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3,09

sur 418 notes
Rose vient tout juste d'avoir 9 ans et pour cette occasion, sa maman lui a préparé un très beau gâteau au citron. Ne pouvant s'empêcher d'y goûter, elle s'en coupe une part mais dès la première bouchée, elle a un drôle de goût dans la bouche. Elle ressent les sensations et les sentiments de sa maman : un certain vide, de l'ennui et une envie de s'échapper. Au cours du repas du soir où ses parents et son frère Joe sont attablés, elle ne peut réprimer une grimace à l'idée d'en remanger. Elle fera l'expérience avec d'autres aliments et aussitôt c'est la révélation: elle possède ce don incroyable de percevoir les ressentis des personnes qui ont concocté ce qu'elle avale. Un sixième sens bien embarrassant qui l'empêche de vivre pleinement et sereinement. Et qui pourra croire à cette histoire ? Elle en parle tout de même à Georges, le meilleur ami de son frère, qui la prend très au sérieux et ils décident ensemble d'approfondir son problème. Elle a un don, c'est certain. Mais, c'est alors une toute autre vison du monde qu'elle va percevoir bien malgré elle : les sentiments profondément enfouis de ses parents et la dureté de la vie.

Dans un beau saladier coloré, versez successivement une petite fille attachante, adorable et curieuse, dotée d'un don incroyable ; son frère taciturne, solitaire et peu enclin aux démonstrations d'amour; sa maman douce, émotionnelle, aimante et languissante ; son papa donnant tout son temps pour son travail, peu bavard et réservé et enfin Georges, un ami ouvert, chaleureux et attentif. Mélangez le tout harmonieusement, délicatement, poétiquement, mystérieusement et doucereusement. Vous obtenez une pâte moelleuse, légère, sucrée, suave, un peu mélancolique et vaporeuse. Laissez cuire à feu très doux quelques heures, saupoudrez d'un zeste de magie et vous obtenez … la singulière tristesse du gâteau au citron.
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Quelle étrange famille !
Non seulement Rose, la cadette, est capable de ressentir l'état d'esprit avec lequel a été cuisiné un plat rien qu'en le goûtant, ainsi que de savoir de quelle région précise viennent chacun des ingrédients, mais Joseph, l'ainé, a une curieuse propension à disparaitre… La mère est dépressive et ne parlons pas du père, à côté de la plaque et émettant une réserve certaine à l'endroit des hôpitaux au point de ne pas y mettre un pied même pour la naissance de ses enfants. Même la grand-mère – de loin – met son grain de sel dans cette pâte familiale peu homogène.


Etrange famille, oui. Mais ce roman m'a vraiment plu, car si les dons très curieux des enfants sont mis en avant, il est question aussi et surtout de sensibilité et de psychologie.
Les rapports entre les membres d'une même famille, les contacts amicaux, les relations diverses sont cuisinés avec délectation par l'auteure.


Le style est très sensuel : les matières, les odeurs, le physique des gens, les objets, tout nous est donné par le filtre des sensations, sans oublier évidemment le goût, omniprésent.


Ah, ce gâteau au citron dépressif ! Pour un peu, notre narratrice, Rose, en deviendrait anorexique.
A fleur de peau, elle passe au tamis les inquiétudes et bizarreries de ceux qu'elle aime. Elle aimerait tant qu'ils soient heureux !
Mais la vie, ce n'est pas du gâteau…

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« La singulière tristesse du gâteau au citron » est le quatrième ouvrage d'Aimée Bender. Paru chez Doubleday en 2010 sous le titre « The Particular Sadness of Lemon Cake », édité en français aux Éditions de l'Olivier en févier 2013, ce livre est l'histoire de Rose Edelstein, une fillette qui, le jour de ses neuf ans, fait une découverte extraordinaire : elle est capable de ressentir très précisément les émotions et les sentiments des personnes à travers les plats qu'ils cuisinent et qu'elle goûte. En croquant dans une part de tarte au citron préparée à l'occasion de son anniversaire, elle perçoit la tristesse de sa mère : Rose devine que ses parents se sont disputés, et elle fait même un peu de fièvre en réaction à cette perception. Dans certains cas, il lui semble (page 43) que la nourriture est vide, comme s'il y avait un trou dedans, ce qui la perturbe car pour elle, normalement (page 53), le moindre aliment est investi d'une émotion. Un jour, en mangeant des pâtes que sa mère a préparées, Rose leur trouve « un goût d'idylle et de trahison » : Rose se rend compte que sa mère a une liaison avec Larry, le président de la coopérative dans laquelle travaille nouvellement sa mère. Plus grande, Rose tentera de ne consommer que des plats industriels afin de ne plus être perturbée par son super-pouvoir. Bizarre, vous ne trouvez-pas ? Ce qui est encore plus bizarre, c'est que toute la famille de Rose possède un don extraordinaire : Joseph, son frère, est capable de se fondre dans les meubles (au chapitre 46 et dernier, le lecteur découvrira que Joe a toujours rêver de s'incarner en chaise !) ; Paul, son père, redoute et contourne les hôpitaux, car il pressent systématiquement les situations dans lesquelles la vie ne tient plus qu'à un fil ; son grand-père possède un odorat surpuissant : (page 309) il lui suffisait de renifler pour être capable de dire un tas de choses sur les personnes qui l'entouraient. Difficile à croire ? Je vous l'accorde : on nage en plein fantastique !

So what ? Eh bien rien, hélas. Vous avancez avec lenteur dans ce roman de 345 pages, où il ne se passe pas grand chose, sans réel suspense, un ouvrage dont vous ne retiendrez pas grand chose. La vie de Rose (le livre est écrit à la première personne) se déroule avec ses hauts et ses bas. Vous progressez de plats cuisinés en plats cuisinés. Au passage, l'auteure vous conduit d'une ville à l'autre. Les situations s'enchainent, sans grand intérêt. Les dialogues sont déroutants : pas de guillemets, pas de tirets, des phrases qui se suivent à la queue-leu-leu. L'atmosphère est tristounette, mélancolique, amère et douce, comme peut l'être une bouchée de cette fameuse tarte au citron qui figure en couverture. Vous évoluez dans un mal de vivre permanent, trop rarement égaillé par les rencontres de Rose et de Georges, le meilleur ami de Joe, le seul personnage normal de cet ouvrage. Certaines descriptions sont longues, pour ne pas dire ennuyeuses. Rose, (page 90) ce médium de la nourriture, vous promène au fil de ses émotions culinaires, jusqu'à la nausée : il faut dire (page 162) que ces aliments dominaient sa vie. Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à aller jusqu'au bout de cet ouvrage.

Alors, au-delà des la nourriture et du goût des aliments, n'y aurait-il rien de positif à retenir de cette lecture ? N'exagérons-rien.

Le lecteur y trouvera le récit des difficultés de l'enfant à passer à l'âge adulte dans un univers où les relations qu'il noue avec sa mère, son père et ses frères et soeurs comptent au plus haut point. L'enfant, désirant l'affection de ses parents, ressent de la jalousie quand un frère ou une soeur capte une trop grande part de cette affection. Ainsi (page 173), Rose a mal quand elle entend sa mère dire que Joe est important dans sa vie car il la guide : quand Rose demande à sa mère si elle aussi elle guide sa mère, celle-ci lui répond « vous m'aidez tout le temps, bien sûr ! ». Rose se sent dévalorisée. L'enfant désire une relation personnelle, pour ne pas dire exclusive, avec ses parents : aussi, Rose descend faire ses devoirs dans le salon dès qu'elle entend son père rentrer du travail (père absent, enfant manqué ?) ; et elle ne se sent proche de son père (page 148) que depuis qu'ils regardent ensemble la télévision. L'enfant a peur de l'absence de ses parents : aussi, Joe (page 142) est son antidote à l'impression qu'il n'y a personne à la maison. L'enfant change vite d'amitiés : aussi, après le déménagement de Joe, Rose, en pleine perdition affective, rencontre Cherrie (page 196), une amie dont elle devient inséparable. Ayant l'âge de passer son permis, à l'heure où les enfants pensent à s'affranchir de leurs parents, c'est timidement que Rose demande à conduire le véhicule familial ; elle voudrait quitter le foyer (page 280) mais ça n'est pas le bon moment. Mais quand sa mère (page 330) confesse qu'elle a l'impression de ne pas connaître ses enfants, alors Rose décide de quitter le foyer familial : elle s'installe dans le restaurant dans lequel elle fait la plonge.

Le lecteur trouvera dans cette chronique d'un quotidien banal, nous décrivant la fragilité des fondations familiales, un éclairage sur la vraie nature du don, un super-pouvoir qui devient très vite un fardeau car il vous différencie par trop de la vie ordinaire de vos voisins : il ne s'agit pas d'une analyse psychologique, philosophique ou historique mais de petites touches, comme dans la peinture impressionniste, le tout sur fond d'atmosphère particulière, intimiste, tendre, en demi-teinte, parfois poétique et un peu envoûtante. le lecteur trouvera dans cet ouvrage original un portrait tout en délicatesse de Joseph, un génie rapidement dépassé par son meilleur ami, Georges, moins introverti que lui, plus apte à faire passer ses connaissances et à réussir ses examens (Joe entrera au MIT). Tout ça pour ça ? Dommage.

Morale de cette lecture ? Faites attention aux couvertures des romans que vous choisissez : elles peuvent s'avérer (un peu) trompeuses.
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L'histoire est celle de Rose Edelstein qui, le jour de ses neuf ans, découvre qu'elle peut ressentir avec une incroyable précision les sentiments des gens à travers les plats qu'ils cuisinent. En mordant dans la tarte au citron préparée pour son anniversaire, elle perçoit la tristesse et le vide existentiel qui habitent sa mère. Un vrai choc, qui va la perturber grandement au point de la pousser à se réfugier dans la nourriture purement industrielle pour ne plus rien ressentir. Ne pouvant malgré tout constamment refuser les plats « maison », elle parvient au fil des années à vivre avec son don et à contrôler les émotions que chaque repas suscite, même la fois où elle se rend compte en mangeant des pâtes que sa mère trompe son père. Mais Rose n'est pas la seule de la famille à posséder un pouvoir extraordinaire. Son frère peut de son coté se fondre dans les objets et disparaître subitement pendant des jours ou des semaines. Quand à son père, il possède un odorat surpuissant…

Pourquoi ce roman m'a ennuyé à mourir ? Sans doute parce que l'intrigue n'avance pas d'un pouce. Ça démarrait pourtant bien. Cette famille de « super héros » tout ce qu'il y a de plus ordinaires, ce don pour le moins original et le bouleversement qu'il apporte dans la vie de Rose, le frangin limite autiste, le père taciturne et la mère dépressive, c'est un cadre de départ alléchant. J'ai vraiment eu envie de me laisser prendre par la main pour découvrir comment les choses allaient évoluer. le problème c'est que je me suis fait balader sur plus de 300 pages pour au final n'avoir rien à retenir de cette histoire. Plus j'avançais dans le roman et plus je me disais : bon ça devient un peu longuet mais ça va se décanter, il va se passer quelque chose. J'y ai cru jusqu'au bout mais finalement non, il ne s'est rien passé. Nada, le vide intersidéral. On traverse presque 15 ans de la vie de Rose pour constater que son existence n'a strictement aucun intérêt. En tout cas qu'il n'y avait vraiment pas de quoi en faire un roman.

Bon, je ne suis pas complètement couillon, j'ai bien compris que derrière le don de Rose l'auteur parle du passage à l'âge adulte, de l'apprivoisement de soi. A travers les émotions qu'elle ressent en mangeant, la jeune femme va peu à peu apprendre à savoir qui elle est. Ce contact avec l'extérieur, qui passe par la nourriture, est nécessaire à sa propre construction. Certes, c'est d'ailleurs plutôt finement analysé. Mais c'est loin d'être passionnant. Au final, il ne me restera qu'une désagréable impression. Rien de pire pour moi que de refermer un roman en me disant que j'ai perdu mon temps.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Avec ce titre et cette couverture, je craignais le pire, genre objet commercial qui aurait surfé sur la vague gastronomique popularisée par la téléréalité, avec en prime un titre et des couleurs flashy qui font penser à l'oeuvre de Katherine Pancol.
Heureusement, on n'en est pas là, même si, malheureusement, on n'atteint pas pour autant le chef-d'oeuvre non plus. Ni fast-food ni cuisine étoilée…
Revenons à nos oignons : Rose, gentille fillette de 9 ans, mord un beau jour dans un beau gâteau préparé par sa maman. Cette première bouchée, qui aurait dû être un plaisir minuscule, est le début d'un enfer culinaire pour Rose : désormais, à chaque aliment ou plat qu'elle goûte, elle ressent à travers ses papilles l'état d'esprit de la personne qui l'a préparé. le moindre bonbon peut prendre un goût de plâtre ou de cendre. Pour survivre et surtout éviter de trop souffrir en absorbant la tristesse du monde, la petite en vient à se cantonner aux plats préparés, aux saveurs chimiques, aux aliments industriels, pour lesquels l'Homme n'a guère mis la main à la pâte.
Pour ajouter à son malheur, Rose est incomprise des adultes, qui n'y voient qu'un caprice de petite fille. Seul George, le copain de son frère, l'écoute et tente de l'aider. Mais en dehors de lui, Rose grandit solitaire, livrée à elle-même entre une mère mal dans sa peau, un père absorbé par son travail et un grand frère au comportement mystérieux.
C'est cette traversée du désert, de l'enfance à l'âge adulte, que nous conte l'auteur, dans cette fable plus amère que douce, où chaque personnage, en plus de se débattre avec lui-même, se sent coincé dans cette cellule familiale trop étroite.
Il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire, on s'y ennuie un peu, puis ça se précipite dans le dernier tiers, tout en restant un peu bâclé ou inachevé. le style est agréable et fluide mais, me semble-t-il, pas toujours en phase avec l'âge de Rose, la narratrice.
Cette chronique de la vie d'une famille américaine somme toute banale et finalement attachante, est teintée d'une sorte de réalisme magique version déprime. le roman, qui se referme malgré tout sur une petite pincée d'espoir, est à l'image du gâteau : triste et singulier…
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Le titre correspond tout à fait au contenu. Pourtant ce n'était pas gagné, un titre aussi joli et attirant pouvait être porteur de déception quant à la suite.

Singulier, ce roman l'est. La famille dont il est question également. Rose, huit ans au début de l'histoire, développe une perception particulière dès qu'elle mange un aliment. Elle peut ressentir les émotions qui sont celles de la personne qui prépare le repas. Ainsi, elle découvre le vide qui règne chez sa mère après avoir goûté son gâteau au citron et cela la bouleverse. Son grand-frère, taciturne et solitaire ne semble pas tourner rond non plus et leur père préfère voir la vie comme une ligne droite et calme, ce qui n'arrange rien.

Triste, ce roman l'est également. Malgré quelques moments qui font sourire et quelques passages baignés de tendresse, l'atmosphère est celle d'un jour de pluie, calme et mélancolique.

Et ce fameux gâteau au citron avec son glaçage au chocolat, déclencheur de tout. Il embaume les premières pages. le goût est au coeur du roman. Nous sommes emportés dans des sentiments assortis à la gourmandise ou à l'écoeurement, selon ce que Rose avale.

J'ai beaucoup aimé ce roman pour ces multiples raisons (originalité, tendresse à l'égard des personnages, mélancolie). Si la fin m'a parue un peu nébuleuse, j'ai vu ce livre comme une fable sur les enfants qui grandissent, sur la période de l'adolescence qui fait vaciller. Les parents ne sont plus ces êtres que l'on croyait parfaits, l'affrontement avec ceux de son âge est inévitable et les certitudes que l'on pouvait avoir sont bousculées. Rose choisit une manière d'en sortir, son frère une autre et voilà, c'est comme cela – pas besoin de trop tergiverser – c'est la vie.
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Tout commence le jour de l’anniversaire de Rose. Elle va avoir neuf ans et le gâteau que lui prépare sa maman a un drôle de goût.

Avec le temps, Rose sait qu’en goûtant des aliments cuisinés, elle perçoit les sentiments de celui qui les a confectionnés. À douze ans elle a découvert, à la première bouchée d’un roast-beef, que sa mère avait une idylle. Depuis, pour échapper à ce don de médium, elle ne consomme plus que des plats industriels, plus neutres. Dans sa famille, elle n'est pas la seule à être l’objet de phénomènes étranges, son frère Joseph, un garçon très intelligent mais renfermé, disparaît à plusieurs reprises sans qu’on ne puisse savoir ni où ni comment. Il est comme absorbé par les murs.

Malgré ces particularités, la famille vit harmonieusement. Les parents aiment leurs enfants et essaient de les comprendre. Même si la communication n’est pas facile et que le père semble indifférent aux sentiments et aux bizarreries qui agitent sa famille - rien ne semble pouvoir perturber sa vie bien réglée, son unique blocage concerne les hôpitaux dont il pressent que s’il pénètre dans l’un d’eux son équilibre va basculer.

Dans ce roman, Aimée Bender confronte ses personnages à une réalité tangible : nos actes trahissent nos sentiments, notre corps envoie des messages dont nous ne sommes pas conscients. Ainsi, la prescience de Rose n’est qu’une exacerbation de son empathie aux autres. L’expérience de Joseph prend aussi son ancrage dans la réalité, les objets qu’il aime sont un prolongement de lui-même. Comme sa grand-mère qui se sépare petit à petit d’objets, comme d’une part d’elle-même qu'elle leur envoie avant de mourir.

La Singulière Tristesse du gâteau au citron séduit par son écriture fluide et par la tension qui émane du texte. La justesse de ton et le réalisme des dialogues montrent une grande finesse psychologique de la part de l’auteur. Ce que Gaston Bachelard appelle « le réalisme de l’irréalité ».

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Sucré comme un gâteau, acide comme un citron...

Rose grandit dans un cocon familial aimant, à défaut d'être serein, entre une mère fantasque, un père gentiment indifférent et un frère scientifiquement surdoué.
Une part de gâteau au citron est le révélateur de l'étrange faculté de ressentir les émotions des individus, la faisant physiquement somatiser en joie ou tristesse.

"La nourriture a un goût de gens". Jolie formule...

La famille devient un champ d'investigations où la petite fille intuitive décrypte, analyse compare et se fait un sang d'encre au moindre dégoût culinaire. Difficile d'être une médium de la nourriture!

J'avoue m'être ennuyée...J'avoue avoir abandonné en cours de cuisson.

L'angle de vue parait original et créatif mais ça ne décolle pas (manque de levure, sans doute).
A la moitié du livre, les réactions des personnages restent énigmatiques et je me suis lassée à en chercher le sens caché et/ou le symbolisme. de recettes de cuisine et situations improbables, on s'interroge sur le fond entre conte fantastique et chronique familiale douce-amère. On peut sans doute garder une réflexion sur la famille, sur le passage vers la vie d'adulte, sur la loterie des capacités intellectuelles des individus.
Un peu laborieux quand même!

Un livre à la jolie couverture, mais cela ne sauve ni le propos ni l'écriture.
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J'ai un peu honte de le dire mais ce livre est chez moi depuis plus d'un an et c'est seulement maintenant que je me suis décidée. J'avais vraiment envie d'aimer et je repoussais sans cesse ma lecture car on ne peut pas dire que les critiques soient bonnes. Malheureusement cette lecture ne m'a pas plu.

Le résumé promettait pourtant un bon roman : Rose, une fillette de neuf ans découvre qu'elle a un don, celui de pouvoir sentir les sentiments d'une personne a travers la cuisine qu'elle prépare. Grâce à ce don, elle se rend compte qu'il lui est impossible de manger la nourriture que le prépare sa mère car cette dernière est très triste...

L'histoire est donc intéressante mais la narration bien trop longue, je ne suis ennuyée jusqu'à abandonner ce livre à sa moitié, impossible pour moi d'aller plus loin. En plus, Aimee Bender ajoute à son roman beaucoup trop de dialogue (parfois sur 4 ou 5 pages) sans aucune ponctuation (chose que je n'avais encore jamais vu dans un roman) : pas un guillemet, pas un tiret rien, juste des phrases mises à la suite des unes et des autres.
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En voilà une drôle de famille ! Tous affublés d'un don dont ils se passeraient bien. Nous sommes dans une histoire surnaturelle avec des personnages ordinaires de la vie courante. Leur problème n'est pas leur don mais un sacré manque de communication entre eux. Chaque membre de cette famille est repliée dans sa propre souffrance peut être pour épargner les autres. Une histoire agréable presque un conte sur la difficulté de communiquer et sur la différence.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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