu de bande-dessinée que j'ai sauté sur l'occasion de lire celle-ci. Je n'ai aucun regret parce que j'ai vraiment adoré. La couverture m'a beaucoup attiré tout comme le titre. Associer des robots et Cyrano de Bergerac est quand même osé et original surtout.
L'univers est vraiment incroyable. C'est un mélange entre le XXème siècle et le futurisme robotique. Ce mélange passé-futur, franchement inédit est totalement unique. On pénètre dans un monde Steampunk sur fond historique plutôt réaliste et c'est vraiment passionnant.
Dans ce monde, tout est inversé. Dans le nôtre, tout ce qui concerne la robotique, c'est de la science-fiction mais dans ce roman graphique c'est l'inverse : notre monde est de la science-fiction et le leur est normal. Je trouve ça véritablement fascinant et surtout incroyablement bien.
Les graphismes sont très beaux, j'aime beaucoup le coup de crayon du dessinateur. Les couleurs sont singulières et apportent une ambiance très intéressante à la découverte du roman.
Cette histoire est magnifique. Elle tellement touchante et émouvante que je ne sais pas comment l'exprimer avec des mots. L'amour est totalement redéfini et nous amène à nous poser beaucoup de questions sur le véritable amour et ce qu'il peut signifier. Ça parle d'amitié également et d'acceptation de l'autre, des liens du sang mais surtout du coeur qui sont des thèmes principaux.
J'ai plongé très rapidement dans cet univers et surtout dans ce roman qui a tout du grand art.
Conclusion : Une magnifique histoire qui mérite d'être lue et découverte pour sa beauté et son originalité.

Avec l'aide d'un camarade d'école, la jeune Iséa part à la recherche de sa nourrice robot adorée renvoyée par sa mère et découvre une ville insoupçonnée…
En refermant cette bande dessinée, je me suis demandée à quelle époque se déroulait cette histoire. Les vêtements et les moyens de transport font penser au début du 20ème siècle mais les enfants sont dotés d'écran pour étudier et les robots sont omniprésents pour effectuer toutes taches diverses et variées à se demander ce que font les hommes pour occuper leur journée ! 😅
A part cela, j'ai trouvé un joli coup de crayon avec des couleurs sobres et des bulles agréables à découvrir. Une histoire intéressante et sombre tout de même et j'ai beaucoup aimé l'univers qui est dépeint avec une question posée, qui a davantage de coeur ? Les hommes ou les robots ? Et une autre : le lien du coeur n'est-il pas plus important que le lien du sang ? Et puis elle est agrémentée des mots enamourés de Cyrano de Bergerac qui ajoute du romantisme à cette histoire et je dis : pourquoi pas !
En tout cas, je remercie les éditions Dupuis et la masse critique de Babélio qui permet de découvrir des livres ou des bandes dessinées que je n'aurai pas eu l'idée de découvrir 😊

Coup de coeur!
Excellente bande dessinée. Les dessins sont splendides, l'histoire envoutante, alliant science-fiction, robotique, émotion, intrigue policière...
En plus d'être une histoire touchante et pleine de suspense, elle permet aussi de s'interroger sur la place de la robotique dans notre société. Je recommande, pour tout le monde, à partir de 10 ans.

Dans un monde rétrofuturiste où les humains vivent entourés de serviteurs robots, la jeune Iséa préfère se réfugier dans Cyrano de Bergerac, film conseillé par Tal, sa seule amie, qu'elle ne rencontre que par écran interposé. Mais le jour où Debry, sa robot-nounou adorée, est renvoyée par sa mère, le fragile équilibre de l'adolescente s'effondre. Coûte que coûte, Iséa décide de retrouver la seule personne qui lui ait jamais donné de l'amour, fût-elle un robot... Accompagnée par un camarade d'école, Tilio, elle va partir vers l'étrange ville de Tulpa... Conte à la toile de fond étonnante et au propos qui l'est tout autant, ce premier tome des Coeurs de Ferraille explore avec intelligence et délicatesse le rapport mère-fille dans ce qu'il a d'inné ou de construit, mais aussi parfois de toxique... Les BeKa et Munuera, après leur collaboration sur Les Tuniques Bleues, offrent une nouvelle preuve de leur complémentarité. le propos est toujours plus sensible, intelligent et surprenant. le dessin de Munuera encore plus esthétique grâce à l'ajout d'une pointe réaliste.

Comme indiqué au début, on est dans un monde rétrofuturiste : rétro car on est dans le sud des Etats-Unis au temps de l'esclavage et futuriste car ce ne sont pas des noirs que l'on retrouve dans les champs de coton mais des robots, des robots qui peuvent avoir des sentiments et pour lesquels les humains peuvent aussi éprouver des sentiments comme Isea, qui veut retrouver son robot-nounou, Debry.
C'est aussi l'occasion pour notre jeune héroïne de se faire un nouvel ami, Tilio, qui l'accompagnera dans sa recherche.
Très belle histoire et très beaux dessins.
Pour moi, cette BD est un coup de coeur.

Aujourd'hui c'est encore une BD et toujours une histoire d'amours ♥

Le premier tome de la série #coeursdeferraille est une merveille d'histoire tragique.

Cyrano est encore là.
C'est une histoire d'amour maternel, une histoire d'amour secret aussi, une histoire de sacrifice et un récit initiatique.

Dans un monde futuriste mais qui emprunte beaucoup aux États Unis du 19eme siècle vit une fillette : Iséa.
Elle est élevée avec amour par une nounou robot, Debry.
Fillette un peu à part, elle ne trouve de réconfort qu'auprès de son amie Tal qu'elle ne rencontre que via les écrans et dans le visionnage du vieux film Cyrano de Bergerac, conseillé par Tal.

L'école n'est pour elle que souffrance et rejet, elle ne remarque pas l'intérêt que semble lui porter Tilio, un de ses camarades.

Puis le drame survient : Debry a été renvoyée et risque l'effacement. Iséa part à sa recherche.

Amour, amitié, parentalité sont les principaux sujets de cette bande dessinée qui nous fait voyager des champs de coton jusqu'à une ville cachée en passant par les marais insalubres.
Heureusement les enfants sont épaulés par les robots et quelques humains qui militent pour la liberté de tous. Merci

Une bien belle histoire dans une ambiance sombre et mélancolique mais l'espoir est là, dans le coeur des enfants qui savent si bien déceler le véritable amour qui n'a parfois rien à voir avec les liens du 🩸 sang.

Un premier titre prometteur. Un vrai récit d'aventure qui fait la part belle aux sentiments.
J'attends la suite avec impatience.

Les coeurs de ferraille est une BD qui m'a séduite par sa couverture. Ensuite en lisant dans le descriptif de Netgalleyfrance qu'il s'agissait d'une nouvelle collaboration entre BeKa et Munuera qui ont séduit mon mari sur Les Tuniques Bleues, je l'ai sollicité.
Et je confirme, cette nouvelle collaboration est parfaitement réussie. le premier tome de Les Coeurs de ferraille : Debry, Cyrano et moi, est un vrai coup de coeur.
L'action se situe dans un monde qui ressemble aux Etat Unis au milieu du 19éme siècle, mais avec une avancée technologique bien supérieur à la nôtre. Dans ce premier tome, on suit Iséa, une jeune fille qui a une relation particulière avec sa nounou robot et qui est négligée par sa mère. Un jour en rentrant de l'école, la jeune fille ne retrouve pas sa nounou et décide de partir la retrouver…
Ce premier tome parle de nombreux sujets importants comme les relations mère-fille, le mépris d'un peuple considéré comme esclave et la volonté de se battre pour dépasser les préjugés.
J'ai pris énormément de plaisir à cette lecture, le texte est très beau et il est associé à des graphismes au top. J'ai hâte de lire la suite !
Merci Dupuis et NetgallleyFrance pour cette superbe lecture.