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3,09

sur 419 notes
Je tiens tout d'abord à remercier Partage Lecture ainsi que les éditions points pour m'avoir permis de lire ce livre.
J'ai choisi de découvrir ce titre sans même avoir lu la quatrième de couverture, seul le titre à fait toute la différence!
En effet, j'aime beaucoup les titres quelque peu énigmatiques, et c'est ce qui m'a séduite avec ce titre.
Sans faire durer le suspens, je peux dire que j'ai bien aimé cette lecture. Je me suis tout de suite attachée à Rose, petite fille de 9 ans, qui découvre, en mangeant une part de gâteau au citron, qu'elle peut identifier l'état d'esprit de la personne qui a préparé les plats qu'elle mange.
Certes, cette idée de départ est farfelue, mais elle permet de traiter de thèmes plus universelles, notamment celui des transitions vécues par tous et toutes, celle de l'enfance à l'adolescence, puis celle de l'adolescence à l'âge adulte. Autre thème intéressant, celui de la famille, et plus particulièrement de sa place dans la fratrie.
Le frère de Rose est un personnage important, sa place de premier en tout, même dans le coeur de leur mère, est un aspect qui marquera la vie Rose, dans sa construction personnelle.
J'ai apprécié ce livre du début jusqu'à la fin que j'ai trouvé émouvante et bien écrite.
Avec ce roman, l'auteure s'évertue à nous proposer une histoire légèrement pessimiste, mais toutefois assez proche de la réalité. Je dirais que l'on surfe sur une vague mélancolique, alors à tous les futurs lecteurs/trices, je vous conseille de prévoir un bon café, un bon plaid et votre place préférée sur le canapé, et de vous laisser porter par cette histoire à propos d'un gâteau au citron un peu particulier...
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Le jour de ses neuf ans Rose trouve un goût bizarre à son gâteau d'anniversaire ... Les jours suivants tous ses repas lui semblent inmangeables, plein de vide

Et c'est ainsi qu'elle découvre qu'elle perçoit dans la nourriture kes sentiments éprouvés par la personne qui a préparé ses repas

C'est par ce moyen bizarre qu'Aimée Bender nous entraîne à la découverte de la famille de Rose, de ses parents, son frère et le meilleur ami de son frère

S'ensuit une plongée dans le Los Angeles des familles ordinaires, des difficultés de l'adolescence, de la découverte que les parents ne sont que des ados qui ont grandi, et non par des êtres supérieurs, qu'il est difficile de grandir, de trouver sa voie, de faire la part des choses et de ne pas s'encombre des malheurs d'autrui ...

Un roman qui laisse une impression bizarre, un goût d'inachevé, le doux amer souvenir de l'enfance
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Il est clair qu'au vu des autres critiques, les avis sont tranchés sur ce roman. Pour moi la tranche de ce gâteau aura été délicieuse. Certes, beaucoup de fantaisies bercent ce roman qui nous parle au fond du passage à l'âge adulte et parfois (souvent) le refus de changer, d'être considéré autrement, de devenir tout simplement un petit adulte. Pour revenir à cette fantaisie, certains vont détester et ne verront pas l'intérêt, d'autres sentiront leur coeur fondre face à ces enfants pas ordinaires, doués de dons incroyables. Plus un conte qu'un roman, j'ai craqué pour la tendresse des mots et le douceur que ce roman m'a apporté. Un très très beau coup de coeur.

Béné
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Le jour de ses neuf ans, Rose goûte au gateau spécialement cuisiné par sa mère. Sous le citron et le sucre, elle ressent le sentiments de sa mère. Un vide, une tristesse. Pourtant, sa mère semble heureuse. A partir de ce jour, Rose ne peut plus manger un plat sans éprouver les émotions de celui qui l'a cuisiné. Et dans quel état d'esprit était la personne : heureuse, préoccupée, énervée ou inquiète. Elle qui croyait sa mère contente de son existence et de sa famille va douter. Comment vivre avec un tel don? Comment dissimuler à sa mère ce qu'elle a deviné à son sujet ?

A mi-chemin entre la fable et la réalité, ce livre est une très belle découverte ! A l'école, Rose se tourne vers la nourriture industrielle pensant échapper aux émotions mais elle reconnaît d'où les ingrédients proviennent. Chez elle, elle s'efforce ne le laisser rien transparaître en avalant difficilement chaque bouffée préparée par sa mère. Rose grandit et son palais s'affine. Son frère aîné et unique, un petit génie, voit lui aussi sa vie bouleversée par un autre don. Dans ce roman d'apprentissage, Rose comprend que les fondations de sa famille ne sont pas aussi solides qu'elle en ont l'air et qu'elle doit s'accommoder de son pouvoir.

S'il y une belle sensibilité dans ce roman, il n'est pas pas aussi léger que l'on pourrait le penser. Aimée Bender nous démontre avec poésie et tendresse que l'on peut grandir en étant différent. Trouver sa place et se servir de qui était un handicap comme un atout.
Un roman d'une beauté singulière qui m' a touchée et fait vibrer ! Un livre qui n'est pas sans rappeler Chocolat amer de Laura Esquivel.

Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Le jour de ses neuf ans, Rose Edelstein mord avec délice dans le gâteau au citron préparé pour l'occasion. S'ensuit une incroyable révélation : elle ressent précisément l'émotion éprouvée par sa mère lorsqu'elle assemblait les couches de génoise et de crème...

Ce livre, il faut bien le reconnaître, est tout sauf "singulier". Je n'ai jamais lu une histoire aussi particulière avant!!! de prime abord, c'est une chronique et la couverture très alléchante qui m'avait donné envie de "goûter" ce livre. Un beau gâteau au citron-chocolat ne pouvait parler qu'à une gourmande comme moi. Allais-je trouver une histoire appêtissante qui me fasse saliver? En fait pas du tout et pourtant, je termine ce livre en me disant que cette histoire peu banale mérite le détour. Rose, la narratrice, n'a que 9 ans, au début de l'histoire. C'est à cet âge qu'elle se rend compte de son don. Elle arrive à ressentir les sentiments des gens à travers la nourriture. Un don qui finalement se révèle être un calvaire. J'ai éprouvé beaucoup de tristesse pour cette petite fille qui doit supporter, si jeune, un bouleversement physique assez lourd. "Manger" fait parti du quotidien. Quelle souffrance alors ce doit être lorsqu'à 9 ans on découvre les secrets intimes de ses proches par ce biai-là. Difficile aussi de parler de ce don si particulier sans passer pour extra-terrastre. En grandissant, Rose découvre qu'elle n'est pas seule a posséder une particularité. J'ai d'ailleurs eu un peu de mal à visualiser le don de Joe, son frère, au début. le livre m'a rappeler une série (Heroes) que j'avais beaucoup aimé à cause de ces histoires de super-pouvoirs. Cela dit, hormis cette similitude, l'histoire de Rose n'a rien d'identique. Nous suivons son quotidien et celui de sa famille "hors-norme" dont certains membres doivent apprivoiser leur particularité afin d'avoir une vie comme tout le monde. Pas évident d'être différent dans une société où la différence est vite jugée et montrée du doigt.
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Une fois de plus, je me suis faite avoir par le titre. Franchement, vous, vous arrivez à résister à ce genre de titre ? Je l'ai trouvé délicieux, intrigant à souhait, et le pire c'est que maintenant que j'ai refermé le roman je me rends compte… qu'il décrit tout à fait ce qui se passe à l'intérieur. Son côté bizarroïde est repris dans un texte dont je suis d'accord pour le rapprocher de Wes Anderson (Par contre la quatrième de couv' pose problème, comme d'habitude. Arrêtez de faire rédiger vos quatrièmes par des pigistes payés au lance-pierre, les mecs…). Il y a quelque chose de doux-amer, très bien représenté par le gâteau citron-chocolat.

Je me suis bien entendu identifiée à l'héroïne, comme d'habitude (Mme Bovary, c'est moi) et j'ai suivi chaque épisode avec angoisse, tristesse, espoir, joie… Complètement rentrée dedans, j'ai passé un moment extrêmement agréable et, si je n'en fais pas un chef d'oeuvre, je pense tout de même que c'est le genre de bons romans américains qui font plaisir à lire et dont on n'a vraiment aucune envie qu'ils se terminent. Il faut dire qu'il est court, bien trop court à mon goût (surtout vu son prix, l'Olivier, vous déconnez un poil là les gars) mais, en même temps, s'il avait été plus long il aurait été moins bon, moins d'un autre monde, moi en dehors du temps.

Une très belle lecture que je vous conseille si vous aimez les romans ou les films un peu en apesanteur.
Lien : http://www.readingintherain...
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"La singulière tristesse du gâteau au citron" me laisse assez perplexe...

Derrière ce titre intrigant se cache le quotidien d'une famille en apparence banale. Je dis bien "en apparence" puisque la plus jeune, Rose, a développé une sorte de don (ou de malédiction) qui se déclenche à chaque fois qu'elle mange de la nourriture. Elle ressent alors les émotions de la personne ayant cuisiné les aliments et, malheureusement, c'est plutôt sa mère qui cuisine à la maison. Sa mère qui est "remplie de vide"... On se rend compte bien vite que Rose n'est pas la seule à avoir un talent particulier. Son frère, Joseph, se comporte de plus en plus bizarrement. Ajoutez à cela un père relativement absent et une grand-mère qui semble avoir perdu la boule et vous obtenez un roman à l'atmosphère très étrange.

C'est l'atmosphère que j'ai justement vraiment appréciée dans ce livre. Aimee Bender parvient vraiment à immerger son lecteur dans le quotidien d'une famille qui se fane peu à peu. Même dans les situations les plus simples et banales, on ressent toute la mélancolie qui se dégage des personnages. Par contre, je ne suis vraiment pas fan de la manière dont les dialogues sont mis en page. Je trouve cela très confus.

Je ne suis pas mécontente d'avoir découvert ce roman (c'est une expérience intéressante à vivre !) mais il manque un petit quelque chose. Il y a comme un goût amer qui me reste en bouche...
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Toutes les critiques encensaient ce roman. Mes 3 filles et moi l'avions sélectionné pour une lecture future. Quelle déception !
Le jour de ses 9 ans, Rose, la narratrice, découvre qu'elle a le don de découvrir les sentiments de sa mère en mangeant le gâteau au citron que celle-ci lui concocté pour son anniversaire, et on peut dire que sa mère a le moral en berne. Et après ? Et bien, ensuite, elle va nous décrire les origines de son alimentation, ses difficultés à se socialiser, l'incommunicabilité de son père, le pouvoir de son frère à s'isoler du monde, lui aussi... sans jamais développer vraiment.
Ce livre raconte donc l'histoire de cette famille pas mal névrosée. Mais ce qui m'a gênée, c'est le style, assez pauvre. La narratrice a 9 ans au début de l'histoire, on pourrait penser que c'est l'explication de cette langue enfantine. Mais elle grandit, et sa langue n'évolue pas...
Un livre bavard, comme souvent dans cette littérature américaine, loin de Steinbeck, des descriptions environnementales inutiles, et trop de non-dits, comme si l'auteure ne savait pas elle-même.
Décevant !
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Alléchée par la quatrième de couverture, j'ai repéré La singulière tristesse du gâteau au citron dès sa parution, sur de nombreux blogs qui ne tarissaient pas d'éloges sur ce roman. Aussi, j'ai sauté sur l'occasion de le lire dès sa sortie en poche et ravie de le recevoir dans le cadre de la masse critique Babelio. Hélas pour moi j'ai vite déchantée et j'ai trainé cette lecture des jours durant, n'arrivant pas vraiment à rentrer dans l'histoire, très singulière il faut bien le dire, sans doute trop pour moi.

Aimee Bender qui signe ici son premier roman nous propose pourtant un thème très fort : son héroïne et narratrice Rose Edelstein ressent les émotions et les sentiments des gens dans tout ce qu'elle mange. Elle est capable de dire d'où viennent chaque aliment qui compose un plat, un sandwich, un gâteau, etc et ressent les sentiments de ceux qui les ont préparé. Les aliments n'ont plus leur goût originel de chocolat, tomate, fromage… pour Rose mais la tristesse, la joie, la colère, l'amour…

Le postulat de départ est donc pour le moins original mais malheureusement, l'histoire tourne vite en rond. Malgré un début prometteur, drôle et tonique, la suite s'essouffle, et je me suis très vite ennuyée

Rose vit dans une famille comme il en existe tant : un père qui travaille et s'investit peu voire pas du tout dans son foyer, une maman qui ne se satisfait pas de sa vie et qui prend un amant pour combler un manque et un grand frère distant, qui ne veut pas être avec elle. Ils ont pourtant tous des dons particuliers, exceptée la mère, c'est ce que l'on apprend à la toute fin du roman. Ce frère est d'ailleurs le plus étrange d'entre eux puisqu'il va disparaître dans des conditions tout aussi bizarres et irréelles.

Lire la suite...
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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D'abord intriguée par le titre énigmatique, je suis vite tombée sous le charme de ce roman et en particulier sous celui de Rose, qui, le jour de ses neuf ans, se découvre un étrange pouvoir : en goûtant à son gâteau d'anniversaire préparé par sa mère, elle sent la tristesse de celle-ci lui envahir la bouche mais aussi un terrible sentiment de vide existentiel et un véritable appel à l'aide…Effrayée par cette découverte, la petite fille considère comme une épreuve de manger les repas faits maison et trouve refuge dans la nourriture industrielle.
Dans cette famille d'une apparente banalité, appartenant à la classe moyenne et vivant dans un quartier résidentiel de Los Angeles, Rose n'est pas la seule à posséder un don aussi singulier qu'encombrant…Joseph, son frère aîné, qui d'enfant précoce est devenu un adolescent taciturne et réservé à la limite de l'autisme, a le pouvoir de disparaître subitement de l'endroit où il se trouve et d'y revenir tout aussi discrètement (ou pas !), quant au père, si son refus obstiné de mettre les pieds dans un hôpital ne semble pas révéler de talent particulier, on pressent que ce n'est peut être pas si anodin… La mère n'est pas en reste car en véritable touche à tout, elle s'adonne avec passion à de multiples activités de bricolage ou de travaux manuels quand elle n'est pas en train de s'extasier sur le génie de Joseph. Loin de profiter de leur don particulier, chaque personnage semble enfermé dans une bulle de solitude avec ses doutes et ses angoisses ce qui rend les rares moments de partage et de communication d'autant plus précieux. Au milieu de cette famille décidément pas ordinaire, Rose sort peu à peu de l'enfance et connaît ses premiers émois amoureux mais elle est toujours assaillie par les ressentis mais aussi les petits ou les grands secrets de ceux qui l'entourent à travers la nourriture.
Roman d'apprentissage plein de fraîcheur, à la fois emprunt de gravité et de légèreté avec des pointes d'humour, La singulière tristesse du gâteau au citron séduira tous ceux qui ont gardé leur âme d'enfant…Alors laissez vous embarquer dans cette histoire dans laquelle la fantaisie voire le fantastique s'invitent avec le quotidien avec un naturel désarmant!
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