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3,97

sur 826 notes
J'ai fait un beau voyage en état de grâce et j'ai trouvé la sérénité que je cherchais entre deux lectures "coup de poing" avec ce magnifique roman ...

Le bris du bol bleu , offert par son ami Mathieu et qu'il tenait dans ses mains pour son habituel café matinal est le déclic pour Simon Lhumain, psychanalyste , qui cherchait depuis quelque temps le nouveau chemin de sa vie . le confort qu'il éprouvait à écouter et aider ses patients est devenu une solution de facilité qu'il ne veut plus suivre pour éluder sa propre histoire .
Il quitte les lieux familiers mais hantés par les souvenirs de son adolescence entre Louise et Mathieu pour une des iles japonaises de Yaeyama où il est accueilli par un couple, Akito qui collectionne les tissus anciens japonais et Daisuke qui pratique le délicat art du kintsuji. qui embellit d'un trait d'or les céramiques cassées .
Il trouve dans ce séjour le silence dont il a besoin après avoir tant écouter ses patients , la bienveillance et la délicatesse de ses hôtes lui ouvrent la route d'un nouveau regard sur son passé comme la raie Manta qu'il rencontre lorsqu'il nage et qui en se frottant aux coraux se débarrasse de ce qui la gêne .

J'aimerais bien moi aussi trouver mon île et être accueillis par ces gens si charmants , me laisser porter par le silence et la beauté ...

Jeanne Benameur offre au lecteur un moment de temps suspendu , poétique et d'une douceur incroyable et cela me comble .
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J'ai lu le livre 2 fois, coup sur coup, et peut-être le relirai-je ,pour relier tout cela, patiemment.....
Alors il faut bien 2 critiques car 2 fois la même histoire et c'est tout autre chose.
Critique 1: On ne peut pas dire que Jeanne Benameur surfe sur la vague analytique provoquée par "En Thérapie". La psychanalyse infuse toute son oeuvre avec cette langue si caractéristique où chaque phrase "oeuvre".
A force d'infusions reste-t-il encore quelque chose de cette litanie étrange ?
L'exergue déjà:
Imiter le Chinois au coeur limpide et fin
De qui l'extase pure est de peindre la fin
Sur ses tasses de neige à la lune ravie
D'une bizarre fleur qui parfume sa vie
Transparente, la fleur qu'il a sentie, enfant,
Au filigrane bleu de l'âme se greffant.

Mallarmé, bien sur.....
Simon est un psychanalyste barbant et agaçant . Il est caustique avec ses amis mais charmant ( et neutre, tellement neutre) avec ses patients. Il habite probablement La Rochelle et vient de se trouver une peut-être amie en devenir ( et de surcroît collègue ). Mais , saturé de la parole des autres, il décide de larguer les amarres pour tenter de se trouver lui-même ( sa propre analyse n'a pas tout résolu évidemment ) . Il est célibataire, a de la thune car il ne fait que bosser et hop il demande à son pote Hervé de se charger de tout. Il se retrouve à l'extrême sud d'un archipel du sud du Japon.
"En fait il a envie d'écrire qu'il n'est surtout rien parti chercher. Il s'est mis à l'écart, c'est tout"
Il est reçu comme un prince par un couple étonnant dans un endroit paradisiaque où tout est exquis: "Simon boit lentement et goûte l'eau légèrement citronnées fraiche. Après l'âpreté de la bière c'est délicieux."
Il croise une raie Manta, une fillette au nom de pluie, apprend les tissus, le kintsugi, nage beaucoup beaucoup, barbote dans des sources chaudes aux pouvoirs décapants mais énergisant . Au final ça va quand même beaucoup mieux. Il a trouvé/compris le truc qui manquait. Il va pouvoir rentrer.

J'ai failli mettre une étoile, peut-être même une demi-étoile tellement Simon m'agaçait et tellement Jeanne Benameur nous baladait.
Alors j'ai un peu réfléchi , dormi et fait un rêve étrange où Simon me disait:
"A l'intérieur de toi il n'y a pas de chez-soi.
Il y a une question. Entourée de vide.
Et tu n'arrives pas à la formuler"
Critique 2:
L'histoire de Simon est une allégorie magnifique où chacun trouvera un peu de soi à la seule condition d'accepter de lâcher . Attention, pas de se lâcher ou de "lâcher prise" . de lâcher en pleine conscience son bol unique , celui tant aimé du petit déjeuner par exemple.
Simon va suivre une quête initiatique ,magnifique , un peu magique aussi, où tous les traumas anciens vont se réactualiser pour être enfin ourlés de fils d'or, de couleurs inconnus . Cela il le doit à sa capacité recouvrée "d'aller jusqu'aux confins ignorés". Pour cela il a fallu qu'il accepte l'aide d'un couple merveilleux. Et que cela passe par le corps , ses cicatrices et donc ses traces.
Il se souviendra et comprendra alors une chose essentielle :
"Le début de tout c'est de pouvoir aimer ce que l'on désire"
Il se racontera encore et encore l'histoire avec Louise et Mathieu. Et laissera sa rage dans les récifs de la mer du Japon.
L'écriture à la fois épurée et complexe de l'auteure est absolument splendide à la condition ( une nouvelle fois) de s'y abandonner.
D'une invraisemblable délicatesse elle n'a fait qu'effleurer le sot que j'étais à la première lecture. Peut-être parce que je l'ai comparé à "Une rose seule" que j'avais tant aimé.
La vérité tient sans doute dans ce bol cassé : l'histoire me (nous?) concerne trop . Alors il est plus facile de la laisser s'échapper......
Livre sur le silence, la pulsion de vie dans ce qu'elle doit à la pulsion esthétique , livre sur le corps et ses strates, livre dense, livre-danse....



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La patience des traces...
Rien que le titre mérite que je m'y arrête et que je contemple les émotions qui s'éveillent en moi à sa simple évocation...

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Simplicité, calme et sérénité.

Sous la plume de Jeanne Bénameur, le voyage m'entraîne vers les hauteurs boisées des montagnes japonaises et vers les profondeurs de mon être en quête de silence. Je lui fais confiance. Elle me prend par la main et me guide à la recherche de mes soifs profondes, de ce Beau qui me transcende, de cette tranquillité à nulle autre pareille qui me ressource et répare.

Je suis complètement sous le charme de cette ambiance si paisible qui m'aide à avancer. Je me fonds dans les questionnements de Simon, psychiatre si apte à écouter et guider mais si incapable de mettre en avant ses propres besoins.

Je me laisse guider...
Là est toute la clé de ce petit bijou : Je n'ai rien à faire.
Qu'à me laisser modeler comme les bols entre les mains de Monsieur Itô pour qu'ils (re)trouvent leur beauté propre et lumineuse.

Je referme ce trésor et je contemple... longtemps... avec une sérénité profonde et une joie intérieure nouvelle.
Je me suis fait du bien.

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[ 5 Janvier 2022 – Librairie Caractères- Issy-Les-Moulineaux]

Un trésor incroyable !

Une lecture précieuse à lire et savourer lentement….Un mois à faire durer et à profiter de la belle prose de cette auteure qui est parmi mes écrivains « préférés »

Simon, le personnage central de ce récit est analyste. A la faveur d'une brèche dans son quotidien : un bol cassé, le départ brusque d'une patiente lui fait prendre conscience qu'il a fait, bien sûr, profession d'écouter et d'aider les autres, et ceci au risque d'oublier sa propre histoire et ses propres désirs !

« Toute sa vie passée à écouter les autres. Il n'écoute plus personne. Il y a là une paix profonde et une tristesse. Aussi profonde l'une que l'autre. Il vient de déposer l'habit. Pas défroqué non, parce que sur sa route il n'y a ni dieu ni voeu éternel. Il s'éloigne simplement et il se sent de plus en plus nu. Parfois une question le saisit. Ecouter et parler n'est-ce pas ce qui rend humain chaque être ? Est-ce qu'il n'est pas en train de trop s'éloigner ? « (p. 68)

Un de ses amis lui trouve une belle idée pour réaliser une véritable échappée dépaysante à souhait : le Japon et les îles subtropicales de Yaeyama !

Simon sera accueilli par un couple extraordinaire, d'un certain âge, couple harmonieux, qui, faute d'avoir pu avoir des enfants, a trouvé une philosophie de vie, Monsieur et Madame Lô, en ayant parmi beaucoup d'autres talents, un art absolu de l'Hospitalité !
Le temps va se ralentir… suspendre son vol…Simon va faire le point sur son existence, dont le retour sur l' immense chagrin d'un premier amour et la mort de son meilleur ami. Top là !! Pas un mot de plus !

j'intercale une brève parenthèse : Comme Jeanne Benameur le souligne dans ses remerciements, en fin de volume, elle remercie sa psy...et les psychanalystes, en général.... ce texte, à la fois, d'une rare densité et d'une simplicité extrême... est rempli de passages très délicats et profonds sur le "métier fort complexe" de psychanalyste...Cette "Ecoute des autres" si formatrice et aussi , envahissante, qui a rempli jusque là l'existence de Simon !

"Peu à peu,il à appris à écouter chacun de ses patients comme on écoute un chant.(...)
Sentir qu'un patient commence à se dépouiller des faux-semblants,ça c'est quelque chose.
On entre dans sa propre histoire pieds nus,toujours."(p.12)

Une prose toujours lyrique, étincelante… qui envoûte, nous entraîne dans une dimension autre, un pays autre, un art de vivre autre!

Un arrêt vital pour Simon... qui fera ainsi la paix avec lui, son passé dont il fuyait le noeud le plus douloureux ! Une Renaissance, au sens entier du terme !
Les mots, le style éminemment poétique de Jeanne Benameur agit sur le lecteur [en tous cas, cela le fut pour moi ! ] comme un horizon s'éclairant, un baume réparateur, cicatrisant...redonnant une harmonie oubliée aux choses et aux êtres !
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Il arrive un moment dans la vie où l'on veut faire le point sur soi-même, se retrouver, et pour cela, s'isoler. Cela arrive à la faveur d'une circonstance particulière, très souvent.

Simon, lui, a cassé son bol, le bol qu'il a depuis son enfance. Désemparé, il ressent le besoin de s'éloigner de son métier – il est psychiatre - , et choisit le Japon, et plus précisément une île de Yaeyama.
Accueilli par des hôtes sereins et profonds, il fait un cheminement vers l'intérieur de lui-même, il devra affronter ses peurs et ses souvenirs. Son métier est intimement lié à ce retour intime, ainsi que les activités de ses hôtes : l'homme fabrique des bols en céramique, qu'il casse et qu'il couture de laque recouverte d'or, la femme collectionne les tissus anciens.
Simon intégrera ces techniques, et en fera un outil pour réparer ses blessures intimes et s'offrir à la joie.

J'ai beaucoup aimé ce roman empreint de poésie et de bonté. Jeanne Benameur a ce don de m'avoir permis d'opérer un retour sur moi-même, rapide bien entendu, le temps de la lecture.
J'aimerais beaucoup m'isoler moi aussi, quelques jours, pour rendre hommage à la vie, à ma vie, à ceux qui me sont chers ; affronter mes peurs et mes désirs, afin d'offrir, une fois rentrée, ma sérénité en cadeau à ma famille.
Et qui sait, me rendre un jour au Japon et participer à la cérémonie du thé dans un bol couturé de laque dorée, symbole des cicatrices de la vie…
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Dans La Patience des Traces, nous suivons Simon qui choisit de perdre tout repère dans une île japonaise isolée afin de prendre le temps de se retrouver, de revenir sur des souvenirs pénibles qui l'empêchent d'avancer...

Passées les premières pages, une fois que Simon arrive au Japon en fait, je me suis laissée happée par ce récit introspectif. J'ai été touchée par le parcours intérieur de Simon et par sa relation avec ses hôtes si bienveillants au point de trouver presque dommage les quelques digressions qui nous font quitter cette bulle apaisante.

J'ai été surprise par la fin abrupte, mais très juste finalement puisqu'il n'y avait plus rien ajouter...
Jeanne Benameur cisèle un texte très évocateur et tout en délicatesse, comme l'art du kintsugi (art de réparer la vaisselle cassée avec des "soudures" d'or) ou du bingata (la peinture sur tissus) qui sont au coeur du récit tout comme la psychanalyse (le métier du héros qui prend conscience que c'est peut-être le cordonnier le plus mal chaussé).

J'ai passé un très joli moment avec Simon, loin de tout. J'ai beaucoup aimé.
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Les phrases sont simples et profondes.
L'écriture laisse de l'espace aux silences, à la rencontre avec soi-même.
Sont tirés : les mots, la mémoire, la psychanalyse, l'amitié, le désir, les tissus, les couleurs, l'incertitude guidée vers la connaissance.
Dit ainsi, ça dit peu. Pourtant, il y a temps à puiser dans cette ouverture à son moi profond, dans cette découverte des autres, dans cette relecture du passé, autant de jetées au bout du monde, dans les îles de Yaeyama, terre de tradition et de sensations, à portée de quiconque accepte d'entrer en introspection afin de mieux juguler l'extérieur.
J'ai suivi Simon, je l'ai observé, curieux de voir comment il allait réussir à aimer ce qu'il désire, à devenir clairvoyant, lui qui l'a été pour ses semblables, en écoutant celles et ceux qui se couchaient sur le divan, prêts à engager leur vie, confiants dans l'être attentif à leur parole, à leurs gestes exprimés ou contenus.
L'auteur sait de quoi elle parle. Elle connaît la valeur des silences, des blancs dans une vie. Elle creuse des gués vers le renouveau, espérance d'un raccord inédit à soi et au monde. Son écriture invite à la suspension, au flottement, à la contemplation d'une beauté pure, archaïque, qui nous échappe la plupart du temps, rivés que nous sommes à la place assignée ou endossée, sans plus trop se demander si nous sommes au bon endroit.
La patience des traces nous place face à nous-mêmes et à la richesse d'une existence simple, à condition de lire les cartes que nous avons en mains avec lucidité et humilité.
Cette notice a été écrite à la main puis dactylographiée en cette belle aube ensoleillée de l'an de grâce 2022.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Simon, est un psychanalyste dont le métier le voue à l'écoute attentive et bienveillante des patients qui le consultent et qui semble se satifaire de cette vie de confidences .

Pourtant un matin, un de ceux où le bol dans lequel Simon prend son café chaque matin se brise sur le carrelage de la cuisine, le psychanalyste ne se rend pas à son cabinet.

Ce qui pourrait être qu'un épiphénomène est pour lui le signal que le moment de tout quitter est advenu.

Pour répondre à son désir d'absolu de dépaysement, un ami lui réserve un séjour dans les îles Yaeyama, au Japon.

Son ami lui a réservé une chambre dans une maison d'hôte où il est accueilli par un couple d'artiste Daisuke, céramiste pratiquant l'art du kintsugi, réparer avec l'or et Itô Akiko, une japonaise qui parle français et qui collectionne les tissus japonais anciens.

"On n'est maître de rien. On peut juste accepter et mettre tout son art, toute sa vie, à comprendre ce qu'est le fil de l'eau, le sens du bois, le rythme des choses sans nous. »

Simon y est venu chercher le repos et le silence, et trouvera dans ce lieu où les traditions sont bien vivantes, et le tourisme absent ces instants de calme et d'introspection et arrivera, sans doute à . faire la paix avec lui même!

Avec La patience des traces, Jeanne Benameur livre un très beau roman, d'une grande profondeur, tour à tour riche et complexe et qui nous amène à se questionner sur notre cheminement intérieur.

Coup de coeur à nouveau, quelques années après le très beau Ceux qui partent, pour l'écriture précise et brillante de Jeanne Benameur dans ce texte plein d'humanité et de subtilité-

Dans la note d'intention qui accompagne le livre, Jeanne Benameur affirme que "ce qu'on appelle "âme " est un moment, celui qu'on atteint quand tout de nous ne fait qu'un, quand on s'est débarassé de tout ce qui fait obstacle à 'intérieur de soi."

La lecture de ce très beau roman nous invite à faire ce voyage spirituel, loin des livres fourre tout de développement personnel qu'on voit se multiplier ici et là.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Qu'il est beau ce roman, empli de sérénité, le lire m'a fait passer quelques heures hors du temps au Japon, pays que j'aimerais tellement visiter.
Toute cette douceur est due à la plume de Jeanne Benameur qui réussit à remplacer la parole par des silences, par des non-dits, par des symboles.
Il faut dire que le silence et l'écoute font partie intégrante du travail de Simon, psychanalyste qui a passé sa vie à écouter les autres, peut-être pour ne plus entendre ses démons.
Un incident du quotidien lui fait prendre conscience de la vacuité de son existence. Les blessures remontent, la disparition de son ami Mathieu la séparation avec Louise qu'il a passionnément aimé.
Un impérieux besoin de faire une pause, de s'isoler, de tout quitter pour mieux se retrouver.
Sur les conseils d'un ami il s'envole pour le Japon dans les îles de Yaeyame où il rencontre une collectionneuse de tissus anciens et un artiste qui pratique l'art du Kintsugi, savoir-faire ancestral redonnant vie à des porcelaines anciennes en recouvrant leurs fissures de poudre d'or.
J'ai aimé suivre Simon dans ce voyage poétique dans un havre de paix propice au recueillement pour mieux se ressourcer.
La lenteur de l'histoire est un atout supplémentaire pour ce magnifique roman.
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Un psychanalyste qui a trop écouté les autres et ne s'est pas assez accordé de temps pour lui, décide de quitter son cabinet et de partir pour une durée indéterminée, pour se reposer.
Il choisi d'aller s'isoler sur une petite île au Japon, où il va être hébergé par un couple atypique, en effet madame Ito collectionne des tissus anciens et son mari répare des objets cassés avec de la poussière d'or.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, car j'ai trouvé l'écriture assez froide, mais je me suis laissée porter par le récit.
J'ai moi aussi eu envie d'un peu de calme, de repas délicieux, de baignades dans la mer et de silence.
Un roman dépaysant qui permet de reprendre son souffle entre deux lectures plus denses.
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