Alléchée par la quatrième de couverture, j'ai repéré
La singulière tristesse du gâteau au citron dès sa parution, sur de nombreux blogs qui ne tarissaient pas d'éloges sur ce roman. Aussi, j'ai sauté sur l'occasion de le lire dès sa sortie en poche et ravie de le recevoir dans le cadre de la masse critique Babelio. Hélas pour moi j'ai vite déchantée et j'ai trainé cette lecture des jours durant, n'arrivant pas vraiment à rentrer dans l'histoire, très singulière il faut bien le dire, sans doute trop pour moi.
Aimee Bender qui signe ici son premier roman nous propose pourtant un thème très fort : son héroïne et narratrice Rose Edelstein ressent les émotions et les sentiments des gens dans tout ce qu'elle mange. Elle est capable de dire d'où viennent chaque aliment qui compose un plat, un sandwich, un gâteau, etc et ressent les sentiments de ceux qui les ont préparé. Les aliments n'ont plus leur goût originel de chocolat, tomate, fromage… pour Rose mais la tristesse, la joie, la colère, l'amour…
Le postulat de départ est donc pour le moins original mais malheureusement, l'histoire tourne vite en rond. Malgré un début prometteur, drôle et tonique, la suite s'essouffle, et je me suis très vite ennuyée
Rose vit dans une famille comme il en existe tant : un père qui travaille et s'investit peu voire pas du tout dans son foyer, une maman qui ne se satisfait pas de sa vie et qui prend un amant pour combler un manque et un grand frère distant, qui ne veut pas être avec elle. Ils ont pourtant tous des dons particuliers, exceptée la mère, c'est ce que l'on apprend à la toute fin du roman. Ce frère est d'ailleurs le plus étrange d'entre eux puisqu'il va disparaître dans des conditions tout aussi bizarres et irréelles.
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