Il regarde le ciel par la fenêtre.
Le gris pâle des nuages.
Il mesure qu'il aime pour la première fois. Et c'est violent. Parce que, dans le même tems, il mesure à quel point chacun est seul.
[...]
On croit qu'il suffit d'aimer pour faire corps avec le reste. C'est faux.
Dans la lumière rasante de cette fin de journée, il apprend qu'il aime et que cela ne suffit pas.
Là il a vu lu que je sache parler français. Rien que le français . Il fallait que je fasse comme si je n'était pas italienne. Il ne voulait pas qu'on me parle. Et il disait que les Allemands, ils aimaient ça, le français. Il m'apprenait des mots tous les jours. Il ne voulait plus de mon accent . Mais ça .. il n'a pas pu. L'accent, il reste...