Un bien étrange récit que sont les "Quelques amours de l'abbé Julius"...
Première questions faut-il voir ce roman (...) comme une simple biographie fantasmée de Julius ou l'associer à son double,
Michel Bellin, il est clair que cet "ami" n'est pas le fruit d'une pure invention, encore moins imaginaire... L'ami.
Le texte aigre-doux déballe des vérités (...) flirtant avec une dose de légère perversité naïve, nullement malsaine, parfois cru, parfois poétique, parfois tendre. L'auteur manie l'autodérision accompagnée n'ont pas d'une langue de buis, mais de bois, bénéfique au récit. Certains passage sont goûtus comme un bon vin (de messes...).
Un texte libérateur, un constat de la problématique du célibat dans l'église.