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3,84

sur 344 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Deux hommes, une femme, brisés par la vie. Ce sont les tourmentés du titre, de vrais tourmentés.

Skender, vétéran de la guerre de Yougoslavie, puis mercenaire un peu partout sur la planète, clochardisé à son retour à la vie civile, détruit par ce qu'il a vécu et qui l'éloigne de sa femme et ses deux enfants : «  Je suis sans contours. Sans peau ni rien entre le monde et moi qui me protège. Rien qui me tient. » Un homme mort qui ne sait plus s'il est capable d'accepter que l'amour est une force, jamais une faiblesse.

Max, son mentor frère d'armes, lui a retrouvé un sens à sa vie comme majordome auprès de Madame : « J'avais commencé à vider ma tête de ses cimetières, ouvrant tombe après tombe pour exhumer les souvenirs enfouis, cachés comme des cadavres honteux. Je m'en libérais peu à peu. Ma mémoire se remplissait d'absences. » Il doit sa métamorphose à Madame, et est prêt à accepter pour elle la malédiction qui pourrait.

Madame, veuve fortunée et oisive, férue de chasse et de molosses, isolée du monde dans sa riche demeure : « Mes haines passées ne sont pas mortes. Je les sens en moi chaque matin au creux de mes tripes. Elles grouillent. Vivaces. Vitales. Ma haine m'appartient. Elle n'appartient qu'à moi. Je suis seule à y avoir accès. Je lui tiens chaud, je la nourris, elle me le rend bien. Elle n'est pas de celles qui rongent ou qui consument, au contraire, elle me trempe comme l'eau froide durcit le métal chaud. Elle me tient debout. En vie. Libérée de l'amour. Pourquoi la nier, la renier, en avoir honte.»

Trois personnages reliés par un contrat cynique, amoral, monstrueux, passé à l'initiative de Madame prête à tout pour le réaliser, y compris à rejoindre « ceux qui jamais plus ne pourront oublier, condamnés à entendre les pleurs des mères suppliciées et des enfants fantômes, à les voir tourner autour d'eux (…) Elle aura beau se laver, se frotter, s'arracher la peau et les cheveux pour en ôter ce qui y colle, rien n'y fera. Son crime la rongera comme l'acide, la brûlera comme le napalm. Jusqu'aux os, à la moelle. »

A partir de ce terrifiant point de départ, Lucas Belvaux raconte les six mois qui précèdent l'exécution du contrat. Dans des chapitres brefs, il alterne les points de vue du trio, enrichis de quelques chapitres consacrés à l'ex-compagne de Skender et d'un de leur fils, autant de flux de pensée, même contradictoires, qui laissent beaucoup de place à l'imaginaire et à la projection.

L'intensité psychologique est telle qu'elle met le lecteur sous tension permanente. Aucune tranquillité d'esprit pour lui, tout aussi tourmenté que le personnages par les enjeux qui se jouent sous ses yeux, sous leurs yeux, poussé à réfléchir sur les zones d'ombre et la vulnérabilité de la condition humaine, sur les ressorts profonds du sens à donner à une vie. Chaque membre du trio semble avoir besoin d'un affrontement pour s'éprouver et affronter le legs traumatique de leur passé respectif.

Avec une maitrise impressionnante, Lucas Belvaux fait se télescoper les émotions des personnages jusqu'à la moelle de leur être. Et la collision est d'autant plus forte que leur évolution psychologique semble reconfigurer chapitre après chapitre l'intrigue, comme si l'auteur les laissait conduire la trame narrative. Même son écriture évolue pour accompagner les transformations intérieures des personnages. Au départ courtes et nerveuses, les phrases s'allongent, se déploient plus largement, lyriques mais jamais trop. Jusqu'à une fin - inattendue pour un roman si sombre - qui cueille le lecteur et le surprend.

Un premier roman puissant et inspiré.

Lu dans le cadre de la sélection 2023 des 68 Premières fois
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« Si t'as pas une Rolex avant 40 ans t'as raté ta vie ! » assénait Jacques Séguéla.

Monsieur a réussi puisqu'il possédait plus de montres que de jours dans une année jusqu'à ce stupide accident de chasse qui brise sa carrière et laisse une épouse éplorée … en apparences.
Madame est veuve, libre, heureuse et riche, pas seulement de montres luxueuses, mais s'ennuie.

Max, son garde du corps, la conduit, prépare les repas et sort les chiens à l'heure de la pisse.
Madame confie à Max le soin d'organiser une chasse à l'homme dans son domaine des Carpates.
Max recrute Skender, clochard depuis sa sortie de prison, et lui fait signer un contrat de travail qui le condamne à une mort probable, moyennant quelques millions.

Max et Skender sont « Des hommes irréguliers », tels que définis par Etienne de Montety, formés par la Légion Etrangère et aguerris sur les théâtres d'opérations du 1° REI. le sergent Max connait Skender, Yougoslave engagé en 1996.

Madame s'entraine avec Knol et Spartacus, un saint hubert et un berger allemand, deux redoutables chasseurs.
Skander s'équipe, s'entraine, et renoue, durant l'été, avec Manon, son ex, Jordi et Dylan, leurs jeunes enfants.

La rentrée scolaire approche et avec elle l'ouverture de la période de chasse. L'heure tourne. Les tourmentés sont face au destin qui sonne l'hallali …

Extraordinaire roman choral, où tour à tour, Skender, Max, Madame, Manon, Jordi et Dylan racontent leurs tourments, leurs espoirs, leurs rêves et leurs peurs. Puis leurs poursuites. L'auteur a le génie d'incarner chaque protagoniste avec son style propre et sa psychologie particulière, d'où une variété de regards croisés sur des réalités partagées mais affrontées différemment.

Ce premier roman de Lucas Delvaux place la barre très haut par son originalité, son rythme, son style, ses personnages … et surtout par son dénouement : « La vie. L'amour. La même chose ».
Un tourment prometteur qui apaise le lecteur.

PS : Des hommes irréguliers
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Un livre qui porte bien son titre : Les tourmentés. Ce sont eux:

Skender, l'homme vétéran qui n'est plus que l'ombre de lui-même à regarder de loin sa femme et ses deux enfants, il vit tel un clochard qui a tout perdu, jusqu'à l'estime de lui-même. Sale, l'âme noire, la faim au ventre, il n'a plus rien à perdre.

Puis il y a Max, un ami de la guerre de Skender accroché comme majordome à une richissime veuve. Il répond aux ordres de sa patronne lui vouant l'affection d'un homme solitaire que personne n'a jamais aimé. Alors il se donne, il obéit. Il assiste et corrobore.

C'est elle, Madame, qui est aux commandes de tout. Avec ses molosses à l'affut du sang. Elle, isolée dans son manoir, sans âme qui vive autour d'elle si ce n'est Max. Elle rumine, elle fulmine, ses tourments tournent à l'obsession. Son seul salut : la chasse.

Ces trois là vont se retrouver pour conclure un marché des plus cyniques. A compter de ce jour, leur vie ne sera plus la même.


Lucas Belvaux taille le portrait de trois tourmentés en fouillant chaque repli de l'âme humaine, il réveille les démons de chacun, leurs peurs ancestrales, leurs regrets. L'abject a ce quelque chose de fascinant que c'est cent pieds sous terre que l'homme retrouve son vrai visage, ses vicissitudes, ses rêveries d'adolescent. Sur une période de six mois, il alterne les monologues tourmentés de chaque protagoniste, Skender, Max, Madame mais aussi Manon (l'épouse) et les enfants. Pris dans la spirale de ce compte à rebours, je me surprend à haleter, à me sentir piégée par cette précision détaillant les tourments de chacun.


Roman noir où chaque émotion est sa place.
Roman psychologique où la tension est palpable.
Roman existentiel où les vérités ne sont jamais acquises.
Roman introspectif de vies incomplètes.
Roman surprenant inaugurant d'un final qui nous cueille dans un dernier soupir.


Premier roman d'un auteur belge que je vous recommande sans hésiter.
Lien : https://coccinelledeslivres...
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Il s'agit du premier roman du réalisateur belge Lucas Belvaux, mais pas le dernier j'espère, car qu'est-ce qu'il m'a plu ! Même s'il n'est pas présenté en tant que tel, ce livre se lit comme un véritable suspens ! le lecteur est tenu en haleine quant aux choix que feront le trio diabolique constitué de Skender, Max et Madame, risquant de les emmener dans les confins les plus sombres de leurs âmes.

Si vous trouvez que la quatrième de couverture n'en dit pas grand-chose et bien, je n'en rajouterai rien afin de ne pas risquer de vous gâcher le plaisir ! Cette lecture présente tant de qualités, qu'elle mérite d'être mise en lumière et bien plus que ce que je n'ai vu passer pour l'instant !

Tant l'ambiance que la psychologie précise et pertinente des personnages m'ont scotchée au récit. Par leurs failles respectives et au final leur humanité, ces protagonistes sont vraiment attachants et on ressent l'histoire comme s'il s'agissait de proches.

Coup de coeur du mois d'octobre, j'ai eu la chance de rencontrer l'auteur à l'occasion de la soirée d'inauguration du Salon du Livre de Wallonie qui s'est tenu début octobre à Mons. Il est aussi accessible et agréable que son livre, cela a été un très bon moment de partage.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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C'est un roman à plusieurs voix, qui fait alterner le point de vue de tous les personnages avec parfois la même scène vue par plusieurs personnages à tel point qu'à chaque chapitre vous devrez vous concentrer pour savoir qui parle : Skender, un ancien mercenaire, qui a sombré et vit dans la rue, Max, homme à tout faire de Madame, Madame, la chasseresse qui vit des rentes de son mari défunt, Marion la femme de Skender dont il est séparé, Jordi et Dylan, les enfants du couple.

Lucas Belvaux installe un ambiance équivoque faite de tensions et d'ambiguïtés.
Skender, Madame et Max sont engagés dans le piège qu'ils ont établi et pour lequel, ils ont pactisé.

Leurs tourments génèrent un climat angoissant et revisitent l'amitié, l'amour, la parentalité.
On suit avec la remise en question des personnages qui évoluent à mesure que l'on s'approche de l'inéluctable dénouement de la chasse.

L'écriture est sans fioriture, sèche, directe et efficace.

Cinéaste, Lucas Belvaux avait peut-être en référence le film “Les chasses du comte Zaroff”. Son livre est pourtant différent de ce que j'ai déjà lu.
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Au plus j'avance dans ma découverte d'auteurs belges, au plus je suis étonnée du nombre de belles trouvailles. Il faudra que je lève un peu le pied car ma PAL en souffre et beaucoup d'autres livres d'autres pays m'attendent.

Le titre est très bien choisi pour chaque protagoniste car chacun s'interroge, analyse sa situation, croit trouver les réponses. Surtout lorsqu'il s'agit d'une chasse à l'homme. J'en entend parmi vous qui disent « Aïe, encore de la violence... », d'autres « Chouette, j'espère qu'elle sera bien sanglante ! ». Et bien si je vous disais que chasse à l'homme, il y a et violence, non. Ou d'une autre sorte que celle que l'on peut imaginer dans ce cas.

Skender est un ancien légionnaire, les guerres, il connaît et les souffrances psychologiques se répercutent dans son foyer. Sa femme, Manon et leurs deux fils, Dylan et Jordi, ont peur à présent. Les cauchemars et les hurlements nocturnes deviennent invivables et la séparation, inéluctable. Devenu l'ombre de lui-même, tombant au plus bas de l'échelle sociale,
Skender est accosté dans la rue par Max, son ex-sergent et ami de guerre. Max, lui, s'en est bien sorti en travaillant pour Madame, une riche veuve. Il est son homme à tout faire et leur relation est liée par le respect et les silences. Madame est une grande chasseresse : buffle, sanglier, éléphant, tout y passe. Que sait-on d'elle ? A t-elle tué son mari pour hériter d'une immense fortune ?

Voilà les protagonistes de ce roman époustouflant. Chacun leur tour (à part le petit Dylan) sera narrateur dans de courts chapitres et nous passons de l'un à l'autre au fur et à mesure des semaines qui passent. Des semaines qui approchent de l'heure fatidique de l'épreuve finale.
Les premiers chapitres dont Skender et Max sont les narrateurs sont composés de phrases courtes. Très courtes. Il faut aller vite. Aller à l'essentiel. Et puis, au moment où j'ai ressenti une certaine lassitude de ces phrases incomplètes, tout commence à s'étoffer en même temps que les autres protagonistes entrent dans l'histoire et là, j'ai goûté à une plume alerte, aux descriptions de sentiments multiples, qu'ils soient aiguisés, ambivalents ou basiques.
Inutile de vous dire que la psychologie des personnages est fouillée, élaborée, sans que l'on ait aucune difficulté à lire. La lecture est toujours aussi rapide et délibérée, car j'étais prise dans l'engrenage et voulais connaître la suite et parfois, je me disais « va moins vite » pour apprécier la plume. En fait, j'ai adoré autant cette histoire que ses personnages.
Bref, suspense et psychologie sont au rendez-vous.

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Chronique d'un coup … en plein coeur
♫ C'était sur la terre africaine,
Un régiment dont les soldats, dont les soldats
Sont tous des gars qu'ont pas eu d' veine,
C'est la légion et nous voilà, et nous voilà!
Pour ce qui est d' la discipline,
Faut êtr' passé par Biribi par Biribi!
Avoir goûté de la praline,
Et travaillé du bistouri du bistouri ♫

Deux anciens légionnaires se retrouvent au hasard, et l'un va proposer à l'autre un bien étrange marché que l'autre ne pourra refuser. Impossible d'en dire plus, sans dénaturer l'histoire. Juste vous dire qu'il s'agit d'un conte complétement amoral, dans un monde très violent, où des gens en proie aux doutes tentent de survivre en conservant leur honneur et leur dignité.

C'est une écriture incisive, en uppercuts, pas de côté et esquives. Des phrases très courtes comme des respirations saccadées, une tension qui se déploie de page en page. Pas de longs développements, on est véritablement dans l'action, crochets, directs et coup du droit. Sans oublier le ventre mou, avant le round final, qui met tout le monde KO.

Peut-être aussi une écriture très belge, à placer entre l'improbable « manuel de survie à l'usage des incapables » de Thomas Gunzig et les oppressants «débâcle » de Lize Spit et « la vraie vie » d'Adeline Dieudonné ?
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Skender est un ancien légionnaire, devenu mercenaire. Mais, celui qui a vendu ses services aux plus offrants, fait la guerre de part le monde, tué de sang froid, est désormais un homme brisé, qui n'a plus rien. Il vit dans une tente, en périphérie de la ville, hanté par ses fantômes, tentant de les fuir dans l'alcool, observant, de loin, ce qu'il reste de sa famille, honteux de n'être plus que le pâle reflet de ce qu'il a été, à peine un homme, tout juste une ombre.
Alors, quand Max, son mentor et ancien partenaire de missions, vient à sa rencontre pour lui proposer un étrange marché, Skender n'hésite pas une seconde. Madame est richissime. Madame adore la chasse, mais elle a déjà tout traqué... Seul manque à son palmarès un gibier de nature humaine, plus prédateur que proie afin de pimenter la partie... Alors, combien vaut la vie d'un homme qui n'a plus rien, qui a tout perdu et à qui l'on donne la possibilité d'offrir aux siens un avenir meilleur ? Comment résister à une telle proposition? Skender a six mois pour se remettre en conditions et se préparer à cette partie de chasse de haut niveau...



Découvert dans le cadre du Prix des libraires organisé par les éditions Folio, je dois dire que ce premier roman s'est révélé être une vraie belle découverte! le sujet, qui n'a rien de politiquement correct, est pour le moins intriguant et ferre très vite le lecteur dans un scénario dont l'issue semble jouée d'avance… Et pourtant…

Lucas Belvaux fait preuve d'un véritable talent dans l'art de dépeindre ses personnages, sculptant leurs traits, soulignant leurs failles, dévoilant leur passé pour établir, petit à petit, la complexité de leur psychologie. A tour de rôle, nos trois tourmentés font entendre leur voix dans ce roman choral addictif, révélant leurs pensées, leur vision, parfois terriblement lucide, parfois complètement erronée, sur ce qui les lie et ce qui les pousse à agir. Spectateur muet, le lecteur se prend au jeu de l'introspection de ces êtres hors normes. On s'attache et s'inquiète du sort qui les attend, fébrile à l'idée de découvrir l'issue de la partie. le texte évolue en même temps que ses personnages, changeant d'orientation au gré des décisions, gagnant en intensité au fil des réflexions et des révélations.

La tension monte rapidement, grâce à des chapitres courts, elliptiques et bien rythmés. L'auteur nous entraîne où il veut, pas toujours où on l'attend, ménageant son effet de surprise à mesure que l'on approche de la fin. Un premier roman qui révèle une grande maîtrise narrative et qui fait la part belle à la psychologie de ses personnages, les rendant terriblement attachants et ce, malgré un sujet de départ qui laissait entendre l'inverse. Un roman prenant et bourré d'humanité, qui ne laisse pas indifférent!
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Un excellent moment de lecture.
Belvaux écrit bien, son récit coule.
Le sujet est pourtant éloigné de mes intérêts,
la dramaturgie va enflant et emporte très vite.
Je redoutais le dénouement dès le départ,
mais le scénariste Belvaux sait surprendre
Une histoire de mercenaire qui n'a plus rien
sauf peut-etre ....sa vie à monnayer.
Son ami Max, s'est sorti de ses cauchemars
de combats grâce..... à la culture.
Il devient le majordome d'une jeune veuve
friquée , esseulée et désoeuvrée
qui organiserait bien une chasse à l'homme
pour se changer les idees..
Les portraits sont ciselés,
une part de mystère plane toujours
C'est un récit choral très prenant.
La vie, la mort, l'amour maltraités par ces personnages.
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J'étais clochard quand Max m'a retrouvé. Max, mon sergent quand on était mercenaires, Max au service de 'Madame' qui m'a proposé le contrat: trois millions pour une partie de chasse en Roumanie avec Madame et les chiens. le gibier, ce sera moi.
J'ai six mois pour me préparer, acheter des fringues, tenter de renouer avec mes gosses et ma femme, mais éviter de parler de leur futur héritage.

Au fur et à mesure que Lucas Belvaux donne la parole à chacun, (même au fils Jordi qui retrouve un père bien sapé), le livre prend de la densité jusqu'à un dénouement de dingue.

Un coup de coeur, d'autant plus que les scènes de survie retrouvaient un écho dans mes souvenirs de para.
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