Comment peut-on recenser la litanie des dangers du
tabacs, des agents de conservation, de l'amiante, des trucs
qu'on répand sur les cultures - des Escherichia coli des
poulets crus sur els mains des marmitons ? « Il n'y a rien
de plus bourgeois que la crainte de la mort » disait
Ravelstein
Gallimard, Paris, 2002, pp. 58-59
Empruntant son habitude à Ravelstein, je lui appris le mot touche*. Rien de tel qu'un mot français pour neutraliser un danger américain.
[...] si on pouvait acquérir une excellente formation technique aux USA, la formation générale s’était réduite au point de disparaître. Nous étions les esclaves de la technologie qui a métamorphosé le monde moderne. [...] Aucune véritable éducation n’était possible dans les universités américaines, sinon pour les ingénieurs en aéronautique, les informaticiens et autres. [...] les arts libéraux (dans les universités américaines) étaient un échec
C'est l'un des pièges que nous dresse une société libé-
rale -- elle nous infantilise. Abe aurait probablement dit :
« C'est à vous de choisir. Ou bien vous continuez de voir
comme un enfant, ou bien. »
Gallimard, Paris, 2002, p. 117
[ ... ] Après qu'Abe eut donné son sensationnel discours
à Harvard, expliquant au public qu'ils éteint des élitistes
déguisés en égalitaristes - « Eh bien! me dit le Dr. Schley.
Qui d'autre avait l'érudition, l'assurance, l'autorité pour
dire cela! Et si facilement, si naturellement ! »
Gallimard, Paris, 2002, p. 93